Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS, mariés 1714

Descendance de Balthasar WALTER et Marguerite PHILIPS, mes sexaïeuls alsaciens

posté le 22-11-2016 à 15:13:46

15. Les AAPE issus d’Adam WALTER et de Marguerite DANGLER

Contact : cathignol@laposte.net 

Les arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP

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J’aborde maintenant la liste des arrière-arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193). Il a fallu 10 articles (N°4 à N°13) pour les 137 arrière-petits-enfants que j‘ai trouvés, je pense qu’il m’en faudra environ 15 pour leurs enfants.

Bien entendu, il n’est plus question d’exhaustivité depuis longtemps. Je vais donner les arrière-arrière-petits-enfants que j’ai déjà trouvés (343) et ceux que je trouverai dans les mois à venir.

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Je rappelle d’abord que je vis seul (365 jours par an) et qu’il n’y a donc personne pour m’aider dans mon travail. D’où peut-être plus d’erreurs que pour un généalogiste qui a une famille.

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Je vais de nouveau suivre la méthode qui consiste à les prendre dans l’ordre hiérarchique (l’enfant 1 vient avant l’enfant 2, la famille 1 vient avant la famille 2, etc.). Cette méthode est très logique, mais on aurait pu en adopter d’autres, celle la chronologie des mariages, par exemple.

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Donc je commence par l’étude des enfants de l’unique famille de l’article N°4, la famille 1.

Donc étude des familles issues des enfants de Jean Jacques PHILIPS et de Marie Marguerite WALTER, PE-2/62, mariés le lundi 23 janvier 1758.

Il y en a pas mal, car sur les huit enfants, six se sont mariés.

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Mes couleurs ont un peu changé, par obligation. Voici les principales (j‘en utilise parfois d‘autres) :

— En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

— En violet : la famille étudiée, avec, à l’intérieur, en jaune foncé, l’arrière-petit-fils ou l’arrière-petite-fille de BW et MP, avec son numéro d’ordre (fictif) tel qu’il figure dans mon article N°15 (pour rappel : il y en a 137).

En vert foncé et en gras : les petits-enfants qui se sont mariés avec leur numéro dordre sur les 62 qui sont nés.

En vert et en gras : les enfants et les arrière-petits-enfants de BW et MP qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : les familles des petits-enfants de BW et MP mariés.

— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus, en cas de veuvage.

— En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

— En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont j’ai perdu la trace.

— En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles ou surprenantes.

Enfin, comme d’habitude, la couleur bleu foncé est réservée aux personnes qui m’ont aidé par publication de leur généalogie sur Internet.

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Si le lieu d'un mariage célébré avant le 1/1/1793 n’est pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Si le département d'une nouvelle commune n'est pas précisé, c'est que c'est le Bas-Rhin.

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Enfin, pour rappel, je souligne le prénom usuel lorsqu’il n’est pas unique, sauf si c’est "Anne Marie" ou "Marie Anne", auquel cas je mets un tiret : Anne-Marie ; Marie-Anne.

Sauf cas particuliers qui mériteraient l’attention, je n’indiquerai plus si tel ou tel conjoint est ou non de ma famille.

De toute façon, d’une manière générale si le conjoint ressortit à la paroisse de Stundwiller, il sera quasiment toujours de ma famille. Et inversement, non.

Enfin, pour laisser une place possible pour les 5 petit-fils disparus de BW et MP, je commencer ma numérotation de ces familles à venir par 31. En fait, j’aurais dû faire 32, mais ce chiffre ne m’arrange pas. Et je ne retrouverai pas ces cinq enfants disparus tous mariés. Si j’en retrouve un un jour, déjà ce sera beau.

J’ai pu numéroter les 5 premiers arrière-arrière-petits-enfants, mais seulement ceux-là. Après, grande incertitude.

"E" signifie "enfant", "PE" signifie "petit-enfant", "APE" signifie "arrière-petit-enfant" et "AAPE" signifie "arrière-arrière-petit-enfant".

Exemple : E2/AAPE5. Sinon : E4/AAPE (AAPE tout court, cas général).

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Famille 31. Enfants de Joseph PHILIPS, APE-1/137, tisserand et laboureur, et de Marguerite MAYER, mariés à Oberrœdern le lundi 23 janvier 1797 et religieusement le même jour à Altenstadt

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Joseph PHILIPS, APE-1/137, est né le 18 novembre 1758 à Oberrœdern et y est décédé le 16 avril 1828 (voir article N°4).

Marguerite MAYER est née le 17 février 1773 à Aschbach et est décédée à Oberrœdern le 2 avril 1845 (voir article N°4).

Je n’ai trouvé que 5 enfants. Et je pense qu’il m’en manque, sans acte de naissance comme François Joseph PHILIPPS, ci-dessous.

Comme on va le voir, les orthographes de naissance varient.

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E1/AAPE) Antoine PHILIPS, né le 10 octobre 1797 à Oberrœdern, 1er fils, né huit mois et demi après le mariage de ses parents, son père étant tisserand de lin.

Y décédé le 11 novembre 1800, « âgé de 3 ans », ce qui est exact.

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E2/AAPE) Barbe PHILLIPS, née le 30 novembre 1800 à Oberrœdern, 1ère fille, son père étant tisserand de lin.

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Épouse, son père laboureur, à Oberrœdern le mardi 14 mai 1822, Jean Michel KLEHAMMER, journalier, né le 21 juin 1792 à Oberrœdern, y domicilié, fils de Georges, laboureur, et de Catherine RÖHRIG.

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Notes :

1) Née PHILLIPS (orthographe rare) Barbe fut mariée PHILIPPS (orthographe moderne, la plus fréquente de nos jours).

2) « L’épouse, ne sachant écrire ni signer, a fait sa marque ». Rien sur les deux mères, pourtant vivantes. Les pères sont dits « présents et consentants ».

3) Rarissime : le prénom usuel de l’époux était Jean ! Son second prénom ne figure que sur ses actes de naissance (baptême) et de mariage. Il fut toujours nommé « Jean » quand il fut témoin ainsi qu’aux recensements et à son décès.

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Couple stérile, hélas. L Jean Michel KLEHAMMER fut cité journalier (1822, 1828, 1851), laboureur / cultivateur (1836, 1837, 1842, 1846, 1860, 1868).

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Barbe PHILLIPS est décédée, sur déclaration de deux amis, à Oberrœdern le 31 mai 1873, « âgée de 72 ans ». L’âge est exact.

Jean Michel KLEHAMMER est décédé, sur déclaration d’un ami et d’un voisin, à Oberrœdern le 17 décembre 1868, « cultivateur, âgé de 76 ans ». L’âge est exact.

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E3/AAPE) François Joseph PHILIPPS, né le 16 janvier 1803 à Oberrœdern, 2ème fils.

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Épouse, tisserand, domicilié à Biblisheim, sa mère présente et consentante, à Biblisheim le samedi 13 novembre 1830, Françoise HILDENBRAND, soussignée, née le 10 mars 1809 à Biblisheim, y domiciliée chez son père, fille de François Joseph, maçon, présent et consentant, et de défunte Françoise ZIEGLER.

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Notes :

1) Je n’ai pas trouvé cet acte de mariage tout seul. Je le dois à Mme Francette MAZOT, de GENEANET, que je remercie ici.

2) La mère de l’époux, ne sachant écrire, a fait sa marque.

3) L’épouse a présenté un acte de notoriété pour indiquer sa naissance.

4) L’époux a présenté son acte de naissance. Très fort, l’époux, car moi, je ne l’ai pas trouvé en l’an XI (16/01/1803 : 26 nivôse an XI). Et ni avant, ni après ! L

5) Comme toutes les fois où je n’ai pas d’acte de naissance (ni de baptême), je prends pour orthographe officielle celle du mariage ; ici : PHILIPPS et HILDENBRAND (on trouvait des HILDENBRANDT).

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Les 6 premiers enfants de ce couple naîtront à Biblisheim, de 1831 à 1844. Puis, après le recensement de 1846, la famille disparaît. L

François Joseph PHILIPPS fut tisserand (1830-1842) et cultivateur (1836-1846).

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E4/AAPE) Jacques PHILIPS, né le 19 janvier 1805 à Oberrœdern, 3ème fils, son père étant tisserand de lin.

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Épouse, tisserand, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le samedi 28 janvier 1837, Marguerite SUTELL, née le 14 juillet 1807 à Oberrœdern, y domiciliée chez son père, fille de Jean, laboureur, présent et consentant, et de défunte Madeleine KOCHER.

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Notes :

1) Né PHILIPS, Jacques fut marié PHILIPPS (orthographe moderne, la plus fréquente de nos jours).

2) Née SUTELL (orthographe disparue ?), Marguerite fut mariée SUTTEL (orthographe moderne, la plus fréquente de nos jours).

3) Marguerite SUTELL et Marguerite MAYER, qui déclarent ne savoir écrire ni signer, font leur marque ordinaire.

4) Premier témoin : Jean KLEHAMMER (vu ci-dessus), laboureur, beau-frère de l’époux, domicilié à Oberrœdern.

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Jacques PHILIPS fut tisserand (1837-1856). Au recensement de 1851, il est qualifié de « tisserand, cultivateur, propriétaire ».

Dont postérité à Oberrœdern : quatre enfants, nés de 1840 à 1847, dont une morte en bas âge et trois fils, tous trois mariés à Oberrœdern.

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Jacques PHILIPS est décédé, sur déclaration de son frère Georges (voir ci-dessous), tailleur d‘habits, et de son beau-frère Jean KLEHAMMER (vu ci-dessus), à Oberrœdern le 25 avril 1860, « laboureur, âgé de 55 ans ». L’âge est exact.

Marguerite SUTELL est décédée, sur déclaration de son fils Jacques PHILIPPS, « 33 ans, Ackerer », à Oberrœdern le 15 octobre 1873, « âgée de 66 ans ». L’âge est exact.

Je tiens cette dernière information de Mr Fabrice PHILIPPS, de GENEANET, que je remercie ici.

Jacques PHILIPPS, déjà marié et qui avait bien 33 ans, était l’aîné de ses enfants.

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S’il manque un enfant, c’est bien dans ce "trou" de six ans et demi.

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E5/AAPE) Georges PHILIPPS, né le 13 août 1811 à Oberrœdern, 4ème fils, son père étant tisserand.

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Épouse, tailleur d’habits, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le mercredi 31 mars 1841, Marie Ève FISCHER, soussignée, née en décembre 1813 à Oberrœdern, y domiciliée chez ses parents, fille de Michel, laboureur, et de « Régine SUTTEL », présents et consentants.

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Notes :

1) L’épouse a produit un acte de notoriété, n’ayant pas d’acte de naissance. Vingt années ont passé depuis les "événements de 1793" et il y a encore des manques dans l’état civil ! Pour ce qui est de l’année 1813, les actes de naissance consultables en ligne s’arrêtent en effet au 5 octobre.

2) Les deux mères ayant déclaré ne savoir ni écrire ni signer ont fait leur marque ordinaire.

3) J’ai mis "Régine SUTTEL" entre guillemets car c’est ainsi qu’elle est nommée dans l’acte. Mais son nom de baptême, c’est "Anne-Marie Régine SUDEL".

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Georges PHILIPPS fut tailleur d’habits toute sa vie. 5 enfants, nés à Oberrœdern de 1842 à 1858, dont trois filles mariées. Lui aussi fut qualifié, en plus, de « propriétaire-cultivateur » au recensement de 1851.

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Georges PHILIPPS est décédé, sur déclaration de Louis WALTER, « Ackerer », à Oberrœdern le 19 septembre 1878, « âgé de 66 ans ». Non, 67 ans.

Je tiens cette information de Mr Fabrice PHILIPPS, de GENEANET, que je remercie ici.

L’acte ne le précise pas mais ce "Louis WALTER" est sans guère de doute le mari de sa fille aînée. C’est aussi un arrière-arrière-petit-fils de BW et MP, et il sera donc étudié à ce titre dans ce blog.

Marie Ève FISCHER était décédée bien avant lui, sur déclaration de son mari, à Oberrœdern le 10 janvier 1868, « âgée de 55 ans ». Là encore l’âge est inexact, du moins si on fait confiance à l’acte de notoriété. C’est 54 ans.

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Famille 32. Enfants de Jean Martin FRISON, cultivateur, et d’Anne-Marie PHILIPS, APE-2/137, mariés à Oberseebach le mardi 9 septembre 1788

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Je n’ai pas eu beaucoup de travail personnel à faire pour cette famille, car j’ai eu la chance de la trouver dans la généalogie de Mme Marie-Hélène BEETS, sur GENEANET, que je remercie très vivement ici.

Mme Marie-Hélène BEETS a la chance d’avoir, dans ses cousines, une dame nommée FRISON de son nom de jeune fille, cousine aussi à moi par ailleurs, et qui a pu lui communiquer quatre informations absentes ci-dessous sur les registres mis en ligne par les Archives Départementales.

Certaines autres informations sont dues à Mr Jean Luc BOHRER, de GENEANET, que je remercie bien aussi ici.

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Anne-Marie PHILIPS, APE-2/137, est née le 20 novembre 1760 à Oberrœdern et est décédée le 12 août 1832 à Oberseebach (voir article N°4).

Jean Martin FRISON est né le 16 novembre 1759 à Oberseebach et y est décédé le 14 mars 1806 (voir article N°4).

Le couple semble avoir eu 7 enfants, dont 2 mariés.

Comme on va le voir, les orthographes de naissance varient car il y a des actes d'avant et d'après le 1/1/1793, les premiers rédigés en latin, les seconds en alsacien.

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E1/AAPE3) Cyprien Martin FRISON, né le 16 septembre 1789 à Oberseebach, 1er fils, né 1 an et 7 jours après le mariage de ses parents, cités « agriculteurs ».

Troisième arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP.

Y décédé célibataire sans profession le 14 juin 1868, « âgé de 78 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son frère Joseph, cordonnier (voir plus bas).

Martin FRISON (ainsi nommé) vivait chez son autre frère, Pierre, tailleur d’habits, et sa seconde épouse, Régine LIEBMANN, aux recensements de 1836, 1841, 1846 et 1851. Lors de ce dernier recensement, il est qualifié de « propriétaire cultivateur ».

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E2/AAPE5) Jacques FRISON, né le 12 novembre 1791 à Oberseebach, 2ème fils.

Cinquième arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP, le dernier numéroté, voir plus bas pourquoi.

Cette date de naissance est donnée par ma camarade généalogiste mais je n’ai pas pu trouver l’acte car l’année 1791 est manquante sur les A.D. en ligne. Peut-être peut-on trouver l’acte sur l’autre exemplaire, celui qui n’est pas en ligne, je ne sais pas.

Y décédé adolescent le 21 février 1804, « âgé de 12 ans et 3 mois », ce qui est exact.

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En théorie, il peut y avoir un enfant né en 1793, année où, par excellence, bien des naissances n’ont pas été enregistrées en France. Mais bon, ce n’est qu’une hypothèse. Possible aussi : une naissance en 1794.

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E3/AAPE) Michel FRYSOHN,officiellement le 1er brumaire an IV, soit le 23 octobre 1795 à Oberseebach, 3ème fils, son père étant cultivateur.

En fait la date du 1er brumaire an IV est due à une erreur d’étourderie du rédacteur. En effet, cet acte est placé au milieu des mois du printemps, pas dans les mois d‘automne et même bien après ceux de l‘hiver. Avant lui, on trouve un acte daté du 12 floréal. Et après lui un acte daté du 22 floréal. L’explication de cette erreur d’étourderie vient du fait que ce rédacteur rappelait dans chaque acte qu’il avait été nommé le 18 brumaire an IV. D’où ce mois de brumaire au lieu du mois de floréal. Par contre, pourquoi le 1er du mois ? Je ne sais pas.

De toute façon, sûr et certain, il est impossible que l’enfant soit né le 1er brumaire an IV, et que ça soit acté dans un acte daté du même jour (ce qui est le cas), acte qui rappelle que le rédacteur a été nommé à ce poste… 17 jours après !!

Y décédé enfant le 11 octobre 1804, « âgé de 9 ans et 3 mois », ce qui est FAUX, dans tous les cas de figure, puisque, sûr et certain, il n’avait pas encore 9 ans. Mais ça, on a l’habitude, hélas. L

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E4/AAPE) Marguerite FRYSOHN, née le 6 décembre 1798 à Oberseebach, 1ère fille, son père étant cultivateur.

Y décédée en bas âge le 31 août 1800, nous apprend ma camarade généalogiste. Je n’ai pas pu trouver l’acte car, sur mon exemplaire en ligne, le dernier acte de l’an VIII est daté du mois de thermidor. Or le 31 août 1800, c’est après, le 13 fructidor an VIII.

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E5/AAPE) Marguerite FRYSOHN, née le 23 avril 1801 à Oberseebach, 2ème fille, son père étant cultivateur.

Y décédée le même jour, nous apprend ma camarade généalogiste. Personnellement, j’ai bien trouvé la naissance, mais pas le décès à cette date du 3 floréal an IX. À noter que ce registre est encore incomplet, s’arrêtant au 12 floréal an IX.

On note toutefois une table des matières avec les nom et prénom de "Marguerite FRYSOHN", preuve d’un décès d’une personne de ce nom cette année-là, même si l’acte manque, sur ce qui est sans doute le second exemplaire de l’état civil.

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E6/AAPE) Pierre FRYSOHN, né le 1er juillet 1802 à Oberseebach, 4ème fils, son père étant cultivateur.

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Épouse, tailleur d’habits, sa mère présente et consentante, à Oberseebach le samedi 20 novembre 1824, Catherine FRYSOHN, soussignée, née le 14 avril 1803 (information de ma camarade généalogiste) à Oberseebach, y domiciliée, fille de feu Adam, et de défunte Marguerite SENN.

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Notes :

1) L’épouse a produit un acte de notoriété, n’ayant pas d’acte de naissance.

Cet acte de notoriété donne comme date de naissance « le commencement de 1802 ». Visiblement, une telle imprécision montre qu’on n’avait pas une bien bonne idée de la vraie date de naissance, indiquée ci-dessus.

2) La mère de l’époux, « ne sachant écrire, met son seing ordinaire ».

3) Pierre FRYSOHN sera tailleur d’habits toute sa vie. Mais aussi « propriétaire cultivateur ».

4) Il n’a pas eu d’enfants de ce premier mariage.

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Catherine FRYSOHN est décédée très jeune, à Oberseebach le 9 février 1827, « âgée de 24 ans ». Il ne semble pas toutefois qu’elle soit morte en couches, aucun enfant d’elle n’étant né ou mort-né en 1827, ni avant d’ailleurs, à Oberseebach.

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Veuf à 24 ans, Pierre FRYSOHN s’est logiquement remarié :

Épouse, tailleur d’habits, sa mère présente et consentante, à Oberseebach le samedi 3 mai 1828, Régine LIEBMANN, soussignée, née le 16 avril 1791 à Oberseebach, y domiciliée, fille de Thomas, laboureur, présent et consentant, et de défunte Marie-Anne KLEIN.

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Notes :

1) L’épouse est appelée « Reine » sur cet acte de mariage. Mais elle signe « Régine », conformément à son acte de baptême. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, les Alsaciens ne faisaient pas de différence entre ces deux prénoms français.

2) La mère de l’époux a dit ne savoir écrire. Elle a marqué.

3) L’acte de mariage donne la filiation de Pierre FRYSOHN et indique aussi qu’il est veuf de Catherine FRYSOHN. Par contre, ce n’est pas écrit sur cet acte, mais Régine LIEBMANN aussi était veuve. C’est son acte de décès qui nous l’apprendra, sans donner l’identité de ce premier époux.

4) Peut-être que Pierre FRYSOHN avait été très déçu de n’avoir pas eu d’enfant de sa première épouse. Car il n’hésite pas à épouser une veuve bien plus âgée que lui (plus de 11 ans d’écart, c’est énorme dans ce sens) mais qui avait peut-être eu des enfants, preuve qu’elle n’était pas stérile. Et, de fait, il aura des enfants de cette seconde épouse.

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Pierre FRYSOHN est décédé à Oberseebach le 24 mars 1857, « tailleur, âgé de 57 ans », ce qui est inexact. 54 ans.

Sur déclaration de (autre) Pierre FRISON, « laboureur, âgé de 27 ans, fils du défunt ». En fait, ce fils avait 28 ans.

Régine LIEBMANN est décédée peu après, à Oberseebach le 26 novembre 1857, « ménagère, âgée de 57 ans », ce qui est largement faux. 66 ans.

Sur déclaration de ce même fils, qui était l’aîné de leurs enfants.

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E7/AAPE) Joseph FRYßOHN, né le 17 octobre 1805 à Oberseebach, 5ème fils, dernier enfant, son père étant cultivateur.

Né avec une orthographe inhabituelle, donc, qui prouve au passage que la phonétique du nom n‘était pas encore fixée.

Toutefois, plus tard, en français, je ne verrai jamais de "FRISSON", mais toujours des "FRISON".

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Épouse, cordonnier, ses deux parents désormais décédés, à Oberseebach le mardi 30 avril 1833, Barbe PAUL, soussignée, née le 15 avril 1809 à Oberseebach, y domiciliée, fille de Pierre, laboureur, présent et consentant, et de défunte Catherine KOEBEL.

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Joseph FRYßOHN sera cordonnier toute sa vie. Mais aussi « propriétaire cultivateur ».

Dont sept enfants, deux au moins s’étant mariés.

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Grâce à Mr Jean Luc BOHRER, qui m’a fait savoir que sa fille Barbe était décédée à Belfort, j’ai trouvé que Joseph FRYßOHN, cité « Ackerer » les 19 avril et 22 novembre 1875 aux mariages de sa fille Élisabeth et de son fils Pierre, et encore au recensement de fin 1880 à Oberseebach, où il vivait avec cette fille Barbe demeurée célibataire et sa petite-fille Joséphine FISCHER, fille d‘Élisabeth, est décédé à Belfort (90000) le 22 janvier 1890, « veuf de Barbe PAUL, cordonnier, âgé de 84 ans ». L’âge est exact.

Sur déclaration de Martin FISCHER, « âgé de 40 ans, forgeron, gendre du défunt, domicilié à Belfort ».

Son épouse était en effet décédée bien avant lui, à Oberseebach le 5 mars 1860, « ménagère, âgée de 51 ans », ce qui est presque exact.

Sur déclaration de son époux, laboureur. À noter que l’acte donne l’identité de des parents de la défunte. Pour le père, c’est juste. Pour la mère, c’est complètement faux : « Anne-Marie CASPAR » ! (¡¿¡¿)

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Famille 33. Enfants de Jean Georges MEY, serrurier, et de Marie Marguerite PHILIPS, APE-3/137, mariés le lundi 9 mai 1785

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Marie Marguerite PHILIPS, APE-3/137, est née le 9 décembre 1762 à Oberrœdern et est décédée le 25 mars 1817 à Oberrœdern (voir article N°4).

Jean Georges MEY est né à Soultz-sous-Forêts le 19 janvier 1759 et est décédé le 29 juillet 1829 à Oberrœdern (voir article N°4).

Le couple semble avoir eu 9 enfants, dont 6 mariés.

Presque tous naîtront avec l’orthographe "MAY". Seule exception : Barbe MEY.

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E1/AAPE1) Jean Michel MAY, né le 8 mars 1786 à Soultz-sous-Forêts, 1er fils, né 9 mois et 27 jours après le mariage de ses parents, son père étant « faber ferrarius », soit : forgeron, taillandier ou serrurier, selon le site de Guy JOLY, dont je redonne l’adresse :

http://guy.joly1.free.fr/latin_profession-latin-francais.html

Son père est aussi qualifié de « utilitis provincialis » ; mais là, je n’ai pas trouvé de traduction. On croit comprendre qu’il est "utile à la province", sans doute plus ou moins fonctionnaire remplissant une fonction administrative, mais je ne sais pas quoi.

Dans mon blog, Jean Michel MAY n’est pas n’importe qui : il est l’aîné de TOUS les arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP !! Comme l’indique ce « AAPE1 » que je lui ai attribué.

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Épouse, serrurier, du vivant de ses parents, son père serrurier, tous domiciliés à Oberrœdern, à Oberrœdern le dimanche 26 janvier 1812, Françoise CASPAR, née le 12 janvier 1789 à Stundwiller, domiciliée à Oberrœdern, fille de feu Jean Georges, vivant laboureur, et de Marie Barbe PHILIPS, domiciliée à Stundwiller, « consentante par un acte notarié du deux du présent mois ».

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Notes :

1) L’époux fut marié sous le nom de MEY. Et l’épouse sous le nom de CASPER.

2) L’époux est dit « né le 9 mars 1786 ». Non, ça c’est la date de son baptême.

3) Marie Barbe PHILIPS allait encore vivre de longues années, mais bon, pour une raison ou une autre, elle ne fut pas présente au mariage.

4) « Les publications ont été faites les dimanches 20 et 27 janvier 1811 ». Là, c’est plus inquiétant. Il est possible qu’il y ait eu un problème entre la mère et la fille. Les publications de mariage dépassaient très rarement le mois précédant le mariage. Là, ça fait presque un an.

Du reste la future épouse ne vivait pas chez sa mère, l’une domiciliée à Oberrœdern, l’autre à Stundwiller.

5) L’épouse, ne sachant écrire, a fait sa marque ordinaire.

6) Un "WALTER" puis deux "PHILIPPS" comme premiers témoins, mais aucune parenté précisée.

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Dont postérité (5 enfants dont un au moins et deux au plus mariés) à Oberrœdern.

Jean Michel MAY sera serrurier toute sa courte vie.

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Jean Michel MAY est décédé à Oberrœdern le 27 novembre 1829, « serrurier, âgé de 44 ans ». Non, 43.

Sur déclaration de ses frères Joseph et Georges, aussi serruriers à Oberrœdern.

Françoise CASPAR est décédée à Oberrœdern le 1er juillet 1849, « âgée de 60 ans ». L’âge est exact.

Sur déclaration de Georges DENTINGER, 31 ans, tisserand, « beau-fils » de la défunte.

Note : le terme "beau-fils" n’est pas incorrect, certes, puisque Georges DENTINGER était son gendre. Mais, en ce temps-là comme de nos jours, on usait plutôt du mot "gendre", plus précis que "beau-fils", qui a deux sens différents.

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E2/AAPE2) Renaud MAY, né le 24 février 1788 à Oberrœdern, son père étant « faber ferrarius ».

Deuxième arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP. Il a eu comme parrain Georges WALTER, PE-43/62, né le 25 juin 1765 à Oberrœdern, fils de Jean Pierre WALTER, E6/13, et de Marie Élisabeth PHILIPS. (voir articles N°3 et N°8).

Georges WALTER, PE-43/62 était donc le cousin germain de Marie Marguerite WALTER, PE-2/62, aïeule maternelle de Renaud MAY.

Mais il était aussi l’oncle par alliance du nouveau-né, ayant épousé, dans les années "sombres" (vers 1792) Barbe PHILIPS, APE-4/137, née à Oberrœdern le 14 mars 1766 (article 4, famille 1).

Ce même Georges WALTER, qui fut au moins dix fois parrain rien qu’avant son mariage, fut peut-être aussi le premier témoin au mariage de Jean Michel MAY, ci-dessus. Mais l’âge ne correspond pas tout à fait, alors je reste prudent.

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Épouse, « serrurier à Oberrœdern » comme son père, sa mère décédée, à Oberrœdern le dimanche 21 septembre 1817, Barbe PHILIPPS, APE-71/137, née à Oberrœdern le 3 février 1794 « à huit heures du matin » (relisez l’article 14), quatrième fille (sur quatre enfants dont quatre filles dont quatre mariées) de Joseph, berger, et Marie Catherine WALTER, PE-23/62.

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Notes :

Ce mariage entre un arrière-arrière-petit-fils et une arrière-petite-fille de BW et MP a déjà été logiquement étudié dans l’article N°5.

Pour rappel, Renaud MAY, maréchal-ferrant de profession (à Oberrœdern de 1818 à 1846), a émigré aux États-Unis avec sa famille entre le recensement de 1846 et celui de 1851. Il avait eu sept enfants, six vivaient encore en 1846.

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Décédé à Alden, comté d’Érié, état de New York, le 4 juin 1869.

Son épouse est décédée à Alden, comté d’Érié, état de New York, le 4 décembre 1869.

Nous avons de très nombreux cousins qui ont émigré de la paroisse de Stundwiller vers ce comté d’Érié, et même précisément à Alden !!

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Note importante : les enfants de Renaud MAY, étant aussi, par leur mère, des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, seront étudiés sur ce blog bien avant les enfants de ses frères et sœurs, qui, eux, ne sont que des arrière-arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP.

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E3/AAPE4) Georges MAY, né le 17 janvier 1791 à Oberrœdern, 3ème fils, son père étant « claustrarius ».

Ce terme du latin classique signifie UNIQUEMENT "serrurier". Il n’y a pas besoin d’avoir étudié le latin pour comprendre que « faber ferrarius » est beaucoup plus vague, signifiant littéralement : "artisan (ou ouvrier) qui travaille le fer".

Deux mille ans ont passé, mais vous retrouvez encore, malgré de nombreuses déformations, les lettres "cl", initiales du mot "claustrarius", dans le mot français "clore".

Lui aussi a eu comme parrain Georges WALTER, PE-43/62, né le 25 juin 1765 à Oberrœdern, fils de Jean Pierre WALTER, E6/13, et Marie Élisabeth PHILIPS. (voir articles N°3 et N°8).

Georges MAY est décédé en bas âge, sans guère de doute à Oberrœdern, dans les lacunes malheureusement.

Ce qui me fait dire ça, c’est qu’un autre "Georges MAY" naîtra en 1797.

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Des lacunes, parlons-en justement, car :

Arrivé là, il y a un "trou" de cinq années, durant lequel je pense qu’il a dû naître un autre enfant.

Ce "trou" ne concerne bien sûr que la famille MAY (et d'autres, déjà vues, ou encore ne concernant pas mon blog), puisque, comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, AUCUNE année n’est TOTALEMENT manquante à Oberrœdern durant la période révolutionnaire.

Conséquence : j’arrête là la numérotation des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP.

On connaît donc les cinq premiers de cette très longue série (le 5ème est plus haut), mais pas davantage.

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E4/AAPE) Joseph MAY, né le 27 février 1796 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser » (serrurier, en alsacien de l‘époque et en allemand de nos jours).

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Épouse, serrurier comme son père, quelques mois après son frère Renaud, à Oberrœdern le vendredi 12 décembre 1817, Anne-Marie SCHENCK, y née le 14 février 1797, y domiciliée chez son père, fille de François, laboureur, et de défunte Barbe BEYER.

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Notes :

1) La dite épouse a déclaré ne savoir signer et a fait sa marque ordinaire.

2) Ce couple aura 6 enfants, dont 2 au moins mariés.

3) Il fêtera ses noces d’or. De tourmaline, même ! (52 ans, Wikipédia).

Mais, au recensement de 1846, Anne-Marie SCHENCK, alors âgée de 49 ans, sera recensée… « mendiante » ! L Elle vivait alors pourtant en famille, avec son époux serrurier et trois grands fils dont l’aîné était journalier, mais la famille avait sans doute des soucis d’argent. Ceci dit, le maire releva cette année-là 92 mendiantes ou mendiants, sur un total de 688 habitants. Soit plus de 13% de la population, ce qui est énorme. Alors que cinq ans plus tard, le maire ayant changé, il n’en restait plus que 21 (pour 697 habitants), ce qui reste beaucoup évidemment (3%), mais "plus raisonnable" si l'on peut dire.

Ces "mendiants" vivaient souvent en famille et en général au moins l’un d’eux avait aussi une profession (tisserand, fileuse, etc.).

En 1851, parmi les rares exceptions notables, j’ai trouvé un certain "Ferdinand WALTER" (arrière-arrière-petit-fils de BW et MP, que nous étudierons en 2017) qui vivait totalement seul alors qu’il n’avait que 15 ans et demi, ayant perdu ses parents en 1846 et 1850, et qui fut qualifié de « mendiant, sans moyens d’existence », qualification unique cette année-là. L

Dire que ses quatre aïeuls étaient quatre ancêtres à moi (mes numéros 48 à 51), hélas décédés eux aussi !! L

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Ceci étant, j’ai quand même noté qu’en 1836, au lieu de vivre normalement chez ses parents, leur fille Marie-Anne vivait chez sa tante Barbe MEY fraîchement mariée, où elle exerçait la profession de domestique, alors qu’elle n’était âgée que de… 13 ans et demi ! L

4) Au recensement de 1851, Joseph MAY est cité « borcher ». Profession inconnue de moi, de mes dictionnaires et de Google ; mais qui donne à penser qu’en tant que serrurier, il ne devait pas avoir beaucoup de clients, d’où sa fille domestique à 13 ans et sa femme mendiante à 49 ans. Les gens en panne de clés et de serrures s’adressaient peut-être à son frère Georges, peut-être meilleur artisan. On le retrouve « épicier » dans un acte de 1852. Mais, comme dans beaucoup de cas, il a dû être "valorisé". Il ne tenait pas une épicerie, sans doute, mais a dû y travailler un peu, je pense.

5) Le couple a eu 6 enfants, dont au moins 2 mariés, dont Marie-Anne J (avec Antoine DENTINGER ci-dessous).

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Joseph MAY est décédé « serrurier, veuf de Anne-Marie SCHENCK, âgé de 79 ans » à Oberrœdern le 23 avril 1874. 78 ans en fait.

Sur déclaration de son gendre Antoine DENTINGER, « 54 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern », et d’un ami.

Anne-Marie SCHENCK était décédée à Oberrœdern le 12 décembre 1870, à 5 heures du matin, ce qui fait que les 53 ans de mariage n’ont pas été atteints (de toute façon, même 12 heures plus tard, ils ne les auraient pas fêtés L), « épouse de Joseph MAY, âgée de 77 ans ». Faux : 73 ans.

Sur déclaration de deux "amis", le premier étant « Antoine DENTINGER, 51 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern ». Il était son gendre depuis 18 ans, mais le maire, feu mon cousin Xavier WALTER, ne le savait pas ! L

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E5/AAPE) Georges (second du prénom) MAY, né le 16 octobre 1797 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser ».

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Épouse, serrurier comme son père toujours vivant, à Oberrœdern le samedi 19 octobre 1822, Catherine SCHWARTZ, y née le 31 octobre 1800, y domiciliée chez son père, fille de Jean Adam, laboureur, et de défunte Catherine MEYER.

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Notes :

1) Cet acte de mariage nous dit que Georges MAY est né le 26 vendémiaire an VI. C’est faux ; ça c’est la date de l’acte. Mais il est né "hier".

2) L’épouse a marqué.

3) Comme son père et ses frères aînés Jean Michel et Joseph, Georges MAY sera serrurier toute sa vie.

4) J'ai trouvé 5 enfants, nés à Oberrœdern de 1823 à... 1843 (!), dont au moins 2 et au plus 3 mariés.

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Georges MAY est décédé « serrurier, veuf de Catherine SCHWARTZ, âgé de 67 ans » à Oberrœdern le 7 janvier 1865. L’âge est exact. Mais on le dit « fils d’Anne-Marie PHILIPS », ce qui est faux.

Sur déclaration de son fils (aîné et marié) Valentin MAY, « 42 ans, tisserand à Oberrœdern », et de son gendre Henri BALL, « 28 ans, tisserand à Oberrœdern ».

Catherine SCHWARTZ était décédée à Oberrœdern le 22 février 1860, « âgée de 59 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son époux, serrurier, et de leur fils Valentin, tisserand.

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E6/AAPE) Jacques MAY, né le 7 janvier 1800 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser ».

J’ignore ce qu’il est devenu.

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E7/AAPE) François MAY, né à Oberrœdern, peut-être en 1801.

Décédé à Oberrœdern le 21 août 1820, « âgé de 18 ans, né et domicilié à Oberrœdern ».

Note : il n’y a pas beaucoup de place entre Jacques, qui précède, et Barbe, qui suit. Même enfant avec erreur de prénom ? Pas impossible. Toutefois, comme il y a suffisamment de place pour le faire naître, même fin 1800 ou début 1802, je le garde comme distinct de son frère aîné Jacques.

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E8/AAPE) Barbe MEY, né le 9 décembre 1802 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser ».

Première fille. Première enfant aussi à naître avec l’orthographe de son père. C’est accidentel, bien sûr.

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Épouse, son père serrurier encore vivant, à Oberrœdern le jeudi 14 février 1828, Jean ROEHRIG, tisserand, y né le 3 juillet 1803, fils de feu Georges, en son vivant tisserand, et de défunte Anne-Marie PHILIPS (orthographe de naissance).

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Notes :

1) L’épouse, ne sachant écrire, a fait sa marque ordinaire.

2) Premier témoin : son oncle par alliance, Georges WALTER, PE-43/62, « laboureur, âgé de 62 ans ».

L’âge est exact, Georges WALTER, PE-43/62 étant né le 25 juin 1765. Il est l’époux de Barbe PHILIPS, APE-4/137, née à Oberrœdern le 14 mars 1766 (article 4, famille 1), qui est la sœur puînée de Marie Marguerite PHILIPS, APE-3/137, la défunte mère de l’épouse.

Et il a toujours sa superbe signature, inchangée depuis plus de 44 ans, lorsqu’il fut pour la première fois parrain, à 18 ans, le 24 novembre 1783 !

3) L’époux affirme sous serment ne pas pouvoir produire l’acte de décès de feu son père, ce qu’affirment également les quatre témoins.

4) Autrement, ce nouveau couple appliquera ce que j’appelle "la méthode du XIXe siècle", qui consiste à essayer d’avoir zéro enfant, tout en gardant quand même ceux qu’on n’a pas su éviter. Ils n’eurent qu’une fille, Barbe, née plus de six ans après leur mariage, qui se maria. En 1836, Barbe ROEHRIG, bénéficia des soins de sa mère, avec en plus une domestique au foyer, sa cousine germaine Marie-Anne MAY, 13 ans et demi, vue ci-dessus. Ce couple était visiblement plus riche que celui de Joseph ci-dessus dont la femme fut mendiante en 1846 ; mais, qui sait ? en employant leur fille comme domestique dont elle n’avait sans doute guère besoin, Barbe MEY avait peut-être trouvé là un moyen d’aider financièrement son frère Joseph, de manière à la fois digne et discrète. En plus, ils logeaient Marie-Anne, loin des tracas familiaux donc, mais utile à ses parents. C’était peut-être le mieux pour cette jeune adolescente.

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Barbe MEY est décédée à Oberrœdern le 16 mai 1861, « âgée de 58 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son époux, tisserand, et de son gendre, Louis STRASSER, tisserand.

Jean ROEHRIG est décédé à Oberrœdern le 7 novembre 1861, « âgé de 58 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son gendre Louis STRASSER, « 31 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern », et d’un ami.

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E9/AAPE) Élisabeth MAY, née le 21 mars 1805 à Oberrœdern, selon son acte de mariage, 2ème fille.

Elle n’a pas d’acte de naissance, en effet ; en tout cas, pas sur l’exemplaire mis en ligne par les A.D.

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Épouse, son père désormais décédé, à Leutenheim le mercredi 3 octobre 1832, Jacques KLEIN, tisserand, y né le 24 juillet 1808, fils de feu Louis, en son vivant cordonnier, et de Marie-Anne ROEHRIG, présente et consentante.

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Notes :

1) Sur cet acte de mariage, la mère de l’époux est nommée « RIEHRIG », comme aussi à la naissance de son fils. Mais c’est bien une "ROEHRIG".

2) « Les époux ont présenté leur acte de naissance ». Ah bon ? Moi, je n’ai trouvé que l’acte de naissance de Jacques KLEIN.

3) Les deux témoins de la mariée furent son frère Renaud MAY, maréchal-ferrant, et son beau-frère Jean ROEHRIG.

Renaud est appelé « Renouard » car les Alsaciens ne connaissaient pas ce prénom français. Il a eu droit à tout, le pauvre ! Réné (avec deux accents), Reignard, etc., etc. Du coup, vexé, il est parti en Amérique ! J L

3) La mère de l’époux et l’épouse, ne sachant écrire, ont fait leur marque.

4) En marge, l’acte est daté du 3 octobre, ce qui est la bonne date, correspondant aux publications de fin septembre.

Mais, dans le corps de l’acte, ce mariage est daté du… « troisième jour du mois de May » ! J

Trop drôle, non ? Le maire a confondu le mois du mariage et le nom de la mariée !

Mais tenez-vous bien, vous allez voir encore plus drôle d’ici quelques lignes ! ^^

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Sans postérité de ce premier époux, décédé très jeune, sa mère étant cette fois appelée « RAEHRIG », à Leutenheim le 14 avril 1835, « meunier, âgé de 27 ans ». En fait, il ne les avait même pas.

Élisabeth MAY se remarie alors.

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Épouse, en secondes noces, à Leutenheim le samedi 17 juin 1837, Jacques WEBER, laboureur, y né le 4 juillet 1805, fils de (autre) Jacques, adjoint au maire, 68 ans, présent et consentant, et de défunte Catherine LEHMANN.

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Sans postérité non plus de ce second époux, semble-t-il. Le recensement de 1846 manque (dommage !). Quant à celui de 1841 il donne le couple sans aucun enfant. Jacques WEBER, y est dit « cultivateur », et y est surnommé « le canonnier ». J’ignore le sens de ce surnom, mais je connais la cause de la présence d’un surnom : il y avait plein de "Jacques WEBER" dans cette commune. Élisabeth y est recensée sous le nom de « MEY ».

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Élisabeth MAY est décédée à Leutenheim le 5 septembre 1846, encore sous le nom de « MEY », « cultivatrice, âgée de 42 ans ». En fait 41 ans, si la date de naissance est juste. Assez rare de voir une profession pour une épouse en ces temps-là mais l’absence d’enfants à élever peut expliquer qu’elle passait beaucoup de temps à aider son mari au travail.

Sur déclaration de son époux, cultivateur, et de « Georges MEY, son frère, serrurier, domicilié à Leutenheim ».

Il doit s’agir d’une erreur : je n'ai pas trouvé trace de Georges MAY à Leutenheim. Du reste, quelques mois plus tôt encore, il était recensé à Oberrœdern.

Jacques WEBER est décédé à Leutenheim le 1er avril 1865, « journalier, âgé de 60 ans, veuf en 1ères noces d’Élisabeth SCHLOSSER » !!

Ah, je vous avais promis que nous passerions un bon moment ! Eh bien voilà, nous y sommes ! J J

Ce maire-là a fait encore plus fort que le précédent ! On a dû lui raconter qu’Élisabeth MAY était fille de serrurier, et sœur de quatre serruriers (Renaud le fut, à son mariage, juste avant d‘opter pour la profession de maréchal-ferrant). Du coup, ça lui a tourné la tête, et il a nommé la défunte femme du décédé… Élisabeth… « SERRURIER » ! Mdr, comme disent les jeunes ! J

Sur déclaration d’un de ses neveux et d’un ami. Pas de fils ni de gendre.

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On va retrouver maintenant deux familles déjà étudiées L, les familles N°8 et N°10, car les arrière-petits-enfants N°4 et N°5 de BW et MP ont malheureusement épousé des petits-enfants de BW et MP. L

Je vais quand même les présenter à nouveau, brièvement. Mais leur étude détaillée figure dans l’article N°8.

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Famille N°8. Enfants de Georges WALTER, PE43/62, laboureur, et de Barbe PHILIPS, APE-4/137, mariés en 1791 ou 1792

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Barbe PHILIPS, APE-4/137 est née le 14 mars 1766 à Oberrœdern et est décédée après son époux, pas à Oberrœdern (voir article 4, famille 1).

Elle a épousé Georges WALTER, PE43/62, soit un petit-fils de BW et MP, ce qui fait que ses enfants ont déjà été étudiés, car ils sont, comme elle, par leur père, des arrière-petits-enfants de BW et MP. Voir l’article 8, famille N°8.

Georges WALTER, PE43/62, déjà cité plusieurs fois dans le présent article, est né à Oberrœdern le 25 juin 1765 et y est décédé le 31 juillet 1838 (voir article N°3).

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Comme leurs enfants sont aussi, par leur mère, des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, j’en redonne ici la liste, déjà donnée dans l’article récapitulatif N°14, et surtout étudiée dans l’article N°8, famille N°8.

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E1) Catherine WALTER, née à Oberrœdern le 15 février 1793, disparue.

E2) Jean Georges WALTER, né à Oberrœdern le 5 mai 1796, décédé en bas âge.

E3) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 14 janvier 1799, décédé en bas âge.

E4) Georges WALTER, né à Oberrœdern le 3 novembre 1804, décédé en bas âge.

E5) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 5 avril 1808.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 26 janvier 1829, Madeleine STEINER. Dont postérité.

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Famille N°10. Enfants de Georges PHILIPS, APE-5/137, cultivateur, et d’Anne Marguerite WALTER, PE57/62, mariés le jeudi 4 février 1796 à Oberrœdern

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Georges PHILIPS, APE-5/137 est né le 13 mai 1769 à Oberrœdern et y est décédé le 2 février 1838 (voir article 4, famille 1).

Il a épousé Anne Marguerite WALTER, PE57/62, soit une petite-fille de BW et MP, ce qui fait que ses enfants ont déjà été étudiés, car ils sont, comme lui, par leur mère, des arrière-petits-enfants de BW et MP. Voir l’article 8, famille N°10.

Anne Marguerite WALTER, PE57/62, est née le 9 mai 1772 à Oberrœdern et y est décédée le 8 novembre 1843 (voir article N°3).

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Comme leur unique enfant (connu) est aussi, par son père, un arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP, je le redonne ici, déjà donné dans l’article récapitulatif N°14, et surtout étudié dans l’article N°8, famille N°10.

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E1) Georges PHILIPPS, né à Oberrœdern le 23 décembre 1805.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 7 septembre 1835, Marie Catherine MEYER.

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Nous voilà débarrassés de deux cas pénibles à traiter, et on va pouvoir maintenant étudier la famille N°34, dernière de cet article.

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Famille 34. Enfants de Jonas PHILIPPS, APE-14/137, laboureur, et de Marie Madeleine FIX, mariés à Oberrœdern le dimanche 14 mai 1809

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Jonas PHILIPPS, APE-14/137, est né le 22 juin 1780 à Oberrœdern et y est décédé le 25 mai 1823 (comme pour ses frères et sœurs dont les familles ont été étudiées ci-dessus, voir article N°4, famille 1).

Marie Madeleine FIX est née le 21 octobre 1782 à Oberrœdern et y est décédée, morte en couches, le 14 septembre 1811.

Elle n’a eu qu’un enfant, une fille, née 18 jours avant son décès.

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E1/AAPE) Barbe PHILIPPS, unique enfant, née à Oberrœdern le 27 août 1811, plus de 27 mois après le mariage de ses parents.

Je l’ai retrouvée dans les publications de mariage à Oberrœdern, aux dates des dimanches 17 et 24 juin 1832.

Et pour un résultat très décevant. L

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Sous réserve que le mariage ait bien eu lieu :

Épouse, ses parents décédés, au début de l’été 1832 sans doute à Rechtenbach dans le Royaume de Bavière, Jean KLEIN, tonnelier, né le 23 mai 1803 à Rechtenbach, y domicilié, fils de père inconnu et de Barbe KLEIN domiciliée à Rechtenbach, veuf de Marie-Anne STAEBELL, qu’il avait épousée à Aschbach le mercredi 19 novembre 1828.

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Notes :

1) C’est le premier acte de mariage de Jean KLEIN qui m’a fourni sa date de naissance. Les publications de mariage ne donnent en effet que l’âge des fiancés.

2) À noter que la date de naissance qui figure sur son premier mariage est ahurissante : le 3 prairial an XI !! Depuis quand utilisait-on le calendrier républicain français dans l’électorat de Bavière ?

3) Mais peu importe. Ce qui est le plus fâcheux dans cette affaire, c’est que je n’aurai probablement pas les moyens de connaître la descendance de ce couple, installé en Allemagne, et inconnu de mes camarades généalogistes de GENEANET.

4) Pourquoi ce mariage avec un étranger ? Peut-être que Barbe, orpheline de père et de mère à moins de douze ans, n’a pas supporté sa belle-mère et a préféré épouser le premier venu, quittant pour toujours son pays natal. Je ne vois pas d’autre explication. Car n’avions-nous pas de bons et braves tonneliers en France ? Si ce couple a vécu jusqu’en 1870, l’ambiance a dû y être délicate, pour ne pas dite plus. L

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Décédée je ne sais quand, bien sûr, peut-être dans le Royaume de Bavière. Idem pour son époux.

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Famille 34bis. Enfants de Jonas PHILIPPS, APE-14/137, laboureur, et d’Anne-Marie MAYER, mariés à Oberrœdern le mercredi 18 décembre 1811

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Jonas PHILIPPS, APE-14/137, s’est remarié quelques mois après le décès de sa première épouse.

Anne-Marie MAYER est née le 20 septembre 1784 à Aschbach et est décédée à Oberrœdern le 27 avril 1849.

Ce nouveau couple a eu quatre enfants.

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E1bis/AAPE) Madeleine PHILIPPS, née à Oberrœdern le 20 janvier 1813, 13 mois après le mariage de ses parents, son père étant laboureur.

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Épouse, soussignée, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le jeudi 20 janvier 1842, Joseph FUHRMANN, charpentier, né le 10 septembre 1814 à Aschbach, y domicilié, journalier, fils de (autre) Joseph, charpentier, présent et consentant, et de défunte Marie Barbe RÖHRIG.

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Notes :

1) Le père de l’époux et la mère de l’épouse ont déclaré ne savoir signer, ne l’ayant appris.

2) Premier témoin : Jean KLEHAMMER, « 49 ans, oncle de l’épouse, laboureur », vu au début du présent article.

Jean Michel KLEHAMMER, car c’est de lui qu’il s’agit (l’âge est exact), n’est pas du tout « oncle de l’épouse ». Il est l’époux de Barbe PHILLIPS, cousine germaine de l’épouse. Certes, il a 20 ans de plus qu’elle, mais ça n’en fait pas un oncle.

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Dont petite postérité à Oberrœdern : 4 enfants nés entre 1843 et 1849 dont une fille et un garçon mariés à Aschbach où le couple emménagea entre 1849 et 1851. Joseph FUHRMANN fut charpentier toute sa vie.

Au recensement de 1846, on retrouve ce couple avec une fillette de 3 ans ; Madeleine PHILIPPS est qualifiée de « mendiante » ! Et Joseph FUHRMANN est qualifié de « charpentier, mendiant » !

Alors moi, un "charpentier, mendiant", je ne sais pas ce que c’est. Nous avons déjà rencontré ce maire, feu mon cousin Laurent PHILIPPS (1788-1851), qui voyait des mendiants partout ! L

Explication ? Difficile d’en trouver une. Peut-être la mairie avait-elle en réserve une certaine somme d’argent pour venir en aide aux personnes momentanément en difficulté financière, et ces dernières pouvaient donc demander une aide ponctuelle qui faisait automatiquement d’elles des "mendiants".

Possible aussi : le maire qualifiait certains journaliers trop occasionnels de « mendiants » ; en effet, au recensement de 1851, celui d’Aschbach cette fois, Madeleine PHILIPPS fut qualifiée de « journalière ». On peut donc penser que certains journaliers, au travail très épisodique, s’en allaient le matin faire le tour du village pour voir si on n’avait pas besoin d’eux, ponctuellement. Reste que "mendier du travail" n’est pas mendier de la nourriture ou de l’argent.

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Le couple habitait Aschbach en 1871, aux mariages de leurs enfants Caroline et (autre) Joseph, ce dernier ayant pris, pour se marier, l'acte de naissance de son frère aîné du même prénom, décédé en bas âge. Peut-être parce qu’il épousait une jeune fille nettement plus âgée que lui, je ne sais pas.

Là est décédée le 29 juillet 1888 Madeleine PHILIPPS, « âgée de 76 ans » (au lieu de 75), sur déclaration de son mari, charpentier.

Mais je n’ai pas trouvé le décès de Joseph FUHRMANN, ni à Aschbach ni à Oberrœdern, et pas davantage à Hohwiller et à Hunspach, où vivaient à leur mariage les fiancés de leurs enfants.

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E2bis/AAPE) Jonas PHILIPPS, né le 11 août 1814 à Oberrœdern, 1er fils, son père étant laboureur.

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Épouse, tisserand, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le samedi 29 avril 1843, Madeleine HOFFARTH, soussignée, née le 18 février 1805 à Oberrœdern, y domiciliée, fille de défunt Antoine, en son vivant tisserand, et de Barbe SUTELL, présente et consentante.

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Notes :

1) Presque dix ans d’écart dans le mauvais sens entre les deux époux. Mais bon, s’ils s’aimaient… ♥ ♥

2) La mère de l’époux et la mère de l’épouse, qui ont déclaré ne savoir signer ni écrire, ne l’ayant jamais appris, ont fait leur marque ordinaire.

3) Les quatre témoins sont, soit « non parent de l’époux », soit « non parent de l’épouse ».

Trop drôle, vraiment ! J

Ça me rappelle l’histoire du gars qui entre dans un café et qui demande « un sandwich sans fromage et un sandwich sans jambon ». Le garçon revient quelques minutes après et lui dit :

« Voici votre sandwich sans fromage, monsieur ; mais je suis désolé, il ne nous reste plus de sandwich sans jambon » !! J J

4) Dont petite postérité à Oberrœdern : 3 enfants nés de 1843 à 1848. Jonas PHILIPPS fut tisserand toute sa vie.

5) Enfin, au recensement de 1846, Madeleine HOFFARTH fut qualifiée de « mendiante » ! Mais bon, on a l’habitude, maintenant. L

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Une seule chose semble claire dans cette affaire de "mendiants" : cette branche de la descendance de BW et MP, la famille 34bis (soit les enfants de Jonas PHILIPPS, APE-14/137 et d’Anne-Marie MAYER) ne devait pas rouler sur l’or, trois des quatre parents vus ci-dessus ayant été qualifiés de « mendiants ». L

Et il n’y avait pas bien sûr de « propriétaires cultivateurs » parmi eux.

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Jonas PHILIPPS est décédé à Oberrœdern le 4 juin 1872, « tisserand, âgé de 58 ans ». Pas tout à fait, en fait.

Sur déclaration de son unique fils, (autre) Jonas PHILIPPS, 24 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern.

Madeleine HOFFARTH était décédée à Oberrœdern le 22 avril 1865, « âgée de 61 ans ». Non, 60 ans.

Sur déclaration de son époux, tisserand, et de son jeune frère Bernard HOFFARTH, 39 ans, tisserand.

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E3bis/AAPE) Valentin PHILIPPS, né le 22 mai 1816 à Oberrœdern, 2ème fils, son père étant laboureur.

Y décédé le 7 octobre 1819, « âgé de 3 ans », ce qui est exact.

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E4bis/AAPE) Georges PHILIPPS, né le 18 janvier 1819 à Oberrœdern, 3ème fils, son père étant laboureur.

J’ignore ce qu’il est devenu. Pas vu son décès à Oberrœdern avant le recensement de 1836, où il n’est pas présent avec ses frère et sœur aînés, qui vivaient chez leur mère, eux. Disparition assez étrange car il n‘était pas encore adulte pour quitter déjà le foyer nourricier.

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Conclusion de cet article :

Adam WALTER, E-1/13 (né vers 1715 dans les lacunes, mort en 1778) et son épouse Marguerite DANGLER (aussi née vers 1715 dans les lacunes, morte en 1779) n’ont eu qu’un(e) enfant marié(e), Marie Marguerite WALTER, PE-2/62 (1739-1804), laquelle avec son époux Jean Jacques PHILIPS (1735-1813), a eu huit enfants, ceux-ci arrière-petits-enfants de BW et MP donc, et ainsi répartis :

A) Les trois premiers et le huitième ont fourni les quatre grandes familles ci-dessus N°31 à N°34 (et même N°34bis pour cause de veuvage).

B) Les quatrième et cinquième enfants, mariés avec des petits-enfants de BW et MP, ont fourni les familles N°8 et N°10, déjà étudiées dans l’article N°8, et que j’ai redonnées brièvement ci-dessus.

C) La sixième enfant est décédée en bas âge.

D) Le septième enfant a disparu.

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On a donc, dans cet article, 32 arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, dont 17 mariés et 3 disparus. Mais parmi eux, il en y a 6, dont 2 mariés et 1 disparue, qui sont aussi, et d’abord, des arrière-petits-enfants de BW et MP, et qui, à ce titre, ont déjà été étudiés dans l’article N°8, familles N°8 et N°10.

Donc seulement 26 nouveaux arrière-arrière-petits-enfants, dont 15 mariés et 2 disparus.

Heureusement, les articles à venir seront plus simples.

Je vais encore en faire un seul pour la descendance de Jean Jacques WALTER, E-2/13, mais il me faudra parfois en faire deux pour les enfants de BW et MP ayant eu une grande descendance, pour éviter des articles trop longs.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du mardi 22 novembre 2016 à 15h10

 


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posté le 04-11-2016 à 23:33:38

Article numéro quatorze. Récapitulatif et statistiques

IMPORTANT : cet article n’apporte AUCUNE NOUVELLE d’ordre généalogique.

C’est simplement un article comportant des récapitulatifs et des statistiques.

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Pour cet article, j’ai dû rajouter la couleur violet. Voici ce que ça donne :

En rouge et en gras : mes ancêtres. Leur couleur prime sur les autres couleurs.

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En violet et en gras : les enfants de BW et MP qui se sont mariés et qui ont eu au moins un enfant (pour rappel : il y en eut 10).

En vert foncé et en gras : les petits-enfants qui se sont mariés avec leur numéro dordre sur les 62 qui sont nés.

En vert et en gras : les arrière-petits-enfants de BW et MP qui se sont mariés.

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En orange et en gras : les familles des petits-enfants de BW et MP mariés

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

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En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

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En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu d’un mariage d’avant le 1/1/1793 nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Si le département dune commune nest pas précisé, cest que cest le Bas-Rhin.

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Voici d’abord le nombre d’arrière-petits-enfants que j’ai trouvés, pour mes ancêtres BW et MP :

(note : ci-dessous j’ai regroupé ici les familles "bis" dues à un veuvage)

1) Petits-enfants d’Adam WALTER (article N°4) :

Une famille, la N°1 : 8 enfants nés de 1758 à 1780 à Oberrœdern ; dont 6 mariés.

2) Petits-enfants de Jean Jacques WALTER (article N°5) :

Une famille, la N°2 : 4 enfants nés de 1788 à 1794 à Oberrœdern ; dont 4 (tous) mariés.

3) Petits-enfants d’Anne Madeleine WALTER (article N°6) :

Quatre familles, N°3 à N°6 : 20 enfants nés de 1770 à 1804 à Stundwiller (sauf 4 nés à Oberrœdern) ; dont 15 mariés (au moins 1 par famille, 7 pour la famille N°4, ce qui constitue le record).

4) Petits-enfants d’Anne Marguerite WALTER (article N°7) :

Une famille, la N°7 : 5 enfants nés de 1785 à 1803 à Stundwiller; dont 3 mariés.

5) Petits-enfants de Jean Pierre WALTER (article N°8) :

Trois familles, N°8 à N°10 : 9 enfants nés de 1793 à 1818 à Oberrœdern (sauf 3 nés à Neuhaeusel) ; dont 3 mariés (1 par famille).

6) Petits-enfants de Marie Ève WALTER (article N°9) :

Quatre familles, N°11 à N°14 : 27 enfants (dont 12 pour la famille N°12, ce qui constitue le record) nés de 1780 à 1805 à Niederrœdern (9), Oberrœdern (12), Strasbourg (1) et Oberlauterbach (5) ; dont 7 mariés (au moins 1 par famille).

7) Petits-enfants de Jean Michel WALTER (article N°10) :

Quatre familles, N°15 à N°18 : 23 enfants nés de 1788 à 1808 à Aschbach (sauf 2, ou peut-être 3 mais officiellement je dirai 2, nés à Stundwiller) ; dont 11 mariés (la famille N°18 est vierge d’enfant, cas unique).

8) Petits-enfants de Mathias WALTER (article N°11) :

Trois familles, N°19 à N°21 : 28 enfants nés de 1792 à 1815 : 9 à Oberrœdern, 8 à Buhl, 11 à Aschbach ; dont 15 mariés (6 pour les deux premières familles, trois pour la troisième).

9) Petits-enfants de Joseph WALTER (article N°12) :

Trois familles, N°22 à N°24 : 11 enfants nés de 1792 à 1808 à Oberrœdern (sauf 2 nés à Aschbach) ; dont 8 mariés (au moins 1 par famille).

10) Petits-enfants de Balthasar "Junior" WALTER (article N°13) :

Deux familles, N°25 et N°26 : 13 enfants nés de 1784 à 1805 à Leutenheim ; dont 2 mariés (0 enfant marié pour la famille N°25, cas unique pour une famille ayant eu au moins un enfant).

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Ce qui nous donne les totaux suivants :

Je connais 148 arrière-petits-enfants de BW et MP. Jestime quil doit y en avoir entre 150 et 200. Jespère en retrouver certains un jour ou lautre. Mais tous ceux nés et décédés dans les lacunes révolutionnaires me demeureront toujours inaccessibles.

Voici les trois causes qui font que je nai pas trouvé certains arrière-petits-enfants :

a) Il y a cinq petits-enfants (cinq garçons !) de BW et MP que je nai pas retrouvés. Parmi eux, certains ont dû fonder une famille quelque part, avec des enfants.

b) Il y a des lacunes dans la période révolutionnaire (et même pré-révolutionnaire parfois) à peu près dans chaque commune. Et celle-ci est assez longue. Ça va au moins jusquà 1812 à Oberrœdern. Et, à Niederrœdern, ça commence dès 1784. Pourquoi 1784, alors que la Révolution Française na débuté quen 1789 ? Eh bien on peut penser que certaines personnes ont voulu faire disparaître, après 1789, leur acte de baptême d'avant 1789, pour éviter des ennuis, dun ordre ou un autre, et disparaître ainsi de l'état civil. Il est possible aussi que les prêtres, persécutés, aient égaré quelques feuillets, ne sattendant pas à un tel tournant de lHistoire de France. Enfin, bref, quoi quil en soit, le fait est que des lacunes existent aussi, pour certaines communes, dans les années pré-révolutionnaires.

c) Enfin il y a des familles (peu nombreuses mais il y en a) pour lesquelles je nai pas denfant durant plusieurs années et que je "soupçonne" davoir habité ailleurs que dans la commune où je les ai retrouvées, durant ces années "blanches", parfois très longtemps.

Ceux-là, je les retrouverai peut-être un jour.

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Ces 148 descendants, dont 74 mariés, sont nés de 1758 à 1818 (60 ans d’écart !!) dans 9 communes :

— Oberrœdern : 52, dont 31 mariés.

— Aschbach : 34, dont 14 mariés.

— Stundwiller : 23, dont 16 mariés.

— Leutenheim : 13, dont 2 mariés.

— Niederrœdern : 9, dont 2 mariés

— Buhl : 8, dont 6 mariés.

— Oberlauterbach : 5 dont 1 marié.

— Neuhaeusel : 3, dont 1 marié.

— Strasbourg : 1, "dont" 1 marié.

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On voit que cette génération est née dans le Bas-Rhin, entièrement, et, tous sauf un sont nés à la campagne.

Il n’en sera pas de même de la génération suivante avec des naissances hors du Bas-Rhin (Haut-Rhin), et même hors de France (Algérie et États-Unis).

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L’étude de ces arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP débutera dans l’article N°15. Évidemment, il m’en manquera encore davantage, mais il y en aura beaucoup quand même.

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Voici la liste des patronymes portés par ces 148 arrière-petits-enfants de BW et MP.

1) DANGLER : 4 (4 dans l’article 6)

2) DENTINGER : 12 (12 dans l’article 9)

3) HOFFART : 7 (7 dans l’article 10)

4) HUSS/HÚSS/HUß/HÚß : 8 (8 dans l’article 11)

5) KOCHER/KOCHERT : 15 (9 + 1 + 5, les trois fois dans l’article 9)

6) MAYER/MEYER : 9 (9 dans l’article 6)

7) MARZOLF : 11 (11 dans l'article 11)

8) PHILIPS/PHILIPPS/FILIBS : 13 (8 dans l’article 4, 4 dans l'article 5, 1 dans l'article 8).

9) RŒRIG/RÖHRIG/RŒHRIG/ROEHRIG : 7 (1 + 6 , les deux fois dans l’article 6)

10) STRASSER/STRAßER/STRASER : 14 (5 dans l’article 7 + 9 dans l'article 10)

11) WALTER : 39 (8 dans l’article 8 + 7 dans l'article 10 + 9 dans l'article 11 + 11 dans l'article 12 + 4 dans l'article 13)

12) WILHELM : 9 (9 dans l’article 13)

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Je donne ci-dessous, avec leur(s) conjoint(s) en cas de mariage, les 148 arrière-petits-enfants que j’ai trouvés en reprenant l’ordre des familles étudiées, puis, plus bas, je les donne seuls par ordre chronologique de naissance.

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Famille 1. Enfants de Jean Jacques PHILIPS et de Marie Marguerite WALTER, PE-2/62, mariés le lundi 23 janvier 1758

(famille étudiée dans l’article N°4)

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E1) Joseph PHILIPS, né à Oberrœdern le 18 novembre 1758.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 23 janvier 1797, Marguerite MAYER.

E2) Anne-Marie PHILIPS, née à Oberrœdern le 20 novembre 1760.

Épouse, à Oberseebach le mardi 9 septembre 1788, Jean Martin FRISON.

E3) Marie Marguerite PHILIPS, née à Oberrœdern le 9 décembre 1762.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 9 mai 1785, Jean Georges MEY.

E4) Barbe PHILIPS, née à Oberrœdern le 14 mars 1766.

Épouse, en 1791 ou 1792, Georges WALTER, PE43/62.

E5) Georges PHILIPS, né à Oberrœdern le 13 mai 1769.

Épouse, à Oberrœdern le jeudi 4 février 1796, Anne Marguerite WALTER, PE57/62.

E6) Catherine FILIBS, née à Oberrœdern le 13 juillet 1773.

E7) Jean Jacques PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 mai 1776.

E8) Jonas PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 juin 1780.

Épouse, à Oberrœdern le dimanche 14 mai 1809, Marie Madeleine FIX.

Veuf, épouse, à Oberrœdern le mercredi 18 décembre 1811, Anne-Marie MAYER.

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Famille 2. Enfants de Joseph PHILIPS, berger, et de Marie Catherine WALTER, PE-23/62, mariés le lundi 8 mai 1786

(famille étudiée dans l’article N°5)

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E1) Geneviève PHILIPPS, née à Oberrœdern le 15 janvier 1788.

Épouse, à Oberrœdern le samedi 1er février 1812, François PHILIPPS.

E2) Catherine PHILIPPS, née à Oberrœdern le 4 novembre 1789.

Épouse, à Oberrœdern le vendredi 17 avril 1812, François Antoine PHILIPPS.

E3) Marie Ève PHILIPPS, sans guère de doute née à Oberrœdern, et entre 1790 et 1793.

Épouse, à Oberrœdern le dimanche 21 septembre 1817, André ROEHRIG.

E4) Barbe PHILIPPS, née à Oberrœdern le 3 février 1794.

Épouse, à Oberrœdern le dimanche 21 septembre 1817, Renaud MAY.

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Famille 3. Enfant d’Antoine RÖHRIG, PE-3/62, tisserand, et de Marguerite MOCKERS, mariés le lundi 23 février 1778

(famille étudiée dans l’article N°6)

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E1) Marguerite RŒRIG, née à Stundwiller le 11 novembre 1778.

Épouse, à Soultz-sous-Forêts le jeudi 28 février 1799, François Joseph AMANN.

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Famille 4. Enfants de Jean MAYER, tisserand, et de Marie Catherine RÖHRIG, PE-7/62, mariés le lundi 15 janvier 1770

(famille étudiée dans l’article N°6)

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E1) Marie Madeleine MAYER, née à Stundwiller le 25 octobre 1770.

Épouse, à Stundwiller le samedi 28 janvier 1797, François MAYER.

E2) Jean Népomucène MAYER, né à Stundwiller le 18 mai 1773.

Épouse, à Stundwiller le mardi 20 février 1798, Barbe PHILIPS.

Veuf, épouse, à Leutenheim le mercredi 12 mai 1819, Véronique KLEIN.

E3) François Antoine MAYER, né à Stundwiller le 13 septembre 1775.

E4) Jean Adam MAYER, né à Stundwiller le 29 décembre 1777.

E5) François Antoine MAYER, né à Stundwiller le 6 décembre 1779.

Épouse, à Stundwiller le lundi 5 janvier 1801, Anne-Marie SCHAUB.

E6) Adam MAYER, né à Stundwiller le 31 mars 1782.

Épouse, à Stundwiller le dimanche 20 janvier 1805, Catherine PHILIPPS.

E7) Jean Georges MAYER, né à Stundwiller le 16 mai 1784.

Épouse, à Stundwiller le samedi 10 février 1816, Anne-Marie VOLLMAR.

E8) Catherine MAYER, née à Stundwiller le 26 août 1786.

Épouse, à Stundwiller le lundi 19 janvier 1807, Jean Henri ROMENS.

E9) Michel MAYER, né à Stundwiller le 10 août 1791.

Épouse, probablement à Oberrœdern le lundi 1er mars 1813 ou le mardi 2 mars 1813, Marguerite FIX.

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Famille 5. Enfants de Jean Georges DANGLER, tisserand et laboureur, et de Marie-Anne RÖHRIG, PE-20/62, mariés le lundi 15 avril 1782

(famille étudiée dans l’article N°6)

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E1) Jean Georges DANGLER, né à Oberrœdern le 21 août 1783.

Épouse, à Oberrœdern le vendredi 10 mars 1809, Marie Madeleine KOCHER.

E2) Marie-Anne DANGLER, née à Oberrœdern le 19 février 1786.

Épouse, sans doute à Oberrœdern, sans doute en novembre 1807, Georges SCHENCK.

E3) François Joseph DANGLER, né à Oberrœdern le 7 août 1788.

E4 ou plus) Barbe DANGLER, née à Oberrœdern le 30 juin 1793.

Épouse, à Oberrœdern le dimanche 12 avril 1812, son beau-frère Jean Jacques SCHENCK.

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Famille 6. Enfants de Jean Adam RÖHRIG, PE-29/62, tisserand et laboureur, et de Catherine PHILIPS, mariés le lundi 10 juin 1782

(famille étudiée dans l’article N°6)

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E1) Jacques RŒRIG, né à Stundwiller le 24 mars 1783.

Épouse, à Stundwiller le vendredi 13 mars 1818, Madeleine PHILIPPS.

E2) Jean Adam RŒRIG, né à Stundwiller le 15 janvier 1787.

Épouse, à Stundwiller le jeudi 16 mars 1809, Marie Madeleine MATTERN.

E3) Élisabeth RŒRIG, née à Stundwiller le 7 septembre 1790.

Épouse, à Stundwiller le samedi 22 avril 1815, Joseph CASPER.

E4?) Louis RÖHRIG, né à Stundwiller le 11 mai 1793.

E5?) Marie Ève RÖHRIG, née à Stundwiller le 22 mars 1796.

E6?) Marie Ève RÖHRIG, née à Stundwiller le 2 décembre 1804.

Épouse, à Stundwiller le jeudi 15 février 1827, Mathias PHILIPPS.

Veuve, épouse, à Stundwiller le jeudi 16 septembre 1841, Joseph RUFF.

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Famille 7. Enfants de François de Sales Joseph STRASSER, PE-35/62, cultivateur, et de Marie Catherine MARZOLF, mariés le lundi 26 avril 1784

(famille étudiée dans l’article N°7)

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E1) Catherine STRASSER, née à Stundwiller le 27 juin 1785.

Épouse, à Oberrœdern le jeudi 10 janvier 1811, François Joseph FISCHER.

E2) Thérèse STRASSER, née à Stundwiller le 6 août 1787.

E3) Marguerite STRASSER, née à Stundwiller le 14 juin 1791.

Épouse, à Stundwiller le 19 janvier 1812, Gaspard KRAFFT.

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Famille 7bis. Enfants de François de Sales Joseph STRASSER, PE-35/62, cultivateur, et de sa seconde épouse, Madeleine BALL, mariés le lundi 2 février 1801 commune de Stundwiller

(famille étudiée dans l’article N°7)

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E1bis) Joseph STRASSER, né à Stundwiller le 3 avril 1802.

Épouse, à Stundwiller le samedi 8 octobre 1825, Catherine DENTINGER.

E2bis) Georges STRASSER, né à Stundwiller le 11 novembre 1803.

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Famille 8. Enfants de Georges WALTER, PE-43/62, cultivateur, et de Barbe PHILIPS, APE N°4, mariés probablement en 1791 ou 1792

(famille étudiée dans l’article N°8)

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E1) Catherine WALTER, née à Oberrœdern le 15 février 1793.

E2) Jean Georges WALTER, né à Oberrœdern le 5 mai 1796.

E3) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 14 janvier 1799.

E4) Georges WALTER, né à Oberrœdern le 3 novembre 1804.

E5) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 5 avril 1808.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 26 janvier 1829, Madeleine STEINER.

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Famille 9. Enfants dAntoine WALTER, PE-50/62, laboureur, et d'Élisabeth BINDER, mariés à Neuhaeusel le dimanche 7 février 1813

(famille étudiée dans l’article N°8)

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E1) Marie Thérèse Richarde WALTER, née à Neuhaeusel le 26 août 1813.

E2) Marie Madeleine WALTER, née à Neuhaeusel le 2 octobre 1815.

E3) Jean WALTER, né à Neuhaeusel le 23 juin 1818.

Épouse, à Neuhaeusel le dimanche 14 décembre 1845, Anne Élisabeth WOLF.

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Famille 10. Enfants dAnne Marguerite WALTER, PE-57/62 et de Georges PHILIPS, APE N°5, cultivateur, mariés à Oberrœdern le jeudi 4 février 1796

(famille étudiée dans l’article N°8)

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E1) Georges PHILIPPS, né à Oberrœdern le 23 décembre 1805.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 7 septembre 1835, Marie Catherine MEYER.

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Famille 11. Enfants de Georges KOCHER, PE-15/62, journalier puis cultivateur, et de Marie-Anne BIETH, mariés à Niederrœdern le lundi 11 janvier 1779

(famille étudiée dans l’article N°9)

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E1) Jean Michel KOCHER, né à Niederrœdern le 29 juin 1780.

E2) Marie-Anne KOCHER, née à Niederrœdern le 18 mars 1782.

Épouse, à Niederrœdern le lundi 10 septembre 1804, Jean Michel CHRIST.

E3) François KOCHER, né à Niederrœdern en 1784, vers le mois de mars sans doute.

E4) Catherine KOCHER, née à Niederrœdern le 26 mars 1786.

Épouse, à Niederrœdern le dimanche 23 avril 1809, Michel FISCHER.

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Famille 11bis. Enfants de Georges KOCHER, cultivateur, PE-18/62, et de sa seconde épouse, Catherine KILHOFFER, mariés en 1794 ou vers 1794

(famille étudiée dans l’article N°9)

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E1bis) Barbe KOCHER, née à Niederrœdern le 6 novembre 1795.

E2bis) Marie Josèphe KOCHER, née à Niederrœdern le 16 mars 1797.

E3bis) Madeleine KOCHER, jumelle de la suivante, née à Niederrœdern le 4 août 1799.

E4bis) Élisabeth KOCHER, jumelle de la précédente, née à Niederrœdern le 4 août 1799.

E5bis) Madeleine KOCHER, née à Niederrœdern le 18 septembre 1801.

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Famille 12. Enfants de Michel DENTINGER, cultivateur et maçon, et de Catherine KOCHER, PE-18/62, mariés le lundi 17 avril 1780

(famille étudiée dans l’article N°9)

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E1) Antoine DENTINGER, né à Oberrœdern le 8 mars 1781.

Épouse, à Wissembourg le jeudi 13 février 1806, Marie-Anne MATERN.

E2) Anne-Marie DENTINGER, née à Oberrœdern le 29 juillet 1782.

E3) Michel DENTINGER, né à Oberrœdern le 27 septembre 1783.

E4) Marie Ève DENTINGER, née à Oberrœdern le 27 janvier 1785.

Épouse, à Stundwiller le lundi 12 octobre 1829, Jean Adam FISCHER.

E5) Jacques DENTINGER, né à Oberrœdern le 4 janvier 1787.

E6) Bernard DENTINGER, né à Oberrœdern le 24 février 1788.

E7) Daniel DENTINGER, né à Oberrœdern le 28 mars 1789.

Épouse, à Oberrœdern le samedi 25 janvier 1823, Suzanne PHILIPPS.

E8) Anne-Marie DENTINGER, née à Oberrœdern le 11 août 1790.

E9) Une fille sans prénom DENTINGER, née à Oberrœdern le 17 juillet 1791.

E10) Marguerite DENTINGER, née à Oberrœdern le 16 août 1792.

E11 ou plus) Catherine DENTINGER, née à Oberrœdern le 16 avril 1795.

E12 ou plus) Marianne DENTINGER, née à Oberrœdern le 11 mars 1797.

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Famille 13. Enfant de Mathias KOCHER, militaire puis (retraité) cantonnier, PE-21/62, et de Madeleine HENRI, mariés je ne sais où, peut-être vers 1788

(famille étudiée dans l’article N°9)

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E1?) Jean Mathieu KOCHER, né à Strasbourg le 19 décembre 1789.

Épouse, à Niederrœdern le mardi 26 décembre 1815, Anastasie dite « Stantsie » EBERHARD.

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Famille 14. Enfants de François KOCHER, charpentier, PE-24/62, et de Marie Madeleine ULM, mariés à Oberlauterbach le lundi 26 janvier 1789

(famille étudiée dans l’article N°9)

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E1) Jean Georges KOCHER, né à Oberlauterbach le 14 février 1790.

Épouse, à Oberlauterbach le jeudi 13 novembre 1817, Marguerite Élisabeth HEYD.

Veuf, épouse, à Oberlauterbach le samedi 30 août 1828, Catherine SCHYRACH.

E2) Marguerite KOCHER, née à Oberlauterbach le 17 juin 1793.

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Famille 14bis. Enfants de François KOCHER, charpentier, PE-24/62, et de sa seconde épouse, Madeleine FIX, mariés à Oberlauterbach le lundi 13 avril 1795

(famille étudiée dans l’article N°9)

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E1bis) Catherine KOCHERT, née à Oberlauterbach le 11 février 1798.

E2bis) Martin KOCHERT, né à Oberlauterbach le 23 juin 1801.

E3bis) Jean Martin KOCHERT, né à Oberlauterbach le 23 avril 1805.

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Famille 15. Enfants dAdam Michel WALTER PE-38/62, cultivateur, et de Marie Madeleine BALL, mariés le lundi 21 mai 1787

(famille étudiée dans l’article N°10)

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E1) François Martin WALTER, né à Aschbach le 22 février 1788.

E2) Agnès WALTER, née à Aschbach le 16 novembre 1788.

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Famille 15bis. Enfants dAdam Michel WALTER PE-38/62, cultivateur, et de sa seconde épouse, Marie Madeleine PHILIPS mariés le vendredi 17 juillet 1795 à Aschbach

(famille étudiée dans l’article N°10)

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E1bis) Jean WALTER, né à Aschbach le 28 mars 1796.

Épouse, à Aschbach le samedi 23 janvier 1819, Marguerite DENTINGER.

E2bis) Anne-Marie WALTER, née à Aschbach le 26 juin 1798.

Épouse, à Aschbach le mercredi 3 septembre 1834, Mathieu RUFF.

E3bis) Georges WALTER, né à Aschbach le 21 mai 1801.

Épouse, à Aschbach le jeudi 26 janvier 1826, Marie Ève LORENTZ.

E4bis) Madeleine WALTER, née à Aschbach le 22 novembre 1805.

E5bis) Marguerite WALTER, née à Aschbach le 17 août 1808.

Épouse, à Aschbach le lundi 15 février 1830, Jean Adam LORENTZ.

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Famille 16. Enfants de Jean HOFFART, cultivateur, et de Marguerite WALTER PE-40/62, mariés le lundi 3 septembre 1787

(famille étudiée dans l’article N°10)

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E1) François Martin HOFFART, né à Aschbach le 18 juin 1789.

E2) François Joseph HOFFART, né à Aschbach le 17 juillet 1790.

E3) Michel HOFFART, né à Aschbach le 29 mars 1792.

Épouse, à Buhl le jeudi 15 décembre 1825, Anne-Marie MESSERSCHMIDT.

E4) Madeleine HOFFART, sans doute née à Aschbach entre 1793 et 1795.

E5) Georges HOFFART, né à Aschbach le 26 avril 1796.

E6) Mariève HOFFART, née à Aschbach le 6 octobre 1799.

Épouse, à Aschbach le samedi 30 septembre 1826, Wendelin DOLL.

E7) Barbe HOFFART, née à Aschbach le 18 mars 1802.

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Famille 17. Enfants de Jean Adam STRASSER, cultivateur, et de Catherine WALTER PE-46/62, mariés le lundi 24 novembre 1788

(famille étudiée dans l’article N°10)

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E1) Jean Adam STRASER, né à Stundwiller le 12 septembre 1789.

Épouse, à Aschbach le jeudi 9 novembre 1815, Anne-Marie STÆBEL.

E2) François Antoine STRASSER, né à Stundwiller le 16 novembre 1790.

E3) Madeleine STRASSER, peut-être née à Aschbach, entre 1791 et 1795.

Épouse, à Aschbach le mercredi 18 septembre 1816, Georges SCHENCK.

E4) Bernard STRAßER, né à Aschbach le 27 avril 1796.

E5) Mathias STRAßER, né à Aschbach le 22 juillet 1797.

Épouse, à Oberrœdern le vendredi 20 novembre 1829, Marie-Anne BALL.

E6) Catherine STRASER, née à Aschbach le 29 novembre 1798.

E7) Ève Rosine STRAßER, née à Aschbach le 8 décembre 1800.

Épouse, à Aschbach le mercredi 30 janvier 1822, Joseph PHILIPS.

E8) Marie-Anne STRAßER, née à Aschbach le 1er janvier 1804.

E9) Élisabeth STRAßER, née à Aschbach le 8 juillet 1806.

Épouse, à Aschbach le vendredi 11 septembre 1829, Jean BALL.

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Famille 19. Enfants de mon quadrisaïeul N°48 Jean WALTER, PE-41/62, cultivateur, et de ma quadrisaïeule N°49 Anne-Marie FISCHER, mariés je ne sais où, sans doute en 1791 ou 1792

(famille étudiée dans l’article N°11)

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E1) Bernard WALTER, né sans doute à Oberrœdern entre le 10/11/1792 et le 9/11/1793.

E2) Jean WALTER, né à Oberrœdern sans doute entre le 26/10/1794 et le 25/10/1795.

E3) Joseph WALTER, né à Oberrœdern le 13 février 1797.

Épouse, à Oberrœdern le samedi 6 novembre 1824, Madeleine BALL.

Veuf, épouse, à Oberrœdern le lundi 28 août 1848, Barbe MERCK.

E4) Mathias WALTER, né à Oberrœdern le 10 février 1799.

Épouse, à Stundwiller le jeudi 29 janvier 1824, Barbe CLAUSS.

E5) Bernard WALTER, né à Oberrœdern le 30 mars 1801.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 4 novembre 1822, Barbe PHILIPPS.

E6) Georges WALTER, né à Oberrœdern le 26 janvier 1804.

Épouse, à Oberrœdern le jeudi 25 janvier 1827, Marie-Anne BURG.

E7) Jacques WALTER, né à Oberrœdern le 23 août 1806.

Épouse, à Oberrœdern le jeudi 5 février 1835, Marguerite AMANN.

E8) Martin WALTER, mon trisaïeul N°24, né à Oberrœdern le 22 décembre 1809.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 13 février 1832, ma trisaïeule N°25 Marie Ève PHILIPPS.

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Famille 19bis. Enfant de mon quadrisaïeul 48 Jean WALTER, PE-41/62, cultivateur, et de sa seconde épouse, Catherine PHILIPPS

(famille étudiée dans l’article N°11)

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E1bis) Xavier WALTER, né à Oberrœdern le 9 janvier 1815.

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Famille 20. Enfants de Mathias HUSS, cultivateur, et de Marie Madeleine WALTER, PE-45/62, mariés le lundi 28 février 1791

(famille étudiée dans l’article N°11)

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E1) Madeleine HUSS, née à Buhl le 23 août 1792.

Épouse, à Buhl le mercredi 13 janvier 1813, Antoine SCHAUB.

E2) Anne Marguerite HUSS, née à Buhl le 24 juillet 1795.

E3) Marie HUß, née à Buhl le 26 août 1797.

Épouse, à Buhl le samedi 9 octobre 1819, Antoine STECK.

E4) Jean Georges HUß, né à Buhl le 9 août 1799.

E5) Jacques HUß, né à Buhl le 25 juillet 1800.

Épouse, à Roppenheim le mardi 12 février 1828, Marie Françoise SCHINDELE.

E6) Rosine HÚß, née à Buhl le 10 décembre 1802.

Épouse, à Buhl le lundi 10 février 1823, François Joseph STECK.

E7) Marguerite HÚSS, née à Buhl le 24 janvier 1805.

Épouse, à Roppenheim le lundi 5 mai 1828, Jean PHILIPPS.

E8) Marie Ève HUSS, née à Buhl le 2 août 1807.

Épouse, à Leutenheim le samedi 15 mai 1830, François Antoine FELDER.

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Famille 21. Enfants de Jean Michel MARZOLF, tisserand et cultivateur, et d’Anne-Marie (dite Marie-Anne) WALTER, PE-48/62, mariés peut-être en 1794

(famille étudiée dans l’article N°11)

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E1) Marianne MARZOLF, née théoriquement vers janvier 1795, sans doute à Aschbach.

E2) Michel MARZOLF, né à Aschbach le 18 novembre 1796.

Épouse, à Roppenheim le lundi 6 janvier 1823, Louise HARY.

E3) Marianne MARZOLF, seconde du prénom, dite Marie-Anne, née à Aschbach le 20 mai 1799.

E4) Jean MARZOLF, frère jumeau du suivant, né à Aschbach le 20 décembre 1800.

E5) Georges MARZOLF, frère jumeau du précédent, né à Aschbach le 20 décembre 1800.

E6) Georges MARZOLF, second du prénom, né à Aschbach le 2 février 1802.

Épouse, à Roppenheim le mardi 12 juillet 1836, Julie Antoinette SCHLOSSER.

E7) François Joseph MARZOLF, né à Aschbach le 12 mai 1804.

E8) Bernard MARZOLF, né à Aschbach le 12 mai 1806.

Épouse, à Roppenheim le samedi 28 février 1829, Madeleine PFISTER.

E9) Xavier MARZOLF, né à Aschbach le 1er novembre 1809.

E10) Ferdinand MARZOLF, peut-être né durant l’automne 1810, probablement à Aschbach.

E11) Jacques MARZOLF, né à Aschbach le 4 décembre 1811.

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Famille 22. Enfants de François Joseph WALTER, PE-39/62, cultivateur, et de Marguerite BALL, mariés le lundi 26 janvier 1789

(famille étudiée dans l’article N°12)

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E1) Georges WALTER, né à Aschbach le 11 juillet 1792.

E2) François Antoine WALTER, né à Aschbach le 22 mai 1797.

Épouse, à Aschbach le jeudi 5 mars 1818, Élisabeth KNITTEL.

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Famille 23. Enfants de Valentin Bourchard WALTER, PE-44/62, cultivateur, et de Madeleine DENTINGER, mariés le lundi 1er septembre 1788

(famille étudiée dans l’article N°12)

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E1) Ève Rosine WALTER, née à Oberrœdern le 12 mars 1789.

Épouse, à Oberrœdern le dimanche 23 janvier 1814, Balthasar KELLER.

E2) François Joseph WALTER, né à Oberrœdern le 20 octobre 1790.

E3) Madeleine WALTER, née sans doute à Oberrœdern, entre 1791 et 1793.

Épouse très vraisemblablement, date et lieu inconnus, Jacques SICHEL.

E4) Catherine WALTER, née le 3 février 1794 à Oberrœdern.

Épouse, à Oberrœdern le mercredi 25 octobre 1815, Jean PHILIPPS.

E5) Marguerite WALTER, née le 25 mars 1796 à Oberrœdern.

Épouse, à Stundwiller le dimanche 25 février 1816, Mathias FECHTER.

E6) Valentin WALTER, né le 9 mai 1798 à Oberrœdern.

Épouse, à Niederseebach le samedi 22 octobre 1825, Marguerite WOLFF.

E7) Georges WALTER, né le 2 octobre 1800 à Oberrœdern.

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Famille 24. Enfants de Jacques WALTER, PE-54/62, cultivateur, et de Catherine BEIL, mariés le vendredi 28 novembre 1800 à Oberrœdern

(famille étudiée dans l’article N°12)

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E1) Jacques WALTER, né le 1er mars 1804 à Oberrœdern.

Épouse, à Buhl le vendredi 4 janvier 1828, Madeleine BECKER.

E2) Martin WALTER, né le 2 juillet 1808 à Oberrœdern.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 13 février 1832, Barbe FECHTER.

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Famille 25. Enfants de Valentin WALTER, PE-34/62, tailleur d’habits, et de Marie Madeleine Odile WILHELM, mariés le dimanche 21 septembre 1783 à Leutenheim

(famille étudiée dans l’article N°13)

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E1) Marie Madeleine WALTER, née à Leutenheim le 4 août 1784.

E2) Marie-Anne WALTER, sans guère de doute née à Leutenheim en 1788.

E3) François Joseph WALTER, né le 30 juin 1791 à Leutenheim.

E4) Madeleine WALTER, née à Leutenheim le 5 juillet 1794.

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Famille 26. Enfants de Jean Jacques WILHELM, cultivateur, et de Madeleine WALTER, PE-52/62, mariés le lundi 11 juin 1792 à Leutenheim

(famille étudiée dans l’article N°13)

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E1) Madeleine WILHELM, née à Leutenheim le 20 novembre 1792.

E2) Jean WILHELM, né à Leutenheim ; y baptisé le 6 octobre 1793.

E3) Barbe WILHELM, née à Leutenheim le 6 décembre 1794.

E4) Louis WILHELM, né à Leutenheim le 14 novembre 1796.

E5) Catherine WILHELM, née à Leutenheim le 5 juin 1800.

E6) Pierre WILHELM, né à Leutenheim le 29 juin 1801.

Épouse, à Neuhaeusel le mercredi 28 juillet 1824, Louise REICHERT.

E7) Xavier WILHELM, jumeau du suivant, né à Leutenheim le 24 novembre 1803.

E8) Alexandre WILHELM, jumeau du précédent, né à Leutenheim le 24 novembre 1803.

E9) Catherine WILHELM, née à Leutenheim le 21 juin 1805.

Épouse, à Neuhaeusel le lundi 14 janvier 1828, Jean Georges STRAEBLER.

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Voici donc maintenant les naissances par ordre chronologique. Notes :

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a) Pour dix personnes, j’ai dû faire une estimation, n'ayant pas leur date de naissance. J’ai alors tenu compte des diverses informations que j’avais sur ces personnes. Les voici :

23) François KOCHER (article 9, famille 11)

37) Marie-Anne WALTER (article 13, famille 25)

56) Marie Ève PHILIPPS (article 5, famille 2)

57) Madeleine STRASSER (article 10, famille 17)

59) Madeleine WALTER (article 12, famille 23)

66) Bernard WALTER (article 11, famille 19)

73) Madeleine HOFFART (article 10, famille 16)

75) Marianne MARZOLF (article 11, famille 21)

77) Jean WALTER (article 11, famille 19)

143) Ferdinand MARZOLF (article 11, famille 21)

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b) J’ai numéroté ces arrière-petits-enfants de BW et MP pour pouvoir m’y retrouver plus tard sur ce blog, mais seuls les tout premiers numéros sont sûrs, à cause des arrière-petits-enfants qui me manquent. Par ailleurs, mes estimations pour les personnes dont je n’ai pas la date de naissance sont évidemment très approximatives et le véritable ordre chronologique des 148 personnes ci-dessous est sans guère de doute assez différent de celui que je propose.

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c) Notons qu’à Oberrœdern le 3 février 1794, à 8 heures du matin officiellement, sont nées deux cousines : Catherine WALTER et Barbe PHILIPPS. C’est vraiment très surprenant, une telle coïncidence entre deux cousines !

Ceci dit, pas sûr qu’elles soient vraiment nées en même temps car le rédacteur a daté ces deux actes à 8 heures du matin et les heures de naissance aussi ! Dommage qu’il n’ait pas donné les deux vraies heures de naissance, mais bon, on s’en passera. L’agent municipal Jean STUMPF commença visiblement son travail à huit heures ce jour-là et écrivit « huit heures » partout. Dommage ! Mais c’étaient les tout débuts de l’état civil, il ne faut pas être trop difficile. Les actes sont d’ailleurs encore datés en calendrier grégorien.

Bref, comme les deux actes se suivent sur le registre, j’ai gardé le même ordre ci-dessous.

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d) Dans le même ordre d’idées, deux sœurs, Marguerite et Catherine WALTER, ont accouché la même nuit à Aschbach, à 5 heures d’écart seulement !! Les deux actes, qui se suivent aussi sur le registre, sont datés du 8 floréal an IV.

Très surprenant aussi, car là, les enfants sont deux cousins germains. Ils n’ont pas vécu longtemps, hélas. L

83) Georges HOFFART, né à Aschbach le 26 avril 1796, « dans la nuit à 11 heures ». (« in der nacht úm Eilf úhr »)

84) Bernard STRAßER, né à Aschbach le 27 avril 1796, « dans la nuit à 4 heures ». (« in der nacht úm Vier úhr »)

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1) Joseph PHILIPS, né à Oberrœdern le 18 novembre 1758. (article 4, famille 1)

2) Anne-Marie PHILIPS, née à Oberrœdern le 20 novembre 1760. (article 4, famille 1)

3) Marie Marguerite PHILIPS, née à Oberrœdern le 9 décembre 1762. (article 4, famille 1)

4) Barbe PHILIPS, née à Oberrœdern le 14 mars 1766. (article 4, famille 1)

5) Georges PHILIPS, né à Oberrœdern le 13 mai 1769. (article 4, famille 1)

6) Marie Madeleine MAYER, née à Stundwiller le 25 octobre 1770. (article 6, famille 4)

7) Jean Népomucène MAYER, né à Stundwiller le 18 mai 1773. (article 6, famille 4)

8) Catherine FILIBS, née à Oberrœdern le 13 juillet 1773. (article 4, famille 1)

9) François Antoine MAYER, né à Stundwiller le 13 septembre 1775. (article 6, famille 4)

10) Jean Jacques PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 mai 1776. (article 4, famille 1)

11) Jean Adam MAYER, né à Stundwiller le 29 décembre 1777. (article 6, famille 4)

12) Marguerite RŒRIG, née à Stundwiller le 11 novembre 1778. (article 6, famille 3)

13) François Antoine MAYER, né à Stundwiller le 6 décembre 1779. (article 6, famille 4)

14) Jonas PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 juin 1780. (article 4, famille 1)

15) Jean Michel KOCHER, né à Niederrœdern le 29 juin 1780. (article 9, famille 11)

16) Antoine DENTINGER, né à Oberrœdern le 8 mars 1781. (article 9, famille 12)

17) Marie-Anne KOCHER, née à Niederrœdern le 18 mars 1782. (article 9, famille 11)

18) Adam MAYER, né à Stundwiller le 31 mars 1782. (article 6, famille 4)

19) Anne-Marie DENTINGER, née à Oberrœdern le 29 juillet 1782. (article 9, famille 12)

20) Jacques RŒRIG, né à Stundwiller le 24 mars 1783. (article 6, famille 6)

21) Jean Georges DANGLER, né à Oberrœdern le 21 août 1783. (article 6, famille 5)

22) Michel DENTINGER, né à Oberrœdern le 27 septembre 1783. (article 9, famille 12)

23) François KOCHER, né à Niederrœdern en 1784, vers le mois de mars sans doute. (article 9, famille 11)

24) Jean Georges MAYER, né à Stundwiller le 16 mai 1784. (article 6, famille 4)

25) Marie Madeleine WALTER, née à Leutenheim le 4 août 1784. (article 13, famille 25)

26) Marie Ève DENTINGER, née à Oberrœdern le 27 janvier 1785. (article 9, famille 12)

27) Catherine STRASSER, née à Stundwiller le 27 juin 1785. (article 7, famille 7)

28) Marie-Anne DANGLER, née à Oberrœdern le 19 février 1786. (article 6, famille 5)

29) Catherine KOCHER, née à Niederrœdern le 26 mars 1786. (article 9, famille 11)

30) Catherine MAYER, née à Stundwiller le 26 août 1786. (article 6, famille 4)

31) Jacques DENTINGER, né à Oberrœdern le 4 janvier 1787. (article 9, famille 12)

32) Jean Adam RŒRIG, né à Stundwiller le 15 janvier 1787. (article 6, famille 6)

33) Thérèse STRASSER, née à Stundwiller le 6 août 1787. (article 7, famille 7)

34) Geneviève PHILIPPS, née à Oberrœdern le 15 janvier 1788. (article 5, famille 2)

35) François Martin WALTER, né à Aschbach le 22 février 1788. (article 10, famille 15)

36) Bernard DENTINGER, né à Oberrœdern le 24 février 1788. (article 9, famille 12)

37) Marie-Anne WALTER, sans guère de doute née à Leutenheim en 1788. (article 13, famille 25)

38) François Joseph DANGLER, né à Oberrœdern le 7 août 1788. (article 6, famille 5)

39) Agnès WALTER, née à Aschbach le 16 novembre 1788. (article 10, famille 15)

40) Ève Rosine WALTER, née à Oberrœdern le 12 mars 1789. (article 12, famille 23)

41) Daniel DENTINGER, né à Oberrœdern le 28 mars 1789. (article 9, famille 12)

42) François Martin HOFFART, né à Aschbach le 18 juin 1789. (article 10, famille 16)

43) Jean Adam STRASER, né à Stundwiller le 12 septembre 1789. (article 10, famille 17)

44) Catherine PHILIPPS, née à Oberrœdern le 4 novembre 1789. (article 5, famille 2)

45) Jean Mathieu KOCHER, né à Strasbourg le 19 décembre 1789. (article 9, famille 13)

46) Jean Georges KOCHER, né à Oberlauterbach le 14 février 1790. (article 9, famille 14)

47) François Joseph HOFFART, né à Aschbach le 17 juillet 1790. (article 10, famille 16)

48) Anne-Marie DENTINGER, née à Oberrœdern le 11 août 1790. (article 9, famille 12)

49) Élisabeth RŒRIG, née à Stundwiller le 7 septembre 1790. (article 6, famille 6)

50) François Joseph WALTER, né à Oberrœdern le 20 octobre 1790. (article 12, famille 23)

51) François Antoine STRASSER, né à Stundwiller le 16 novembre 1790. (article 10, famille 17)

52) Marguerite STRASSER, née à Stundwiller le 14 juin 1791. (article 7, famille 7)

53) François Joseph WALTER, né à Leutenheim le 30 juin 1791. (article 13, famille 25)

54) Une fille sans prénom DENTINGER, née à Oberrœdern le 17 juillet 1791. (article 9, famille 12)

55) Michel MAYER, né à Stundwiller le 10 août 1791. (article 6, famille 4)

56) Marie Ève PHILIPPS, sans doute née à Oberrœdern, et assez tôt entre 1790 et 1793. (article 5, famille 2)

57) Madeleine STRASSER, peut-être née à Aschbach, sans doute tôt entre 1791 et 1795. (article 10, famille 17)

58) Michel HOFFART, né à Aschbach le 29 mars 1792. (article 10, famille 16)

59) Madeleine WALTER, née sans doute à Oberrœdern, entre 1791 et 1793. (article 12, famille 23)

60) Georges WALTER, né à Aschbach le 11 juillet 1792. (article 12, famille 22)

61) Marguerite DENTINGER, née à Oberrœdern le 16 août 1792. (article 9, famille 12)

62) Madeleine HUSS, née à Buhl le 23 août 1792. (article 11, famille 20)

63) Madeleine WILHELM, née à Leutenheim le 20 novembre 1792. (article 13, famille 26)

64) Catherine WALTER, née à Oberrœdern le 15 février 1793. (article 8, famille 8)

65) Louis RÖHRIG, né à Stundwiller le 11 mai 1793. (article 6, famille 6)

66) Bernard WALTER, né sans doute à Oberrœdern entre le 10/11/1792 et le 9/11/1793. (article 11, famille 19)

67) Marguerite KOCHER, née à Oberlauterbach le 17 juin 1793. (article 9, famille 14)

68) Barbe DANGLER, née à Oberrœdern le 30 juin 1793. (article 6, famille 5)

69) Jean WILHELM, né à Leutenheim ; y baptisé le 6 octobre 1793. (article 13, famille 26)

70) Catherine WALTER, née à Oberrœdern le 3 février 1794 à 8 heures du matin. (article 12, famille 23)

71) Barbe PHILIPPS, née à Oberrœdern aussi le 3 février 1794 à 8 heures du matin. (article 5, famille 2)

72) Madeleine WALTER, née à Leutenheim le 5 juillet 1794. (article 13, famille 25)

73) Madeleine HOFFART, sans doute née à Aschbach entre 1793 et 1795. (article 10, famille 16)

74) Barbe WILHELM, née à Leutenheim le 6 décembre 1794. (article 13, famille 26)

75) Marianne MARZOLF, née théoriquement vers janvier 1795, sans doute à Aschbach. (article 11, famille 21)

76) Catherine DENTINGER, née à Oberrœdern le 16 avril 1795. (article 9, famille 12)

77) Jean WALTER, né à Oberrœdern sans doute entre le 26/10/1794 et le 25/10/1795. (article 11, famille 19)

78) Anne Marguerite HUSS, née à Buhl le 24 juillet 1795. (article 11, famille 20)

79) Barbe KOCHER, née à Niederrœdern le 6 novembre 1795. (article 9, famille 11bis)

80) Marie Ève RÖHRIG, née à Stundwiller le 22 mars 1796. (article 6, famille 6)

81) Marguerite WALTER, née à Oberrœdern le 25 mars 1796. (article 12, famille 23)

82) Jean WALTER, né à Aschbach le 28 mars 1796. (article 10, famille 15bis)

83) Georges HOFFART, né à Aschbach le 26 avril 1796. (article 10, famille 16)

84) Bernard STRAßER, né à Aschbach le 27 avril 1796, dans la même nuit. (article 10, famille 17)

85) Jean Georges WALTER, né à Oberrœdern le 5 mai 1796. (article 8, famille 8)

86) Louis WILHELM, né à Leutenheim le 14 novembre 1796. (article 13, famille 26)

87) Michel MARZOLF, né à Aschbach le 18 novembre 1796. (article 11, famille 21)

88) Marianne DENTINGER, née à Oberrœdern le 11 mars 1797. (article 9, famille 12)

89) Joseph WALTER, né à Oberrœdern le 13 février 1797. (article 11, famille 19)

90) Marie Josèphe KOCHER, née à Niederrœdern le 16 mars 1797. (article 9, famille 11bis)

91) François Antoine WALTER, né à Aschbach le 22 mai 1797. (article 12, famille 22)

92) Mathias STRAßER, né à Aschbach le 22 juillet 1797. (article 10, famille 17)

93) Marie HUß, née à Buhl le 26 août 1797. (article 11, famille 20)

94) Catherine KOCHERT, née à Oberlauterbach le 11 février 1798. (article 9, famille 14bis)

95) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 9 mai 1798. (article 12, famille 23)

96) Anne-Marie WALTER, née à Aschbach le 26 juin 1798. (article 10, famille 15bis)

97) Catherine STRASER, née à Aschbach le 29 novembre 1798. (article 10, famille 17)

98) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 14 janvier 1799. (article 8, famille 8)

99) Mathias WALTER, né à Oberrœdern le 10 février 1799. (article 11, famille 19)

100) Marianne MARZOLF, seconde du prénom, dite Marie-Anne, née à Aschbach le 20 mai 1799. (article 11, famille 21)

101) Madeleine KOCHER, jumelle de la suivante, née à Niederrœdern le 4 août 1799. (article 9, famille 11bis)

102) Élisabeth KOCHER, jumelle de la précédente, née à Niederrœdern le 4 août 1799. (article 9, famille 11bis)

103) Jean Georges HUß, né à Buhl le 9 août 1799. (article 11, famille 20)

104) Mariève HOFFART, dite Marie Ève, née à Aschbach le 6 octobre 1799. (article 10, famille 16)

105) Catherine WILHELM, née à Leutenheim le 5 juin 1800. (article 13, famille 26)

106) Jacques HUß, né à Buhl le 25 juillet 1800. (article 11, famille 20)

107) Georges WALTER, né le 2 octobre 1800 à Oberrœdern. (article 12, famille 23)

108) Ève Rosine STRAßER, née à Aschbach le 8 décembre 1800. (article 10, famille 17)

109) Jean MARZOLF, frère jumeau du suivant, né à Aschbach le 20 décembre 1800. (article 11, famille 21)

110) Georges MARZOLF, frère jumeau du précédent, né à Aschbach le 20 décembre 1800. (article 11, famille 21)

111) Bernard WALTER, né à Oberrœdern le 30 mars 1801. (article 11, famille 19)

112) Georges WALTER, né à Aschbach le 21 mai 1801. (article 10, famille 15bis)

113) Martin KOCHERT, né à Oberlauterbach le 23 juin 1801. (article 9, famille 14bis)

114) Pierre WILHELM, né à Leutenheim le 29 juin 1801. (article 13, famille 26)

115) Madeleine KOCHER, née à Niederrœdern le 18 septembre 1801. (article 9, famille 11bis)

116) Georges MARZOLF, second du prénom, né à Aschbach le 2 février 1802. (article 11, famille 21)

117) Barbe HOFFART, née à Aschbach le 18 mars 1802. (article 10, famille 16)

118) Joseph STRASSER, né à Stundwiller le 3 avril 1802. (article 7, famille 7bis)

119) Rosine HÚß, née à Buhl le 10 décembre 1802. (article 11, famille 20)

120) Georges STRASSER, né à Stundwiller le 11 novembre 1803. (article 7, famille 7bis)

121) Xavier WILHELM, jumeau du suivant, né à Leutenheim le 24 novembre 1803. (article 13, famille 26)

122) Alexandre WILHELM, jumeau du précédent, né à Leutenheim le 24 novembre 1803. (article 13, famille 26)

123) Marie-Anne STRAßER, née à Aschbach le 1er janvier 1804. (article 10, famille 17)

124) Georges WALTER, né à Oberrœdern le 26 janvier 1804. (article 11, famille 19)

125) Jacques WALTER, né à Oberrœdern le 1er mars 1804. (article 12, famille 24)

126) François Joseph MARZOLF, né à Aschbach le 12 mai 1804. (article 11, famille 21)

127) Georges WALTER, né à Oberrœdern le 3 novembre 1804. (article 8, famille 8)

128) Marie Ève RÖHRIG, née à Stundwiller le 2 décembre 1804. (article 6, famille 6)

129) Marguerite HÚSS, née à Buhl le 24 janvier 1805. (article 11, famille 20)

130) Jean Martin KOCHERT, né à Oberlauterbach le 23 avril 1805. (article 9, famille 14bis)

131) Catherine WILHELM, née à Leutenheim le 21 juin 1805. (article 13, famille 26)

132) Madeleine WALTER, née à Aschbach le 22 novembre 1805. (article 10, famille 15bis)

133) Georges PHILIPPS, né à Oberrœdern le 23 décembre 1805. (article 8, famille 10)

134) Bernard MARZOLF, né à Aschbach le 12 mai 1806. (article 11, famille 21)

135) Élisabeth STRAßER, née à Aschbach le 8 juillet 1806. (article 10, famille 17)

136) Jacques WALTER, né à Oberrœdern le 23 août 1806. (article 11, famille 19)

137) Marie Ève HUSS, née à Buhl le 2 août 1807. (article 11, famille 20)

138) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 5 avril 1808. (article 8, famille 8)

139) Martin WALTER, né à Oberrœdern le 2 juillet 1808. (article 12, famille 24)

140) Marguerite WALTER, née à Aschbach le 17 août 1808. (article 10, famille 15bis)

141) Xavier MARZOLF, né à Aschbach le 1er novembre 1809. (article 11, famille 21)

142) Martin WALTER, mon trisaïeul N°24, né à Oberrœdern le 22 décembre 1809. (article 11, famille 19)

143) Ferdinand MARZOLF, peut-être né durant l’automne 1810, probablement à Aschbach. (article 11, famille 21)

144) Jacques MARZOLF, né à Aschbach le 4 décembre 1811. (article 11, famille 21)

145) Marie Thérèse Richarde WALTER, née à Neuhaeusel le 26 août 1813. (article 8, famille 9)

146) Xavier WALTER, né à Oberrœdern le 9 janvier 1815. (article 11, famille 19bis)

147) Marie Madeleine WALTER, née à Neuhaeusel le 2 octobre 1815. (article 8, famille 9)

148) Jean WALTER, né à Neuhaeusel le 23 juin 1818. (article 8, famille 9)

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Statistiques sur les années de naissance :

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Pas plus de trois enfants par an (plusieurs fois zéro) de 1758 à 1785 inclus.

Au moins trois enfants par an de 1786 à 1805 inclus.

Pas plus de trois enfants par an (souvent zéro) de 1806 à 1818 inclus.

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Maximum pour une année : 8 naissances en 1796 ; les 8 avec de vraies dates et non des estimations personnelles.

Dernière année à zéro enfant avant la Révolution : 1774.

Première année à zéro enfant après la Révolution : 1810.

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Date de naissance "médiane" (celle du fictif "74,5ème enfant") : vers le 1/1/1795.

Avec l’estimation d’une naissance de Balthasar WALTER en 1688 et de Marguerite PHILIPS en 1692, on a un couple ancestral né vers 1690. La "règle" généalogique (empirique et très approximative, bien sûr) du « trois générations forment un siècle » nous donnerait une naissance médiane vers 1790 donc. C’est un peu ce qu’on a ici, avec environ 105 ans d‘écart, et qui ne va pas dans le sens contraire à ce que j’ai pu observer ailleurs en France, à savoir que les jeunes gens de cette région d’Alsace se mariaient plutôt un peu plus tard que dans les autres régions de France où j'ai des ancêtres.

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Statistiques sur le sexe des enfants :

79 garçons pour 69 filles, soit 53,38% de garçons.

"Normalement", la loi naturelle fait qu’il doit naître environ 105 garçons pour 100 filles, soit 51,22% de garçons. Ce n'’est pas ce que l'on trouve ici, il y a trop de garçons. Mais bon, les aléas...

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Statistiques sur les prénoms "usuels" :

C’est malheureusement impossible de faire une statistique parfaite, car j’ignore, chez les garçons, pour la plupart des "François Antoine", des "François Joseph" et des "François Martin", quel était le prénom usuel. Et, chez les filles, j’ai une "Marie" (tout court) et deux "Marianne" qui se firent appeler "Marie-Anne", plus une "Mariève" qui se faisait appeler "Marie Ève".

Toutefois, en comptant "large", voici ce que j’ai trouvé :

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A) On trouve 23 prénoms chez les garçons. Le prénom Georges ÉCRASE tous les autres, avec 16 occurrences. On ne trouve qu’un seul François. Mais il y a onze "François plus quelque chose" (Antoine, Joseph ou Martin).

Quoi qu’il en soit, Le prénom Georges demeure le premier. Pourquoi ?

1) De tout temps, ce fut un prénom populaire en France. Saint Georges a quand même transpercé un dragon. Peu d’autres saints en ont fait autant. J

2) Mais surtout : l’église paroissiale de Stundwiller était dédiée à saint Georges. Voilà l’explication principale.

À Égliseneuve-d’Entraigues, l’église est dédiée à saint Austremoine, et il y naissait plein de garçons prénommés Austremoine.

Autrement, le prénom Jean apparaît toujours comme prénom masculin de soutien, mais de moins en moins au fil des ans. 13 fois quand même (prénom Jean tout seul : 5 fois). Mais Jean Népomucène MAYER n’a pas apprécié son second prénom et s’est fait appeler "Jean", donc 6 Jean "usuels" au final.

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B) Chez les filles : 18 prénoms "usuels" en comptant "large". Arrivent en tête, et loin devant les autres :

Madeleine (12 fois) ; Catherine (aussi 12 fois) ; Marguerite (9 fois).

1) Explication : "Marie", le prénom autrefois logiquement le plus populaire en France chrétienne, est utilisé en Alsace en tant que premier prénom, sauf pour faire des "Anne-Marie".

"Madeleine" fut toujours un prénom très populaire en France, Alsace y comprise comme on peut le voir, car c’est un prénom très évangélique.

"Catherine" et "Marguerite" furent aussi très populaires en France chrétienne, au moins à partir de l’apparition de sainte Catherine et de sainte Marguerite à sainte Jeanne d’Arc, je suppose.

2) Autrement, à signaler : "Ève", qui apparaît aussi bien comme premier prénom que comme prénom usuel (dans "Marie Ève"). Là, je n’ai jamais compris pourquoi. Ève est au Ciel, certes, mais ce ne fut pas une sainte, loin de là ! Avec son "comparse" Adam, elle nous a fichus dans une fameuse m**** , non ? L

Je ne sais même pas si j’ai une autre "Ève" et un autre "Adam" dans ma famille hors d’Alsace.

Par contre, j’ai un René-la-Liberté né peu après la Révolution, donc. Rien vu de tel en Alsace.

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Autre remarque :

À titre personnel (valable aussi pour ma proche famille contemporaine bien sûr), je descends du 142ème enfant sur 148, Martin WALTER, mon trisaïeul N°24, né très tard, le 22 décembre 1809. Cela explique pourquoi, lorsque je me suis découvert, du moins à ce jour, dans mon fichier généalogique, un(e) cousin(e) "horizontal(e)" (par BW et MP, j’entends, bien sûr), c’est-à-dire un(e) arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP, il (ou elle) est toujours né(e) bien avant moi, et bien souvent décédé(e).

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du samedi 10 décembre 2016 à 13h10

Note : l'identification définitive du couple Georges WALTER, PE N°43/62-Barbe PHILIPS, APE N°4/137 m'a obligé à refaire mes articles N°3, N°4, N°8 et N°14 ce 11/11/2016. Et encore l'article N°8 ce 16/11/2016.

Note du 9/12/2016 : la certitude de l’existence de la famille N°21 m’a obligé à refaire cet article en très grande partie, paragraphe après paragraphe.

Rectifié (en deux endroits) le 10/12/2016 : Jean WALTER est né le 28 mars 1796 (et non le 29 mars, date de l'acte).

Et encore rectifié (en deux endroits) aussi le 10/12/2016 : Marie Madeleine WALTER, née à Neuhaeusel le 2 octobre 1815. (article 8, famille 9)

 


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posté le 28-10-2016 à 21:52:41

XIII. Les arrière-petits-enfants issus de Balthasar "Junior" WALTER et de Marie Marguerite FISCHER

Avec cet article N°13, je termine la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 à N°12.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, dune nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu de mariage nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Si le département d’une nouvelle commune n’est pas précisé, c’est que c’est le Bas-Rhin.

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Dans cet article N°13, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Balthasar "Junior" WALTER, 13ème et dernier enfant de BW et MP, né le 24 février 1737 à Oberrœdern, et de Marie Marguerite FISCHER, née le 21 juillet 1739 à Stundwiller, fille de Jean Georges et d’Anne Catherine ROEHRIG.

Ils se marièrent le lundi 14 janvier 1760.

Marie Marguerite FISCHER décéda, morte en couches L, à Oberrœdern le 14 avril 1778, et Balthasar "Junior" WALTER se remaria avec Catherine (tout court) FISCHER de Rittershoffen le lundi 16 novembre 1778.

En théorie, je devrais aussi étudier la descendance de cette seconde épouse. En pratique, il n’y a rien à étudier car ce couple n’eut pas d’enfant. Balthasar "Junior" WALTER mourut d’ailleurs peu après ce mariage, à Oberrœdern le 6 avril 1780, laissant ses sept enfants orphelins, donc.

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Rappel de ces sept enfants (pour les détails, voir article N°3), pour voir quelles familles nous devrons étudier :

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a) Valentin WALTER, PE-34/62, 1er fils, né à Oberrœdern le 29 octobre 1761.

Marié le dimanche 21 septembre 1783 à Leutenheim avec Marie Madeleine Odile WILHELM, née à Leutenheim le 13 décembre 1752, fille de Jean Jacques, tailleur d’habits, et de Marie Richarde DANNER.

D’où une famille à étudier, la famille N°25 ci-dessous.

Décédé à Leutenheim le 11 décembre 1795.

Son épouse est décédée à Leutenheim le 5 novembre 1810.

Au moins 4 enfants, dont au moins 3 morts en bas âge. L

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b) Marie Madeleine WALTER, PE-42/62, 1ère fille, née à Oberrœdern le 7 octobre 1764, y décédée le 15 avril 1768.

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c) Jean Georges WALTER, PE-47/62, 2ème fils, né à Oberrœdern le 18 décembre 1766.

J’ignore ce qu’il est devenu, donc pas de famille à étudier.

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d) Madeleine WALTER, PE-52/62, 2ème fille, née à Oberrœdern le 13 avril 1769.

Mariée le lundi 11 janvier 1792 à Leutenheim avec Jean Jacques WILHELM, cultivateur, né le 24 mars 1751 à Leutenheim, fils de Jean Martin et Marie-Anne DOSCH.

D’où une famille à étudier, la famille N°26 ci-dessous.

Décédée à Leutenheim le 20 décembre 1817.

Jean Jacques WILHELM était décédé à Leutenheim le 6 septembre 1808.

Au moins 9 enfants, dont au moins 2 mariés.

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À noter la présence d’un couple Jacques WILHELM / Madeleine STALTER, qui avait des enfants à la même époque. Donc bien lire le nom de l’épouse.

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e) Jean WALTER, PE-55/62, 3ème fils, né à Oberrœdern le 21 juin 1771.

J’ignore ce qu’il est devenu, donc pas de famille à étudier.

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f) François WALTER, PE-59/62, 4ème fils, né à Oberrœdern le 11 septembre 1774.

Décédé, jeune célibataire, à Leutenheim le 18 janvier 1798.

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g) Une fille sans prénom WALTER, PE-61/62, 3ème fille, née et baptisée par la sage-femme à Oberrœdern le 14 avril 1778, jour du décès de sa mère.

Y décédée le lendemain.

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Famille 25. Enfants de Valentin WALTER, PE-34/62, tailleur d’habits, et de Marie Madeleine Odile WILHELM, mariés le dimanche 21 septembre 1783 à Leutenheim

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J’ai trouvé quatre enfants, tous nés à Leutenheim. Malgré les apparences, il ne semble pas en manquer.

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E1/APE) Marie Madeleine WALTER, 1ère fille, née à Leutenheim le 4 août 1784, son père étant « sartor » (tailleur d‘habits, en latin de l’époque).

Y décédée le 19 octobre 1784, « âgée de trois mois », ce qui est inexact.

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E2/APE) Marie-Anne WALTER, 2ème fille, née (à Leutenheim ?) en 1788 ou vers 1788.

L’année 1788 est précisément lacunaire (c‘est la seule). On peut donc penser qu’elle est bien née à Leutenheim.

Y décédée le 8 décembre 1795, « âgée de sept ans ».

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E3/APE) François Joseph WALTER, 1er fils, né le 30 juin 1791 à Leutenheim, son père étant toujours « sartor ».

J’ignore ce qu’il est devenu.

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E4/APE) Madeleine (tout court, cette fois) WALTER, 3ème fille, née à Leutenheim le 5 juillet 1794, d‘un père tailleur d‘habits ("Schneider", désormais).

Y décédée le 29 juillet 1794. L’âge n’est pas précisé, non plus que l’identité de la mère. Mais j’ai reconnu la signature du père, cité du reste « Schneider » (tailleur d’habits, en alsacien de l’époque comme en allemand d’aujourd’hui).

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Aucune postérité connue, donc, pour Valentin WALTER, PE-34/62, et Marie Madeleine Odile WILHELM. C’est la plus décevante des 26 familles étudiées et c’est un cas unique. Mais l’épouse s’est mariée tard et l’époux est mort jeune.

Ceci dit, peut-être le garçon a-t-il vécu et le retrouverons-nous un jour.

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Famille 26. Enfants de Jean Jacques WILHELM, cultivateur, et de Madeleine WALTER, PE-52/62, mariés le lundi 11 juin 1792 à Leutenheim

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J’ai trouvé neuf enfants, tous nés à Leutenheim de 1792 à 1805. Deux d’entre eux (au moins) se marieront et assureront ainsi une descendance à la branche de Balthasar "Junior" WALTER.

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E1/APE) Madeleine WILHELM, 1ère fille, née à Leutenheim, baptisée à la maison par la sage-femme et y décédée le 20 novembre 1792. Elle a vécu une heure.

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E2/APE) Jean WILHELM, 1er fils, né à Leutenheim ; y baptisé le 6 octobre 1793.

J’ignore ce qu’il est devenu.

À noter qu’il n’a pas d’acte de naissance car, dans cette commune, le registre de 1793 s’arrête au 14 septembre.

Il reprend ensuite un mois plus tard, le 28 vendémiaire an II (19/10/1793), ce qui est très rare, vu que le calendrier républicain n’est entré en vigueur que le 15 vendémiaire an II (le jour du baptême du petit Jean WILHELM !! J).

La municipalité de Leutenheim fut donc très prompte à adopter ce nouveau calendrier, alors que, dans "ma" paroisse (Stundwiller, Oberrœdern, Aschbach et Buhl) on voit longtemps des actes d’état civil moderne datés de 1794. Là, aucun, donc ; on est passé à l'an II.

Entre le 14/09/1793 et le 19/10/1793, une toute petite lacune, donc, mais qui nous prive de l’acte de naissance du petit Jean WILHELM ! L

Mais, par chance, le registre des baptêmes est disponible jusqu’au 15 décembre 1793. J’ai donc l’acte de baptême de ce petit Jean WILHELM. Par contre je n’ai pas son jour de naissance, car le prêtre ne l’a pas indiqué. Je pense que ce fut le jour même car il a écrit « ab intruso ». J’avoue n’avoir pas encore rencontré cette expression (inconnue du "GAFFIOT", trop ancien pour le latin ecclésiastique), fréquente sur Internet mais jamais traduite. L

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Comme dans toutes les branches, ce sont les garçons qui disparaissent, dans 90% des cas.

Je vois au moins deux explications à cela.

1) Les femmes mariées restaient chez elles, et, lorsqu’elles mouraient en couches, on connaissait au moins les date et lieu de leur décès. Tandis que, lorsqu’un homme mourait à la guerre, la priorité des autorités n’était pas de faire un compte-rendu, bien sûr. Il fallait avant tout songer à sauver la peau de ses frères d’armes ; et continuer le combat, bien sûr.

2) Un homme jeune pouvait, seul, décider d’aller vivre ailleurs, même très loin de son lieu de naissance. Ce n’était pas le cas d’une jeune fille. Ainsi, comment aurais-je pu trouver la trace de mon bisaïeul N°12 Martin WALTER "Junior", si je ne descendais pas de lui, vu qu’il est parti pour la Bretagne, en seule compagnie de son frère cadet Bernard, témoin (sans doute parrain) d’un de ses enfants nés à Brest ?

Je ne sais d’ailleurs même pas ce qu’est devenu ce Bernard. Je l’ai retrouvé un jour à Paris, aussi en tant que témoin.

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Bref, tous ces garçons qui disparaissent ne sont pas forcément morts en bas âge dans les lacunes révolutionnaires.

Ils peuvent s’être mariés. Mais, s’ils n’ont pas, parmi leurs descendants, un généalogiste amateur comme moi, comment espérer les retrouver ?

Dans ma famille patronymique, ce fut beaucoup plus facile. Quand j’ai débuté la généalogie, en 1988, le minitel était disponible gratuitement dans les bureaux de poste. J’ai ainsi découvert très vite tous les "CATHIGNOL" de France (une seule famille, créée en 1830) et même tous les "CATIGNOL" (trois familles à l’époque, deux seulement de nos jours).

Mais avec un nom aussi répandu que "WALTER", il n’y a pas grand-chose à faire. L

Et avec Internet, c’est pareil : si vous tapez "CATHIGNOL" sur Google, vous obtenez environ 15 000 réponses, toutes de ma famille. Mais si vous tapez "WALTER", vous obtenez 381 MILLIONS de réponses. Aucune chance, donc, de faire le tri entre qui est ou qui n’est pas de ma famille "WALTER". Et "WILHELM", ce n’est guère mieux : 114 MILLIONS de réponses. L

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E3/APE) Barbe WILHELM, 2ème fille, née à Leutenheim le 6 décembre 1794.

Y décédée le 28 mai 1796, « âgée d’un an et 6 mois ». Presque.

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E4/APE) Louis WILHELM, 2ème fils, né à Leutenheim le 14 novembre 1796.

Y décédé adolescent le 3 septembre 1811, « âgé de 15 ans ». Presque.

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E5/APE) Catherine WILHELM, 3ème fille, née à Leutenheim le 5 juin 1800.

Y décédée le 20 août 1800, « âgée de 3 mois ». Presque.

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E6/APE) Pierre WILHELM, 3ème fils, né à Leutenheim le 29 juin 1801, son père étant chasseur L et laboureur.

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Épouse, maçon, ses parents décédés (voir en introduction), à Neuhaeusel le mercredi 28 juillet 1824, Louise REICHERT, soussignée, née à Leutenheim le 11 mai 1805, domiciliée chez son père à Neuhaeusel, fille de Philippe, cultivateur, ci-présent et consentant, et de défunte Reine JUNG.

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Notes :

A) L’époux, qui est dit « mineur d’ans » malgré ses 23 ans, est assisté de son tuteur, Philippe Jacques WILHELM, le seul qui n’a pas su signer.

B) Les signatures des époux sont superbes : « peter Wilhelm » et « Louisa Reichert ».

C) Sur son acte de naissance, Louise REICHERT est dite fille de « Régine JÚNG ». Les prénoms "Reine" et "Régine" étaient équivalents en alsacien. Quant à l’accent aigu sur le "u" de "JÚNG", on est habitué.

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D’où postérité à Leutenheim. Pierre WILHELM garda ce métier de maçon toute sa vie.

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Pierre WILHELM est décédé à Leutenheim le 20 septembre 1879, « maçon, âgé de 78 ans », ce qui est exact. Sur déclaration de Pierre WILHELM, maçon (sans autre précision, car acte "prussien" donc pas bavard). Il s’agit sans guère de doute d’un de ses fils.

Louise REICHERT est décédée à Leutenheim le 30 octobre 1890, « âgée de 86 ans », ce qui est inexact (85 ans). Sur déclaration de Pierre WILHELM, maçon (sans autre précision, car acte "prussien" donc pas bavard). Il s’agit sans guère de doute d’un de ses fils.

55 ans de mariage, c’est beau ! Noces d’orchidée (Wikipédia).

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E7/APE) Xavier WILHELM, 4ème fils, jumeau du suivant, né à Leutenheim le 24 novembre 1803.

Y décédé le 30 mars 1804, « âgé de 6 mois ». Non, 4 mois.

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E8/APE) Alexandre WILHELM, 5ème fils, jumeau du précédent, né à Leutenheim le 24 novembre 1803.

Y décédé le 4 mai 1804, « âgé de 6 mois ». Non, 5 mois.

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Les deux jumeaux sont nés dans le même acte.

À noter que, dans l’acte suivant, et le lendemain de leur naissance, est née Catherine WILHELM, fille de Jacques WILHELM et de Madeleine STALTER. Ne pas confondre ces deux familles, donc, presque homonymes et on ne peut guère mieux contemporaines.

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E9/APE) Catherine WILHELM, seconde du prénom, 4ème fille, née à Leutenheim le 21 juin 1805.

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Épouse, ses parents décédés (voir en introduction), à Neuhaeusel le lundi 14 janvier 1828, Jean Georges STRAEBLER, laboureur, né le 8 août 1803 à Neuhaeusel, y domicilié chez ses parents, fils de Jean Pierre, instituteur, et d’Anne-Marie JAEGER.

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Notes :

A) L’épouse et la mère de l’époux n’ont pas su signer et ont marqué.

B) Parmi les témoins, « Jacques et Pierre WILHELM, maçons à Leutenheim », sans précision de parenté.

Sans doute y a-t-il dedans le frère de l’épouse, mais ce n’est pas prouvé, car, durant la période révolutionnaire, il naissait en moyenne un ou une "WILHELM" tous les trois mois à Leutenheim. Précisément 22 naissances "WILHELM" (sur un total de 157, soit 14% des naissances) en cinq années, du début de l’an IX à la fin de l’an XIII.

C) En 1828 (et avant), Il y avait des paragraphes sur ces actes de mariages pré-remplis (car en partie imprimés). Et, le paragraphe "D", qui commence par « Le dit époux », est suivi d’une "bonne tranche vide" pouvant contenir environ quatre lignes manuscrites, et où l’on aurait dû écrire normalement quelque chose dans ce goût-là :

« a produit son acte de naissance ; l’épouse a produit son acte de naissance et les actes de décès de son père et de sa mère. ». C’est dans cet espace, par exemple, que, en 1824, le maire avait écrit que Pierre WILHELM (marié ci-dessus) était « assisté de son tuteur, Philippe Jacques WILHELM ».

Mais là, notre "bon" maire ne s’est pas embarrassé d’histoires d’actes de naissance ou de décès produits ou non. Il a tout simplement rayé ce passage de deux diagonales curvilignes, aussi mignonnes qu’illégales. Et il est passé à la suite sans le moindre scrupule, dans laquelle il déclare les fiancés « unis par le mariage ». Enfin, toute honte bue, il a cité comme premier témoin :

« Jean Pierre STRAEBLER, susqualifié ». Mais, mon vieux, tu prends le père de l’époux comme premier témoin ! Et tu ne précises pas que l’époux N’A PAS PRODUIT SON ACTE DE NAISSANCE ! Sais-tu qu’on en a pendu pour moins que ça ? L J

En effet, il n’existe pas, l’acte de naissance de l’époux, dont tu dis hardiment qu’il est né le 20 thermidor an XI !! Les naissances passent en effet, à Neuhaeusel, du 26 messidor an XI au 18 fructidor an XI ! Et, à moins d’un très grand froid cet été-là, qui aurait justifié que l’on déplaçât le mois de thermidor, habituellement bien au chaud entre messidor et fructidor, je ne vois pas comment cet acte de naissance peut exister !!

Eh oui, mon "bon" maire, tu aurais dû faire faire un acte de notoriété ! « Dura lex, sed lex », me disaient mes professeurs !

Moi, en 1832, J’AI PAYÉ VINGT ET UN FRANCS ET CINQUANTE CENTIMES pour un acte de notoriété dont JE N’AVAIS PAS BESOIN (voir article N°11 du présent blog), et toi, mon "bon" maire, tu laisses se marier GRATUITEMENT un jeune homme qui aurait dû s’en faire faire un ! Mais où vont nos impôts, je vous le demande ?!

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Dont postérité à Neuhaeusel : 7 enfants, de 1829 à 1845.

Parmi eux, Joseph, le cadet, cité comme boiteux au recensement de 1851 (à 20 ans) et… qui se mariera !! J

Mèzalor, si un jeune homme qui n’a qu’un simple handicap peut trouver à se marier, moi, qui en possède plusieurs, je puis encore espérer, non ? J

J’ai d’ailleurs reçu une visite féminine ♥ ♥ cette année ; bon, ok, c’était pour le recensement, mais quoi, il faut un début à tout, non ? J

Jean Georges STRAEBLER a été laboureur (plusieurs fois), journalier (1829-1832), et longtemps garde-champêtre (1841-1861).

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Catherine WILHELM est décédée à Neuhaeusel le 23 février 1848, « âgée de 42 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son époux, garde-champêtre, et de Louis STRAEBLER, laboureur, beau-frère. Les "STRAEBLER" formaient en effet une famille unie, toujours témoins aux paternités des autres.

Jean Georges STRAEBLER, devenu veuf s’est remarié, laboureur, avec une célibataire, Marie-Anne HOFF, à Neuhaeusel le dimanche 17 décembre 1848.

Il y est dit « né à Neuhaeusel le 20 thermidor an XI de la république, ainsi qu’il est constaté par l’acte de mariage de sa première femme ».

Oh, non, mais quel culot ! Alors je l’aurais quand, mon acte de notoriété ? L J

L’épouse est dite « majeure d’ans, en condition à Roppenheim, âgée de 24 ans, née à Schwabwiller le 6 juillet 1824 suivant l’extrait de l’acte de naissance ci-joint ». Ah, voilà un bon maire ! L’autre, ci-dessus, devrait en prendre de la graine ! J

Ceci dit, je me demande ce que signifie « en condition ». Y avait-il à Roppenheim un institut pour préparer les jeunes filles à faire de bonnes épouses ? L Je l’ignore. Quoi qu’il en soit, elle en fut une puisque dès l’année suivante elle donnait un enfant à son mari. « Ignace », qu’on l’a appelé. Mais, ouf, il est "hors-famille" ! On l’a échappé belle, quand même ! J

Jean Georges STRAEBLER est décédé à Neuhaeusel le 16 février 1876, « âgé de 73 ans », ce qui est inexact si l‘on accepte pour date de naissance le 8 août 1803.

Sur déclaration de son frère, Louis STRAEBLER, « Ackerer ». Cet acte "prussien", qui donne quand même sa filiation, ne parle ni de sa première épouse, ni de la seconde, dont on ignore donc si elle est vivante ou non. L

Je dois cette information à Mr Jean-Louis BASSO, que je remercie ici.

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Conclusion de cet article : une bien petite descendance pour Balthasar "Junior" WALTER, sauvée uniquement par sa fille Madeleine WALTER, PE-52/62, épouse Jean Jacques WILHELM.

Mais bon, comme pour ses frères et sœurs Adam, Jean Jacques, Anne Madeleine, Anne Marguerite, Jean Pierre, Marie Ève, Jean Michel, Mathias et Joseph (voir articles 4 à 12), elle n’est pas éteinte, c’est l’important.

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L’article N°14 du présent blog fera un récapitulatif des arrière-petits-enfants de BW et MP que j’ai trouvés (qui figurent donc, détaillés, dans les articles N°4 à N°13) ; il donnera aussi des statistiques. J'adore les chiffres, le saviez-vous ? Vous n'avez donc jamais lu ça :

http://p-a-cathignol.vefblog.net ? J C'est pas triste, je vous préviens ! J

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L’étude des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP débutera dans l’article N°15.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du vendredi 28 octobre 2016 à 21h54

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Note : avant publication de cet article N°13 j’ai refait entièrement les articles N°2 et N°3 : de nouvelles couleurs, beaucoup d’informations complémentaires, et des corrections aussi, il me faut bien l’avouer, tant c’est facile de se tromper et d’écrire 1732 au lieu de 1742 ! L

 

 


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posté le 19-10-2016 à 20:32:23

XII. Les arrière-petits-enfants issus de Joseph WALTER et Marie Catherine FISCHER

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 à N°11.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, dune nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace. (attention : en "bleu pas clair" : les "personnes" qui ont rompu leurs fiançailles J)

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu de mariage nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Si le département d’une nouvelle commune n’est pas précisé, c’est que c’est le Bas-Rhin.

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Dans cet article N°12, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Joseph WALTER, 12ème enfant sur 13 de BW et MP, né le 27 avril 1734 à Oberrœdern, et de Marie Catherine FISCHER, aînée des (aussi) 13 enfants de mes sexaïeuls N°196 et N°197 François FISCHER et Anne-Marie KOCHER, née le 17 novembre 1736, aussi à Oberrœdern.

Ils se marièrent le lundi 22 janvier 1759.

Bizarrement, ils n’eurent que cinq enfants, alors que leur mère n’avait même pas 34 ans à la naissance de leur dernier. Mais, comme ils semblent avoir toujours vécu à Oberrœdern (Joseph fut le tuteur de ses neveux, enfants de mon quinquaïeul N°96 Mathias WALTER après le décès de celui-ci, survenu le 1er avril 1770), je n’ai jamais pensé qu’ils aient pu avoir d’autres enfants nés ailleurs qu’à Oberrœdern où ils semblent, l’un comme l’autre, avoir passé toute leur vie (me manque toujours toutefois le décès de Joseph, à situer après celui de son épouse, décédée le 21 août 1799).

Ces cinq enfants furent (voir article N°3) :

a) Marguerite WALTER, PE-31/62, 1ère fille, née à Oberrœdern le 11 mars 1761, y décédée le 22 décembre 1763.

b) François Joseph WALTER, PE-39/62, 1er fils, né à Oberrœdern le 20 février 1763. Marié le lundi 26 janvier 1789 avec Marguerite BALL née le 9 janvier 1768 à Aschbach, d’où une famille à étudier, la famille N°22 ci-dessous.

c) Valentin Bourchard WALTER, PE-44/62, 2ème fils, né à Oberrœdern le 14 octobre 1765. Marié le lundi 1er septembre 1788 avec Madeleine DENTINGER, née le 31 janvier 1765 à Oberrœdern, d’où une famille à étudier, la famille N°23 ci-dessous.

d) Bernard WALTER, 3ème fils, né à Oberrœdern le 26 octobre 1768, y décédé, sous les prénoms de « Jean Bernard », le 20 avril 1776.

e) Jacques WALTER, PE-54/62, 4ème fils, né à Oberrœdern le 7 octobre 1770. Marié commune d’Oberrœdern le 7 frimaire an IX, soit le vendredi 28 novembre 1800 avec Catherine BEIL, née à Aschbach le 20 novembre 1773, d’où une famille à étudier, la famille N°24 ci-dessous.

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Ces trois familles donneront exclusivement des enfants nés "WALTER" bien sûr, puisqu’elles sont issues de trois garçons.

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Famille 22. Enfants de François Joseph WALTER, PE-39/62, cultivateur, et de Marguerite BALL, mariés le lundi 26 janvier 1789

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Je n’ai trouvé que deux enfants, tous deux nés à Aschbach !! L

Même s’il m’en manque peut-être un ou deux, je ne sais pas, pouvant être né(s) durant les troubles révolutionnaires et non enregistré(s), ça fait très peu, car ce couple a vécu longtemps. Il y avait manifestement dans cette famille la volonté d’avoir le moins d’enfants possible car il est très inhabituel que le premier-né soit venu au monde près de trois ans et demi après le mariage. Ceci dit, il peut me manquer un enfant, qui serait né en 1791, puisque cette année comporte des lacunes. Mais ces lacunes semblent débuter en fin d’année (août 1791) et c’est donc peu probable. Ceci dit, même en ce cas, ma remarque resterait valable : le premier enfant aurait dû naître en 1789 ou 1790.

C’est ce que j’appelle « la méthode du XIXe siècle » (et qui durera jusqu’à l’apparition de la pilule au XXe siècle), que l’on retrouve partout en France dans les familles pas ou "peu" catholiques : on essaie de ne pas avoir d’enfant (par des méthodes "naturelles" ou pas) mais, quand il en vient un, on le garde (quand même !!). Là, visiblement, ça a commencé avant le XIXe siècle, et même dès 1789 : dans beaucoup de familles, bien sûr, les idées révolutionnaires avaient fait leur chemin et les prônes de messire ANTHON tombaient dans le vide pour ces familles-là.

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E1/APE) Georges (tout court) WALTER, né à Aschbach le 11 juillet 1792.

Il fut baptisé par une sage-femme assermentée (non nommée), puis rebaptisé sous condition le lendemain par messire Louis ANTHON, curé de Stundwiller, durant la pause révolutionnaire de 1792 qui dura, dans cette paroisse, du 29 mars au 12 septembre.

Qu’est-il devenu ? Je n’en sais rien.

Il a certes pu mourir peu après (dans les lacunes, qui ne vont pas manquer) mais ce n’est pas certain, les sages-femmes étant très prudentes. Cet enfant a donc peut-être vécu.

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E2/APE) François Antoine WALTER, né à Aschbach le 22 mai 1797, 2ème fils, et dernier enfant connu de moi.

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Épouse, sous les nom et prénom de « François WALTHER », cultivateur, ses parents vivants, son père aussi cultivateur ci-présent et consentant, à Aschbach le jeudi 5 mars 1818, Élisabeth (tout court) KNITTEL, soussignée, née à Oberseebach le 17 mai 1796, y domiciliée chez son père ci-présent et consentant, fille de Jean Michel, « huilier cultivateur », et de défunte Marie Catherine EICH (ou EIG, selon certains internautes, ce qui doit se prononcer pareil).

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Notes :

A) L’acte de mariage dit que l’épouse est née le 20 floréal an IV. Je suis allé vérifier : non, elle est née le 28 floréal an IV (dans un acte très bien rédigé pour cette année-là, et marginé de surcroît ; oh, si j’avais pu avoir ça dans ma paroisse ! J).

B) L’époux est qualifié de « mineur d’ans » et l’épouse de « majeure d’ans ». Cette fois, on est (enfin !) d’accord : lui n’a pas 21 ans, elle si !

C) La mère de l’époux est complètement ignorée par le maire (un dénommé… WALTER, qui signe sans "H", peut-être pour bien faire comprendre que, lui, il descend de Nicolas (mon 792) et non de BW et MP) : on ne sait pas si elle est présente ni si elle est consentante. Sûr : elle n’a ni signé ni marqué sans que feu mon cousin Jean WALTER, maire d’Aschbach de 1813 à 1825, et petit-fils de mes sexaïeuls 198 et 199 Jean Michel WALTER et Anne-Marie PHILIPS, ait jugé bon de s’en préoccuper.

D ) L’époux a signé : « franzantonwalter », en un seul mot. Son père a signé « walter » tout court, alors qu’il ajouta ses deux prénoms lorsqu’il fut père. Pas moyen donc de savoir quel était son prénom usuel.

E) Élisabeth KNITTEL était-elle de ma famille ? Non.

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Dont forte postérité à Aschbach, ce couple devant être plus catholique que le couple de François Joseph WALTER, PE-39/62 : 10 enfants nés de 1819 à 1840. Les quatre premiers se marieront, peut-être un autre, mais pas plus, car 5 décès en bas âge.

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François Antoine WALTER est décédé à Aschbach le 6 janvier 1862, « âgé de 55 ans ». Non, vraiment pas, il avait 64 ans ! Et demi, même ! C’est quand même une très grossière erreur du maire, un certain… Joseph WALTER ! L J

Et il n’y pas d’erreur sur la personne, puisque les noms et prénoms de son épouse, de son père et de sa mère sont donnés. Il était cultivateur, le métier de toute sa vie. Il a marié ses quatre enfants aînés, la dernière en 1858.

Sur déclaration du plus jeune et dernier de ses trois gendres, Joseph BALL, cultivateur à Aschbach, « âgé de 28 ans » ; non, 27 ans.

Élisabeth KNITTEL est décédée à Aschbach le 19 juin 1871, « âgée de 74 ans ». Non, 75.

Sur déclaration du plus jeune et dernier de ses trois gendres, Joseph BALL, cultivateur à Aschbach, « âgé de 36 ans », ce qui est exact cette fois.

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Famille 23. Enfants de Valentin Bourchard WALTER, PE-44/62, cultivateur, et de Madeleine DENTINGER, mariés le lundi 1er septembre 1788

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J’ai sept enfants, et il ne doit pas m’en manquer beaucoup (un au maximum) mais il y a deux choses désagréables :

1) L’aînée est née 6 mois et 11 jours après le mariage de ses parents. Donc conçue avant le mariage, chose qui jette toujours un léger doute sur la véritable identité du père.

2) Madeleine DENTINGER s’est arrêtée d’avoir des enfants à l’âge de 35 ans. On aurait aimé une famille plus nombreuse, mais bon, on s’en passera. Et, de nouveau, il n’y a aucune raison de supposer que le couple ait eu des enfants ailleurs, vu qu’ils n’ont pas quitté Oberrœdern de leur naissance à leur mort.

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E1/APE) Ève Rosine WALTER, née à Oberrœdern le 12 mars 1789.

Elle tenait ce prénom de "Rosine" de sa marraine, soussignée s’il vous plaît (rare pour une jeune fille sous l’Ancien Régime, en cette paroisse du moins), Rosine BAMBERGER, née le 30/12/1771 à Oberrœdern, qui lui était apparentée d’une étrange mais sympathique façon :

Rosine BAMBERGER était fille (aînée) d’Antoine BAMBERGER, maçon, et de son épouse ma quinquaïeule N°97, Rosine STEBEL, devenue veuve, en 1770, de mon quinquaïeul N°96 Mathias WALTER.

Elle était donc demi-sœur puînée (sept ans d’écart) de mon quadrisaïeul N°48 Jean WALTER, PE-41/62, ainsi que des sœurs puînées de ce dernier, Marie Madeleine WALTER, PE-45/62 et Anne-Marie dite "Marie-Anne", PE-48/62, dont les familles (en tout cas les deux premières, N°19 et N°20) ont été étudiées dans l’article précédent, N°11.

Rosine BAMBERGER fut donc élevée avec eux, ayant la même mère. Mais les trois demi-orphelins, en plus d’avoir un beau-père (Antoine BAMBERGER, maçon), avaient aussi un tuteur, qui était le frère puîné de mon quinquaïeul N°96 Mathias WALTER, à savoir Joseph WALTER, 12ème enfant sur 13 de BW et MP, dont Valentin Bourchard WALTER, PE-44/62, père d’Ève Rosine WALTER, était le second fils.

Et voilà donc pourquoi, à l’âge de 17 ans et 72 jours, Rosine BAMBERGER, "jeune fille en fleur" de son état, à la superbe signature germanique [« Rosina Bambergerin », visible en vue 23/86, page de droite, du registre 3E484/6 (n’oubliez pas le pourboire pour le guide, merci J)] eut l’honneur (et la joie !) de tenir sur les fonts baptismaux la "nièce à la mode de Bretagne" de ses trois demi-frère et demi-sœurs aînés, Ève Rosine WALTER !

Avez-vous bien tout compris, ou bien voulez-vous que je recommence ? (plus lentement, bien entendu J)

Dire que j’ai deux lecteurs et demi pour ce blog et que je m’épuise à me fatiguer ainsi comme un guide népalais de (très) haute montagne ! Ah, misère ! L J

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Épouse, sous le curieux prénom de « Rose », du vivant de son père, laboureur, mais pas de sa mère, décédée jeune à 46 ans le 6 avril 1811, à Oberrœdern le dimanche 23 janvier 1814, Balthasar KELLER, maçon, né le 4 mars 1786 à Kuhlendorf, mais domicilié chez sa mère à Oberrœdern, fils de Léonard, décédé à Surbourg, et de Marie Ève MOSER.

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Notes :

A) Comme beaucoup d’Alsaciennes de ma paroisse, Rosine a reçu ce prénom qui n’était pas rare, et que l’on doit à une sainte bavaroise du XIVe siècle. Oui mais voilà, il existe aussi des saintes prénommées « Rose ». Et là, notre maire, en lisant l’acte de baptême de Rosine, a cru que "Rosine" était le féminin germanique de "Rose", à cause de la désinence -in-, que, pourtant, les curés n’appliquaient qu’aux patronymes, jamais aux prénoms, puisqu’évidemment féminins par nature pour une nouveau-née (on n’a jamais eu de "Claude", "Dominique" ou autres "Maxime", prénoms mixtes).

D’où la confusion du maire, peu cultivé sous ce rapport. J

La société AGAWE a d’ailleurs corrigé ce faux prénom dans ses tables de mariage et a donc écrit, comme moi : "Rosine".

B) L’épouse et l’époux (tous deux majeurs) ont déclaré ne pas savoir signer et ont fait leur marque ordinaire. La mère de l’épouse, on n’en parle même pas ; on ne sait même pas si elle est présente et consentante. L

C) L’acte de mariage dit que l’époux est né le 5/3/1786. Mais ça, c’est la date de son baptême. En fait il est né la veille (« natus pridie »), le 4 mars. Lire pour cela les BMS de Niederbetschdorf, où le maire dit qu’il est né.

Niederbetschdorf est une commune qui n’existe plus depuis 1971, fondue en Betschdorf. Mais comme l’acte de baptême de cette paroisse de Niederbetschdorf précise que Léonard KELLER était citoyen de Kuhlendorf, la société AGAWE le dit logiquement né en cette commune. Kuhlendorf, pour sa partie catholique, faisait en effet partie de la paroisse de Niederbetschdorf en 1786.

À noter encore que Wikipédia précise que, depuis 1972, Kuhlendorf fait partie de Betschdorf.

L’évolution des communes est chose permanente, on en parle souvent à la télé.

D) Balthasar KELLER est-il de ma famille ? Non.

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Balthasar KELLER fut cité par la suite le plus souvent « journalier ». Suivant les divers petits travaux qu’il a pu faire, on le trouve « marchand d’huile » (1818), « mercier » (1822) et bien sûr « laboureur » (1821, 1828, 1835).

Le couple semble n’avoir eu que cinq enfants, nés du 5 décembre 1814 au 7 juin 1821. Seul Georges, l’aîné a vécu (sans que je sache ce qu’il est devenu), les quatre suivants étant morts en bas âge. Plus d’enfants après cela, alors que Rosine (en général rétablie sous son vrai prénom mais pas toujours) était encore jeune, pourtant (32 ans).

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Ève Rosine WALTER est décédée à Oberrœdern le 11 mars 1835, « âgée de 48 ans », ce qui est faux (pas même 46 ans).

Sur déclaration de deux voisins.

Triste vie pour cette jeune femme ! L Heureusement que son aîné a vécu !

Balthasar KELLER s’est remarié, à Oberrœdern le mardi 29 décembre 1835, avec une certaine Marie Ève BALL, soussignée, née le 17/7/1793 à Aschbach, de ma famille.

Je n’ai pas trouvé d’enfants à ce couple âgé, ni à Oberrœdern ni à Aschbach. Pas trouvé non plus le décès de Balthasar KELLER.

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E2/APE) François Joseph WALTER, né à Oberrœdern le 20 octobre 1790.

Il eut la même marraine que sa sœur ci-dessus, laquelle marraine signa cette fois en "bon latin" (« rosina Bamberger »), mais pas du tout la même destinée.

Décédé adolescent, sous le simple prénom de « Joseph », à Oberrœdern le 15 juin 1808, « âgé de 17 ans et 6 mois ». Non, c’est 17 ans et 7 mois (et 26 jours).

En fait, le rédacteur n’a pas fait une erreur de calcul mais une erreur de français !!

En effet, ce qu’il a voulu dire, et qui est parfaitement exact, c’est que le défunt était âgé de 17 ans et demi ! En d’autres termes, il a compté par semestres et en a trouvé 35. Donc, "17 ans et demi", oui ; mais "17 ans et six mois", non !

Car à partir du moment où on compte en mois, eh bien on en trouve sept (presque huit, même) et non six. C’était une erreur très fréquente au XIXe siècle. Pas une faute de calcul, mais une faute de français ! Il eût dit « 17 ans et demi » (ce qu’il pensait) qu’il eût eu alors raison !

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E3/APE) Madeleine WALTER, née dans les lacunes, en 1791 au plus tôt, en 1793 au plus tard, très vraisemblablement à Oberrœdern comme ses six frères et sœurs.

Elle a d’abord eu trois enfants dits "naturels" (comme si les enfants des femmes mariées étaient des enfants "artificiels" ou "surnaturels", mais bon, passons) du 22/11/1818 à 1827 ; un "Jacques" puis deux "Madeleine", ces deux dernières décédant en bas âge.

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Ensuite, qu’est-elle devenue ? Eh bien, il y a une possibilité que je l’aie retrouvée au recensement du 8/7/1836 à Oberrœdern (le tout premier des recensements quinquennaux nominatifs de France).

J’ai en effet une « Madeleine WALTER, 43 ans, veuve de Jacques SICHEL ». Et, vivant seul avec sa mère, « Jacques SICHEL, célibataire, 17 ans, tisserand ».

Les âges correspondent bien : Jacques a bien 17 ans (et demi, pour être plus précis). Et Madeleine WALTER doit bien avoir 43 ans, ou sinon, à très peu près.

Elle se serait donc mariée avec un certain "Jacques SICHEL" après le décès de sa seconde "Madeleine" (1828), et pas de chance, serait devenue très vite veuve. Quant à son fils Jacques WALTER, il aurait tout naturellement pris le nom de son beau-père, ce qui se fait couramment, de nos jours comme autrefois.

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Rien d’impossible, donc, mais je n’ai aucune preuve, c’est là le hic. Madeleine WALTER et son fils disparaissent en effet au recensement de 1841 et aux recensements suivants. Par ailleurs je n’ai pas trace du mariage de Madeleine WALTER dans la paroisse de Stundwiller.

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Ensuite, donc, après le recensement de 1836, Madeleine WALTER et son fils Jacques disparaissent d’Oberrœdern.

Là, rien que de très habituel :

a) Son veuvage l’a obligée à revenir à Oberrœdern où elle a trouvé pour peu de temps un petit logement pour elle et son fils. Un logement sans doute très précaire, peut-être même une vieille maison abandonnée (on est en juillet, il ne fait pas trop froid la nuit) car elle et son fils constituent le seul ménage de cette maison.

b) Dès qu’elle l’a pu, Madeleine WALTER a quitté Oberrœdern, à l’image de très nombreuses mères célibataires qui veulent refaire leur vie ailleurs, avec cette fois, une réputation intacte, vu qu’elle était veuve et que son fils Jacques portait désormais le nom de son père (ou d’un autre, mais en tout cas celui du défunt mari de sa mère).

Voilà, c’est tout. Il y a peut-être une descendance dans cette branche, si le jeune "Jacques WALTER alias SICHEL" a trouvé plus tard à se marier. Mais bon, faut pas trop rêver : ce serait bien étonnant que je le retrouve un jour.

Triste histoire, dans tous les cas. L

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E4/APE) Catherine WALTER, née le 3 février 1794 à Oberrœdern.

Elle est née dans un acte écrit en alsacien, non marginé, et pas facile à lire, car c’étaient les débuts de l’état civil moderne.

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Épouse, ses deux parents désormais décédés, à Oberrœdern le mercredi 25 octobre 1815, Jean PHILIPPS, tisserand, né le 1er février 1792 à Aschbach, y domicilié chez son père, fils de Christian, journalier, et de défunte Gertrude ENTZ.

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Notes :

A) Pour rappel, Valentin Bourchard WALTER, PE-44/62 est décédé, jeune lui aussi (48 ans), le 24 avril 1814 à Oberrœdern.

B) L’épouse a déclaré ne pas savoir signer et a fait sa marque ordinaire.

C) Jean PHILIPPS était-il de ma famille ? Oui, c’était un arrière-arrière-petit-fils de mes septaïeuls 396 et 397 Jean Adam WALTER et Marie Sabine BALL, mariés le lundi 17 octobre 1701.

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Dont postérité : premier enfant né à Oberrœdern, les suivants à Aschbach.

Jean PHILIPPS, très souvent cité tisserand, fut aussi cultivateur.

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Catherine WALTER est décédée à Aschbach le 27 novembre 1853, « âgée de 60 ans » ; pas tout à fait, en fait.

Sur déclaration de son époux, tisserand.

Jean PHILIPPS semble être décédé à Aschbach le 10 décembre 1882, « âgé de 90 ans » ; l’âge serait exact, mais rien n’est indiqué sur lui : père, mère, épouse.

Sur déclaration de Joseph STRASSER, « Ackerer », mais sans indication d’âge ni de parenté. Ces actes "prussiens", qui faisaient une page complète au lieu d’une demi-page pour les actes français, en disaient deux moins long. L

L’acte nous apprend que le défunt était « pensionné, catholique et né à Aschbach ». J’aurais pu en dire autant.

Je pense que ce "Joseph STRASSER" est un voisin. Car j’ai trouvé un « Jean PHILIPPS, pensionné » vivant seul au recensement de 1880 (vue 111 sur 150), suivi d’un « Joseph STRASSER, Ackerer » (en vue 112). Mais ça ne nous apprend rien sur l’identité de ce "Jean PHILIPPS"-là car il y en a plein d’autres dans ce recensement, très pauvre pour l’époque (même pas les âges !).

Je vois aussi une possibilité : j’ai un "Joseph FISCHER" cultivateur qui avait épousé une certaine "Élisabeth WALTER" (que nous étudierons plus tard dans ce blog), petite-nièce de Catherine WALTER, car petite-fille de François Joseph WALTER, PE-39/62 (voir famille 22 ci-dessus), fille de François Antoine WALTER, né à Aschbach le 22 mai 1797 et de son épouse Élisabeth KNITTEL, née à Oberseebach le 17 mai 1796, couple étudié en début d’article.

Bref, il est possible que ce "Joseph FISCHER" se soit chargé de prendre soin du veuf de la cousine germaine de son beau-père, en sa vieillesse.

L’absence de recensement entre 1866 et 1880, contrairement aux régions demeurées françaises à cette époque (recensements en 1866, 1872, 1876 et 1881) ne nous facilite évidemment pas la tâche pour suivre l’évolution des familles.

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E5/APE) Marguerite WALTER, née le 25 mars 1796 à Oberrœdern.

Elle est née dans un acte écrit en alsacien, toujours non marginé, mais plus facile à lire.

À noter que cet acte, qui suit un acte du mois de ventôse, aurait dû être daté du 7 germinal an IV, l’enfant étant née l’avant-veille.

Au lieu de ça, il fut daté du… 27 mars 1796 ! Ça arrivait quelquefois, cet "oubli" du calendrier républicain.

Ce fut d’ailleurs pareil pour sa sœur Catherine ci-dessus, née le 3 « hornúng » (février) 1794, mais là, c’était normal : le calendrier républicain n’est entré en vigueur que le 15 vendémiaire an II (6 octobre 1793). Mais ça, ce fut à Paris ! Ailleurs, bien souvent il n’était pas encore appliqué dans les premiers mois de 1794.

Bon à savoir : si on veut vous vendre (au marché aux puces, par exemple) un acte daté de l’an I, ne l’achetez pas, c’est un faux !

Autrement, comme je l’ai déjà écrit, à Oberrœdern, le déclarant (le père normalement) était accompagné de deux témoins, toujours un homme et une femme. Et la jeune femme, ce 27 mars 1796, ne fut autre que Rosine BAMBERGER, soussignée, déjà vue ci-dessus, et déjà sans doute bien amoureuse ♥ ♥ (mariage civil le 5/1/1797 à Aschbach, puis, 11 jours après : mariage religieux le 16/1/1797 à Altenstadt). La règle interdisant aux femmes d’être témoins se mettra en place plus tard.

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Épouse, ses deux parents donc décédés, à Stundwiller le dimanche 25 février 1816, Mathias FECHTER, laboureur, né le 2 juillet 1796 à Stundwiller, y domicilié chez ses parents, fils de François Antoine, laboureur, et de Marguerite PHILIPPS.

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Notes :

A) François Antoine FECHTER était « laboureur et boucher » à la naissance de son fils.

B) Mathias FECHTER est dit « né le 3 juillet 1796 ». C’est faux ; ça, c’est la date de l’acte. En fait, il est né « hier ».

C) Les deux mariés, qui n’ont pas encore 20 ans, sont logiquement dit « mineurs ». Et l’épouse, qui est orpheline, est dite « domiciliée à Stundwiller, assistée de son tuteur, François Joseph WALTER laboureur à Stundwiller ». Voilà qui est louche. Dans mon fichier, en effet, je n’ai qu’un seul "François Joseph WALTER" en âge de convenir, et c’est bien sûr François Joseph WALTER, PE-39/62 étudié en début d’article, oncle de l’épouse, et qui vécut à Oberrœdern de sa naissance à son mariage, puis à Aschbach de son mariage à sa mort ; jamais à Stundwiller. Sans doute, je pense, une erreur d’étourderie du maire, qui pensait peut-être confusément, surtout les dimanches matins à 10 heures, que l’univers entier habitait dans sa commune. J

Du reste, j’ai reconnu la signature du tuteur ; voilà qui clôt le débat.

D) L’épouse a déclaré ne pas savoir signer et a fait sa marque ordinaire. Rien sur la mère de l’époux, qui sait pourtant signer (voir le mariage du 13/2/1832 en toute fin d’article), mais qu’on a dû considérer comme quantité négligeable. L

E) Mathias FECHTER était-il de ma famille ? Eh bien non, pas que je sache. Certes sa mère était une "PHILIPPS", mais c’était une "mauvaise" J "PHILIPPS", étant née en Allemagne.

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Dont postérité : au moins 10 enfants, nés de 1820 à 1839.

Domiciles du couple :

a) 1816-1819 : inconnu.

b) 1820 : Stundwiller (1 enfant).

c) 1822-1832 : Oberrœdern (5 enfants, dont un qui ne figure pas sur les tables décennales L).

d) 1834-1839 : Stundwiller de nouveau (quatre enfants).

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Mathias FECHTER fut cultivateur de 1816 (au moins) à 1839 (au moins).

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Au recensement de 1836, la famille, qui comprend 11 personnes, occupe seule la maison N°43. Il y a là les parents, les 8 enfants nés de 1820 à 1835, et François Antoine FECHTER, veuf, père de Mathias FECHTER, qualifié de boucher comme en 1796. On lui donne 74 ans, ce qui est exact. Le recensement, pourtant clair et fait très proprement, n’indique pas si les sept aînés, tous des garçons, cajolaient ou bien taquinaient la petite Marguerite âgée de pas même un an. J

Autrement, ce recensement vient trop tard pour nous apprendre si ce couple a eu des enfants de 1816 à 1819, car, s’il y en a eu, ces enfants peuvent aussi bien être déjà décédés que disparus du foyer familial pour être allés travailler ailleurs.

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Le recensement de 1841 (toujours à Stundwiller) est très intéressant. On y découvre François Antoine FECHTER, encore vivant donc (il mourra à 81 ans le 23/12/1842), mais il n’est plus chez son fils Mathias FECHTER ! Il est chez sa fille Madeleine (tout court) et son gendre Jean Adam CHRIST.

Je savais que Mathias FECHTER et Marguerite WALTER avaient quitté la paroisse de Stundwiller, car aucun de leurs enfants ne s’y est marié. Or je ne connais qu’un décès en bas âge pour cette famille, la 9ème enfant sur 10 connus.

La famille est effectivement absente. Où est-elle allée ? Eh bien je l’ai retrouvée via Google, grâce au remarquable site de Mr Brian J. SMITH, que je remercie ici.

C’est un site formidable (pour moi) car il traite de toutes les émigrations connues des gens de "ma" paroisse. D’ailleurs, voici son titre :

« Families from Stundwiller, Oberroedern, and Aschbach ».

Rien que ça !! J Et voici le lien :

http://www.smithancestry.com/places/stund/fams.htm

Donc, qu’a fait notre famille ?

Eh bien, elle a pris le bateau "Villa de Lyon" au Havre. Destination New York. Y arrivée le 18 juin 1840.

Ma source : http://www.smithancestry.com/sources/ships/ships18201850.htm#villadelyon1840

Pour en savoir plus sur le navire "Villa de Lyon", se référer à la "Liste PALMER des navires marchands" de Michael PALMER :

www.geocities.com/mppraetorius

Dommage, je n’ai pas la date de départ, pour savoir combien de temps a duré la traversée.

Parmi la liste des passagers, on trouve cette famille :

FECHTER (écrit par erreur : FECHLER) : Mathias 44 ans, Marguerite 44 ans,

Mathias 19 ans, Bernard 17 ans, André 15 ans, Georges 12 ans, Ferdinand 10 ans, Joseph 8 ans, Louis 6 ans, Marguerite 4 ans, Madeleine 1 an.

Les neuf enfants sont bien là ! Et les âges sont exacts ou à peu près. Seule erreur : c’est André qui a 17 ans et Bernard qui a 15 ans. Mais bon, pas grave.

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Et le site d’origine de Mr Brian J. SMITH me donne les informations suivantes :

Marguerite WALTER est décédée le 14 mai 1864 dans l’Ohio.

Mathias FECHTER était décédé bien avant : le 16 février 1850, dans le comté de Coshocton, aussi dans l’Ohio.

C’est triste, ce décès relativement jeune (53 ans), après un tel effort pour avoir essayé de s’en sortir. C’est en effet probablement parce qu’il n’arrivait plus à nourrir sa famille qu’il s’est expatrié. On a déjà rencontré une famille semblable, et on pourrait appeler ça :

« Le malheur des gens heureux » ou encore « L’herbe du voisin n’est pas plus verte que la vôtre ».

C’est-à-dire une famille nombreuse, sans décès en bas âge (excepté ici le 9ème enfant, sur les 10 connus, chose très rare pour l‘époque) devenue très pauvre car ayant beaucoup de bouches à nourrir. D’où l’exil loin de sa terre natale, ce qui est toujours douloureux.

Quant à trouver l’argent pour le voyage, je suppose que Mathias et Marguerite ont dû vendre tous leurs biens, personnels ou en indivision.

Enfin, en conclusion, nous voilà avec de nouveaux cousins étasuniens. Car bien sûr, il y a une descendance !

Mr Brian J. SMITH écrit en effet :

« In Dec-2004 I received an e-mail from Ben Factor, a descendant of this family. George Fechter was his great-great-grandfather. Upon arriving in America, the family changed their name to Factor and settled in Coshocton County, Ohio. »

Soit :

« En décembre 2004, je reçus un courriel de Ben FACTOR, un descendant de cette famille. Georges FECHTER fut son arrière-arrière-grand-père. En arrivant en Amérique, la famille changea son nom en FACTOR et s’est installée dans le comté de Coshocton, Ohio. »

Il précise aussi que c’est mon cousin Mr Ben FACTOR qui a lui communiqué les dates et lieux de décès ci-dessus.

Je dois donc aussi de vifs remerciements à ce cousin.

J’ai l’adresse e-mail de Mr Brian J. SMITH mais, Mr Ben FACTOR, je ne sais pas comment le joindre. L

Peut-être qu’en tapant « "Ben FACTOR" "Mathias FECHTER" "Marguerite WALTER" » un jour sur Google tombera-il sur mon article, je ne sais pas, je le souhaite en tout cas. Ça me ferait trois lecteurs et demi au lieu de mes deux et demi actuels ! J

Mais attention, mon cousin, ne tapez surtout pas « "Ben FACTOR" "Mathias FECHTER" "Margaret WALTER" » ni « "Ben FACTOR" "Mathias FECHTER" "Margaretha WALTER" » car vous n’auriez jamais le formidable bonheur d’apprendre que vous avez l’insigne honneur d’avoir pour septaïeuls « honestus juvenis Balthasar WALTER natus ex Lembach et pudica filia Margareta PHILIPSIN ex Oberroderen », de si vénérable mémoire !! J

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E6/APE) Valentin WALTER, né le 9 mai 1798 à Oberrœdern.

Rosine BAMBERGER, soussignée, a de nouveau servi de "témoin féminin" pour ce nouvel acte de naissance. Cet acte, qui ne précise pas qu’elle est désormais mariée, lui donne gentiment 23 ans. C’est beau, la galanterie ! J

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Épouse, laboureur, à Niederseebach civilement le samedi 22 octobre 1825 et à Trimbach religieusement le surlendemain lundi 24, Marguerite WOLFF, soussignée, veuve de Michel FŒLLER, tailleur, née en octobre 1793 à Trimbach, domiciliée à Niederseebach, fille de Gaspard, laboureur à Trimbach, et de défunte Anne Catherine SCHÆFFEL.

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Notes :

A) L’époux, ne sachant écrire, a mis sa marque ordinaire.

B) Marguerite WOLFF fut baptisée à Trimbach le 21/10/1793 et est donc probablement née le jour même ou la veille, mais pas forcément, à cause des troubles révolutionnaires. Du reste, l’acte de baptême précédent mentionnait la date de naissance et le sien ne mentionne pas cette date, ce qui peut sous-entendre qu’elle n’était pas née le jour même ou la veille, car, en cette période révolutionnaire, un tel décalage peut être possible.

Sur son premier acte de mariage, elle est dite « née le 27 ». Ça, c’est faux, bien sûr.

Son acte de remariage la donne née le 1er octobre 1793. C’est peut-être vrai, mais d’où le maire tire-t-il cette date ? Car Marguerite WOLFF n’a pas d’acte de naissance. En tout cas, je n’en ai pas trouvé, à cette date.

C) L’épouse fut remariée sous le nom de "WOLF" mais avait été mariée sous le nom de "WOLFF" (18/2/1813 à Trimbach).

Peu importe pour moi, je lui ai choisi son orthographe de baptême, puisqu’elle n’a pas d’acte de naissance.

Elle était veuve depuis le 5 mars 1823.

D) L’acte de mariage religieux ne donne pas d’information supplémentaire. À noter que c’est le dernier acte du registre (vue 159/159). Les A.D. n’ont pas jugé utile de donner la suite, compte tenu des actes civils modernes.

E) Parmi les témoins au mariage : Mathias FECHTER, beau-frère de l’époux, qui, à l’époque, ne connaissait sans doute pas encore grand-chose de l’Ohio ! J

F) Enfin, on trouvait plus souvent SCHŒFFEL que SCHÆFFEL. On trouvait aussi SCHEFFEL. Idem de nos jours.

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Marguerite WOLFF avait déjà eu des enfants (au moins quatre) avec son premier époux, mais elle en eut d’autres (six, de 1826 à 1838) avec Valentin WALTER.

À noter qu’il est difficile d’écrire mieux que le rédacteur des tables décennales 1823-1832 à Niederseebach. Bravo monsieur !

En 1836, Valentin est recensé sous le nom de MULLER. L

Certes, il n’y avait pas de famille WALTER avant la sienne à Niederseebach, mais quand même.

Autre chose : ses enfants sont positionnés à la suite des premiers enfants de Marguerite WOLFF, sans qu’on ait jugé bon de préciser la filiation. Et tout ce monde est appelé MULLER !

Par ailleurs, Valentin WALTER, toujours qualifié de laboureur sur les six actes de naissance de ses enfants, se trouve promu « commerçant ». C’est un métier assez étrange pour un homme qui ne savait pas écrire. L Et c’est vrai qu’il ne savait pas écrire puisqu’il ne signa à aucune de ses six paternités, mais marqua toujours d’une simple croix en forme de "x".

Son épouse, dont les prénom et nom sont bien respectés, est qualifié de « ménagère ».

Enfin, sur les six enfants, trois sont morts en bas âge mais je n’ai trouvé qu'un acte de décès sur trois. L

Au recensement de 1841, Valentin WALTER a retrouvé son vrai nom et sa vraie profession : « laboureur ».

Quant aux enfants, on distingue bien FÖLLER de WALTER. Et, pour le dénommé Michel FÖLLER, le préposé a bien précisé : « beau-fils du précédent ».

Bref, un recenseur consciencieux a succédé à un charlot.

Toutefois, la petite dernière, née « Ève » (tout court) (en 1838) comme sa précédente sœur (née en 1835, décédée sans acte après le recensement de 1836) est prénommée « Marie-Ève » (avec un tiret, même ! J). Mais bon, c’était si exceptionnel la naissance d’une "Ève" (tout court) !

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Valentin WALTER est décédé à Niederseebach le 12 mars 1845, laboureur, « âgé de 47 ans ». Pas tout à fait en fait.

Sur déclaration de Michel FÖLLER, « âgé de 25 ans, tailleur, domicilié à Niederseebach, beau-fils du défunt » ; et d’André FRITZ, « gendre ». Ce n’était pas un vrai gendre, c’était l’époux de Catherine FÖLLER, fille de Marguerite WOLFF et de son premier époux. Valentin WALTER avait un fils, Bernard, qui n’avait alors que 13 ans, donc trop jeune pour témoigner.

À partir de là, Marguerite WOLFF va vivre avec ses enfants Jacques et Ève, tandis que l’aînée, Marguerite, sera recensée servante, domiciliée dans une autre famille au recensement de 1846.

Au recensement de 1851, Marguerite WOLFF, qualifiée de « laboureur », vit seule avec sa dernière fille, Ève. Jacques est domestique, logé chez des particuliers. Marguerite est absente. Peut-être est-elle déjà partie pour l’Algérie car c’est là qu’elle se mariera, en 1857. Il était très rare que des jeunes filles partent ainsi sans leurs parents en Algérie. Mais bon, Marguerite WALTER était sans doute accompagnée.

Au recensement de 1856, Marguerite WOLFF vit désormais chez sa fille Catherine et son gendre André FRITZ, laboureur.

Jacques est décédé de diarrhées, fusilier à Constantinople. L

Et Ève WALTER a aussi disparu de Niederseebach. C’est un peu étrange pour Ève, qui n’a que 18 ans.

Idem au recensement de 1861 (presque illisible à cause d’une mauvaise encre).

Puis Marguerite WOLFF est décédée à son tour, le 24 septembre 1865 à Niederseebach, « âgée de 74 ans », ce qui est faux (pas même 72). Sur déclaration de Michel FÖLLER, « âgé de 45 ans, laboureur, domicilié à Niederseebach, fils de la défunte ».

Note : j’ai rapidement trouvé cette dernière date de décès grâce à Mr Guillaume CHERON (ou CHÉRON ?) de GENEANET, que je remercie ici.

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E7/APE) Georges WALTER, né le 2 octobre 1800 à Oberrœdern.

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J’ignore ce qu’il est devenu. L Bien des hypothèses sont possibles, évidemment.

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Famille 24. Enfants de Jacques WALTER, PE-54/62, cultivateur, et de Catherine BEIL, mariés le vendredi 28 novembre 1800 à Oberrœdern

Je n’ai trouvé que deux enfants, tous deux nés à Oberrœdern, et tous deux mariés.

Peut-être m’en manque-t-il, mais certainement pas beaucoup.

Jacques WALTER et son épouse semblent avoir adopté la "méthode du XIXe siècle" évoquée en début d’article.

Il peut toutefois m’en manquer, car, avant son rapide décès (Jacques WALTER est mort le 25/1/1814 à seulement 42 ans), il y a eu encore des lacunes !

Deux enfants seulement connus de moi, donc, mais qui ne resteront pas inactifs ! Le premier aura 8 enfants et le second… 14 enfants !

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E1/APE) Jacques WALTER, né le 1er mars 1804 à Oberrœdern, son père étant « ackersmann ».

L’acte est encore écrit en alsacien mais il est marginé et très facile à lire. Je le recommande pour les débutants (vue 7 sur 8, à cheval sur les pages de gauche et de droite ; date de l’acte : 11 ventôse an XII).

On y voit la présence du sympathique « greffier » (c’est le mot alsacien ! J) Joseph HENRIOT, qui rédigera sans doute la plupart des actes qui seront écrits en français à partir du 1er vendémiaire an XIV. Il avait deux professions, étant simultanément instituteur à Oberrœdern. Il a sans doute aidé bien des jeunes Oberrœdernois à apprendre le français, de plus en plus utile en Alsace, au fil des ans.

Parfois, en l’absence du maire et d‘un témoin, il se citait lui-même à la fois comme « officier de l’état civil » (sans se nommer) et comme témoin (en se nommant, et avec la profession « d’instituteur ») et signait… DEUX FOIS, et de deux signatures différentes ! J

Là, le maire est un dénommé "SCHENCK", de ma famille comme le furent tous les maires.

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Épouse, laboureur, son père évidemment décédé mais sa mère ci-présente et consentante, à Buhl le vendredi 4 janvier 1828, Madeleine BECKER, soussignée, née le 22 mars 1807 à Buhl, fille de feu Henri, cultivateur en son vivant, et de défunte Anne Marguerite BALL.

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Notes :

A) À Buhl, le français est arrivé entre le 29 mars et le 26 avril 1807. L’acte de naissance de Madeleine BECKER est donc écrit en alsacien. Allez, je vais faire encore un effort pour voir si l’acte de mariage est correct, rapport à sa naissance. J

Oh misère, que c’est mal écrit ! Heureusement, mes bonnes tables de naissances d’AGAWE sont là pour me confirmer tout ça ! J

B) L’épouse, qui est donc orpheline et mineure, « agit sur le consentement de sa grand-mère maternelle Marie-Anne HOEHE veuve BALL ». Oui, enfin si l’on veut, car cette grand-mère maternelle s’appelait Anne Marguerite HOEHE. L

C) « Marie-Anne HÖH déclarant ne savoir écrire ni signer fait sa marque ordinaire ». Rien sur Catherine BEIL, qui n’a ni signé ni marqué. Il est vrai que l’époux, lui, est majeur, donc sa mère a moins d’importance pour le maire.

Et apparition d’une nouvelle orthographe pour Anne Marguerite HOEHE (toujours prénommée « Marie-Anne »).

D) Madeleine BECKER était-elle de ma famille ? Non.

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Jacques WALTER fut cultivateur sa vie durant. Le couple eut huit enfants, nés à Oberrœdern de 1829 à 1850.

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Comme son père, Jacques WALTER est décédé jeune, le 14 avril 1851 à Oberrœdern, « cultivateur, âgé de 47 ans », ce qui est exact. Sur déclaration de deux voisins.

Madeleine BECKER, citée « cultivatrice » aux recensements de 1856 et 1861, était « propriétaire, chef de famille » depuis celui de 1851. Lors de ce recensement, ses cinq enfants présents sont dits « vivant du travail de leur mère ».

Le recensement de 1866 nous apprend que Madeleine BECKER peut enfin souffler un peu. Elle vit chez son fils aîné, marié, ancien cultivateur devenu cabaretier et qui deviendra aubergiste.

Mais je n’ai pas trouvé son décès. Pour rappel les recensements de 1872 et 1876 n’existent pas en Alsace.

Et les tables décennales d’Oberrœdern ne m’ont rien donné. Madeleine BECKER est peut-être aller finir sa vie chez un autre de ses fils. L’un était douanier, et n’habitait pas Oberrœdern.

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E2/APE) Martin WALTER, né le 2 juillet 1808 à Oberrœdern, son père étant laboureur.

1808 fut une belle année pour Joseph HENRIOT, greffier et instituteur, car il fêtera deux fois son anniversaire :

D’abord entre le 5 mai et le 5 juin, passant de 42 ans à 43 ans ; puis, étant "retombé" un peu plus tard à 42 ans, en raison d‘un sévère rhume des foins je présume, de nouveau passage de 42 ans à 43 ans entre le 3 et le 15 juillet.

Mais son anniversaire ne tombera pas toujours au printemps ou en été, ce serait trop beau !

Ainsi, en 1811, il passera de 45 ans à 46 ans entre le 30 octobre et le 8 décembre, en automne donc.

Et, en 1812, il fêtera son anniversaire en hiver, passant de 46 ans à 47 ans entre le 23 janvier et le 8 mars. Pas trop mauvaise année quand même pour lui car une "bonne" grippe (ou une "mauvaise" grippe, je n’ai jamais pu savoir) le fera "rétrograder" à 46 ans le 26 mars. D’où un second anniversaire pour revenir à 47 ans le 18 avril.

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Épouse, laboureur, son père évidemment décédé mais sa mère ci-présente et consentante, à Oberrœdern le lundi 13 février 1832, Barbe FECHTER, soussignée, née le 14 mars 1813 à Stundwiller, y domiciliée chez ses parents, fille de François Antoine, laboureur, et de Marguerite PHILIPPS.

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Notes :

A) Comme vous l’avez remarqué, l’épouse est la sœurette de Mathias FECHTER ci-dessus, le grand navigateur et guerrier qui "conquerra" J l’Ohio avec ses sept fils et ses deux filles.

B) Catherine BEIL est dite « âgée de 60 ans » (au lieu de 58) comme la mère de la mariée, tandis que François Antoine FECHTER est dit « âgé de 70 ans ». Et, bizarrement, ces deux deniers chiffres (60 et 70, pour les parents de l’épouse), qui ressemblent comme deux gouttes d‘eau à des arrondis,… sont exacts !

C) Catherine BEIL « qui déclare ne savoir écrire ni signer ne l’ayant appris, fait sa marque ordinaire ». Mais la mère de l’épouse a signé, ce qui n’avait pas été le cas en 1816.

D) Barbe FECHTER était-elle de ma famille ? Non, mais réfléchissez un peu : son frère n’en était pas, alors… J

E) Le mariage fut célébré à « trois heures du soir ». Et à quatre heures du soir, que s’est-il donc passé ? Comment, que dites-vous ? Le maire est allé cuver son vin après ce mariage bien arrosé ? Mais enfin, vous savez bien qu’il avait un autre mariage à célébrer ! Vous n’avez pas oublié ça quand même ? Sinon à quoi ça sert que je me décarcasse ? Et ce n’est pas si ancien, c’était dans l’article précédent.

À 16 heures, Mr PHILIPPS, maire d’Oberrœdern, a marié mon trisaïeul N°24 (autre) Martin WALTER, cousin issu de germains de celui qui s’est marié à 15 heures, avec ma trisaïeule N°25 Marie Ève PHILIPPS !

C’est la base, ça ! Si vous ne connaissez pas par cœur tout ce qui concerne mes aïeux, comment retiendrez-vous le reste ? L J L J

F) Et les témoins étaient presque les mêmes, lors de ces deux mariages : Joseph WALTER, frère aîné de mon trisaïeul, logiquement présenté ici comme « cousin de l’époux ». Ainsi que deux « non parents des époux », Antoine FIX, 29 ans, laboureur, et Jean KLEHAMMER, 39 ans, aussi laboureur.

À noter qu'on était parvenu à trouver dans ce village deux hommes "non parents des mariés". Évidemment, on les a mis en valeur, aussi vrai que tout ce qui est rare est précieux ! Mdr, comme disent les jeunes ! J 

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Martin WALTER fut cultivateur sa vie durant. Le couple eut quatorze enfants, nés à Stundwiller de 1834 à 1858.

À noter cette curiosité :

Au recensement de 1851, Barbe FECHTER est dite « cultivatrice », et même profession pour ses quatre premiers enfants (un garçon puis trois filles, âgés de 17 à 12 ans), tandis que les quatre enfants suivants sont dits « vivant du travail de leurs parents ».

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Les mariages des enfants (fournis par AGAWE) permettent de trouver aisément les décès de leurs parents. Les tables décennales aussi, bien sûr.

Martin WALTER est décédé à Stundwiller le 5 avril 1871, « laboureur », « âgé de 64 ans », ce qui est faux (62 ans).

Sur déclaration de Georges FISCHER « laboureur, âgé de 32 ans, domicilié à Stundwiller, gendre du défunt », ce qui est exact. Ce Georges FISCHER, un des trois gendres du défunt, était fils de Bernard et de Madeleine FIX, que nous connaissons bien. C’est elle en effet qui avait rompu ses fiançailles avec Mathias WALTER pour en épouser un plus riche, tandis que Mathias WALTER les rompait de son côté pour en épouser une plus belle !! J J (voir article 11)

Le monde est petit, n’est-ce pas ? J

Barbe FECHTER est décédée à Stundwiller le 10 novembre 1881, « âgée de 68 ans », ce qui est exact. Elle est qualifiée de « Ackerin », mot d’ancien allemand que je n’avais encore jamais rencontré, et qui est manifestement le féminin de "Ackerer" (laboureur, cultivateur, agriculteur, comme vous voulez).

Sur déclaration de Georges WALTER, « Ackerer ». Comme d’habitude, cet acte "prussien" ne nous dit quasiment rien. Ni âge ni parenté pour ce Georges WALTER. Selon toute vraisemblance il s’agit de son 4ème fils et 10ème enfant, marié deux fois car veuf, du vivant de sa mère en 1872, et après le décès de celle-ci, en 1884, les deux fois à Stundwiller, où il résidait.

Georges WALTER avait certes encore un frère aîné peut-être vivant, mais non domicilié paroisse de Stundwiller. Ce frère aîné, par ailleurs aîné des 14 enfants de la fratrie, et prénommé Martin comme son père, disparaît en effet après le recensement de 1851, non décédé à Stundwiller. Il avait alors 17 ans et il est sans doute allé vivre ailleurs entre 1851 et 1856. D’où, logiquement, son frère Georges pour déclarer le décès de leur mère.

Note : dans la pratique, je n’ai même pas eu à chercher la date de décès de Barbe FECHTER ; elle m’a en effet été fournie par Mme Sabine MAURER, de GENEANET, que je remercie ici.

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Conclusion de cet article : assez belle descendance pour les arrière-petits-enfants issus de Joseph WALTER et Marie Catherine FISCHER. En 2017, j’aurai à étudier des familles établies à Oberrœdern, Aschbach et Stundwiller, mais aussi aux États-Unis (Ohio, notamment).

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du lundi 31 octobre 2016 à 23h59

Note : mes "éditions" datées 7 jours après la précédente et à 23h59 indiquent une date et une heure fictives pour signaler une très légère modification (ou plusieurs) sans très grand intérêt.

 


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posté le 08-10-2016 à 14:18:23

XI. Les arrière-petits-enfants issus de mes quinquaïeuls Mathias WALTER et Rosine STEBEL

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 à N°10.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, dune nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu de mariage nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Si le département d’une nouvelle commune n’est pas précisé, c’est que c’est le Bas-Rhin.

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Dans cet article N°11, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Mathias WALTER, né à Oberrœdern le 28 octobre 1732 et de son épouse Rosine STEBEL, née à Stundwiller 47 jours après, le 14 décembre 1732.

Ce sont mes ancêtres N°96 et N°97. D’où leur couleur rouge.

Ils se marièrent le lundi 13 octobre 1760.

Ils n’eurent que six enfants car Mathias WALTER mourut jeune, le 1er avril 1770, à Oberrœdern où le couple a vécu. Rosine STEBEL se remaria du reste, le mardi 30 avril 1771, avec un certain Antoine BAMBERGER, maçon de profession (voir article N°3) et eut d‘autres enfants.

À noter que STEBEL (orthographe de l’acte de baptême de Rosine) étant une variante de STÄBEL, le féminin germanique peut donner STÄBELIN, et, du coup, la voyelle de la syllabe du milieu se trouvant plus ou moins dévorée par les autres, Rosine fut remariée sous le nom de STÄBLIN, le "E" du milieu s‘étant trouvé escamoté.

Enfin, cette branche, ni plus ni moins intéressante que les autres pour les lecteurs qui ne sont pas de ma famille, l’est davantage pour les lecteurs de ma proche famille du côté de mon aïeul maternel car c’est d’elle que naîtra ma mère via mon quadrisaïeul N°48 Jean WALTER, dont nous allons étudier les enfants très bientôt ci-dessous, puisque sa seule sœur aînée Marie Madeleine, 1ère du prénom, et son seul frère aîné Michel sont morts en bas âge et n’ont donc pas pu se marier. Pas davantage ne s’est mariée leur sixième enfant, Marie Rosine, elle aussi décédée en bas âge.

Restent donc deux familles à étudier. Peut-être trois (voir en fin d'article).

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Famille 19. Enfants de mon quadrisaïeul 48 Jean WALTER, PE-41/62, cultivateur, et de ma quadrisaïeule 49 Anne-Marie FISCHER, mariés je ne sais où, sans doute en 1791 ou 1792

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J’ai trouvé 8 enfants, tous avec un seul prénom, tous des garçons ! J. M'en manque peut-être un ou deux, je ne sais pas, mais zéro est encore le plus vraisemblable.

Avec une énorme descendance pour les six derniers, leurs enfants naissant tous à Oberrœdern ou à Stundwiller, donc paroisse de Stundwiller toujours ! Hélas pour eux, Jean WALTER, PE-41/62 et Anne-Marie FISCHER ne connaîtront aucun de leurs 57 petits-enfants, mourant trop jeunes. Ils n’assisteront même pas aux mariages de leurs six fils ! L

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E1/APE) Bernard WALTER, 1er fils, son père étant cultivateur (ackersmann ; les Alsaciens de cette époque ne mettaient pas bien souvent de majuscules aux noms communs, contrairement aux Allemands de nos jours).

Décédé à Oberrœdern le 18 brumaire an IX, soit le 9 novembre 1800, « âgé de sept ans ».

On peut donc supposer que, « normalement », il est né entre le 10/11/1792 et le 9/11/1793, et, sans doute à Oberrœdern.

Ça convient très bien :

Soit dans les lacunes des baptêmes, messire Louis ANTHON s’étant arrêté au 12 septembre 1792, soit dans les naissances non enregistrées de l’état civil moderne, en 1793, pour cause de troubles révolutionnaires.

Pour les actes de naissance, cette année 1793 débute pourtant assez bien à Oberrœdern, mais elle s’arrête à un acte du 9/8/1793, avant de reprendre avec un autre rédacteur le 26/1/1794.

Bernard WALTER peut donc être né fin 1792 (à partir du 10/11) ou fin 1793 (du 10/8 au 9/11), en supposant trois choses :

a) Qu’il soit bien né à Oberrœdern.

b) Que l’âge soit exact.

c) Qu’il n’y ait pas d’omissions dans l’état civil du 1/1/1793 au 9/8/1793.

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E2/APE) Jean WALTER, 2ème fils.

Décédé à Oberrœdern le 25 octobre 1820, « âgé de 25 ans, né à Oberrœdern, journalier », son père étant tisserand.

Eh bien, voilà qui prouve que toutes les naissances n’étaient pas enregistrées à Oberrœdern vers 1795 puisque son acte de naissance n’existe pas. J’ai celui de ses six frères, qui suivent, mais pas le sien.

Né donc, « normalement », entre le 26 octobre 1794 et le 25 octobre 1795. Cela convient très bien, autant vis-à-vis de son frère aîné Bernard que vis-à-vis de son frère Joseph qui suit, le rythme étant d‘un enfant tous les deux ans (environ 1793, puis environ 1795, 1797, 1799, 1801, etc.).

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E3/APE) Joseph WALTER, né à Oberrœdern le 13 février 1797, 3ème fils, marié deux fois car devenu veuf.

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Épouse, laboureur, ses parents déjà décédés donc, à Oberrœdern le samedi 6 novembre 1824, Madeleine (tout court) BALL, née à Aschbach le 5 août 1801, domiciliée à Oberrœdern, fille posthume de feu Jacques (tout court) et de défunte Catherine (tout court) PHILIPS.

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Notes :

A) Les deux défunts pères sont dit « laboureurs en leur vivant ». Je puis préciser que mon quadrisaïeul Jean WALTER fut aussi tisserand (en 1796 et 1820) et même garde-champêtre en 1819 avant de s’éteindre laboureur à Oberrœdern le 6/2/1822, âgé de 57 ans seulement. Ma quadrisaïeule Anne-Marie FISCHER était morte encore plus jeune, à Oberrœdern le 15 juillet 1813, âgée de 43 ans seulement.

Quant à Jacques BALL, beaucoup d’internautes disent qu’il fut militaire (de profession). C’est bien possible, j’avais ça aussi dans mon fichier personnel, mais seulement sur quelques années.

B) Il n’est pas question de tuteur parmi les témoins, sans doute parce que, à l’époque de leur mariage, les deux étaient majeurs.

C) Premier témoin : Bernard WALTER, tisserand, 23 ans, frère de l’époux, domicilié à Oberrœdern. Voir ce second Bernard WALTER un peu plus bas. L’âge est exact.

Deuxième témoin : Georges WALTER, laboureur, 58 ans, oncle de l’époux, domicilié à Oberrœdern.

Ben non, mon quadrisaïeul Jean WALTER n’a jamais eu de frère prénommé Georges. Il a bien deux cousins germains prénommés Georges, l’un qui vivait à Oberrœdern et avait 59 ans à l’époque et l’autre qui (s’il vivait encore car il est porté disparu depuis sa naissance) en aurait eu 57, mais je n’ai rien de mieux dans mon (immense) collection de WALTER.

D) L’épouse a déclaré ne pas savoir signer.

E) Madeleine BALL était-elle de ma famille ? Oui, c’était une arrière-arrière-petite-fille de mes octaïeuls N°794 et N°795 Jacques BALL et Ursule SCHENCK, déjà rencontrés (article précédent et autres), mariés dans la Préhistoire, vers 1670.

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Joseph WALTER fut cultivateur (1824-1848) puis journalier (1851-1866).

Madeleine BALL lui a donné sept enfants (de 1825 à 1839) avant de mourir, à Oberrœdern où le couple avait vécu, le 30 novembre 1840, « âgée de 39 ans », ce qui exact, mais fille de défunts « Jacques et Catherine FISCHER », ce qui est faux pour le patronyme de Catherine. Mais bon, elle est « épouse de Joseph WALTER laboureur », dont ça nous suffit.

Madeleine BALL ne semble pas être morte en couches (pas d'enfant mort-né).

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Joseph WALTER va se remarier, mais très tardivement, près de huit ans plus tard. Sans doute n’était-il pas très riche. Mais il va trouver une jeune mère célibataire, et les mères célibataires sont bien entendu moins difficiles.

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Épouse, en secondes noces donc, toujours cultivateur, à Oberrœdern le lundi 28 août 1848, Barbe (tout court) MERCK, soussignée, née à Schoenenbourg le 26 septembre 1818, fille de feu Michel, tisserand, et de défunte Barbe WEISHAAR.

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Notes :

A) Le premier témoin est cette fois Georges WALTER, « frère de l’époux, cordonnier, âgé de 45 ans, domicilié à Oberrœdern », qui suivra ci-dessous. L’âge est inexact, c’est 44 ans.

B) Barbe MERCK était donc mère célibataire, ayant eu une fille née hors-mariage à Oberrœdern le 31 mars 1845, d’un dénommé Joseph PHILIPPS, « journalier, âgé de 28 ans » sans filiation indiquée, qui avait déclaré la naissance de son fils illégitime. Cette petite Barbe PHILIPPS est décédée le 11 juin 1852, « âgée de 7 ans », ce qui est exact. Sur déclaration de Joseph WALTER, « journalier, âgé de 54 ans, beau-père de l’enfant ». Non, il avait 55 ans.

C) Joseph PHILIPPS étant décédé avant sa fillette, ça m’a permis de l’identifier. Il était de ma famille, né le 14 décembre 1817 à Oberrœdern, petit-fils aîné de mes quadrisaïeuls 50 Jean Georges PHILIPS, huilier, et 51 Marie Catherine SUDEL mariés à Oberrœdern le lundi 3 mai 1790. Il mourut militaire en Algérie, de dysenterie comme tant d’autres jeunes soldats, le 13 août 1846. Et il n’avait que 27 ans (et non 28) à la naissance de sa fille Barbe.

C) Barbe MERCK n’était, elle, pas de ma famille, bien entendu. Elle fut citée fileuse à la naissance de sa fille aînée, en 1845. En 1851, elle sera citée couturière.

D) Barbe MERCK a donné trois enfants de plus à Joseph WALTER, de 1853 à 1858. Ce qui porte le total de ses enfants à dix.

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Joseph WALTER est décédé, journalier, sur déclaration de son fils Georges « âgé de 36 ans, domestique à Hatten », à Oberrœdern le 5 avril 1866. Georges WALTER était son second fils et il avait bien 36 ans.

Le maire se nommait François Xavier WALTER. C’est son aïeul paternel qui fut maire d’Oberrœdern ci-dessus (1865-1870 au moins), l’aïeul paternel de ce dernier, Jean WALTER, déjà cité dans ce blog, ayant été maire d’Aschbach de 1813 à 1825.

Joseph WALTER était doublement veuf car Barbe MERCK était décédée le 18 novembre 1858, à Oberrœdern bien sûr, « âgée de 41 ans », ce qui est inexact (40 ans), son époux étant journalier.

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E4/APE) Mathias WALTER, né à Oberrœdern le 10 février 1799, 4ème fils, marié une seule fois, mais pas avec sa (première) fiancée.

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Eh oui. Curieusement, Mathias WALTER, alors tisserand, devait épouser (publications de mariage à Oberrœdern en dates des dimanches 8 et 15 septembre 1822) Madeleine FIX, née et domiciliée comme lui à Oberrœdern, fille de Georges et Barbe KOCHER (donc de ma famille au moins par sa mère) mais finalement le mariage ne se fit pas. L

Mathias en épousa une plus belle (car ainsi sont les hommes) en 1824, tandis que Madeleine [qui a droit à cette couleur spéciale (bleu pas clair) réservée aux fiancées dérobées J] en épousait un plus riche (car ainsi sont les femmes) en 1825. J

Comment, vous ne me croyez pas ? Mais je, je… euh… Ah, ben ça alors, je n’en reviens pas ! L J

Eh bien allez vérifier par vous-même, pour une fois que des Alsaciens ont écrit en français ! J

Mais attention, le registre des publications de mariage de 1822 est rempli de pièces jointes. La publication que je vous cite se trouve vers la fin, en vue 85 sur 90, page de droite, acte du bas.

À noter que le maire s’appelait FIX (prénom inconnu) et que ça m’a toujours paru louche ! J

À noter encore que nous retrouverons Madeleine FIX plus tard sur ce blog, en 2017 j'espère. En effet, un des ses très riches J fils épousera une très belle J arrière-arrière-petite-fille de BW et MP ! Et figurez-vous que ce couple "marchera" et aura des enfants ! J

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Épouse, toujours tisserand, à Stundwiller le jeudi 29 janvier 1824, Barbe (tout court) CLAUSS, née à Stundwiller le 26 septembre 1802, y domiciliée chez ses parents, fille de Mathias, cordonnier, et de Marie-Anne WAGNER.

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Notes :

A) Des six frères mariés, Mathias WALTER sera le seul à s’installer à Stundwiller, les cinq autres restant à Oberrœdern.

B) « Ledit époux est assisté et autorisé par son tuteur Georges WALTER, laboureur à Oberrœdern ».

Là je n’y comprends rien, Mathias WALTER ayant 24 ans, presque 25. Mais il est pourtant dit « mineur d’ans », avec sa date de naissance bien donnée, et exacte à un jour près. Tandis que l’épouse, qui est plus jeune, est dite « majeure ». J’ai déjà vu de semblables problèmes dans l’article 10, et je ne me les explique pas. Je sais que l’Alsace a toujours eu des spécificités juridiques particulières mais je n’ai rien trouvé à ce sujet sur Wikipédia. L

C) « L’épouse a déclaré ne savoir signer et a fait sa marque ordinaire ».

D) Barbe CLAUSS était-elle de ma famille ? Oui, c’était une arrière-arrière-arrière-petite-fille de mes octaïeuls N°794 et N°795 Jacques BALL et Ursule SCHENCK, déjà rencontrés (article précédent et autres), mariés dans la Préhistoire, vers 1670.

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D’où 13 enfants (sans jumeaux), nés de 1824 à 1845 et peu de décès en bas âge. Malheureusement la famille a émigré aussitôt après (en 1847) aux États-Unis d‘Amérique et j’aurai peut-être du mal à donner beaucoup de détails pour la génération suivante, cette famille étant inconnue de mes camarades généalogistes de GENEANET.

Toutefois, j’ai retrouvé des branches étasuniennes de cette famille via Google.

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Mathias WALTER est décédé le 5 mars 1863 à Alden, comté d’Érié, État de New York (E-U).

Barbe CLAUSS est décédée à Richardson, dans le Nebraska en octobre 1869. Probablement a-t-elle quitté Alden pour aller vivre chez un de ses nombreux enfants mariés (probablement huit ou environ), après la mort de son mari.

À noter encore qu’une des 13 enfants a épousé un certain Jacques… FIX ! J

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Note : un très grand nombre d’Alsaciens de l’ancienne paroisse de Stundwiller ont émigré dans le comté d’Érié, État de New York (E-U). Nous avons beaucoup de cousins là-bas.

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E5/APE) Bernard WALTER, second du prénom, né à Oberrœdern le 30 mars 1801, 5ème fils.

On se souvient (voir ci-dessus) que le premier enfant de cette fratrie, (autre) Bernard WALTER, était décédé à Oberrœdern le 9 novembre 1800. Comme cela arrivait souvent, ses parents ont redonné au fils suivant le prénom de l’enfant décédé.

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Épouse, laboureur, l’acte prétendant qu’il est né le 13 mars 1801, ses parents déjà décédés (je le précise car il est le premier de la fratrie à se marier), à Oberrœdern le lundi 4 novembre 1822, Barbe PHILIPPS, soussignée, née à Oberrœdern le 9 janvier 1803, domiciliée à Oberrœdern, fille de mes quadrisaïeuls 50 Jean Georges PHILIPS, huilier, et 51 Marie Catherine SUDEL mariés le lundi 3 mai 1790.

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Notes :

A) Bernard WALTER est qualifié de « majeur d’ans », ce avec quoi je suis d’accord (il a 21 ans) mais pourquoi donc son frère son frère Mathias ci-dessus, qui se mariera à 24 ans et demi un peu plus d’un an plus tard sera-t-il lui qualifié de « mineur d’ans » et aura-t-il besoin d’un tuteur ? Les lois changeaient vite en ce temps-là, on dirait. L

B) « Les dits époux ont produit leur acte de naissance ».

Eh bien, ils sont forts, les deux époux, car ces actes n’existent pas, ni pour Bernard, ni pour Barbe ! Lui serait né le 22 ventôse an IX et elle le 19 nivôse an XI. Certes, ces registres existent pour ces deux années-là à Oberrœdern, mais il y a peu d’actes de naissance dans ces années troublées, et, donc, manifestement des lacunes. La preuve en est donnée ici.

C’est quand même assez gros, de la part du maire (le dénommé FIX déjà vu ci-dessus) d’oser affirmer que les époux ont produit leur acte de naissance alors que, pour l’an IX comme pour l’an XI, il y a une table des matières en fin de registre et que leurs noms n’y sont pas, bien sûr ! L

C) La mère de l’épouse n’a pas su signer et a marqué.

D) Et regardez ce que j’ai trouvé en fouillant dans le registre des publications de mariage de 1822.

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1) En vue 14 sur 90 (page de droite, il n‘y a rien à gauche) :

« Extrait du registre des actes de baptême de la commune d’Oberrœdern déposé dans la paroisse de Stundwiller pour suppléer l’acte de naissance consigné et dont le registre de la commune d’Oberrœdern n’en fait pas mention. »

Et ce qui suit est trrrrrrrrrrès intéressant :

— L’acte de baptême est de messire Louis ANTHON !!

Oh là là, content de vous revoir, messire ! ♥ ♥

On ne vous a donc pas fait faire connaissance avec la merveilleuse machine inventée par le sieur GUILLOTIN ? Comment allez-vous, messire ? Ah, vous "tallez" bien ? je m’en réjouis, messire ! Si, si, sincèrement ! J J

— On y apprend que « Hodie trigesimo die mensis martii 1801 […] natus et eodemque die baptizatus est […] Bernardus, filius Joannis WALTER et Annæ Mariæ FISCHER […]. »

Traduction : Aujourd’hui trentième jour de mars 1801 […] est né et le même jour a été baptisé […] Bernard, fils de Jean WALTER et d’Anne-Marie FISCHER.

Remarques :

a) Messire Louis ANTHON, de pieuse mémoire, a abandonné le féminin germanique pour le nom propre et ne nous a pas gratifié d’un "FISCHERIN" pour Anne-Marie. Par contre, il a normalement décliné ce prénom, ici employé au génitif tout comme le prénom Joannes devenu Joannis au génitif.

b) Le vieux curé a écrit un pléonasme, car "eodemque", ça veut dire "et eodem". J

c) Et surtout "trigesimo" ne signifie pas "treizième" mais "trentième", ce qu’ignorait visiblement monsieur FIX, maire d’Oberrœdern.

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2) En vue 19 sur 90 (page de droite, il n‘y a rien à gauche) :

« Extrait du registre des actes de baptême de la commune d’Oberrœdern déposé dans la paroisse de Stundwiller pour suppléer l’acte de naissance consigné et dont le registre de la commune d’Oberrœdern n’en fait pas mention. »

Et suit l’acte de baptême de Barbe PHILIPPS. Messire Louis ANTHON nous y apprend qu’elle est née le 9 janvier 1803 et qu’elle fut baptisée car nécessité par Marie Ève PHILIPS veuve Jean Georges RUFF, puis rebaptisée sous condition par ses soins le lendemain.

Oh, mais nous en sommes en pays de connaissance, là !! ♥ ♥

Comment allez-vous, ma cousine ? Vous voilà septuagénaire à présent ! Ah, vous "tallez" bien ? je m’en réjouis, ma cousine ! Si, si, sincèrement ! J J

E) CONCLUSION : monsieur le maire n’avait pas les actes de naissance de l’épouse ni de l’époux (et pour cause !!) mais leurs actes de baptême ! Mais ça, même sous la torture, il n’aurait jamais voulu l’avouer !! J

D’autant plus que messire Louis ANTHON, de courageuse mémoire, a daté ses actes en calendrier grégorien, dans le secret sans doute.

On comprend mieux maintenant pourquoi mes quadrisaïeuls 50 Jean WALTER, PE-41/62, et 51 Anne-Marie FISCHER ont eu tant de petits-enfants : c’étaient de vrais catholiques qui respectaient l’unique but du sacrement de mariage : la procréation. Ce qu’ils ont enseigné à leurs enfants. Idem pour les parents de Barbe PHILIPPS, mes quadrisaïeuls 50 Jean Georges PHILIPS, huilier, et 51 Marie Catherine SUDEL.

Faire inscrire leurs enfants sur un registre d’état civil moderne leur semblait inutile, voire nuisible.

En outre, ils ne devaient guère fréquenter les républicains de la mairie.

Hélas, ça n’a pas duré. Au XIXe siècle puis pire encore au XXe, les descendances se sont déchristianisées, comme partout en France, en Europe et en Amérique du Nord.

Voilà encore la raison pour laquelle je n’ai pas le mariage civil de 50 Jean WALTER, PE-41/62, et 51 Anne-Marie FISCHER : il n’a sans doute jamais eu lieu. Ils se sont mariés religieusement, ça leur suffisait.

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Dont bien sûr assez nombreuse postérité : huit enfants. Nés de 1823 à 1841.

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Bernard WALTER second du prénom, qui fut laboureur et tisserand, est décédé à Oberrœdern le 11 octobre 1850, « âgé de 50 ans ». En fait non, 49. Il y a un blanc pour la rubrique "profession". On peut supposer qu’il est mort d’une longue maladie et, donc, ne travaillait plus depuis longtemps.

Sur déclaration de son fils, (autre) Bernard WALTER, « âgé de 27 ans ». C’était son fils aîné, âgé de 26 ans en réalité.

On le dit encore « époux de Barbe PHILIPPS ». Je pense que c’est là une manière de parler car il en était veuf.

Barbe PHILIPPS est en effet décédée avant lui, à Oberrœdern le 17 mai 1846, « âgée de 43 ans », son époux étant alors tisserand. L’âge est exact, pour une fois.

Le déclarant était bien sûr son époux Bernard WALTER, accompagné de son frère puîné Georges WALTER, cordonnier, ci-dessous étudié.

Pour les débutants en paléographie, les signatures des deux frères méritent d’être examinées car on distingue bien chaque lettre.

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E6/APE) Georges WALTER, né à Oberrœdern le 26 janvier 1804, 6ème fils.

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Épouse, cordonnier, à Oberrœdern le jeudi 25 janvier 1827, Marie-Anne BURG, née à Oberrœdern le 21 août 1805, y domiciliée chez ses père et mère, fille de Jean, laboureur, et de Marie Madeleine STRASSER.

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Notes :

A) Georges WALTER est déjà cordonnier à son mariage. Ce sera le métier de sa vie. Il le sera en effet jusqu’à sa mort, en 1870, même s’il sera cité cultivateur au recensement de 1851. Ce même recensement le dit « propriétaire », et ceci peut expliquer cela. Il possédait sans doute un petit champ qu’il cultivait aussi.

B) Lui aussi est cité « mineur d’ans » à son mariage. Et sa future, qui est plus jeune, est dite « majeure ». Passons.

C) « L’épouse, ne sachant écrire, a fait sa marque ordinaire. ». Rien sur sa mère, qui n’a ni signé ni marqué.

D) Le patronyme "BURG" était inconnu paroisse de Stundwiller, si l’on excepte un mariage le lundi 23 janvier 1764 d’un certain Antoine BURG, domicilié à Hatten, et qui vint épouser sa belle en cette paroisse. Or cette belle se nommait Anne-Marie PHILIPS et était arrière-petite-fille de mes octaïeuls N°808 et N°809 Jonas PHILIPS, surnommé « der alte Bürgermeister », et Catherine NN, son épouse. Et cet Antoine BURG était l’aïeul paternel de Marie-Anne BURG. Il s’ensuit donc qu’elle est de ma famille pour être l’arrière-arrière-arrière-petite-fille de mon ancêtre Jonas PHILIPS, dont certains internautes situent la naissance vers 1618, à Oberrœdern. C’est invérifiable par les BMS bien sûr car le premier baptême relevé pour Oberrœdern date du 8 mai 1683. Mais ces internautes ont dû avoir accès à des actes notariés, voire judiciaires puisque "der alte Bürgermeister" signifie "l’ancien bourgmestre", inaccessibles pour moi, bien sûr. Actes très précieux et qui apportent beaucoup d’informations. Encore faut-il y avoir accès et savoir les lire.

Mais Marie-Anne BURG m’était aussi apparentée par sa mère, dont le père, Jean Adam STRASSER (maire d’Oberrœdern en 1821), et la mère, Marie Catherine LOOS (mariage le lundi 9/10/1780) étaient tous deux de ma famille.

Jean Adam STRASSER était arrière-petit-fils de mes septaïeuls 406 et 407 Laurent STECK et Anne-Marie FRITZ, mariés le lundi 14 novembre 1689.

Quant à Marie Catherine LOOS (patronyme très rare en cette paroisse), elle était arrière-petite-fille de mes septaïeuls 400 et 401 Jean Philippe PHILIPS et Anne Cunégonde GEIST, mariés le lundi 26 novembre 1685.

Paroisse de Stundwiller il y eut, avant ce dernier mariage, 23 autres mariages recensés, le plus ancien datant du 2 mai 1683.

C’est mon couple d’ancêtres le plus anciennement marié dans les BMS de Stundwiller.

J’ai bien, avant cela, un mariage de (je suppose que c’est lui, n’ayant JAMAIS revu le prénom Nicolas pour un "WALTER") mon octaïeul 792 Nicolas WALTER (le 8ème en cette paroisse) en date du jeudi 4 mai 1684, mais ce fut avec sa deuxième (ou davantage) épouse, pas avec mon octaïeule 793, mariée dans la Préhistoire.

E) « L’époux a produit son acte de naissance et l’épouse un acte de notoriété […] ». On est d’accord : les registres d’Oberrœdern donnent bien la naissance de Georges WALTER mais pas celle de Marie-Anne BURG à la date indiquée (ni à aucune autre date d’ailleurs). Cette date de naissance, sans doute légèrement inexacte, est néanmoins très vraisemblable, ses parents s’étant mariés le mercredi 5/9/1804, et une petite Catherine BURG étant née le 17/10/1806, le tout à Oberrœdern.

F) Les deux premiers témoins sont intéressants.

1) Georges WALTER, « laboureur, âgé de 60 ans, tuteur de l’époux ». On l’a vu plus haut. C’est probablement Georges WALTER PE-43/62, cousin germain de feu son père, et étudié dans l’article N°8. Il a 61 ans, en fait.

M’échappe quand même toujours pourquoi son frère Bernard, qui s’est marié plus jeune, fut qualifié de « majeur » et n’eut pas besoin de tuteur.

2) Joseph PHILIPPS, « laboureur, âgé de 67 ans, cousin germain de l’époux ».

Alors non, ce n’est pas un cousin germain de l’époux, c’est un cousin issu de germains de l’époux ! Eh oui, notre Georges WALTER qui se marie aujourd’hui, il est âgé de 23 ans moins un jour. Alors, avoir un cousin germain de 67 ans, c’est dur, c’est même très dur ! Et qui est-ce donc, ce Joseph PHILIPPS, laboureur, âgé de 67 ans ? Eh bien, c’est le PREMIER arrière-petit-enfant de BW et MP, né à Oberrœdern le 18 novembre 1758, du vivant de son arrière-grand-père BW ! Il a été étudié dans l’article N°4, et en premier bien sûr. Souvenez-vous, il s’est marié très âgé, à 38 ans, à Oberrœdern le lundi 23 janvier 1797 (mariage civil à 10 heures), avec une certaine Marguerite MAYER, qui n’avait pas encore 24 ans. Et la bizarrerie de l’histoire, c’est que le jour-même il est allé avec son épouse civile, se marier religieusement dans la paroisse d’Altenstadt, là où, je vous l’avais expliqué, existait un souterrain de quelques kilomètres pour rejoindre l’Allemagne en cas de découverte. J

Parce que, si un Oberrœdernois épousait une Aschbachoise civilement le matin à Oberrœdern, puis religieusement l’après-midi à Altenstadt, si loin de leur paroisse, ça veut dire que les Révolutionnaires n’en avaient pas encore fini avec les catholiques ! L

Vous n’avez pas oublié ça, quand même, ou alors à quoi ça sert que je me décarcasse ? J

Et, bien sûr, il n’avait pas 67 ans mais 68.

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Dont bien sûr assez nombreuse postérité : huit enfants. Nés de 1828 à 1845.

À noter, parmi eux, Mathieu (1831-1864), un « aliéné à domicile, non dangereux ». Ça, ce genre d’informations si particulières et si intéressantes, on ne les trouve pas souvent. Elles ne figurent que sur les recensements, et encore, sur pas beaucoup d’entre eux. En l’occurrence, ceux de 1856 et 1861. Il n’y avait pas cette précision sur les recensements précédents. Et les suivants seront plus discrets aussi.

Évidemment, les précisions apportées n’étaient pas bien gaies : sourd-muet, aveugle, estropié, borgne, unijambiste, idiot même, etc. L

À noter encore qu’aux recensements de 1846 et 1851, la famille était au complet : le père, cordonnier, la mère, et leurs sept derniers enfants (deux garçons puis cinq filles), l’aîné des huit enfants étant quasiment mort-né.

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Georges WALTER est décédé, cordonnier, sur déclaration de deux amis, à Oberrœdern, sans doute le 8 novembre 1870, « âgé de 66 ans », ce qui est exact.

J'ai écrit "sans doute" car, en marge, on a rapporté la date du 8 décembre et non du 8 novembre, et, hélas, les dates des actes suivant et précédent ne nous permettent pas de savoir ce qu’il en fut, car antérieure au 8 novembre pour l’un et postérieure au 8 décembre pour l’autre.

Marie-Anne BURG est décédée à Oberrœdern le 22 décembre 1876, « âgée de 73 ans », ce qui est inexact.

Sur déclaration de Georges DANGLER, son troisième et dernier gendre, le seul que son défunt mari n’a pas connu en tant que tel. Outre trois de ses filles, un de leurs fils s’était marié mais, pour une raison ou pour une autre, il n’apparaît pas sur ces deux actes de décès.

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Der dreißigste Tag des Monates fructidor des Jahres dreizehn sprach man noch elsässisch zu Oberrödern. L

Mais le premier vendémiaire an quatorze le français est enfin arrivé à Oberrœdern ! J ♫ ♪ ♪ ♫

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E7/APE) Jacques WALTER, né à Oberrœdern le 23 août 1806, 7ème fils.

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Épouse, tisserand, à Oberrœdern le jeudi 5 février 1835, Marguerite (tout court) AMANN, soussignée, née à Oberrœdern le 3 mars 1813, y domiciliée chez ses père et mère, fille de François Antoine, cordonnier, et d’Anne-Marie FIX.

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Notes :

A) L’acte de naissance de Marguerite AMANN est assez curieux : il est daté du 3 mars à 7 heures du matin et nous apprend que l’enfant est née à 7 heures du soir. Bravo, monsieur le maire, belle anticipation ! J

B) François Antoine AMANN est nommé simplement « François » dans l’acte. Et Anne-Marie FIX est nommée « Marie-Anne ».

C) La mère de l’épouse ne sait pas écrire ni signer et a donc marqué.

D) Les deux premiers témoins sont deux frères de l’époux, les deux derniers : Georges WALTER, cordonnier, étudié ci-dessus, et mon trisaïeul 24 Martin WALTER, laboureur, étudié ci-dessous.

E) Marguerite AMANN était-elle de ma famille ? Oui, ses quatre grands-parents en étaient, à savoir :

1) Antoine AMANN (né vers 1744) était petit-fils de mes sexaïeuls 194 Antoine STÆBEL (décédé comarque de Stundwiller) et 195 Marie Dorothée GASSERT, mariés le lundi 27 janvier 1716.

2) Dorothée PHILIPS (née en 1744), épouse du précédent, était la 10ème enfant (sur 11) de mes sexaïeuls 202 et 203 Jean Georges PHILIPS et Marie Catherine STECK, mariés le lundi 8 novembre 1723.

3) Antoine FIX (né vers 1755) était arrière-petit-fils de mes septaïeuls 404 et 405 Jean Jonas PHILIPS et Marie Catherine HOFFART, mariés en 1688 ou 1689 (le 8 mai).

4) Marie-Anne STRASSER (née en 1757), épouse du précédent, était arrière-petite-fille de mes septaïeuls 406 et 407 Laurent STECK et Anne-Marie FRITZ, mariés le lundi 14 novembre 1689.

F) On déduit des paragraphes E2, E3 et E4 ci-dessus, avec la présence de mes numéros 202 et 203 d’une part, et de leurs parents 404, 405, 406 et 407 d’autre part, que les parents de Marguerite AMANN étaient doublement cousins du 3ème au 4ème degré. Malheureusement leur mariage religieux eut lieu en juin 1807 et il n’est pas disponible en ligne, seulement à Stundwiller ou à l’évêché de Spire (Allemagne) d’où dépend Stundwiller. Dommage car j’aurais été curieux de voir si le curé de l’époque (peut-être encore messire Louis ANTHON, qui sait ?) a été capable de voir ce cousinage, compte tenu que le prédécesseur de messire ANTHON, à savoir messire Jean Arnold MERZ, de sinistre mémoire, mariait des fiancés sans même citer leur mère ! Et cela durant environ 14 ans (environ 1758-1772 environ) ! Et alors que son prédécesseur, messire Sébastien GENSLER, de pieuse mémoire, curé de Stundwiller durant environ 30 ans, avait marié des jeunes gens avec filiation complète !

Ce sont ces "retours en arrière" dans la précision des informations qui sont très pénibles pour les généalogistes. L

On a la même chose dans les NMD après 1792 : on trouve des actes marginés, on trouve aussi des tables des matières en fin de registre, puis soudain, arrive un con qui supprime les marges ou bien les tables des matières ! L

De nos jours, ce n’est pas mieux : les noms de jeune fille des épouses ont été supprimés dans les recensements de la fin du XXe siècle ! Ahurissant ! Et, il y a une dizaine d’années je crois, on a supprimé les mentions marginales en marge des actes de naissance ! Ahurissant, là encore ! Il faut dire qu’avec les zigotos qui nous gouvernent depuis 40 ans, on peut s’attendre à tout ! L

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Jacques WALTER fut tisserand, cultivateur, propriétaire et fermier. Son épouse lui donna dix enfants, nés de 1835 à 1855.

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Jacques WALTER est décédé à Oberrœdern le 28 septembre 1862, cultivateur, « âgé de 56 ans », ce qui est exact. Sur déclaration de son fils Georges, tisserand, domicilié à Oberrœdern, « âgé de 23 ans ». Non, il avait 26 ans. Georges était l’aîné des dix enfants de ses parents. Bizarrement, il est resté célibataire (décès à Oberrœdern en 1899).

Marguerite AMANN est décédée à Oberrœdern le 21 avril 1883, « âgée de 70 ans », ce qui est exact. Toujours sur déclaration de son fils Georges, « Ackerer », c’est-à-dire cultivateur, comme on l’a déjà vu dans deux articles précédents.

Ça me fait de la peine pour ce brave Georges, qu’il n’ait pas trouvé à se marier. L

Bien sûr, j’ai souvent vu ça, mais le fils aîné d’une famille est souvent plus riche que ses cadets. Que lui manquait-il donc, puisqu’il savait travailler ? L

Autrement, la calligraphie des actes "prussiens" est très différente de celle des actes "alsaciens". Mais bon, quand les lettres sont bien formées, on lit sans grande difficulté.

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E8/APE) Martin WALTER, mon trisaïeul, pour être le bisaïeul agnatique de ma défunte mère, né à Oberrœdern le 22 décembre 1809, 8ème fils sur 8, et dernier enfant de ses parents.

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Épouse, laboureur, à Oberrœdern le lundi 13 février 1832, ma trisaïeule Marie Ève PHILIPPS, soussignée, née à Oberrœdern le 24 octobre 1810, y domiciliée chez ses père et mère, fille de mes quadrisaïeuls 50 et 51, Jean Georges, huilier, et Marie Catherine SUDEL, mariés sous l’Ancien Régime le lundi 3 mai 1790.

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Notes :

A) Né à 3 heures du matin le vendredi 22 décembre 1809, Martin WALTER semble bien avoir été un "Sagittaire", pour être né à 29°54’ de ce signe, selon mon logiciel d‘astrologie. On a quand même frôlé la catastrophe : né à l’aube, il eût été "Capricorne" ! J

Évidemment, ça a dû réveiller la maman. Mais bon, il faut savoir ce qu’on veut dans la vie ! J

B) Marie Ève PHILIPPS était aussi la dernière enfant de ses parents, qui en eurent aussi huit (ou environ ; j’en ai sept mais il y a la place pour un huitième enfant dans les lacunes entre 1791 et 1796).

C) Sa mère, ma quadrisaïeule Marie Catherine SUDEL avait eu un frère jumeau mort le jour même. Cette disparition immédiate du jumeau a peut-être contribué à ce qu’elle puisse vivre, pour diverses raisons assez évidentes.

Sur l‘acre de mariage, elle est appelée « SUTTEL ». C’est un patronyme qui a beaucoup évolué à Oberrœdern. J’ai eu droit à ZODEL ou ZOTTEL vers 1690, puis, souvent, SUDEL au XVIIIe siècle, quelquefois SUTELL. Au XIXe siècle, ce fut souvent SUTTEL, comme ici, avec cette occlusive doublée, ce qui me fait toujours sourire. Essayez donc d’émettre deux sons "T" à la suite, vous verrez comme c’est facile !

Elle « a déclaré ne savoir ni écrire ni signer et a fait sa marque ordinaire ».

D) Le premier témoin est Joseph WALTER, « laboureur, 35 ans, frère de l’époux ». Exact, il a 35 ans… aujourd’hui !! ^^

E) Mes trisaïeuls se sont mariés à 16 heures. À 15 heures ce même jour, s’était marié (autre) Martin WALTER, cousin issu de germains du précédent, né en 1808, et que nous étudierons dans l’article N°12. Celui-là aura… 14 enfants ! J

F) L’acte de mariage nous raconte encore que « l’épouse a dû produire un acte de notoriété constatant l’époque de sa naissance », qui, sur cet acte de mariage est donnée au 14 octobre 1810. Moi, je veux bien, mais si vous allez consulter l’année 1810, vous y trouverez son acte de naissance, et vous verrez qu’elle est bien née le 24 octobre 1810.

Certes, le second registre (également en ligne) s’arrête fin août pour l’année 1810, mais bon, fallait consulter le bon registre. Pas besoin d’acte de notoriété.

G) Mais je vous conseille d’aller le lire, cet acte de notoriété, car il est en ligne sur le site des A.D. J’ai farfouillé un peu, et, comme d’habitude, je l’ai trouvé à l’intérieur du registre des publications de mariage, année 1832 bien sûr. Il débute en vue 32 sur 66, page de droite, et il se termine en vue 40 sur 66, page de gauche.

C’est très long, en effet, mais ne vous en privez surtout pas, pour une fois que des Alsaciens ont écrit en français ! J

Mais là où c’est moins drôle, c’est quand vous verrez (dernière page, en haut à gauche) que ça nous a coûté VINGT ET UN FRANCS ET CINQUANTE CENTIMES ! Et ce, alors que la date de naissance donnée est fausse, et que, surtout, l’acte de naissance existait et existe toujours ! L

Ah oui, mes frères et mes sœurs, mes (sept) neveux et nièces, mes (dix-huit) petit-neveux et petites-nièces, voilà pourquoi nous sommes si pauvres ! Louis-Philippe, roi des Français, rendez-nous notre argent ! Et avec les intérêts ! Ça doit faire, euh… si je compte bien, et compte tenu du prix du pain en 1810 et en 2016, ça doit faire… beaucoup ! Peut-être même plus encore ! J

Une fois cette somme partagée entre les différents héritiers, je pourrai, grâce à ma part du gâteau, enfin trouver une meuf qui veuille bien m’épouser, car c’était ça qui me manquait, je le sentais confusément depuis toujours ! L J L J L

Et nous vivrons heureux tous deux dans un superbe château… en Espagne ! J

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Dont bien sûr assez nombreuse postérité : huit enfants. Nés de 1832 à 1852. L’aîné fut un Capricorne. Oh, misère, où allons-nous si les "Sagittaire" se mettent à enfanter des "Capricorne" ! J

La preuve : ce Martin Junior WALTER, mon bisaïeul N°12, "Capricorne" de son état, se mit à préférer la Bretagne à l’Alsace !

Mais COMMENT, COMMENT, peut-on préférer la pluie permanente de la sévère Bretagne aux hivers rigoureux et étés surchauffés de la douce Alsace, je vous demande un peu ! J

Et puis, c’est pas tout, ça ; mais sa future parlait breton ! Oh oui, c’est bien une honte, pour un Alsacien pur souche, fils aîné de ses parents de surcroît, que de s’aller acoquiner avec une Bretonne bretonnante, allant même jusqu’à lui demander sa main ! L J

Enfin, inutile de revenir sur le passé, ce qui est fait est fait. J

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Comme plusieurs de ses frères, mon trisaïeul Martin WALTER Senior fut tisserand, cultivateur, propriétaire et fermier.

Quant à son épouse, elle fut citée, au recensement de 1851, comme « vivant du travail de son mari », ce qui, de nos jours, ne serait pas une formule bien aimable. Mais bon, les temps ont changé, et les expressions aussi. Et je n’ai pas de raison de penser qu’ils ne furent pas heureux, si ce n’est l’absence de deux de leurs enfants, qui a dû les faire souffrir pas mal. L

D’autant plus que, deux autres étant décédés en bas âge, il ne leur en resta que quatre.

Le couple n’assista pas au mariage de mon bisaïeul Martin WALTER Junior. Celui-ci, ayant écrit à ses parents pour leur demander l’autorisation de se marier, bien qu’il fût largement majeur (il avait 26 ans et demi), reçut en réponse une lettre qui l’informait qu’il pouvait se marier « où il voulait, quand il voulait et avec qui il voulait ». Beaucoup d’amertume dans cette réponse, mais c’est évidemment très compréhensible. L

J’ignore s’ils se sont revus. Ma mère fut bien trop tôt orpheline de père (à 8 ans) pour avoir des informations.

De toute façon, c’est bien connu, les "Capricorne" et les "Sagittaire" se supportent très difficilement. [authentique]

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J’ignore si mes trisaïeuls eurent une vie bien heureuse car ils connurent l’occupation allemande durant une quinzaine d’années. J’ignore s’ils choisirent de rester français ou s’ils devinrent allemands. Je ne sais en effet pas où trouver cette information. De toute façon, ce fut leur choix, selon leur sensibilité personnelle, et on doit le respecter.

Finalement, leurs fils aînés Martin et Bernard qui avaient quitté l’Alsace pour Brest entre 1851 et 1856 (selon les recensements) ont peut-être eu plus de chance, sous ce rapport.

Ceci dit, Martin WALTER Senior et Marie Ève PHILIPPS purent fêter leurs noces d’or, une joie qui, évidemment, n’est pas donnée à tous les couples. 53 ans de mariage. Noces de merisier, disons-nous aujourd’hui, selon Wikipédia

Martin WALTER Senior est décédé à Oberrœdern le 31 juillet 1886, « Ackerer, âgé de 77 ans ». Non, 76.

Sur déclaration de Ferdinand MEYER, Ackerer lui aussi, son unique gendre. Comme toujours, ces actes de décès "prussiens" précisaient la religion (ici, catholique) mais pas la nationalité.

Marie Ève PHILIPPS était décédée à Oberrœdern l’année précédente, le 17 février 1885, « âgée de 74 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de Ferdinand BALL, Ackerer lui aussi. Je crois savoir qui était ce Ferdinand BALL, mais ni lui ni son épouse n’était pas apparenté(e) de près à la défunte. Ils en étaient des cousins très lointains, sans doute voisins ou proches amis.

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Conclusion de cette branche : mon quadrisaïeul 48 Jean WALTER, PE-41/62, et ma quadrisaïeule 49 Anne-Marie FISCHER ont eu le nombre de petits-enfants suivant :

0 + 0 + (7+3) + 13 + 8 + 8 + 10 + 8 = 57 comme dit plus haut. Et tous portant le nom de WALTER, ce qui n’était pas le cas des 62 petits-enfants de BW et MP.

Évidemment, au fil des générations, beaucoup quitteront la campagne alsacienne pour la ville ou pour l’étranger, mais, de nos jours, il reste encore des WALTER à Oberrœdern.

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Famille 19bis. Enfant de mon quadrisaïeul 48 Jean WALTER, PE-41/62, cultivateur, et de sa seconde épouse Catherine PHILIPPS

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E1bis/APE) Xavier WALTER, né à Oberrœdern le 9 janvier 1815.

Qu'est-il devenu ? Je n'en sais rien. Idem pour sa mère, non identifiée. Ils sont bien présents au recensement de 1836 à Oberrœdern, mais plus à celui de 1841. Et ils sont absents des décès de cette même commune entre 1836 et 1841.

Au 8 juillet 1836 donc, Xavier WALTER est dit « tisserand, âgé de 21 ans », et sa mère est dite  « âgée de 65 ans, veuve de Jean WALTER ».

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Famille 20. Enfants de Mathias HUSS, cultivateur, et de Marie Madeleine WALTER, PE-45/62, mariés le lundi 28 février 1791

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Encore un mariage plutôt mal placé, juste avant l’instauration de la république en France.

J’ai trouvé 8 enfants, M'en manque peut-être un(e), qui serait né(e) vers 1793/1794, et qui n’aurait pas été déclaré(e) en mairie, mais pas plus je pense.

Madeleine, ci-après, je l’ai trouvée tout seul. Pour le reste, je n’ai pas eu besoin de consulter les registres écrits en alsacien à partir de 1793, puisque la société AGAWE a eu la (très) bonne idée de relever toutes les naissances et tous les décès à Buhl durant cette période, très précisément de 1793 à 1807.

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E1/APE) Madeleine HUSS, née à Buhl le 23 août 1792, 1ère fille.

Elle fut la dernière des (pile) 50 arrière-petits-enfants de BW et MP baptisés paroisse de Stundwiller sous l’Ancien Régime.

Le premier, on l’a vu dans l’article N°3 et encore ci-dessus, fut Joseph PHILIPS, né le 18 novembre 1758.

Déjà donc un grand écart d’âge entre ces deux cousins issus de germains, et pourtant Madeleine est l’aînée de sa fratrie !

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Épouse, soussignée, du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Buhl le mercredi 13 janvier 1813, Antoine SCHAUB, tisserand, né à Buhl le 6 février 1791, y domicilié chez sa mère, fils de feu Jean Georges Ignace, vivant laboureur, et de Marie Catherine BILLMANN.

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Notes :

A) Les deux époux sont dits « mineurs » alors qu’Antoine SCHAUB a plus de 21 ans. Passons.

B) La mère de l’épouse est nommée « WALTHER ». Orthographe plutôt rare mais qui correspond pourtant mieux à l’étymologie.

C) La mère de l’époux « a déclaré ne pas savoir écrire et a fait sa marque ordinaire ». Rien sur la mère de l’épouse, peut-être absente.

D) Antoine SCHAUB était-il de ma famille ? Non. La plupart de ses aïeux sont de Buhl (ou de plus loin encore) et moi, je n’ai que peu d’ancêtres à Buhl ; uniquement, je crois, ma septaïeule N°393 Marie Marguerite FRANTZSCHNEIDER mariée le lundi 23 janvier 1708 avec mon septaïeul N°392 Jean Bernard FISCHER, d’Oberrœdern.

Peut-être aussi mon septaïeul N°406 Laurent STECK car ce patronyme était très fréquent à Buhl, et c’est d’ailleurs là qu’est né son premier enfant (les autres naissant à Stundwiller) issu de ma septaïeule N°407 Anne-Marie FRITZ (mariage le lundi 14 novembre 1689, sans autre indication que les noms des époux).

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Antoine SCHAUB fut cité « laboureur » ou « cultivateur » de 1816 à 1871. Comme presque tous les tisserands de cette région, il était aussi cultivateur, et vice-versa. Il ne fut d’ailleurs cité « tisserand » qu’à son mariage.

Dont postérité à Buhl : 9 enfants nés de 1814 à 1834. Leur fils aîné (né en 1814) n’a pas d’acte de naissance et se mariera avec un acte de notoriété, pas trouvé malheureusement.

Au recensement de 1836 (premier recensement quinquennal de l’Histoire de France, pour rappel), la famille est au complet :

Le père, la mère, leur six premiers enfants et la dernière (deux fillettes étant mortes en bas âge). Une 10ème personne est présente aussi : « Mathieu HUSS, veuf, 73 ans, laboureur », qui vit donc, chez l’aînée de ses enfants et son gendre.

À noter encore qu’au recensement de 1851, Antoine SCHAUB fut cité « propriétaire-cultivateur », une profession que l’on reverra souvent pour d‘autres familles et dans d‘autres communes. Et Madeleine HUSS a droit à… « même profession ». Tandis qu’elle aura droit à « sans profession » en 1856. Ça aussi ("même" ou "sans" profession), on le reverra souvent.

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Madeleine HUSS est décédée à Buhl le 10 janvier 1878, « âgée de 85 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son fils Michel, « Ackerer ».

Antoine SCHAUB est décédé à Buhl le 4 mars 1871, « âgé de 80 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son fils Michel, laboureur (eh oui, jusque fin 1871, les actes furent encore rédigés en français), « âgé de 46 ans » (ce qui est aussi exact), domicilié à Buhl. Et ces actes étaient plus bavards que ne le furent les actes "prussiens" à venir.

Inutile de dire que, 58 ans de mariage (noces d’érable, selon Wikipédia), je n’ai pas souvent vu ça !

C’est même mon record "alsacien", je crois. Peut-être même mon record toutes régions confondues, je ne sais pas.

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S’il manque un enfant, c’est probablement maintenant. Je rappelle que les enfants mort-nés n’étaient pas déclarés en début de Première République.

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E2/APE) Anne Marguerite HUSS, née à Buhl le 24 juillet 1795, 2ème fille, son père étant qualifié de « Emigrant » (sans accent ; c’est le mot alsacien). Je n’ai pas trouvé ce mot dans mon dictionnaire d’alsacien, mais il existe dans mon gros dictionnaire d’allemand, et il signifie… émigré !! L

Là, j’avoue que je suis complètement dépassé. Quelle est donc cette profession bizarre ?

Décédée à Buhl le 27 août 1796, « âgée d’un an et quatre semaines », ce qui est exact. Là, son père est normalement qualifié de « ackersmann », soit laboureur (traduction d’AGAWE) ou bien agriculteur ou cultivateur, comme vous voulez.

À noter que cet acte est très mal écrit, et non marginé. Il se trouve en vue 23 (sur 36), au bas de la page de gauche.

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E3/APE) Marie HUß, née à Buhl le 26 août 1797, 3ème fille, son père étant qualifié de laboureur (« Ackersmann »).

Marie est née avec un accent très mignon sur le "u" en forme de tilde, mais vertical, mais là, non seulement Windows ne connaît pas, mais il n’est pas non plus dans ma table des caractères. On peut le visiter, c’est le dernier acte de l’an V (en vue 10 sur 11), il est daté du 10 fructidor, la mignonne étant née la veille. N’oubliez pas de donner un pourboire au guide en fin de visite ! J

À noter qu’il y a une très jolie marge mais que le rédacteur a oublié de donner le nom de la maman. C’est donc moi qui vous l’offre. Mais non, vous ne me devez rien, enfin pas grand-chose. J

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Épouse, soussignée, du vivant de ses parents, sous le prénom de Marie-Anne (qui sera toujours le sien dans tous les actes où je l’ai trouvée), sa date de naissance étant redonnée (et exacte à un jour près, vu qu’elle est née « la veille »), son père étant laboureur, à Buhl le samedi 9 octobre 1819, Antoine STECK, laboureur, né à Buhl le 20 novembre 1798, y domicilié chez ses parents, fils de (autre) Antoine (profession illisible) et d’Élisabeth HETTINGER.

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Notes :

A) Le maire a écrit « HETTIGER », par erreur. HETTINGER est un patronyme de la Moselle. Le patronyme HETTIGER existe aussi, mais du côté de Lyon.

B) Les époux et les pères ont signé ainsi que les quatre témoins, mais rien n’est dit sur les deux mères dont les marques n’apparaissent pas. Le maire a bâclé cet acte, visiblement.

C) Pour les débutants en paléographie, allez voir la signature de l’époux. Vous ne comprendrez pas grand-chose au nom de famille ! J Notez quand même le digraphe "ck", avec son "8" caractéristique.

Mais vous avez, juste dessous, la signature de son père, et, là, le patronyme STECK est déjà plus lisible pour les débutants.

Quant à Marie, elle a bien signé Marie-Anne, et a orthographié son nom de famille ainsi : Húß.

L’accent sur le "u" permet évidemment de distinguer le son français [u] (écrit en allemand : "ü" avec tréma) du son français [ou] (écrit en allemand : "u" sans tréma) ; enfin je pense.

D) Les deux époux sont dits « majeurs », ce qui est faux pour Antoine STECK, qui n’a pas encore 21 ans.

E) Antoine STECK était-il de ma famille ? Non. Pourtant, j’ai un ancêtre du nom de STECK (voir plus haut) et qui a eu son premier enfant à Buhl. Mais il y avait beaucoup de familles "STECK" à Buhl et celle-là ne m’est pas rattachée. Par ailleurs, Élisabeth HETTINGER était fille d’un protestant (un luthérien) et ne risquait donc pas de faire partie de ma famille non plus.

Les mariages mixtes étaient fréquents à Buhl car il y avait beaucoup de protestants à côté des catholiques. Il y a d’ailleurs un temple dans cette commune. Ceci, donc, à l’inverse de Stundwiller, Oberrœdern et Aschbach, 100% catholiques, du moins autrefois.

Et, sous l’Ancien Régime, Buhl avait ses propres registres pour les actes des protestants, tandis que les catholiques de Buhl devaient aller à Stundwiller pour les naissances, mariages et décès.

Au recensement de 1851, on dénombra 660 habitants ainsi répartis : 412 catholiques, 246 luthériens et 2 calvinistes.

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Ce couple a eu cinq enfants, de 1820 à 1828. Puis la famille disparaît, sans que j’aie pu trouver le décès d’Antoine STECK ou de Marie (-Anne) HUß. Visiblement, cette famille a quitté le pays, mais je ne sais pas où ils sont allés. La maman n’ayant alors que 31 ans, d’autres enfants ont dû naître, mais ailleurs.

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E4/APE) Jean Georges HUß, né à Buhl le 9 août 1799, 1er fils, la profession de son père n’étant pas indiquée.

Il est né lui aussi avec un tilde sur le "u", mais un tilde normal, horizontal, comme celui du mot espagnol "español". Malheureusement, je ne puis reproduire ici cette lettre.

Décédé à Buhl le 24 août 1799, « âgé de 18 jours », ce qui est inexact, bien sûr. De nouveau, la profession de son père n’est pas indiquée.

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E5/APE) Jacques HUß, né à Buhl le 25 juillet 1800, 2ème fils, son père étant qualifié de laboureur (« ackersmann »).

Pour rappel, les Alsaciens d’alors ne mettaient pas systématiquement une majuscule au début des noms communs, comme cela se fait dans l’allemand moderne.

Lui aussi a un signe bizarre au-dessus du "u". J’avoue que je ne sais pas quel nom lui donner. Ce que je puis vous dire, c’est que Bill GATES ne le connaît pas non plus. J

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Épouse, sous le nom de HUSS, instituteur, domicilié à Roppenheim, du vivant de son père Mathias HUSS, laboureur, toujours domicilié à Buhl ci-présent et consentant, mais plus de sa mère Marie Madeleine WALTER, PE-45/62, décédée à Buhl le 13 novembre 1823, à Roppenheim le mardi 12 février 1828, Marie Françoise SCHINDELE, soussignée, mariée sous le nom de SCHINDELÉ, née à Rittershoffen le 21 décembre 1804, domiciliée à Roppenheim, fille de feu Louis Michel et de défunte Anne-Marie WAGNER.

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Notes :

A) En théorie, j’aurais pu trouver tout seul ce mariage grâce aux publications de mariage de Buhl. En pratique, c’eût été très long. Et, de fait, j’ai trouvé ce mariage sur GENEANET grâce à Mr Pierre-Paul WILHELM, que je remercie ici.

B) En oui, il est instituteur ! Sans doute le premier, parmi les descendants de BW et MP. D’autres suivront J ; on aura même des institutrices comme ma mère ou mes deux sœurs ! Il n’y a pas de sot métier, pas vrai ? J

C) L’épouse est née « Maria frentz ». J’ignorais que "Frentz" signifiât "Françoise" en alsacien. Son père était « ackersmann » à sa naissance.

D) On dit de Jacques HUß, sur l’acte de mariage, qu’il est né « le 4 août 1800 ». Sans doute une erreur de conversion de calendrier. Il est bien né le 6 thermidor an VIII, soit le 25 juillet 1800.

E) Les deux premiers témoins sont « Antoine SCHAUB et Joseph STECK, laboureurs, beaux-frères de l’époux ».

Antoine SCHAUB a été vu ci-dessus. François Joseph STECK sera vu ci-dessous. Le troisième témoin est Georges SCHINDELÉ, aubergiste, frère aîné de l’épouse.

F) L’épouse semble avoir signé « franziska Schindele ».

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Sans postérité adulte. Marie Françoise SCHINDELE est en effet morte en couches, à Roppenheim le 9 novembre 1828, 19 jours après la naissance de son fils unique Jean Georges, et 4 jours après le décès de ce fils.

Ça, je ne m’y ferai jamais, les jeunes femmes mortes en couches après la naissance de leur premier enfant, fauchées en pleine jeunesse et en plein bonheur. Ici, elle a fait "la totale" : son décès l’année même de son mariage, le décès de son fils quelques jours avant elle, une longue agonie de dix-neuf jours, et enfin une mort dans la nuit ! L

Sur déclaration de son époux, instituteur primaire, et de son frère Georges, aubergiste.

Jacques HUß a tenu à donner l’âge de son épouse au jour près. L

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Peut-être n’a-t-il pas supporté le décès de son épouse, je ne sais pas. Toujours est-il que Jacques HUß, est décédé peu après, à Roppenheim le 5 janvier 1830, « instituteur primaire, né à Buhl, âgé de 29 ans, veuf de Marie Françoise SCHINDELÉ ». Sur déclaration de « Mathias HUSS, 66 ans, laboureur, père du défunt, domicilié à Buhl » et d’un des collègues et voisins du défunt, aussi instituteur primaire à Roppenheim, donc.

L’âge de Jacques est exact ; pas celui de son père, qui n’a que 64 ans.

Triste destinée pour ce jeune couple. L

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E6/APE) Rosine HÚß, née à Buhl le 10 décembre 1802, 4ème fille, son père étant qualifié de laboureur (« ackersmann »).

Elle est donc née avec un Ú, que vous pouvez obtenir de votre clavier par la combinaison Alt0218 (Alt0250 = ú). Source :

http://www.toutimages.com/codes_caracteres.htm

Elle fut baptisée deux jours après, à Trimbach, par messire KORNREICH, de pieuse et courageuse mémoire, qui tenait un registre sans doute secret puisque daté selon le calendrier grégorien.

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Épouse, soussignée, sous les nom et prénom de "Rozine HUSS", du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Buhl le lundi 10 février 1823, François Joseph STECK, laboureur, né à Buhl le 1er octobre 1800, y domicilié chez ses parents, fils de (autre) François Joseph, laboureur, et d’Anne Marguerite STECK.

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Notes :

A) Pour François Joseph STECK, j’ai souligné Joseph comme prénom usuel car il sera souvent appelé ainsi. Ceci dit, il sera aussi souvent appelé François Joseph, comme par exemple sur cet acte de mariage.

Sur les recensements de 1836 à 1851, on l’appellera alternativement François Joseph et Joseph tout court.

Sa profession changera de nom aussi, tout en restant en fait toujours la même :

1836 et 1841 : laboureur. 1846 : cultivateur. 1851 : Propriétaire-cultivateur.

En plus, en 1851, il y a cet ajout : « et appariteur en cette commune ».

Quant à Rosine HÚß, elle aura droit à « même profession » en 1851 (rien auparavant).

B) Les deux époux sont dits « mineurs d’ans », ce qui est vrai pour Rosine seulement (20 ans contre 22 pour son époux).

C) On remarquera que la mère de François Joseph STECK avait aussi pour nom de jeune fille STECK. Les parents de François Joseph STECK avaient d’ailleurs dû faire une demande de dispense de consanguinité pour se marier, en 1790.

D) Les deux mères n’ont ni signé ni marqué, sans que le maire ait jugé bon de le signaler.

E) Rosine a signé : « Rosina hùß », avec un accent grave, donc. On aura vraiment eu droit à tous les accents, dans cette famille. J

F) Par sa mère, François Joseph STECK était cousin germain d’Antoine STECK, qui avait épousé Marie (dite Marie-Anne) HUß, en 1819, ci-dessus.

G) François Joseph STECK était-il de ma famille ? Eh bien non. Comme déjà dit, il y avait beaucoup de familles STECK à Buhl, et mon ancêtre N°406 Laurent STECK, qui eut son premier enfant dans ce village, ne leur est pas apparenté, du moins par les BMS, bien sûr.

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Émigration

Je dois à mes camarades généalogistes Jean-Pierre BERNARD, Claude MICHAUDEL et Bruno MICHEL, tous trois de GENEANET, et que je remercie ici, d’avoir appris ce qu’était devenu ce couple et (pour partie) cette famille après 1851. En effet, la famille (dix enfants nés de 1823 à 1844, dont une seule décédée en bas âge) disparaît brutalement au recensement de 1856.

Mr Jean-Pierre BERNARD nous apprend qu’en décembre 1851, trois familles de Buhl ayant des liens familiaux, dont celle de François Joseph STECK, ont fait une demande au ministère de la Marine et des Colonies, via la préfecture du Bas-Rhin, pour se rendre en Algérie, soutenu en ça par messire PETER, curé de Buhl, lequel sollicite en plus la faveur, pour ces familles, de s’y rendre gratuitement. L’administration française étant lente, l’autorisation n’est toujours pas donnée le 10 juin 1852. Mais elle le sera sans doute peu après et une partie de la famille émigrera bien en Algérie, l’autre s’arrêtant à Marseille, où au moins deux mariages d‘enfants de François Joseph STECK et Rosine HÚß auront lieu, peut-être trois.

Au moins deux enfants de ce même couple accompagneront leurs parents en Algérie. Enfin, d’autres enfants, deux garçons, qui, déjà adultes, avaient quitté le foyer familial avant 1851 (pour une destination inconnue de moi) n’ont probablement pas fait cette émigration.

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François Joseph STECK est décédé le 23 octobre 1879 à Oran, en Algérie donc.

Sur déclaration de son 3ème fils et 5ème enfant sur 10, Jean Thibaud STECK, 47 ans, mécanicien, fils du défunt, aussi domicilié à Oran. Celui-ci reviendra à Marseille, où vivaient une sœur et un frère puînés, tous deux y ayant épousé aussi un frère et une sœur, nés… WALTER à Oberseebach. J

Je ne sais rien du décès de Rosine HÚß.

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E7/APE) Marguerite HÚSS, née à Buhl le 24 janvier 1805, 5ème fille, son père étant qualifié de laboureur (« Ackersmann »).

Nouvelle enfant, nouvelle orthographe ! J

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Épouse, soussignée, du vivant de son père Mathias HUSS, laboureur, toujours domicilié à Buhl ci-présent et consentant, mais plus de sa mère Marie Madeleine WALTER, PE-45/62, décédée à Buhl le 13 novembre 1823, à Roppenheim le lundi 5 mai 1828, Jean PHILIPPS, journalier, né à Leutenheim le 8 décembre 1801, domicilié à Roppenheim, fils de (autre) Jean PHILIPPS, potier de terre, domicilié à Leutenheim, ci-présent et consentant, et de défunte Marguerite WEYER.

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Notes :

A) Je n’ai pas trouvé ce mariage tout seul. Je l’ai trouvé grâce à Mr Pierre-Paul WILHELM, de GENEANET, que je remercie ici.

B) Marguerite a signé : « Margaretha Hùß », avec un accent grave, donc. Le "h" après le "t" était fréquent, pour ce prénom.

Pourtant, ce prénom vient du latin "margarita" qui signifie perle, et, en grec, il s’écrit avec la lettre tau et non thêta, et il n’y a donc aucune raison de lui mettre un "h". Mais voilà, ça donne de la "classe", un "h" après un "t" ! J

C’est d’ailleurs ainsi que fut formé mon nom, en 1830. Et, comme je vous l’ai déjà dit, on en trouve partout, des "h" après des "t", puisque j’en ai trouvé jusque dans la "thable" des matières ! [authentique ; dans l’état civil d’une commune d’Auvergne]

Du reste, le maire a appelée notre mariée « Marguérithe », et par deux fois, dans son texte ! Et idem pour le prénom de la défunte mère de l’époux, pour laquelle il ne nous fait pas la grâce de nous donner la date de décès tandis qu’il donne une date erronée pour le décès de Marie Madeleine WALTER, PE-45/62.

C) Jean PHILIPPS est orthographié "PHILLIPPS" (et idem pour son père) sur cet acte de mariage. Mais il est né PHILIPPS (avec un seul "L", donc), le 17 frimaire an 10, dans une série d’actes NON MARGINÉS ! Heureusement que j’avais sa date de naissance !

D) Jean PHILIPPS était-il de ma famille ? Non, semble-t-il. Il a beaucoup d’ascendants près de ma paroisse, mais pas dedans.

E) La mère de l’époux ne s’appelait pas "MEYER" mais bien "WEYER", un nom rare, mais qui existe encore de nos jours. Pour m’en assurer, j’ai cherché ce couple sur GENEANET. J’ai obtenu sa date de décès. Puis je suis allé lire cet acte de décès.

Mais, comme il y a toujours le danger qu’un "W" majuscule soit confondu avec un "M" majuscule, j’ai eu l’idée (géniale ^^) d’aller consulter… vous savez quoi ? Eh bien, la… "thable" des matières ! Et là, j’ai bien vu son nom parmi les "W", entre une "WALTER" et trois "WILHELM" ! CQFD !

F) Je suis un peu déçu de ne pas trouver, parmi les témoins de la mariée, son frère l’instituteur Jacques HUß, car il était fraîchement marié (quelques mois) et j’avais pensé que, s’ils avaient quitté l’un et l’autre Buhl pour Roppenheim, c’est qu’ils étaient assez liés. Exemple : Jacques HUß aurait pu avoir été nommé instituteur à Roppenheim, et sa sœur l’y aurait suivi pour tenir son ménage en attendant que l’un et l’autre trouvent à se marier, ce qui se produisit en 1828 donc. Mais bon, on se forge des romans qui, parfois, ne correspondent en rien à la réalité. L

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D’où 8 enfants, tous nés à Roppenheim, mais qui se marieront (pour ceux qui se marièrent) en Algérie, car, après le décès de Marguerite HÚSS, Jean PHILIPPS se remariera [le jeudi 10 février 1848 à Leutenheim, avec une certaine Barbe MEY (1811-1854)] puis émigrera en Algérie, où il mourra ainsi que sa seconde épouse, tous deux en septembre 1854.

Je dois ces informations à Mr Jean-Pierre BERNARD, déjà cité, ainsi qu’à Mr Florent DUBAIL et Mr Jean-Claude MIGNON, tous de GENEANET, que je remercie ici.

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Marguerite HÚSS est décédée le 5 mai 1847 à Roppenheim. Information que je dois aussi à Mr Pierre-Paul WILHELM, déjà cité. « Âgée de 44 ans », ce qui est faux. « Profession de ménagère, fille de Mathias HUSS, cultivateur, âgé de 88 ans, et de Madeleine WALTHER, décédée, profession de ménagère. »

Sur déclaration de Jean PHILIPPS, son époux, âgé de 45 ans, cultivateur ».

Notes :

a) L’âge de Jean PHILIPPS est exact. Pas celui de Mathias HUSS, qui n’a que 81 ans.

b) On comprend, à la lecture de l’acte, que, comme sa mère Marie Madeleine WALTER, PE-45/62 (qui a eu droit à un "H" posthume), Marguerite HÚSS ne faisait pas des ménages chez autrui, mais s’occupait de son propre ménage.

c) Encore une fois, son prénom est orthographié avec un "h" : Marguerithe.

Jean PHILIPPS est décédé, selon tous mes camarades généalogistes de GENEANET, à Renan (région d’Oran, en Algérie) le 12 septembre 1854. Il n’avait donc que 52 ans et demi. Il est mort six jours après sa seconde épouse.

Sa fille aînée (survivante, je parle, car il y eut deux fillettes mortes en bas âge en Alsace, sans oublier un garçon qui avait déjà quitté le foyer paternel) Madeleine n’avait que 20 ans et elle avait à charge trois jeunes frères. Pourtant, aucun des quatre ne revint en Alsace et tous les quatre se marièrent, à Renan même ou dans la région d’Oran.

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E8/APE) Marie Ève HUSS, née à Buhl le 2 août 1807, 6ème fille, son père étant qualifié de cultivateur.

Cette fois, le français est arrivé à Buhl et nous retrouvons l’orthographe de Madeleine, née "en latin" sous l’Ancien Régime : HUSS. La boucle est bouclée.

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Épouse, soussignée, profession de laboureuse (du jamais vu ! J), domiciliée à Roppenheim, du vivant de son père Mathias HUSS, cultivateur, toujours domicilié à Buhl ci-présent et consentant, mais plus de sa mère Marie Madeleine WALTER, PE-45/62, décédée à Buhl le 13 novembre 1823, à Leutenheim le samedi 15 mai 1830, François Antoine FELDER, maçon, né à Leutenheim le 20 mai 1806, y domicilié chez ses parents, fils de François Joseph, aussi maçon, et de Marie Catherine WILHELM, ci-présents et consentants.

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Notes :

A) La mère de l’époux, « illettrée », n’a pas signé.

B) L’époux est nommé "FELTER" dans la marge mais "FELDER" dans le corps de l’acte. Un peu gros, quand même. L

Son patronyme de naissance est "FELDER".

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Postérité : le couple aura 13 enfants, nés à Leutenheim de 1830 à 1851.

Note : elles étaient "chaudes", les sœurs HUSS :

E1) Madeleine fut peut-être "sérieuse" ; on ne sait pas car la date de naissance de son premier enfant fut fabriquée après coup par un acte de notoriété. Mais :

E3) Marie, dite Marie-Anne, eut son premier enfant moins de CINQ MOIS après son mariage.

E6) Rosine eut son premier enfant TROIS MOIS et six jours après son mariage. Et, vu qu’il y avait février dans ces mois-là, ça nous fait 95 jours après le mariage !

E7) Marguerite eut son premier enfant 9 (NEUF !) jours (JOURS ! Normalement, c’est 9 mois ! J) après le mariage ! (mariage : 5 mai 1828 ; naissance : 14 mai 1828)

Vous pouvez vérifier par vous-même, pour une fois que des Alsaciens ont écrit en français ! J

E8) Marie Ève eut son premier enfant CINQ MOIS et quatre jours après le mariage !

Bref, si un jour vous voulez épouser une vierge, méfiez-vous des jeunes filles HUSS ! L J

Évidemment, c’est des trucs à vous fausser une généalogie. Heureusement, dans le cas présent, ce sont les filles qui étaient "chaudes" dans cette famille. Donc, si elles ont épousé en urgence un autre homme que le père de leur premier-né, peu importe : celui-ci (ou celle-ci) sera quand même un(e) descendant(e) de BW et MP.

Notez que ce n’est pas mon record : en Anjou (je crois) j’ai une ancêtre qui a mis au monde un enfant TROIS JOURS après son mariage. Heureusement, je ne descends pas de ce premier-né. Ceci dit, le mari était peut-être le père, que des villageois ont rappelé in extremis au sens de ses devoirs, qui sait ? Mais je crois plutôt que la future maman ne voulait pas devenir une mère célibataire et a fini par accepter d’épouser le plus moche et (surtout) le moins riche des jeunes hommes de son village.

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Marie Ève HUSS est décédée à Leutenheim le 12 novembre 1861, « âgée de 54 ans », ce qui est exact, « épouse de François FELTER, fille de Mathieu HUSS et de Madeleine BALL ». Ce n’était pas Madeleine BALL, bien sûr, mais Madeleine WALTER. Peu importait pour le maire, elles ne viendraient pas réclamer.

Sur déclaration de son époux, maçon, « âgé de 56 ans ». Non, 55 ans. Il signe : « Franz Felter ».

François Antoine FELDER, est décédé à Oberbetschdorf le 4 août 1862, sous les nom et prénom de François FELTER.

On le dit « maître maçon, âgé de 56 ans », ce qui est exact, cette fois.

Sur déclaration de deux amis. À noter qu’il était toujours domicilié à Leutenheim. Que faisait-il donc à Oberbetschdorf ? Je n’en sais rien.

Évidemment, je n’aurais pas eu l’idée d’aller chercher ce décès à Oberbetschdorf. Je dois ces deux décès (et bien d’autres informations) à Mr Pierre-Paul WILHELM, déjà cité, et que je remercie à nouveau.

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Conclusion pour cette famille HUSS : une assez nombreuse descendance, même si elle est un peu moindre que celle de la précédente famille (WALTER, ci-dessus).

On remarque aussi que c’étaient des gens qui avaient la bougeotte : personne n’est resté à Buhl, et on retrouve plusieurs membres de la famille loin hors d’Alsace, à Marseille et en Algérie.

La descendance sera évidemment plus complexe à étudier.

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Famille 21. Enfants de Jean Michel MARZOLF, né à Aschbach le 17 mai 1768 ou la veille, tisserand et cultivateur, et d’Anne-Marie WALTER, PE-48/62, née à Oberrœdern le 9 octobre 1768 ou la veille, mariés peut-être en 1794

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L’acte de mariage me manquant, ce sont les deux actes de décès qui m’ont donné l’identité des parents de ce couple.

Toutefois, je l’avais présumée auparavant, par diverses considérations sur les témoins aux naissances et aux décès des enfants de ce couple et à celles et ceux réciproques d’un couple ami et parent. Je ne regrette donc pas d’avoir noté, un par un, TOUS les actes de naissances et de décès à Aschbach du 1/1/1793 au 31/12/1812 (écrits en alsacien jusqu'au printemps 1807 ! L).

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E1/APE) Marianne MARZOLF, née théoriquement vers janvier 1795, probablement 1ère fille et aînée des 11 enfants. Je n’ai pas son acte de naissance.

Elle a dû naître à Aschbach comme tous ses frères et sœurs qui suivent, car il y a beaucoup de lacunes vers cette époque, notamment une très longue d‘environ une année, d‘environ octobre 1793 à octobre 1794. Toutefois, ce n’est pas prouvé.

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Décédée à Aschbach le 1er mars 1799, « âgée de 4 ans et 1 mois ». Sous le prénom de « Mariana » dans la marge, et « Maria Ana » dans le corps du texte.

Comme mes cousins alsaciens de l’époque, maires et assimilés, ne savaient pas compter J, elle a très bien pu naître dans ces fameuses lacunes de 1793-1794 évoquées ci-dessus.

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E2/APE) Michel MARZOLF, né à Aschbach le 18 novembre 1796 (au mois de « prumair » J), son père étant tisserand de lin, 1er fils.

Premier témoin : « Jean HOFFARTH, âgé de 35 ans ».

On va revoir très souvent comme témoins Jean HOFFART(H) et son épouse Marguerite WALTER PE40/62, née le 21 avril 1764 à Aschbach (voir article N°10, famille N°16), cousine germaine aînée de quatre ans d’Anne-Marie WALTER PE-48/62. Les deux familles aschbachoises étaient très liées et se prenaient souvent comme témoins, n‘apparaissant autrement jamais à la mairie.

N’oublions pas qu’Anne-Marie WALTER PE-48/62, orpheline depuis la Révolution (date de décès exacte de ma quinquaïeule 97. Rosine STEBEL inconnue), n’avait qu’une sœur aînée pour la guider dans la vie, Marie Madeleine WALTER, PE-45/62, et que celle-ci était domiciliée à Buhl depuis son mariage en 1791. Cette cousine germaine lui faisait donc office de "grande sœur de remplacement" ! ♥ ♥

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Épouse, laboureur, son père étant « cultivateur à Riedseltz », à Roppenheim le lundi 6 janvier 1823, Louise HARY, soussignée, y née le 13 mars 1802, y domiciliée chez ses parents, fille de « Chrétien », tuilier, et de Louise BAUER.

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Notes :

A) Michel MARZOLF était domicilié à Riedseltz à son mariage et ses parents aussi. Sans doute la famille vivait-elle encore ensemble. Mais, à Riedseltz, aucun acte ne la concerne. Pourtant, j’ai trois de ses frères (8e, 9e et 11e) qui ont disparu et qui ne sont pas décédés à Aschbach non plus. Il est donc possible que cette famille, qui voyagea énormément, ait vécu encore dans une autre commune entre 1811 et 1823. En 1829 son frère Bernard se mariera aussi à Roppenheim mais la famille (ou une partie) a toutefois trouvé le moyen de vivre à Bitche en Moselle en 1827 où Anne-Marie WALTER, PE-48/62 est décédée le 15 août, sur déclaration de son autre fils Georges, qui reviendra lui aussi se marier à Roppenheim, mais tard, en 1836.

B) L’acte de mariage comporte une partie imprimée où est écrit :

« Prénoms, nom et domicile de sa mère ».

Le maire l’a correctement remplie, en écrivant :

« Marie Anne née WALTER à Riedseltz. »

Certains internautes en ont conclu, à tort, qu’Anne-Marie WALTER, PE-48/62 était née à Riedseltz. Mais non ! Il s’agit de son domicile, c’est écrit clairement !

Par contre, pourquoi ce déménagement à Bitche, en Moselle ? C’est quand même très loin ! Malheureusement, les A.D. de Moselle n’ont, à ce jour, pas mis en ligne les NMD. Je ne peux donc pas savoir si, par exemple, un de leurs fils disparus y a travaillé ou s’y est marié, ce qui pourrait expliquer ce déménagement provisoire. Je tiens l’acte de décès d’Anne-Marie WALTER, PE-48/62 du maire de Bitche, que je remercie vivement ici pour son amabilité, d’autant plus qu’il m’a rendu tous mes timbres joints « pour frais divers », ce que ne font pas tous les maires.

C) Dans l’acte de mariage, Michel MARZOLF est dit « né le 10/11/1796 » alors qu’il est né le 18. Et Louise HARY est dite « née le 22/2/1802 » alors qu’elle est née le 13 mars 1802. Elle est bien née un 22, mais… le 22 ventôse an X ! Pas à la hauteur, le maire de l’époque, sur ce coup. L

D) Et ça m’amuse que Michel MARZOLF soit dit « laboureur » et son père « cultivateur », le tout dans le même acte. Vous trouverez de "distingués linguistes" pour vous expliquer la différence entre ces deux termes. En fait, il n’y en a pas !! C’est simplement une formule de politesse envers le père, plus âgé que son fils, jeune marié. La preuve en est que Bernard et Ferdinand, qui suivent, seront appelés « laboureurs » et « cultivateurs » à quelques jours d’intervalle, l’un comme l’autre !

C’est comme vouloir chercher la différence entre les oculistes de Loire-Inférieure qui nous soignaient nos yeux autrefois et les ophtalmologistes de Loire-Atlantique qui nous les soignent aujourd’hui !

E) Enfin ce fameux prénom « Chrétien », inconnu de mon dictionnaire des prénoms français, était une manière, pour beaucoup d’Alsaciens, d’écrire en "français" le prénom "Christian".

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Dix enfants, tous nés à Roppenheim, sauf l’aînée, née à Riedseltz (1824). Michel MARZOLF, quelquefois qualifié de « cultivateur », fut souvent qualifié de simple « journalier ». Noces d’émeraude (40 ans de mariage) et même de flanelle (43 ans de mariage, Wikipédia) pour ce couple, pas toujours très heureux par ailleurs car ayant perdu trois enfants en bas âge, une 4ème, toute jeune fille, puis une 5ème, pourtant mariée.

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Décédé à Roppenheim le 11 mars 1869, « laboureur âgé de 73 ans ». L’âge est faux, comme d’habitude ; c’était 72 ans. À Roppenheim, j’ai vu beaucoup d’âges, dont environ 90% d’inexacts.

Il était veuf, Louise HARY étant décédée à Roppenheim le 2 juin 1866, « ménagère, âgée de 65 ans ». Au lieu de 64 ans.

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E3/APE) Marianne MARZOLF, seconde du prénom, née à Aschbach le 20 mai 1799, son père étant tisserand de lin, 2ème fille.

Premier témoin : « Jean HOFFART, cultivateur, âgé de 38 ans, domicilié à Aschbach ».

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Décédée célibataire à Roppenheim le 22 mars 1872, « âgée de 75 ans », ce qui est faux : pas même 73.

Sur déclaration de son frère, Bernard MARZOLF, cultivateur à Roppenheim, « âgé de 65 ans », ce qui est exact.

Marianne MARZOLF (en fait toujours appelée « Marie-Anne ») a toujours vécu avec son père et bien souvent avec son frère Ferdinand, célibataire lui aussi, jusqu’à la mort de ce père. On retrouve le frère et la sœur avec leur père aux recensements de Roppenheim (1836) puis de Wintzenbach (1846, 1851). En 1856, le frère et la sœur, désormais orphelins, vivent seuls ensemble à Wintzenbach. Puis Marianne MARZOLF reviendra auprès de ses autres frères, à Roppenheim.

L’acte de décès "prussien" la nomme « Marie Anne » dans la marge, « Marianne » dans le corps de l’acte. Un blanc pour la ligne "profession". Sans doute aidait-elle au foyer son frère Bernard, veuf depuis 1865, et dont les filles étaient mariées, la dernière en 1869.

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E4/APE) Jean MARZOLF, frère jumeau du suivant, né à Aschbach le 20 décembre 1800 (au mois de « frumaire » J), 2ème fils.

Premier témoin : « Jean HOFFARTH, 39 ans, cultivateur ».

Second témoin : « Marguerite WALTER PE-40/62, 36 ans, son épouse, domiciliée à Aschbach ».

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Décédé à Aschbach le 28 décembre 1800, « âgé de 14 jours ». Non : 8 jours.

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E5/APE) Georges MARZOLF, frère jumeau du précédent, né à Aschbach le 20 décembre 1800, 3ème fils.

Décédé à Aschbach le 31 décembre 1800, « âgé de 17 jours ». Non : 11 jours.

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E6/APE) Georges MARZOLF, second du prénom, né à Aschbach le 2 février 1802 (au mois de « bluviose » J), 4ème fils, son père étant tisserand.

Second témoin : « Marguerite WALTER PE-40/62, 39 ans, épouse de Jean HOFFARTH, domiciliée à Aschbach ».

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Épouse, militaire, son père étant « tisserand à Roppenheim », à Roppenheim le mardi 12 juillet 1836, Julie Antoinette SCHLOSSER, soussignée de ses deux prénoms, née à Douai (59) le 6 octobre 1819 (je l'ai vérifié), domiciliée chez son père veuf, « fille naturelle reconnue de Jean Michel SCHLOSSER, chevalier de la Légion d’Honneur, pensionnaire de l’État, âgé de 60 ans, et de défunte Anne CREPIN ».

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Notes :

A) Si j’ai bien compris la suite de sa vie, Georges MARZOLF en finissait avec ce métier de militaire car, le mois précédent, il vivait en famille chez son père, auprès de Marianne et Ferdinand. Il dut néanmoins produire une autorisation de son supérieur pour se marier. Suite à quoi il devint cultivateur (1837) puis très vite cantonnier (1838 et années suivantes) comme beaucoup d’anciens militaires.

B) Julie Antoinette SCHLOSSER a été déclarée par son père qui épousera sa mère peu après. "Fille illégitime" (car couple pas encore marié) conviendrait peut-être mieux que "Fille naturelle", plutôt employé pour les pères inconnus. Sur cet acte, sa mère, blanchisseuse, 37 ans, est nommée « Jeannette CREPIN ». Elle y est dite « célibataire » mais elle devait être veuve (cf. son acte de décès).

C) Elle s’est mariée très jeune, à 16 ans et 9 mois, ce qui n’était pas rare hors d’Alsace. Par contre la différence d’âge était assez grande. Mais elle venait de perdre sa mère, décédée à Roppenheim le 25 mai précédent.

D) Georges MARZOLF a eu comme témoins ses trois frères domiciliés à Roppenheim : Michel, journalier, Bernard, tisserand, et Ferdinand, journalier ; ce dernier est présenté comme « ami de l’épouse » car elle n’avait aucune famille à elle. Ça arrivait.

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Décédé à Roppenheim le 30 novembre 1848, « cantonnier, âgé de 48 ans ». L’âge est faux, comme d’habitude. Il n’avait que 46 ans et laissait sa toute jeune femme veuve à 29 ans, avec six enfants à charge, l’aînée de leurs sept enfants étant décédée en bas âge.

Au recensement de 1851, Julie Antoinette SCHLOSSER est toujours domiciliée à Roppenheim. Elle est journalière et élève seule ses six enfants, âgés de 3 à 12 ans. Ensuite, j’ignore ce qu’elle est devenue.

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E7/APE) François Joseph MARZOLF, né à Aschbach le 12 mai 1804, son père étant cultivateur, 5ème fils.

Premier témoin : « Jean HOFFARTH âgé de 44 ans, époux de Marguerite WALTER PE-40/62, domicilié à Aschbach ».

L’acte est du 22 floréal an XII et il est né ce même jour, 22 floréal an XII, « à 11 heures dans la nuit » (« úm Eilf úhr in der nacht »). Ah, feu mon cousin Jean Georges BALL (époux de Marie Catherine BRÜNSTER) maire d’Aschbach, il m’en aura fait voir ! J (voir article 10)

Ceci dit, pour rappel, en 28 ans de généalogie, c’est LE SEUL MAIRE que j’ai trouvé qui identifiait correctement les hommes mariés par la désignation de leurs épouses. Bravo à lui et encore merci ! Car, sans cela, je n’aurais peut-être pas fait attention à ces précieux témoins, qui m’ont conduit jusqu’à écrire au maire de Bitche et connaître ainsi l’identité de la mère de ce nouveau-né !

Et le second témoin est Michel CLAUß, LE MAIRE DE STUNDWILLER "himself", « époux d’Anne-Marie MEYER » (eh oui, feu mon cousin Georges BALL précise toujours ! J J), qui a fait le voyage rien que pour ça, mais il n’est que le SECOND témoin !! J J

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J’ignore ce qu’il est devenu.

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E8/APE) Bernard MARZOLF, né à Aschbach le 12 mai 1806, son père étant cultivateur, 6ème fils.

Premier témoin : Jean HOFFARTH « époux de Marguerite WALTER PE-40/62, d’Aschbach ».

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Des enfants non disparus, Bernard semble être celui qui a le mieux réussi sa vie.

Il aura sept enfants et aucun ne mourra en bas âge. Il ne sera jamais cité « journalier », mais toujours « tisserand » ou « cultivateur ». Et surtout, contrairement aux malheureux Marianne et Ferdinand, il s’est marié !

Il élèvera l’enfant naturel de sa fille Madeleine, servante, avant que celle-ci ne trouve à se marier.

Enfin, c’est sans doute chez lui qu’est venue mourir sa sœur Marianne, âgée et peut-être sans ressources, dont il a déclaré le décès.

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Épouse, laboureur comme son père veuf chez qui il vivait sans doute, à Roppenheim le samedi 28 février 1829, Madeleine PFISTER, soussignée, y née le 8 février 1805, y domiciliée chez son père, maçon, veuf, non soussigné, fille de Jean Adam et de défunte Marie-Anne DOBLER.

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Notes :

A) Ses deux frères aînés Michel et Georges sont ses deux témoins.

B) Pour les débutants en paléographie, sa signature et celle de son épousée sont intéressantes et instructives, pour presque chaque lettre.

C) L’acte de mariage dit celle-ci née le 9/2/1805. Inexact, car elle est née « hier ».

D) Le couple aura des enfants tous les trois ans (1829, 1832, 1835, 1838, 1841, 1844) et un dernier pour finir en 1851. Bernard mariera (mais pas son épouse, décédée avant lui) cinq de ses sept enfants, y compris la seconde, qui avait eu un enfant naturel, à l’exception sans doute du dernier, trop jeune, et, sûr, de l’aînée, Marie-Anne, décédée jeune maman célibataire (aussi) à 28 ans.

Comme on s’en doute, c’était toujours triste et douloureux pour tout le monde (et surtout pour la jeune maman, bien sûr, souvent en très grande détresse), ces histoires de mères célibataires, et on découvre parfois des détails vraiment navrants même dans le simple état civil. J’en ai un en tête fin XIXe siècle qui paraîtra sur mon blog plus tard, mais voici déjà celui-là :

Marie-Anne MARZOLF, alors domestique, fille aînée de Bernard donc, a accouché en secret à 28 ans… sous les nom et prénom de sa mère, Madeleine PFISTER !! Pour moi, c’est du jamais vu !! L On devrait pendre haut et court les salopards qui font des choses pareilles aux jeunes filles !

Marie-Anne MARZOLF est morte 5 mois après son accouchement, et sa petite fille n’y a pas survécu, décédée un mois après, sous son vrai nom cette fois. Rien ne remplacera jamais pour un nourrisson le lait de sa mère, et celle-ci n’était plus.

Ces deux décès sur déclaration de leur père et grand-père Bernard MARZOLF cette fois, les parents ayant sans doute été très vite mis au courant de l’affaire et ayant recueilli Marie-Anne et sa petite fille trop tôt disparues.

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Bernard MARZOLF est décédé à Roppenheim le 17 novembre 1881, « Ackerer, âgé de 75 ans, fils des défunts Jacques et Marie WALTER ». L’âge est exact mais pas vraiment l’identité des parents. Son père se nommait Jean Michel MARZOLF et sa mère Anne-Marie WALTER ; mais on n’en voudra pas trop à son gendre Joseph ZELTZ (époux de sa fille Louise) chez qui il vivait et qui déclara ce décès, car c’était si loin !

Les familles MARZOLF de Roppenheim, qui ne possédaient évidemment pas de terre en cette commune (ou alors bien peu), se sont alors éteintes bien que 24 enfants de ce nom y soient nés. On les retrouvera dans d’autres départements et même en Algérie.

Madeleine PFISTER était décédée bien avant son époux, à Roppenheim le 6 février 1865, « ménagère, âgée de 60 ans ». Presque.

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E9/APE) Xavier MARZOLF, né à Aschbach le 1er novembre 1809, son père étant laboureur, 8ème fils.

J’ignore ce qu’il est devenu.

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E10/APE) Ferdinand MARZOLF, peut-être né durant l’automne 1810, j‘ignore où. Sa naissance est un petit mystère car il ne semble pas qu’il y ait eu beaucoup de lacunes vers ces années-là, à Aschbach. Mais bon, il suffit d’un oubli.

Les âges farfelus donnés aux recensements le font naître entre 1807 et 1813. Les deux actes d’état civil les plus sérieux le font naître à peu près en 1810. Je l’ai donc placé ici, même si sa mère commençait à être âgée pour avoir des enfants si rapprochés.

J’ai aussi revérifié les prénoms de ses trois frères disparus nés à la même époque, mais il n’y a pas d’erreur : ce furent bien François Joseph, Xavier et Jacques.

Par ailleurs les prénoms ci-dessus étaient donnés couramment à Aschbach. Donc aucune raison d’en avoir honte et de se faire appeler Ferdinand.

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Il fut cultivateur et journalier. Il fut recensé, « laboureur, âgé de 45 ans, célibataire, chef de famille » à Wintzenbach au printemps 1856, en compagnie de sa sœur Marianne, quatre ans après le décès de leur père, en cette même commune. Après, plus de nouvelles. Il ne semble pas qu’il soit revenu vivre à Roppenheim comme Marianne, qui y est décédée. Il n’est décédé ni à Wintzenbach ni à Roppenheim.

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E11/APE) Jacques MARZOLF, né à Aschbach le 4 décembre 1811, son père étant laboureur, 9ème fils.

J’ignore ce qu’il est devenu.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du jeudi 8 décembre 2016 à 19h25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 25-09-2016 à 16:56:18

X. Les arrière-petits-enfants issus de Jean Michel WALTER et de Marie Ève PHILIPS

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 à N°9.

Cet article N°10 m’a été très difficile, à de nombreux points de vue. L

J’ai eu Saturne en conjonction exacte il y a quelques jours et cette planète a fait une fois de plus honneur à sa sinistre réputation ! L

Elle m’aura enquiquiné (et je suis poli !) toute l’année 2016 à cause d’une rétrogradation particulièrement mal centrée. Heureusement, en 2017, elle me f****a la paix, enfin !

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Mes couleurs nont pas changé (une petite addition toutefois pour le vert) :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu de mariage nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

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Dans cet article N°10, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Jean Michel WALTER, né à Oberrœdern, baptisé le 23 octobre 1730.

Il épousa Marie Ève PHILIPS, née à Aschbach le 6 juillet 1735 (le curé de la paroisse de Stundwiller a commencé à donner les dates de naissance en 1731), fille de Jean Jacques et Anne Marguerite KLUPFEL.

Ce mariage eut lieu le même jour que celui de son frère Jean Pierre WALTER mais après, le lundi 26 janvier 1761.

Le couple vivra à Aschbach et il aura six enfants, de 1762 à 1774 (voir article 3). Les deux derniers, deux "Philippe Jacques", nés en 1771 et 1774 donc, mourront en bas âge, en 1773 et 1774. Les quatre premiers enfants, un garçon puis trois filles, se marieront. D’où quatre familles à étudier.

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Note : je rappelle ce que j’ai déjà écrit dans l’article N°3, à savoir que, le lundi 13 janvier 1777, un autre Jean Michel WALTER, d’Aschbach, y né le 4 mai 1753, 6ème et dernier enfant de mes sexaïeuls 198. Jean Michel WALTER et 199. Anne-Marie PHILIPS, épousera une autre Marie Ève PHILIPS, d’Aschbach aussi. Ce nouveau couple s’établira lui aussi tout naturellement à Aschbach et les enfants de « Michel WALTER et Ève PHILIPS » qui naîtront à Aschbach à partir de 1778 seront des enfants de ce nouveau couple, et non de celui qui nous intéresse, marié le lundi 26 janvier 1761.

De prime abord, ce n’est pas évident, car bien des couples eurent des enfants durant plus de vingt ans.

Mais ces enfants nés après 1777 eurent un père qui signa les actes de baptême. Or le Jean Michel WALTER qui nous intéresse, fils de BW et MP, ne savait pas écrire. Il fut même qualifié de « vraiment complètement illettré » (le 10 juillet 1774, à la mort de son dernier fils) par un vicaire qui me rendit bien service ce jour-là ! J J

Voici ce qu’il écrivit :

« Pater vero ignarus litterarum notam suam apposuit. »

Soit en français :

« Le père, vraiment ignorant des lettres, apposa sa marque. »

N'allez surtout pas sur "Google Traduction", qui raconte n'importe quoi, mais VRAIMENT N’IMPORTE QUOI ! L

Les signatures étant apparues de façon progressive en 1758 paroisse de Stundwiller (première signature : 21 février 1758), les six enfants de "Jean Michel WALTER l’Illettré" ont un acte de baptême marqué d’un X majuscule oblique par leur père (dont il joignit les sommets deux par deux au fil des ans), au contraire des enfants de "Jean Michel WALTER le Lettré" qui bénéficièrent, eux, d’une très jolie signature.

Curiosité : l’aîné des six enfants, Adam Michel WALTER PE-38/62, immédiatement ci-dessous, a eu droit à une marraine QUI SAVAIT SIGNER ! J

Le parrain et la marraine signèrent donc, au contraire du père !!

Et idem pour Marguerite (tout court) WALTER PE-40/62, qui suit.

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Famille 15. Enfants d’Adam Michel WALTER PE-38/62, cultivateur, et de Marie Madeleine BALL, mariés le lundi 21 mai 1787

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J’ai trouvé 2 enfants. M'en manque peut-être un ou deux because la Révolution.

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E1/APE) François Martin WALTER, né à Aschbach le 22 février 1788, 1er fils.

Son père est qualifié de « citoyen », sans autre précision.

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Qu’est-il devenu ? Je n’en sais rien.

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E2/APE) Agnès (tout court) WALTER, née à Aschbach le 16 novembre 1788, soit seulement 268 jours après son frère, 1ère fille.

J’avais déjà vu deux frère et sœur nés la même année, mais aucun des deux en janvier ni en décembre, jamais encore !

Son père est qualifié de « citoyen », sans autre précision.

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Qu’est-elle devenue ? Je n’en sais rien.

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D’autres enfants ? Peut-être dans les lacunes de 1791 à 1795 (ces années existent, mais sont lacunaires).

Après le décès de sa première épouse, sans doute vers 1791/1795 à Aschbach, Adam Michel WALTER PE-38/62 se remarie.

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Famille 15bis. Enfants d’Adam Michel WALTER PE-38/62, cultivateur, et de Marie Madeleine PHILIPS mariés le vendredi 17 juillet 1795 à Aschbach

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J’ai trouvé 5 enfants. Je pense qu’il ne doit pas m’en manquer, ou alors pas beaucoup, car les naissances semblent assez complètes à partir de 1796.

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E1bis/APE) Jean WALTER, né à Aschbach le 28 mars 1796, 1er fils, né 255 jours (36 semaines et 3 jours) après le mariage de ses parents.

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Épouse, ses parents vivants, son père cultivateur et lui aussi, à Aschbach le samedi 23 janvier 1819, Marguerite (tout court) DENTINGER, née à Oberrœdern le 28 avril 1792, domiciliée à Aschbach, veuve de Jean Jacques DENTINGER, cordonnier, décédé à Aschbach le 9 juin 1817, fille de Mathias et de Catherine FISCHER, présents et consentants.

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Notes :

Marguerite DENTINGER n’est pas, à ce jour, reliée à ma famille. En fait on doit pouvoir la relier mais je n’ai pas encore trouvé le mariage de ses parents. Elle n’a pas signé, ne sachant pas écrire.

Jean Jacques DENTINGER, son premier époux, lui, est doublement de ma famille.

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Jean WALTER fut cultivateur et tisserand.

Dont postérité à Aschbach.

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Décédé, sur déclaration de ses fils Jean et Bernard, à Aschbach le 30 octobre 1863, « âgé de 67 ans », ce qui est exact.

Marguerite DENTINGER, pour sa part, est décédée plus tôt, le 31 décembre 1861 à Aschbach, « âgée de 69 ans », ce qui est exact, sur déclaration de son fils aîné, Jean WALTER, tisserand à Aschbach.

Note : le maire se nommait alors Joseph WALTER mais, à ce jour, je ne sais pas lequel c’est (il y en avait plein).

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E2bis/APE) Anne-Marie WALTER, née à Aschbach le 26 juin 1798, 1ère fille.

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Épouse, soussignée, ses parents maintenant décédés, à Aschbach le mercredi 3 septembre 1834, Mathieu (Mathæus) RUFF, né le 25 février 1790 à Aschbach, tisserand, fils de Louis, laboureur, et de défunte Anne-Marie BALL, y décédée le 31 mai 1833.

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Notes :

a) Mathieu (dit plus tard Mathias) RUFF est de ma famille : c’est un arrière-arrière-petit-fils de mes octaïeuls N°794 et N°795 Jacques BALL et Ursule SCHENCK.

b) Le maire s’appelait WALTER (prénom inconnu à ce jour).

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Anne-Marie WALTER est décédée à Aschbach le 10 mars 1837, sur déclaration de son époux, tisserand, et de son frère cadet Georges WALTER qui suit, garde de nuit, « âgée de 39 ans ». Pas même, en fait.

Elle s’était mariée très tard (à 36 ans) et est morte très jeune mais elle aurait quand même eu le temps d’avoir un ou deux enfants, mais je n’ai rien trouvé. Pas même dans le registre des décès, au cas où elle aurait accouché d’un enfant mort-né. Triste destinée, donc. L

Quant à Mathias RUFF, il s’est remarié, « cultivateur », à Oberseebach dès le mardi 18 juillet 1837 avec Barbe (tout court) KLEIN, « née le 15 mai 1809 à Oberseebach, cultivatrice ». Dont postérité.

Il est décédé à Aschbach le 29 novembre 1861, « âgé de "septante-deux" ans », ce qui est presque exact.

Je tiens cette information de Mr Jacques MEYER, de GENEANET, que je remercie ici.

On le dit « tisserand », « veuf de Barbe KLEIN, décédée à Aschbach », « né à Wintzenbach ». Non, il était bien né à Aschbach. C’est son père qui était né à Wintzenbach.

C’est l’acte de décès de Barbe KLEIN, morte le 14/02/1859, qui m’a appris qu’elle était née à Oberseebach. D’où l’idée d’y chercher leur mariage.

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E3bis/APE) Georges WALTER, né à Aschbach le 21 mai 1801, 2ème fils.

Jean Georges BALL, le maire d’Aschbach de 1800 à 1812, écrivait parfois d’étranges actes de naissance, et celui-ci en est un. Voici l’affaire :

a) Il commence par dater son acte (mais sans donner l’heure) :

« Gebúrths ackt Von Ersten prereals tag »

Soit : « Acte de naissance du premier jour de prairial »

b) Ensuite il donne le jour et l’heure de naissance ainsi que l’identité du nouveau-né :

« Von Georg walter gebohren den Ersten prereal úm Eilff úhr in der Nacht »

Soit : « De Georges walter, né le premier prairial à 11 heures dans la nuit »

Conclusion : compte tenu que ma famille WALTER n’avait pas les moyens de se payer une échographie, notre brave maire ne pouvait pas savoir quel prénom (masculin ou féminin) aurait l’enfant à naître. Or voilà que l’enfant naît à 11 heures du soir le 1er prairial. Et son acte est lui aussi daté du 1er prairial !! Voilà le hic ! L

Travaillait-il la nuit, ce maire ? Je l’ignore. Toujours est-il qu’il a très souvent fait ça. En l’occurrence, comme, dans ce qu’il a écrit, RIEN N’EST VRAIMENT CONTRADICTOIRE (même si c’est totalement invraisemblable), vu qu’il a pu rédiger son acte le soir à 23h30, j’ai laissé pour le nouveau-né ci-dessus la date qu’il a donnée : 1er prairial an IX, soit 21 mai 1801.

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À noter que ce maire était de ma famille comme le furent tous les maires d’Aschbach, d’Oberrœdern et de Stundwiller.

Il s’est montré excellent sur un point très important : la précision de l’identité des hommes mariés.

Mes collègues généalogistes savent bien tous qu’en cas de décès, ou même de simple témoignage, on a 10 fois plus de mal à identifier un homme marié qu’une femme mariée.

Car les curés des BMS comme les premiers maires des NMD écrivaient :

a) Pour les femmes : Jeanne DUPONT, épouse (ou veuve) de Jacques DUVAL.

b) Pour les hommes : Jacques DUVAL. Sans autre précision. Et, s’il y avait deux "Jacques DUVAL" dans la paroisse ou la commune, on était dans l’ignorance de l’identité de l’homme en question (qu’il soit défunt ou simple témoin, peu importe).

Jean Georges BALL avait bien compris cela, et il indiquait (très rare à son époque en France) :

« Jacques DUVAL, époux (ou veuf) de Jeanne DUPONT ».

Un grand merci et un grand bravo à lui pour ces précisions particulièrement utiles !

À côté de cela, il écrivait malheureusement n’importe quoi pour les âges des défunts. Avec de prétendus âges d’autant plus néfastes qu’il les voulait parfois très précis mais qui furent FAUX dans 99% des cas. Puis, il a fait d’autres erreurs. Nous en verrons d’assez graves vers la fin de cet article.

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Épouse, tisserand, sa mère déjà décédée mais pas son père, laboureur, à Aschbach le jeudi 26 janvier 1826, Marie Ève LORENTZ, née le 20 juillet 1798 à Aschbach, fille de Balthasar, charron, et d’Élisabeth HERMANN.

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Notes :

a) Marie Ève est née "LORENZ", une variante de LORENTZ, patronyme fréquent paroisse de Stundwiller, et qui se prononce pareil. Le maire, qui écrivait en alsacien à l’époque de sa naissance, la nomma tout naturellement "LORENZ" ; mais à son mariage, écrit en français, l’ajout du "T" est chose normale.

b) Elle est née « fille de Baldasar, charron, et de Ehelisabeth HERMANN ».

« Baldasar » n’est pas très surprenant, les Alsaciens transformant dans un sens ou dans l’autre les consonnes voisées et leurs correspondantes dévoisées. En témoignent les mois de fendémiaire, prumaire, bluviôse, brairial et fructitor.

Par contre le prénom de « Ehelisabeth » m’a surpris. Je n’avais pas vu ça ni à Oberrœdern, ni à Stundwiller, ni ailleurs. Mais, à Aschbach de 1793 à 1806 (et même début 1807, textes toujours en alsacien), "Ehelisabetha" fut la variante normale (et exclusive, malgré divers rédacteurs de l’état civil) du prénom Élisabeth.

c) Marie Ève LORENZ n’est pas, à ce jour, reliée à ma famille. Elle n’a pas signé, ne sachant pas écrire.

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Dont petite postérité à Aschbach.

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Georges WALTER est décédé à Aschbach le 4 décembre 1861, « âgé de 60 ans », ce qui est bien exact.

Son épouse est décédée à Aschbach le 10 mars 1862. Je tiens cette information de Mr Ludwig FEIST, de GENEANET, que je remercie ici.

On la dit « âgée de 63 ans », ce qui est bien exact.

Ces deux actes de décès sur déclaration du quatrième de leurs six enfants, aussi quatrième fils, Charles WALTER, 28 ans (ce qui est bien exact, dans les deux cas), barbier à Aschbach.

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À noter le décès de TROIS "Georges WALTER" plus TROIS autres "WALTER", cette année 1861 à Aschbach, sur un total de 18 décès ; le maire se nommant… Joseph WALTER ! J

Il y avait toujours à Aschbach des "WALTER" descendant de BW et MP mais aussi d’autres, descendant eux, de mes septaïeuls 396 Jean Adam WALTER (fils de 792 Nicolas) et de 397 Marie Sabine BALL et je ne sais pas à ce jour qui est ce Joseph, plusieurs pouvant convenir car on peut-être maire à 30 ans ou même moins ou bien à 60 ans ou même plus. Sûr : dans cette dernière branche, qui n’apparaîtra évidemment pas dans ce blog, il y eut un "Jean WALTER" maire d’Aschbach (1813-1825), décédé maire en fonction le 18 mars 1825 âgé de 47 ans, mais… je ne lui connais pas de fils nommé Joseph ! L

Wikipédia n’est pas "à son meilleur" (!) pour ce qui est des maires d’Aschbach. Il les donne tous… à partir de 2001 ! L Soit seulement deux maires ! L

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Georges WALTER ne fut pas que tisserand. Il fut régulièrement cité « garde de nuit » de 1831 à 1837.

Si certains de ses enfants se sont mariés (quatre sur six sont morts en bas âge), ce n’est ni à Aschbach, ni à Oberrœdern, ni à Stundwiller ni à Buhl, d’après les tables de mariage d’AGAWE.

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E4bis/APE) Madeleine WALTER, née à Aschbach le 22 novembre 1805, 2ème fille.

Décédée célibataire sans postérité à Aschbach le 10 mars 1844, « âgée de 40 ans ». Non, 38 ans seulement.

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E5bis/APE) Marguerite WALTER, née à Aschbach le 17 août 1808, 3ème fille.

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Épouse, soussignée, ses parents décédés, à Aschbach le lundi 15 février 1830, Jean Adam LORENTZ, né le 20 février 1806 à Aschbach, charron, fils de Balthasar, charron, et d’Élisabeth HERMANN.

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Note : Marguerite WALTER, qui signe bien sûr « Margaretha Walter » a séparé chacune de ses lettres. Pour qui ne connaît pas très bien la paléographie, sa signature vaut donc le détour, surtout pour les lettres minuscules "a", "e" et "r".

Pour le "h" aussi (voir d’ailleurs au-dessus la signature de son époux, qui forma bien chacune de ses lettres lui aussi).

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Notes : c’est bien sûr un frère cadet de Marie Ève LORENTZ, qui épousa Georges WALTER ci-dessus.

Et, bien sûr, il est né "LORENZ" (sans T), « fils de Baldasar, charron, et de Ehelisabeth HERMANN ».

Pour être même encore plus précis, le père fut prénommé « Baldásar », avec un "á" donc.

Comme les Français d’aujourd’hui, les Alsaciens d’alors usaient beaucoup d’accents (aigus et graves, plus les trémas) et le sens m’en échappait parfois, ce qui est le cas ici.

Dans l’article N°8 ils ont même usé d’un "u bref", que j’ai dû retransmettre par un "ú" car Windows, il ne connaît ni le latin ni l’alsacien post-révolutionnaire ! J L

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Marguerite WALTER est décédée prématurément, car morte en couches, sept jours après la naissance de son cinquième et dernier enfant, à Aschbach le 14 avril 1838, « âgée de 30 ans ». Non en fait, 29 ans seulement. L

Sur déclaration de son époux, charron, et de son frère aîné Georges WALTER ci-dessus, redevenu tisserand.

Jean Adam LORENTZ, qui avait quatre enfants vivants en bas âge, se remariera, ses parents toujours vivants et son père toujours charron, à Aschbach le mardi 5 février 1839, avec une certaine Marguerite SCHAAFF, soussignée, y née le 31 mai 1811, fille de Georges, journalier (et déjà journalier à la naissance de Marguerite), et de Madeleine BAMBERGER.

À noter que son beau-frère Georges WALTER, tisserand, est premier témoin. Et que les mères des époux n’ont pas su signer, ce qui est assez logique, compte tenu du fait que la scolarisation des petites Alsaciennes des campagnes n‘a commencé environ qu‘avec la Première République, grosso modo.

Cette seconde épouse lui donnera rapidement sept enfants, avant qu’il ne meure lui aussi assez jeune, le 18 août 1848 à Aschbach, « âgé de 44 ans », ce qui est faux. Il était toujours charron, et ce fut son beau-frère Georges WALTER, tisserand, qui déclara ce décès.

Cette seconde épouse mourra assez jeune elle aussi, le 6 juin 1855, toujours à Aschbach, « âgée de 44 ans », ce qui cette fois est exact. Couturière, veuve de Jean Adam LORENTZ, « vivant charron et musicien ». Tiens tiens, il nous avait caché ce talent-là ! J

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Famille 16. Enfants de Jean HOFFART (né et marié sans "H" final), cultivateur, et de Marguerite WALTER PE-40/62, mariés le lundi 3 septembre 1787

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J’ai trouvé 7 enfants. M'en manque peut-être un ou deux because la Révolution.

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E1/APE) François Martin HOFFART, né à Aschbach le 18 juin 1789, 1er fils.

Ah, elle aimait bien son grand frère, notre chère Marguerite WALTER PE-40/62 ! J

Elle a appelé son premier enfant comme l’avait fait celui-ci !

Ce prénom double n’était en effet pas très courant, paroisse de Stundwiller. On voyait plutôt des "Jean Martin" ou même des "Martin" tout court. D’autant plus que l’association de ces deux saints est assez étrange.

Je comprends mieux les fréquents "Philippe Jacques" (deux saints apôtres fêtés le même jour par l‘Église) et les, fréquents aussi, "François Antoine" (deux grands saints du Moyen Âge, contemporains aussi, et qui se connurent).

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Qu’est-il devenu ? Je n’en sais rien.

Comme son cousin germain François Martin WALTER, vu en début d’article, et sa cousine Agnès WALTER, il a pu mourir en bas âge durant les années incomplètes, de 1791 à (grosso modo) 1795.

Les décès manquent beaucoup dans ces années-là, et c’est assez logique, car, en temps de troubles révolutionnaires, la priorité est donnée aux vivants (naissances et mariages).

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E2/APE) François Joseph HOFFART, né à Aschbach le 17 juillet 1790, 2ème fils.

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Qu’est-il devenu ? Je n’en sais rien.

Et, là encore, on peut faire la même remarque d’un décès en bas âge possible mais non enregistré. Même si ça commence à en faire beaucoup.

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E3/APE) Michel (tout court) HOFFART, né à Aschbach le 29 mars 1792, 3ème fils.

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Épouse, journalier, ses parents depuis longtemps décédés, à Buhl le jeudi 15 décembre 1825, Anne-Marie MESSERSCHMIDT, soussignée, née le 17 août 1797 à Buhl, y domiciliée chez sa mère, fille de feu Jacques, en son vivant aussi journalier, et de Madeleine EBERHART, présente, consentante mais non soussignée.

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Notes : ci-dessus, j’ai donné l’orthographe du patronyme de l’épouse, tel qu’il figure à la date du 30 thermidor an V, sur le registre des naissances de Buhl. Mais elle fut mariée « MESSERSCHMITT », de même que son époux fut marié « HOFFARTH ».

Ces variations d’orthographe finale, qui ne changent pas la prononciation, sont habituelles et ne posent pas de problème particulier.

Ce qui est moins habituel, c’est que, en marge de son acte de naissance, la future épouse est prénommée « Anne Marie », alors que, dans le corps du texte, elle est prénommée « Marie Anne ». Je vous ai souvent dit que, dans cette paroisse de Stundwiller (devenue ici commune de Buhl) l’ordre des deux prénoms simples Anne et Marie des prénoms doubles Anne-Marie et Marie-Anne était très souvent variable d’un acte à l’autre, mais, SUR UN MÊME ACTE, c’était quand même plus rare. J’ignore si cette étrange pratique était aussi répandue ailleurs dans l’Outre-Forêt, voire dans le Bas-Rhin, voire même dans toute l’Alsace, et pourquoi pas, l’Allemagne ou la Suisse alémanique ?

Enfin, Anne-Marie MESSERSCHMIDT n’est pas à ce jour reliée à ma famille.

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Descendance : elle existe. Mon (ou ma) camarade généalogiste Claude STRITMATTER a trouvé un fils nommé Jean HOFFARTH, né en 1833 à Hombourg, dans le Haut-Rhin, avec descendance. Je le remercie ici.

Ce Jean HOFFARTH a sans doute eu des frères et sœurs nés entre 1825 et 1833, mais je ne les ai pas encore cherchés. En tout cas, aucun enfant n’est né à Buhl, ni à Aschbach, ni même à Schleithal où une partie de la famille HOFFART(H) est allée vivre.

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Décédé j’ignore où et quand. Sans doute dans le Haut-Rhin. Malheureusement, je n’ai pas les date et lieu de mariage de ce Jean HOFFARTH, ce qui pourrait m’aider à situer leurs parents. En plus, c’est assez spécial, les recherches dans le Haut-Rhin. Si vous avez des ancêtres alsaciens à choisir, choisissez-les plutôt dans le Bas-Rhin. Vous irez bien plus vite ! J

Et, donc, son épouse est décédée j’ignore où et quand, mais sans doute dans le Haut-Rhin. L

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E4/APE) Madeleine HOFFART, sans doute née à Aschbach entre 1793 et 1795, 1ère fille.

Décédée célibataire le 5 avril 1853 à Schleithal, « âgée de 58 ans ».

Je dois cette information à Mr Jean-Marc STOFFEL, de GENEANET, que je remercie ici.

Normalement, si l’âge est exact (!), cela fait naître Madeleine HOFFART entre le 6 avril 1794 et le 5 avril 1795.

Or j’ai relevé TOUS les actes de naissance à Aschbach du 9/1/1793 (début de l’état civil moderne dans cette commune) au 31/12/1812. Et, si l’ensemble est à peu près complet, il n’y a que très peu d’actes en 1793, suivi d’une lacune complète d’à peu près une année, qui va d’environ octobre 1793 à environ octobre 1794.

Bref, il y a une place très correcte pour la naissance de Madeleine HOFFART, à situer donc entre avril et octobre 1794. Mais l’état civil d’Aschbach n’étant pas complet à la fois avant et après, elle peut aussi être née en 1793 ou 1795.

Pas avant (pas 1792), à cause de son frère Michel qui précède.

Pas après (pas 1796), à cause de son frère Georges qui suit.

L’acte de décès la donne née à Aschbach, avec filiation correcte (père et mère).

Par contre les deux déclarants, citoyens d’Aschbach tous deux, sont, à tort, qualifiés de « neveux ». En réalité la parenté est plus éloignée pour l’un, et encore plus éloignée pour l’autre. Mais bon, on a voulu simplifier, ce n’est pas bien grave.

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E5/APE) Georges (tout court) HOFFART, né à Aschbach le 26 avril 1796, 4ème fils.

Décédé en bas âge à Aschbach le 1er mai 1799, « âgé de 3 ans », ce qui est exact.

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E6/APE) Mariève HOFFART, née à Aschbach le 6 octobre 1799, 2ème fille.

Curieux prénom (mais bon, on voit bien des "Marianne", depuis la Révolution).

Ce prénom figure à la fois dans la marge et dans le corps du texte.

Par contre, pour son nom, c’est "HOFART" dans la marge, mais "HOFFART" dans le corps du texte. J’ai choisi de garder l’orthographe habituelle : "HOFFART".

Dans la suite de sa vie, elle sera tout naturellement appelée « Marie Ève » mais bon, je lui garde son joli prénom de naissance.

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Curieuse destinée aussi, semble-t-il.

Car, à ma connaissance, feue cette lointaine cousine à moi a eu des enfants (au moins trois) mais aucun avec son mari. L

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Alors que ses deux parents étaient depuis longtemps décédés :

Relation, disons, avec le « Père méconnu », on va l‘appeler comme ça. Trois enfants.

On fera l’honneur à Mariève HOFFART de bien vouloir croire que l’heureux papa fut toujours le même.

Ils sont nés tous trois, de 1822 à 1826, à Oberseebach, là où on ne venait pas faire la morale à feue cette lointaine cousine à moi.

Je dois ces informations à Mr Jean-Marc STOFFEL, de GENEANET, que je remercie ici.

Ils seront bien entendu étudiés dans un article de mon blog consacré aux arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, à paraître en 2017 j’espère.

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Épouse ensuite, revenue s‘installer à Aschbach, à Aschbach le samedi 30 septembre 1826, Wendelin DOLL, journalier (il le sera toute sa vie), né le 23 novembre 1806 à Schleithal, y domicilié chez sa mère présente et consentante, fils (mineur) naturel de Catherine DOLL, journalière, tous trois ne sachant pas signer.

Mariève HOFFART avait heureusement de la famille à son mariage : sans doute sa tante Catherine WALTER PE-46/62 (voir famille N°17 ci-dessous), l’époux de celle-ci, Jean Adam STRASSER, oncle par alliance donc, et le fils aîné de ce couple, (autre) Jean Adam STRASSER, cousin germain de l’épouse, donc, d‘environ dix ans son aîné. Pas de parent du côté de l’époux, hélas. L Mais un témoin venu d’Oberseebach, sans doute pour rappeler à la fraîche épousée le temps heureux de son insouciante jeunesse ! ^^

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Et, comme je l’ai dit, il semble que ce couple n’ait pas eu d’enfant. L

Mon camarade de GENEANET n’en a pas trouvé, et les actes de décès ne laissent pas supposer qu’il y en ait eu.

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Mariève HOFFART est décédée à Schleithal le 24 septembre 1851, « âgé de 53 ans », ce qui est faux.

Pour sa part, Wendelin DOLL était décédé peu avant, à Schleithal le 21 mai 1848, « âgé de 45 ans », ce qui est faux aussi, mais les deux filiations sont bonnes, ainsi que l‘identité du conjoint sur chaque acte.

Chaque fois, le premier déclarant est un certain Jacques KNAEBEL, « beau-frère du défunt » en 1848, puis « beau-frère de la défunte » en 1851. Schleithal était rempli de KNAEBEL. Je les ai faits un par un, aucun ne convient. L

Enfin, signalons, outre l’absence d’enfants de ce couple, l’absence d’enfants de Mariève HOFFART et du "Père méconnu".

Pour l’absence d’enfants de ce couple, ça peut s’expliquer par une stérilité du mari. Ou bien encore par des enfants tous morts en bas âge. Je ferai des recherches quand j’en serai à l’étude des enfants de Mariève HOFFART, en 2017 j’espère.

Pour l’absence des trois enfants du "Père méconnu", il peut aussi y avoir d’excellentes raisons, comme des décès en bas âge, ou bien le fait qu’ils aient été adoptés par une autre famille. Ils peuvent aussi avoir été présents mais discrets, bien que ça soit peu probable. En tout cas, ça ne facilitera pas mes recherches pour la génération suivante. L

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E7/APE) Barbe (tout court) HOFFART, née à Aschbach le 18 mars 1802, 3ème fille.

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Qu’est-elle devenue ? Je n’en sais rien.

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Famille 17. Enfants de Jean Adam STRASSER, cultivateur, et de Catherine WALTER PE-46/62, mariés le lundi 24 novembre 1788

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J’ai trouvé 9 enfants. M'en manque peut-être un ou deux because la Révolution.

Les deux premiers enfants sont nés à Stundwiller. Les six derniers à Aschbach.

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E1/APE) Jean Adam STRASER (avec un seul "S"), né à Stundwiller le 12 septembre 1789, 1er fils.

Baptisé à la maison par la sage-femme assermentée Catherine CLAUS, épouse de François Antoine STECK, cordonnier à Stundwiller.

L’orthographe inhabituelle du nom de famille s’explique par le fait qu’il fut rebaptisé sous condition par un religieux, et non par messire Louis ANTHON, curé de Stundwiller.

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Épouse, laboureur, du vivant de ses parents, son père étant aussi laboureur, à Aschbach le jeudi 9 novembre 1815, Anne-Marie STÆBEL, soussignée, « mineure, née à Stundwiller », y domiciliée chez sa mère, fille de défunt Jean Jacques, laboureur de son vivant, et de Marie Catherine CASPER.

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Plusieurs remarques :

A) Il est dit sur l’acte de mariage que l’époux (qui a retrouvé une orthographe plus classique : STRASSER) est né le 11/09/1789. Du coup, je suis allé vérifier sur l’acte : non, c’est bien le 12 et non le 11.

B) Anne-Marie STÆBEL signe « Mariana STÄBELL ». Les deux mères n’ont pas signé.

C) J’ai une "Marie-Anne STÆBEL" fille des mêmes parents née le 8 septembre 1792 à Stundwiller. Au début, je pensais que c’était elle, car ça lui donnait 23 ans à son mariage et 26 ans pour son époux, âges excellents. Quant au fait que les prénoms Anne et Marie soient inversés de l’acte de baptême (l’avant-dernier de messire Louis ANTHON) à celui du mariage, ça n’était pas gênant, on a l’habitude. Du reste l’épouse n’a pas signé « Anne-Marie » mais « Mariane ».

L’ennui, c’est qu’elle est dite « mineure », sur cet acte de mariage. Bien sûr, ce peut être une erreur du maire, on en a vu de bien pires.

Je me suis donc intéressé à cette famille pour voir si la première "Marie-Anne STÆBEL" n’était pas décédée en bas âge et si une autre ne serait pas née deux ou trois ans plus tard, vers 1794/1795, histoire qu'elle soit bien mineure à son mariage. Malheureusement, durant huit années, ce couple n’aura pas d’enfant à Stundwiller, jusqu’à la naissance d’une petite Catherine née en 1800. La raison ? Jean Jacques STÆBEL et Marie Catherine CASPER (ou CASPAR, comme vous voulez) ont quitté les lieux car j’ai trouvé sur GENEANET puis sur le site des AD, la naissance d’un frère, prénommé « François Martin » né, si l’on en croit son acte de mariage, en 1796 dans une commune de « Bavoire ». Peut-être en Bavière, je ne sais pas, c’est trop mal écrit. Bref, la première "Marie-Anne STÆBEL" a pu décéder en "Bavoire", et une autre y serait née en 1794/1795.

Bien sûr, on ne saura jamais la vérité, sauf gros coup de chance. Le plus simple est de considérer que l’épouse était majeure au moment de son mariage, mais bon, c’est peut-être une erreur. Voir quand même plus bas son acte de décès.

Ceci dit, pourquoi Jean Jacques STÆBEL s’était-il expatrié en "Bavoire" ? Eh bien, peut-être pour des raisons politiques. En effet, sur l’acte de baptême de ma "Marie-Anne STÆBEL" née à Stundwiller le 8 septembre 1792, messire Louis ANTHON a écrit, nommant son père : « vulgo Maire de Stundwiller ». En cette période révolutionnaire qui débutait, Jean Jacques STÆBEL avait donc les charges, sinon la fonction, de maire de Stundwiller. Et, forcément, ça ne lui a pas valu que des amis. D’où peut-être l’explication de cet exode de près de huit ans [naissance de Marie-Anne (la première, s'il y en eut deux) : 8/9/1792 - naissance de Catherine : 2 mai 1800].

D) Enfin dernière remarque : "Marie-Anne STÆBEL" était-elle de ma famille ? Oui : son grand-père François STÆBEL, assez longtemps comarque de Stundwiller, était fils de mes sexaïeuls 194 Antoine STÆBEL (décédé comarque de Stundwiller) et 195 Marie Dorothée GASSERT.

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Dont petite postérité à Aschbach.

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Jean Adam STRASER est décédé assez jeune, à Aschbach le 1er avril 1833, « laboureur, âgé de 42 ans, époux de Marie-Anne STÆBEL ». Ce qui amène plusieurs remarques :

a) Comme souvent, l’âge est faux. C’est 43 ans (et demi, même).

b) Comme je l’ai déjà dit de nombreuses fois, la plupart des Alsaciens de cette époque et de ma région ne faisaient pas de différence entre les prénoms doubles Anne-Marie et Marie-Anne. Car son épouse fut mariée « Anne-Marie », elle a signé « Mariane », et on le dit à son décès époux de « Marie-Anne ».

Pour sa part, Marie-Anne STÆBEL est décédée (sous ce prénom double), à Aschbach le 13 février 1758, « née à Stundwiller, âgée de 66 ans », sur déclaration de Joseph DENTINGER, laboureur, 33 ans, domicilié à Aschbach, gendre de la défunte.

Le déclarant est parfaitement identifié, et tout ce qu’on dit sur lui est exact, y compris son âge.

Pour le lieu de naissance (Stundwiller) il ne fallait pas rêver. Même si elle est née en "Bavoire", comme son frère François Martin, à coup sûr on allait la dire née à Stundwiller.

Reste l’âge, qui est intéressant. Une seule chose est sûre : il est FAUX ! J

Pour le reste, si Marie-Anne STÆBEL est née le 8/9/1792, alors elle a 65 ans et non 66.

Et si elle était vraiment mineure à son mariage, alors elle est née après le 9 novembre 1794 et elle a au plus 63 ans.

Finalement, c’est encore "ma" Marie-Anne STÆBEL qui semble convenir le mieux, plus semble-t-il qu‘une éventuelle sœur puînée 100% hypothétique. Dommage ce « mineure » sur son acte de mariage, et cet exode de huit ans en "Bavoire" ! L

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E2/APE) François Antoine STRASSER, né à Stundwiller le 16 novembre 1790, 2ème fils.

Lui aussi fut baptisé à la maison par la sage-femme. Mais pas par la même : par Barbe EICHERT, « autrefois sage-femme assermentée à Stundwiller, et veuve d’Antoine MEYER ».

Au cas où vous ne l’auriez pas compris J, je vais éclairer votre lanterne :

Madame MEYER, née EICHERT, n’a pas renié son serment, non, elle a simplement pris sa retraite ! Simple, n’est-ce pas ? Encore fallait-il y penser ! J

« Mèzalor », me direz-vous, car vous êtes curieux et vous voulez toujours tout savoir, « si cette vénérable dame avait pris sa retraite, pourquoi donc travaillait-elle encore ? ». Eh oui !

Eh bien figurez-vous qu’il est né un autre enfant le même jour dans cette même paroisse. À Oberrœdern. Certes, normalement chaque village avait sa sage-femme assermentée, mais bon, il a pu y avoir un manque d’effectif provisoire. Voilà, je n’en sais pas plus. Tous mes regrets ! J

Madame MEYER (née EICHERT), sage-femme retraitée donc expérimentée, avait eu une bonne intuition car l’enfant n’allait pas vivre longtemps. Il fut rebaptisé sous condition par messire Louis ANTHON de pieuse mémoire, puis :

Décédé à Aschbach le 17 novembre 1790, « âgé d’un jour », ce qui est exact.

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E3/APE) Madeleine STRASSER, née je ne sais où, entre 1791 et 1795, 1ère fille.

Eh oui, quand je vous ai dit « neuf enfants, les deux premiers nés à Stundwiller, les six derniers à Aschbach », vous avez pensé : « Mais il devient gâteux J, 2+6, ça ne fait pas 9 ! »

Certes, certes, mes bons amis, mais vous ignoriez encore l’existence de Madeleine STRASSER ! Et où donc est-elle née, cette enfant ?

Eh bien je puis vous répondre : elle est née… dans les lacunes ! J

J’avais plutôt tendance à penser à Aschbach, car il y a une grosse lacune d’un an, d’environ octobre 1793 à environ octobre 1794 (voir plus haut dans ce même article, pour sa cousine germaine Madeleine HOFFART), tandis que, pour la commune de Stundwiller, il ne semble pas y avoir de lacunes, même si c’est sans doute incomplet.

À remarquer au passage que, si je souligne le prénom Madeleine, c’est parce que, n’ayant pas leur acte de naissance à l’une comme à l’autre, il y a possibilité qu’elles soient nées « Marie Madeleine » (« Anne Madeleine » aussi, quoique plus rare).

Madeleine STRASSER n’a pas eu la même triste vie que sa cousine, car elle a trouvé à se marier.

L’acte de mariage fut archi-bâclé par le maire qui ne nous donna pas son lieu de naissance ! Qu’il n’ait pas la date, c’est normal ; mais pour le lieu, pourquoi ne l’a-t-il pas demandé aux parents, à la mère surtout ? L

Ce maire nous dit quand même qu’elle est « majeure », ce qui situe sa naissance avant celle de son frère Bernard, qui suit, né en 1796. De toute façon je m’en doutais car les naissances vont se succéder de façon assez rapprochée dans cette famille et je n’avais autrement qu’une toute petite place à l’automne 1799. Après je n’en parle pas, car elle eût été trop jeune pour se marier. On n’est pas à Égliseneuve-d’Entraigues, ici, et les filles ne s’y marient pas à 12 ans et demi !

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Épouse, du vivant de ses parents, son père étant cultivateur, à Aschbach le mercredi 18 septembre 1816, Georges (tout court) SCHENCK, cultivateur, né le 15 février 1790 à Aschbach, fils de feu Jacques (tout court), et de défunte Marguerite BALL.

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Plusieurs remarques :

a) La signature de Jacques SCHENCK sur l’acte de baptême de son fils Georges peut intéresser les débutants car elle nous montre joliment comment on écrivait le trigraphe "sch", la lettre "e" et le digraphe "ck".

J’ai acheté bien cher un manuel de paléographie alsacienne qui ne nous montre pas le digraphe "ck" (totalement ignoré) et qui ne nous donne pas, pour le trigraphe "sch", le dessin de Jacques SCHENCK pourtant très fréquent et très joliment réussi ici.

Et ce manuel se permet de traduire (page 28) :

« ego baptizavi infantem » (qui signifie « j’ai baptisé un enfant ») par :

« un enfant a été baptisé par moi » !!

C’est honteux ! Si j’avais rendu une copie pareille à mes professeurs, ils m’auraient demandé d’où j’avais sorti ça !

Le sens est le même certes, mais comment un novice peut-il apprendre le latin en voyant traduire ainsi un actif léger par un passif lourd ??

S’ils font pareil pour les actes écrits en alsacien (pas encore lus), je ne suis pas près de progresser dans cette langue ! L

Je ne donne pas les références de ce bouquin pour ne pas lui faire de publicité, bien sûr ! Il y a déjà bien assez de gogos comme moi qui l’ont acheté ! L

Et je ne vous parle pas de leurs mois de nivôse qu’ils arrêtent au 31 décembre ni des jours complémentaires inexistants au-delà de l’an VII ! L

b) Georges SCHENCK était de ma famille. Il était fils de Jacques SCHENCK, petit-fils de Jacques SCHENCK, arrière-petit-fils de Jean Jacques SCHENCK, préteur puis comarque d'Oberrœdern, ce dernier étant un petit-fils de mes septaïeuls 400 Jean Philippe PHILIPPS et de sa première épouse 401 Anne Cunégonde GEIST, mariés paroisse de Stundwiller presque au début de l’Histoire de cette dite paroisse, le lundi 26 novembre 1685.

c) Madeleine STRASSER n’a pas su signer. Sa mère non plus, mais ça, nous le savions déjà.

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D’où postérité à Aschbach.

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Madeleine STRASSER est décédée à Aschbach le 21 janvier 1860, « âgée de 69 ans ». Forcément un peu exagéré car la place est prise par son frère François Antoine ci-dessus, qui, lui, aurait eu cet âge.

Georges SCHENCK, quant à lui, était décédé bien jeune, à Aschbach le 21 décembre 1823,.« âgé de 33 ans », ce qui est exact.

Madeleine STRASSER, veuve bien jeune avec au moins trois enfants en bas âge, aurait pu se remarier, mais elle ne l’a pas fait.

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E4/APE) Bernard STRAßER, né à Aschbach le 27 avril 1796, 3ème fils.

Écriture alsacienne, désormais, pour le patronyme STRASSER.

Décédé à Aschbach le 26 mai 1801, « âgé de 5 ans », ce qui est exact.

Là, il faut que je vous signale une chose très désagréable mais importante. L

Il y avait, à Aschbach, depuis le 1/1/1793 (début de l’état civil moderne) et même avant, deux jeunes couples "STRASSER", qui eurent de nombreux enfants jusqu’en 1806 (pour le nôtre) et 1812 pour le couple Jean Baptiste STRASSER / Marie-Anne PHILIPS. Et, peut-être parce que Jean Baptiste STRASSER était cousin germain de notre Jean Adam STRASSER, le maire (Jean Georges BALL), les a confondus quelquefois. Ça paraît gros, et de fait c’est très gros, mais j’ai déjà vu ça, en pire même, à Niederrœdern, avec un curé qui confondait une tante et sa nièce, toute deux mariées, mais pas au même homme. C’était pas encore la Charia, dans notre belle France d’alors !!

Bref, Bernard STRASSER est né « fils de Jean Adam STRASSER » mais il est décédé « fils de Jean Baptiste STRASSER ».

Ce dernier, ayant eu un enfant le 7/12/1795, ne pouvait évidemment pas être le père de Bernard STRASSER, né le 27 avril 1796, 4 mois et demi après.

Et il n’y a pas eu deux "Bernard STRASSER" nés vers cette époque. En plus, un "Bernard STRASSER" fils de Jean Baptiste aurait été "très difficile à loger" à cause d’un enfant à venir né en 1797.

Comme déjà dit, j’ai relevé entièrement TOUTES les naissances et TOUS les décès d’Aschbach de 1793 à 1812, et le maire, longtemps feu mon cousin Jean Georges BALL (de 1800 à 1812) a fait d’autres erreurs, mais moins grosses, il est vrai.

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E5/APE) Mathias (tout court) STRAßER, né à Aschbach le 22 juillet 1797, 4ème fils.

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Épouse (sous le prénom de Mathieu), laboureur, sa mère désormais décédée, son père étant aussi laboureur, à Oberrœdern le vendredi 20 novembre 1829, Marie-Anne BALL, née le 17 mars 1810 à Oberrœdern, y domiciliée chez sa mère, fille de défunt Henri, laboureur de son vivant, et de Marie-Anne BAMBERGER, présente et consentante (j'insiste).

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Plusieurs remarques :

A) Marie-Anne BALL est dite « née à Oberrœdern le 22 janvier 1798 ». Je ne sais pas où ils ont pris ça, mais c’est faux. Ce jour-là, à Oberrœdern, est bien née une enfant prénommée Anne-Marie (qu'on peut assimiler à Marie-Anne, donc), mais elle était fille de Jacques BEYL (ou BEYLL ou BEIL ou BEILL, le nom est écrit quatre fois différemment en comptant la marge et la signature, mais ce n'est pas BALL ; et il y avait bien des familles "BEIL" ou "BEILL" ou "BEYL" ou "BEYLL" à Oberrœdern) et Barbe EIS(S)ENMANN. Or la filiation de l’épouse est donnée dans cet acte de mariage.

Ensuite, j’ai une "Marie-Anne" BALL née le 25 brumaire an XIV (16/11/1805) à Oberrœdern, fille de Henri, cultivateur, et de Marie-Anne BAMBERGER ; et, si elle avait eu une sœur aînée du même prénom, celle-ci serait forcément morte en bas âge.

Cette première Marie-Anne BALL, née le 16 novembre 1805 à Oberrœdern, est décédée en bas âge (date inconnue : il y a d’énormes lacunes entre 1805 et 1810 avec seulement quelques très peu nombreux décès par an).

Puis donc Marie-Anne BALL ci-dessus, mariée à 19 ans, donc.

Du reste, le premier enfant que je connais à Henri BALL et Marie-Anne BAMBERGER est (autre) Henri BALL, né le 1er mars 1802, premier témoin au mariage de sa sœur ci-dessus.

Enfin, je ne sais même pas si ses parents étaient mariés, en 1798 (Henri est né le 5/9/1776, et son mariage tombe dans des lacunes).

Bref, c’est une date de naissance fantaisiste. L

On voit quand même de drôles de choses, dans l’état civil. L

On nous dit qu’elle est « majeure ». Pas étonnant, avec cette fausse date de naissance !

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Note du lundi 19/12/2016 : cejourd'hui, en lisant actuellement TOUTES les publications de mariage à Oberrœdern, pour espérer découvrir où ont bien pu aller se marier "mes" arrière-petits-enfants locaux "disparus", je viens de comprendre POURQUOI feu mon estimé (mais si, mais si ! J) cousin Laurent PHILIPPS, alors maire d’Oberrœdern, avait écrit de Marie-Anne BALL qu’elle était « née à Oberrœdern le 22 janvier 1798 », ce qui est archi-faux !

Eh bien, c'est parce que leur concitoyenne Anne-Marie "BEYLL" (ainsi nommée dans le corps du texte de son acte de naissance) s’était mariée (sous le nom d’Anne-Marie "BEILL") HUIT (petits) JOURS AVANT "ma" Marie-Anne BALL, aussi à Oberrœdern le jeudi 12 novembre 1829 donc (avec un dénommé Jean SUTELL).

Et, compte tenu du temps qu’il faut à un maire pour dessaouler lorsqu’il revient de la fête des vendanges, on peut comprendre qu’il ait remis la même date de naissance pour l’épouse lors du mariage suivant !

Et voilà et voiloù ! Je vous ai expliqué le pourquoi du comment ! J J

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B) Parmi les témoins : « Antoine FIX, laboureur, 74 ans, oncle de l’époux ». C’est exact : oncle par alliance pour avoir épousé une sœur aînée de Jean Adam STRASSER, prénommée Anne-Marie ou Marie-Anne, suivant les actes.

C) L’épouse et sa mère ont déclaré « ne savoir écrire ni signer ».

D) Je ne connais pas d’enfants de ce couple.

E) Marie-Anne BALL était-elle de ma famille ? Oui ; par son père c’était une arrière-arrière-petite-fille de mes octaïeuls 794 Jacques BALL et 795 Ursule SCHENCK, mariés dans la Préhistoire, vers 1670.

Et par sa mère, elle était arrière-arrière-arrière-petite-fille de mes septaïeuls 412 Jean Pierre HOFFART (percepteur d’impôts, il en faut J) et 413 Apolline DITZ, mariés paroisse de Stundwiller le mardi 28 octobre 1687.

Et, toujours par sa mère, elle était arrière-arrière-petite-fille de mes sexaïeuls 194 Antoine STÆBEL (décédé comarque de Stundwiller) et 195 Marie Dorothée GASSERT.

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Mathias STRAßER est décédé à… le…

Marie-Anne BALL est décédée à… le…

Aucune idée car je ne sais même pas dans quelle commune le couple s’est installé.

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E6/APE) Catherine (tout court) STRASER (avec un seul "S", son père étant nommé STRAßER), née à Aschbach le 29 novembre 1798, 2ème fille.

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Qu’est-elle devenue ? Je n’en sais rien.

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E7/APE) Ève Rosine STRAßER, née à Aschbach le 8 décembre 1800, 3ème fille.

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Épouse, du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Aschbach le mercredi 30 janvier 1822, Joseph PHILIPS tailleur (d‘habits, sans doute ; je n’ai jamais rencontré de tailleurs de pierre paroisse de Stundwiller), né le 29 mars 1798 à Aschbach, fils de feu Antoine (tout court), vivant laboureur, et de Marie Barbe MERCK.

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Plusieurs remarques :

A) PHILIPS (avec deux "P" et non trois) est l’orthographe de naissance de Joseph.

B) Ève Rosine a été mariée "STRASER". Cette variante était plutôt rare mais on la trouvait de temps à autre. Gentiment, on lui a laissé ses deux prénoms. ♥

C) Les dates de naissance des époux sont données, et, cette fois, elles sont EXACTES. Ah, mais ! J

D) L’épouse et la mère de l’époux ont déclaré ne pas savoir écrire. Catherine WALTER PE-46/62, mère de l’épouse, n’a pas signé non plus (comme d’habitude) mais elle n’a pas marqué non plus, contrairement à son homologue Marie Barbe MERCK.

E) Joseph PHILIPS était-il de ma famille ? Bien sûr, avec un nom pareil ! J

Pour rappel je descends de cinq jeunes femmes nées PHILIPS, toutes de cette paroisse de Stundwiller. Donc, voici :

Le grand-père paternel de Joseph PHILIPS, un certain Jean Henri PHILIPS, était le 12ème des 16 enfants de mes septaïeuls 398 Jean Jacques PHILIPS (échevin d’Aschbach durant au moins 18 ans : 1740-1758) et 399 Anne-Marie CASPAR, mariés le mercredi 8 octobre 1710 paroisse de Stundwiller, la mariée étant bien ronde et en plus déjà maman de leur fils aîné, illégitime celui-là (mais bien vivant, puisqu‘il se mariera deux fois, à plus de 50 ans d‘intervalle !!). C’étaient des coquins ! J

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Postérité. Oui, il y en a une. Et ça commence vite. Un enfant dès le mois de juillet 1822. Notre charmante Ève a croqué la pomme un peu trop tôt. J

Puis un autre, en 1824. Et d’autres peut-être, à venir un jour sur ce blog.

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Ève Rosine STRAßER est décédé à… le…

Joseph PHILIPS est décédée à… le…

Aucune idée. Ce couple a dû s’exiler car aucun de leurs enfants ne s’est marié dans l’ancienne paroisse de Stundwiller (Aschbach, Stundwiller, Oberrœdern et Buhl) selon les tables d’AGAWE. Quand semblable phénomène se produit, quasiment à coup sûr le couple parental a quitté la région, emmenant avec lui ses enfants vivants. Il faut bien comprendre que, si ces petites communes conservent le même nombre d’habitants (ou presque) depuis 200 ans, c’est parce que beaucoup la quittent pour chercher un meilleur avenir ailleurs. Par exemple à Strasbourg, à Paris, ou dans les nouvelles villes industrielles de la région, ou bien encore aux États-Unis, qui s’est peuplé en grande partie avec des Européens.

Parfois, j’ai la chance de retrouver ces familles sur GENEANET, mais là, ce couple est inconnu au bataillon.

On passe donc à la suite.

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Et la suite, ce n’est pas un nouvel enfant, c’est un nouvel ennui. L

Je vous ai dit que le maire, Jean Georges BALL, confondait les deux familles STRASSER.

Et aussi qu’il écrivait à peu près n’importe quoi sur les âges des personnes décédées. Voici deux exemples :

J’ai relevé un enfant mort en bas âge, âgé de 5 ans. Eh bien, au décès, le père avait un an de moins qu’à la naissance.

Autre exemple : j’ai trouvé un enfant mort « âgé de 8 jours ». J’ai voulu reporter ce décès en marge de sa naissance sur mon cahier, et, que vois-je ? Il était né le même jour, et non 8 jours avant. Du coup j’ai pensé : le maire a dû vouloir mettre « âgé de 8 heures », car ça lui arrivait de compter en heures pour les nouveau-nés morts le jour même ou le lendemain.

J’ai donc regardé l’heure de la naissance et celle du décès. Eh bien, figurez-vous qu’il était né à 3 heures « nachmittag » et qu’il est décédé à 1 heure « nachmittag », soit aussi dans l’après-midi, mais… deux heures avant sa naissance ! L

Etc., etc.

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Mais revenons à nos moutons. Voici ce qui est arrivé :

Un certain "Georges STRAßER" est décédé à Aschbach le 6 août 1801 « âgé de trois mois ». Et il est présenté dans l’acte comme fils d’Adam et de Catherine WALTER PE-40/62. Quand j’ai voulu reporter ce décès, je n’ai pas trouvé la naissance de ce "Georges STRAßER". Je me suis dit : « Il y a un problème ». Puis je me suis dit que, trois mois avant, on était au 6 mai 1801, et que c’est quand même bien dur (surtout pour la maman !) de mettre au monde un enfant le 6 mai 1801 (ou quelques jours avant) quand on sort d’une petite Ève Rosine née le 8 décembre 1800 !! Du coup je me suis rappelé que Jean Georges BALL confondait les deux familles STRAßER !! Et effectivement, j’ai trouvé un "Georges STRAßER" de l’autre couple né à Aschbach le 23 avril 1800. Et il avait bien trois mois (et quelques jours) le 6 août 1800 ! Oui, mais, me direz-vous, le 6 août 1801, il était âgé, non pas de trois mois, mais d’un an et trois mois, ce qui n’est pas pareil !

Ah ! il n’y a que ça qui vous dérange ? Eh bien moi, ça ne me dérange pas ! Si vous saviez le nombre (assez effarant, il faut le dire) d’âges fantaisistes que j’ai trouvés à cette époque-là dans les registres de décès, ça ne vous dérangerait pas non plus.

Un exemple ? Un enfant (Valentin EISENMANN) mort à « 3 ans et 8 jours » le 19/01/1803 alors qu’il était né le 23/08/1798 ! Comment, MAIS COMMENT, un enfant peut-il être âgé de 3 ans et seulement 8 jours, s’il est né en été et mort en hiver ?? Y a rien qui vous choque ? Moi, si ! TOUT est faux, dans cet âge : les années (c’est 4 ans et non 3), les mois (qui manquent) et les jours, pour terminer. Et il y en a des kilos comme ça !

Du reste, si ce "Georges STRAßER", enfant de l’autre couple, né le 23 avril 1800, n’était pas le même que celui qui est décédé le 6 août 1801, DITES-MOI comment, compte tenu qu’il n’y eut pas de décès de "Georges STRAßER" dans les années qui suivirent, il aurait pu naître, dans le couple Jean Baptiste STRASSER / Marie-Anne PHILIPS, un nouveau "Georges STRAßER" (plus précisément "Georges STRASSER", car le français était enfin arrivé) le 1er août 1808 ? C’est pourtant bien ce qui est arrivé ! Voilà donc ce couple avec DEUX "Georges STRAßER / STRASSER", un né en 1800, l’autre en 1808, ce qui, pour un Alsacien de cette époque et de ma région, est IMPOSSIBLE, SAUF à accepter que le "Georges STRAßER" décédé en 1801 n’était pas enfant d’Adam et de Catherine WALTER PE-40/62 comme l’a écrit par erreur le maire, qui, comme je l’ai dit, confondait les deux familles, mais bien de Jean Baptiste STRASSER et de Marie-Anne PHILIPS. CQFD !!

Conclusion : ce "Georges STRAßER" ne descendant donc pas (au contraire de Bernard vu plus haut, pour qui le maire a fait l’erreur inverse) de mes ancêtres Balthasar WALTER et Marguerite PHILIPS, on peut maintenant passer à la suite.

Une remarque, quand même :

Toutes ces erreurs ne sont pas particulières à l’Alsace, pas du tout ! C‘était partout pareil ! Je l’ai déjà dit et je le redirai souvent car c’est la vérité, tout simplement. Par exemple, en Auvergne, j’ai une "Marie BAPT", qui est morte « âgée de 17 jours ». Quand j’ai recherché son acte de naissance, je n’en suis pas revenu : elle avait VRAIMENT pile 17 jours ! Oui mais voilà : 20 ans après sa mort, elle s’est mariée ! Le tout avec filiation complète (père et mère). J L

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E8/APE) Marie-Anne STRAßER, née à Aschbach le 1er janvier 1804, 4ème fille, son père étant toujours cultivateur (il le fut toute sa vie).

Décédée à Aschbach le 9 janvier 1808, sous le nom de STRASSER, le français étant enfin arrivé. « Âgée de 4 ans », ce qui est... exact !!!!!!! J J

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En général le français arrivait à peu près en même temps que se terminait le calendrier républicain (31/12/1805).

À Oberrœdern, il est arrivé un peu plus tôt, le 1er vendémiaire an XIV, soit le 23/9/1805. Il faut dire qu’il y avait un adjoint au maire nommé Joseph HENRIOT, alors évidemment, ça aide, d’avoir un adjoint avec un nom francophone !

À Stundwiller, le français est arrivé très tard : le 7 juin 1807. À Aschbach enfin, le français est arrivé le 5 mai 1807.

À noter qu’il n’y eut pas d’acte de naissance, ni de mariage ni de décès, à Aschbach entre le 3 avril et le 5 mai 1807 ; eh oui, Maître Jean Georges BALL apprenait le français !! On pria donc les femmes de ne point accoucher, les hommes de ne point décéder et les fiancés de s’aimer chastement. Mdr, comme disent les jeunes ! J

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E9/APE) Élisabeth STRAßER, née à Aschbach le 8 juillet 1806, 5ème fille.

Comme d’habitude, le prénom de cette dernière enfant a été écrit : « Ehelisabetha » et non « Elisabetha », orthographe normale.

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Épouse, deux mois avant son frère Mathias, sa mère déjà décédée (31/03/1827), son père étant laboureur, à Aschbach le vendredi 11 septembre 1829, Jean BALL, laboureur, né le 25 juin 1808 à Aschbach, fils de (autre) Jean, aussi laboureur, et de Marie-Anne FISCHER.

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Plusieurs remarques :

A) Les dates de naissance sont données dans cet acte de mariage et elles sont exactes.

Pourtant Jean BALL est qualifié de « mineur d’ans » !! L

Du coup j’ai consulté Wikipédia mais je n’y ai retrouvé que ce que je sais depuis mes débuts en généalogie (Législatives 1988 et élection du député Claude GATIGNOL), à savoir :

« Sous la première république, par décret du 20 septembre 1792, l'âge de la majorité civile est abaissé à 21 ans pour les hommes comme pour les femmes. Ce décret suivit celui du 28 août 1792 abolissant la puissance paternelle sur les majeurs.

Le Code civil napoléonien (an XII, 1804) codifie le précédent décret, fixant la majorité civile à 21 ans. »

Ce nouveau maire (un "STRASSER", c’est un comble ! L) ne sait donc pas que 1829-1808=21 et que le mois de juin PRÉCÈDE le mois de septembre !

Du coup, cela relativise les soucis que je me suis faits ci-dessus pour Marie-Anne STÆBEL, que l’on dit mineure à son mariage, alors que j’en ai une "légèrement" majeure qui conviendrait très bien !!

B) Élisabeth a deux beaux témoins : l’aîné de ses frères, Jean Adam STRASSER, laboureur, et son beau-frère Joseph PHILIPS, tailleur (d‘habits, cette fois c’est précisé, mais je n’avais pas de doute), les deux autres témoins étant qualifiés de « non parents », mais, avec les noms qu’ils portent (PHILIPPS et CASPAR), ça me fait doucement sourire. Tout ce monde-là était cousin, et le maire aussi ! J

C) L’épouse et la mère de l’époux ont déclaré « ne savoir ni écrire ni signer ».

D) Jean BALL était-il de ma famille ? Oh là là, oui ! J

a) C'était un arrière petit-fils de Jean Valentin BALL (1721-1800), comarque de Stundwiller (1767-1777), lui même petit-fils de Jacques BALL et Ursule SCHENCK, mes ancêtres N°794 et N°795, déjà vus plus haut dans cet article.

b) C'était aussi un arrière-petit-fils de Jean Jacques PHILIPS, déjà rencontré aussi plus haut, né en mai 1708 (baptisé le 25) (filiation certaine, pas pseudo-reconnaissance par un faux père) avant le mariage de ses parents (8/10/1710), qui ne savait pas écrire mais qui savait faire autre chose, puisqu'il se maria deux fois à plus de 50 ans d'écart et eut des enfants de ses DEUX épouses, fils aîné (sur 16 enfants) de mes septaïeuls 399 Anne-Marie CASPAR et 398 Jean Jacques PHILIPS, qui lui aussi, devenu veuf, se remaria, plus de 47 ans après, mais avec une veuve (et bientôt double veuve remariée) qui ne lui donna pas d'enfants, au contraire de son fils aîné qui épousera en secondes noces une catherinette de plus de 43 ans sa cadette !

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Postérité : au moins deux filles mariées à Aschbach du vivant de leurs parents.

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Élisabeth STRAßER, est décédée à Aschbach le 8 juin 1875, « âgée de 69 ans », ce qui est presque exact. Sur déclaration de son époux, Jean BALL, « âgé de 68 ans » (inexact aussi), « Ackerer ». On a déjà rencontré ce mot allemand inconnu de mes dictionnaires et qui doit signifier cultivateur, comme l’alsacien "Ackersmann" (ou "Ackermann", selon mon dictionnaire d'alsacien, mais que je ne crois pas avoir jamais rencontré).

Jean BALL est décédé à Aschbach le 19 août 1883, « âgé de 75 ans », ce qui est exact. Sur déclaration de Bernard FIX, « Ackerer ». Il s’agit très probablement du cadet de ses deux gendres, même si ce n’est pas précisé, non plus que son âge.

J’ai trouvé sans trop de peine ces deux actes de décès car je les savais vivants et domiciliés à Aschbach au mariage de leurs filles. Après, grâce aux tables décennales, ça va très vite.

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Famille 18. Enfants de Louis FEUERSTEIN, cultivateur, et de Marie Ève WALTER PE-51/62, mariés le lundi 11 octobre 1790

Il n’y en a pas, hélas, la pauvre Marie Ève WALTER PE-51/62 étant décédée deux mois après son mariage, à pas même 22 ans ! L

On ne connaîtra hélas jamais les causes de ce décès si rapide, et si étonnant car on se marie en général en pleine santé.

Et on ne meurt pas des malaises de la grossesse en début de celle-ci.

J’ai lu dans un (joli) roman (d’amour ♥) l'histoire d'une demoiselle nommée CERCUEIL, qui, dépitée de n’avoir pas été le témoin de mariage de sa meilleure amie (à cause de son patronyme bien sûr), avait peu après épousé un homme quasi-mourant, paraissant sans charme aucun et totalement insignifiant, rien que pour pouvoir changer de nom ! J

Mais WALTER, c’est un si joli nom ! Sans doute le plus beau après CATHIGNOL, ne pensez-vous pas ? J

Alors pourquoi vouloir changer de nom, même si, FEUERSTEIN, "ça en jette un max", comme disent les jeunes ! J

Bref, ça reste quand même une possibilité : Marie Ève WALTER PE-51/62 était peut-être déjà gravement malade à la fin de ses fiançailles, et Louis FEUERSTEIN a pu vouloir lui offrir un dernier cadeau : une alliance et son nom.

Dans tous les cas, c’est bien triste. L

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CONCLUSION de l’article : assez belle descendance de Jean Michel WALTER et Marie Ève PHILIPS, malgré le décès prématuré de Marie Ève, et des deux "Philippe Jacques", morts en bas âge, eux.

On retrouvera la génération suivante plus tard sur ce blog.

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du lundi 17 octobre 2016 à 23h59

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Note : mes "éditions" datées 7 jours après la précédente et à 23h59 indiquent une date et une heure fictives pour signaler une très légère modification (ou plusieurs) sans très grand intérêt.

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Dernière modification en date (de peu d’importance donc) : ce 19/12/2016, en lisant actuellement TOUTES les publications de mariage à Oberrœdern, pour espérer découvrir où ont bien pu aller se marier "mes" arrière-petits-enfants locaux "disparus", je viens de comprendre POURQUOI feu mon estimé (mais si, mais si ! J) cousin Laurent PHILIPPS, alors maire d’Oberrœdern, avait écrit de Marie-Anne BALL qu’elle était « née à Oberrœdern le 22 janvier 1798 ». Comme je l’avais écrit, « je me demandais où ils avaient pris ça, mais c’est faux ». Eh bien je le sais, désormais !!

En effet, leur concitoyenne Anne-Marie "BEYLL" (ainsi nommée dans le corps du texte de son acte de naissance) s’était mariée (sous le nom d’Anne-Marie "BEILL") HUIT (petits) JOURS AVANT "ma" Marie-Anne BALL, aussi à Oberrœdern le jeudi 12 novembre 1829 donc (avec un dénommé Jean SUTELL).

Et, compte tenu du temps qu’il faut à un maire pour dessaouler lorsqu’il revient de la fête des vendanges, on peut comprendre qu’il ait remis la même date de naissance pour l’épouse lors du mariage suivant !

Et voilà et voiloù ! Je vous ai expliqué le pourquoi du comment ! J J

 

 


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posté le 02-09-2016 à 13:41:31

IX. Les arrière-petits-enfants issus de Marie Ève WALTER et de Mathias KOCHER

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 à N°8.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu de mariage nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

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Je ne fais évidemment pas darticle pour les arrière-petits-enfants issus de Jean Martin WALTER, enfant N°7 de BW et MP, né à Oberrœdern comme ses douze frères et sœurs, car celui-ci est mort en bas âge et n’a donc pas eu de descendance.

Je passe donc directement à lenfant N°8 de BW et MP.

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Dans cet article N°9, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Marie Ève WALTER, baptisée le 31 août 1728.

Elle épousa Mathias KOCHER, né à Oberrœdern aussi, baptisé le 26 mai 1729, probablement 14ème enfant sur 18 de mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER ; en tout cas, sûr, 4ème enfant sur 8 de sa seconde épouse (qui n’est pas mon ancêtre) Anne Catherine ARBOGAST.

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Note : Mathias KOCHER est en fait né "Matthias" (avec deux "t"). Mais j’ai coutume de n’admettre qu’une seule orthographe pour chaque prénom français et j’écris toujours "Mathias" avec un seul "t". Il en sera de même pour son second fils, né lui aussi avec deux "t" dans le texte latin. Par contre je distingue le prénom Mathieu (qu‘on peut aussi écrire avec deux "t"), comme c’est la coutume en français, pour distinguer les deux apôtres (bien que l’étymologie soit la même, et peut-être aussi le prénom en araméen, je ne sais pas).

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Le mariage eut lieu le lundi 24 janvier 1752 et le couple, qui aura 4 enfants, sinstalla tout naturellement à Oberrœdern dans un premier temps. Au bout de 5 ans environ, la famille déménagea et s’installa à Aschbach, où mourut, à pas même 30 ans, Marie Ève WALTER.

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Sans doute en grande partie élevés par leur belle-mère Marie Ève VOGT, seconde épouse de Mathias KOCHER (mariage le lundi 28 janvier 1760), et qui deviendra sage-femme assermentée, ces quatre enfants ont tous vécu et se sont tous mariés. On aura donc 4 familles à étudier, plus deux familles "bis" car l’aîné et le benjamin, devinrent veufs et se remarièrent.

Seule Catherine, l’unique fille des quatre enfants, restera dans sa paroisse natale. Deux garçons vivront à Niederrœdern (mais pas en même temps car, quelques années après son second mariage, l‘aîné émigrera pour une destination inconnue), tandis que le dernier vivra un peu plus loin, à Oberlauterbach.

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Note : les familles KOCHER de Niederrœdern (les deux de Georges KOCHER, PE-15/62 et celle de Mathias KOCHER, PE-21/62, sont inconnues de mes camarades généalogistes de GENEANET. Je les ai donc trouvées tout seul. Ce sont d’ailleurs les seules familles que j’ai trouvées tout seul, en dehors de celles, très nombreuses, de la paroisse de Stundwiller. J’en ai trouvé d’autres par des publications de mariages, et beaucoup, dont les deux de François KOCHER, PE-24/62, par les publications de mes camarades généalogistes de GENEANET (voir mes remerciements dans l’article N°3).

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Famille 11. Enfants de Georges KOCHER, PE-15/62, journalier puis cultivateur, et de Marie-Anne BIETH, mariés à Niederrœdern le lundi 11 janvier 1779

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J’ai trouvé quatre enfants. M'en manque peut-être un ou deux because la Révolution.

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E1/APE) Jean Michel KOCHER, né à Niederrœdern le 29 juin 1780, 1er fils.

Son père est qualifié de « citoyen », sans autre précision.

Sa marraine, qui se mariera l’année suivante, est une certaine Marie-Anne WALTER.

Cette famille WALTER n‘est pas reliée à mes ancêtres WALTER, du moins pas par les registres paroissiaux de Niederrœdern, que j’ai lus intégralement. .

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Qu’est-il devenu ? Je n'en sais rien.

A-t-il suivi son père et sa belle-mère lors de l’émigration ou bien s’est-il marié près de Niederrœdern ?

Ou bien encore est-il décédé enfant dans les lacunes de 1784, 1787, 1990, 1991 et 1992 ?

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E2/APE) Marie-Anne KOCHER, née à Niederrœdern le 18 mars 1782, 1ère fille.

Son père a reculé au rang de « incola » (habitant), mais on a sa profession : « mercenarius ». Ce mot, qui a bien sûr donné "mercenaire" en français, signifiait "journalier". Les deux mots ont en effet des sens voisins, si l’on y réfléchit un peu : un journalier se mettait au service de quelqu’un pour une journée (ou plusieurs bien sûr) et se faisait payer, tout comme un mercenaire militaire.

La marraine est encore Marie-Anne WALTER, mariée maintenant à un certain François MEYER, originaire d’Aschbach.

Les couples alsaciens, qui aimaient bien qu’un de leurs fils portât le prénom du père et une de leurs filles celui de leur mère, mais voulaient quand même parfois offrir aux parrains et marraines le prénom de leur filleul ou filleule, ont fait "coup double" dans le cas présent.

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Épouse, son père toujours présent (pas encore émigré), « bùrger ùnd ackersmann » (bourgeois et cultivateur) et sa mère décédée (c’est écrit), « âgée de 22 ans et 5 mois », ce qui est inexact, « née à Niederrœdern le 10 avril 1783 », ce qui est faux, à Niederrœdern le 23 fructidor an XII, soit le lundi 10 septembre 1804, Jean Michel CHRIST, célibataire, « zundarbeiter » (ouvrier en allumettes ??), « âgé de 34 ans, 6 mois et 2 jours », ce qui est inexact, « né à Niederrœdern le 8 mars 1770 », ce qui est faux, fils de Jean Adam, « bùrger ùnd ackersmann » (bourgeois et cultivateur), et d’Anne Barbe SCHMITT.

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Notes :

a) L’âge de Jean Michel CHRIST serait parfait (au jour près) si la date de naissance indiquée était exacte.

b) L’âge de Marie-Anne KOCHER serait faux de pile un an (au jour près) (erreur de soustraction visible) si la date de naissance indiquée était exacte.

c) Mais ces deux dates de naissance ont été INVENTÉES ! En effet, il n’y a rien à ces dates-là !!

Jean Michel CHRIST est né moins de deux mois après le mariage de ses parents (mariés à Niederrœdern le lundi 11 février 1771), le 7 avril 1771. Et Marie-Anne KOCHER est née à Niederrœdern le 18 mars 1782, comme je l’ai écrit ci-dessus.

d) Se pourrait-il qu’il y ait eu deux enfants des mêmes prénoms et nés aux dates indiquées ? La réponse est non.

Car, s’il y avait eu un autre Jean Michel CHRIST né en 1770 (avant le mariage de ses parents, donc), celui-ci serait mort en bas âge puisque ce prénom de Michel a été redonné le 7/4/1771.

Pour Marie-Anne KOCHER, c’est moins net. Celle née le 18 mars 1782 aurait pu mourir en bas âge (ailleurs qu’à Niederrœdern, puisqu’il n’y a pas de lacunes en 1782 et 1783) et une autre du même prénom serait née, aussi ailleurs qu’à Niederrœdern, le 10 avril 1783, environ 13 mois après sa sœur aînée et environ 11 mois avant son frère puîné. MAIS il est bien précisé, pour l’épouse (et pour l’époux aussi d’ailleurs) qu’elle est née À Niederrœdern.

Donc : fausses dates de naissance.

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Comment expliquer cela ? Je n’en sais trop rien. Tout ce que je peux dire c’est que j’ai remarqué, en certaines occasions et dans d’autres régions (ce n'est pas propre à l'Alsace), que les premiers fonctionnaires de la Première République, évidemment très hostiles à l’Ancien Régime, ayant souvent tué des prêtres, d’autres religieux et des nobles, voire même de simples roturiers au prétexte qu‘ils étaient trop catholiques à leur goût (cf. le génocide vendéen où l’on massacrait jusqu’aux nourrissons en leur fracassant la tête contre les murs), mettaient un "point d’honneur" (!!) à ne se référer EN RIEN à ce qui était l’œuvre des curés, et donc les BMS, les registres paroissiaux, état civil de l‘Ancien Régime. D’où cette honteuse invention de fausses dates de naissance.

Ajoutons enfin que le patronyme de l’époux (CHRIST) n’était sans doute pas celui qui convenait le mieux pour mettre de bonne humeur les officiers de l’état civil républicains, dont quasiment 100% ne croyaient pas à la divinité du Christ.

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Dont nombreuse postérité à Niederrœdern. Jean Michel CHRIST portait bien son nom. À défaut d’avoir douze apôtres, il eut douze enfants. Le douzième fut un garçon sans prénom, mort et né le même jour.

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Décédée à Niederrœdern le 14 janvier 1834, « âgée de 52 ans ». Pas tout à fait, en fait. À noter que cet âge correspond bien mieux à ma date de naissance du 18 mars 1782 qu’à celle inventée du 10 avril 1783.

Curiosité : dans le corps de l’acte figure son vrai prénom (Marie-Anne) mais, dans la marge, ils est écrit : Anne-Marie.

Comme je vous l’ai déjà signalé, dans beaucoup de familles (mais pas dans toutes !!) les deux prénoms simples des prénoms doubles Anne-Marie et Marie-Anne étaient interchangeables.

Son époux était décédé avant elle, à Niederrœdern le 24 janvier 1829, « âgé de 57 ans », ce qui est exact. Mais ce serait faux s’il était né le 8 mars 1770, comme prétendu lors de son mariage.

On dit de lui : « vivant cultivateur ». Il ne fut en effet pas bien longtemps ouvrier en allumettes. Simplement en 1804 et 1805.

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E3/APE) François KOCHER, né à Niederrœdern en 1784, vers le mois de mars sans doute, 2ème fils.

Là, j’ai eu du bol car l’année 1784 est manquante, et je ne connais cet enfant que parce qu’il est décédé en bas âge, et pas en 1784 en plus !

Décédé à Niederrœdern le 26 novembre 1785, « âgé d’un an et 8 mois », son père étant toujours journalier mais redevenu citoyen.

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E4/APE) Catherine KOCHER, née d’un père toujours journalier, à Niederrœdern le 26 mars 1786, 2ème fille.

Voilà une famille comme je les aime : un enfant tous les deux ans !

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Épouse, son père désormais absent, « ci-devant laboureur, demeurant audit lieu, lequel s’est émigré comme il est constaté par acte de notoriété dressé devant le juge de paix du canton de Seltz le 2 avril 1809 », et sa mère décédée (c’est écrit), « âgée de 23 ans et 1 mois », ce qui est exact à trois jours près, à Niederrœdern le dimanche 23 avril 1809, Michel (tout court) FISCHER, « âgé de 26 ans », ce qui est exact (il est né le 28 octobre 1782), « né et domicilié à Rittershoffen », fils d’André et d’Anne Catherine KREUTER, présents et consentants.

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Notes :

a) D’abord une plaisante curiosité : sa sœur a épousé un « pêcheur d’hommes » (le dénommé CHRIST), elle, elle épouse un pêcheur tout court (ce dénommé FISCHER). J

b) Les quatre témoins « ont signé après qu’il leur a été donné lecture en langue allemande ».

c) Parmi ces témoins, son beau-frère Michel CHRIST. Mais pas son frère aîné Jean Michel KOCHER, qui est donc soit mort en bas âge, soit vivant très loin de Niederrœdern. On pouvait déjà faire cette remarque au mariage de leur sœur Marie-Anne, mais, si vivant, il eût été plutôt jeune pour un témoin (quoique déjà majeur), ce qui n’est plus le cas.

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Dont postérité à Niederrœdern, mais moindre que pour sa sœur : 6 enfants et non 12.

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Décédée, sur déclaration du seul de ses fils qui ait vécu, Martin FISCHER, 37 ans, maçon, à Niederrœdern le 13 décembre 1851, « âgée de 65 ans », ce qui est exact, et qualifiée de « ménagère ».

Je n’aime pas trop cette qualification. Suivant les rédacteurs, ça peut signifier « femme de ménage » ou simplement « femme au foyer, s’occupant du ménage », ce qui n’est évidemment pas la même chose. J’ai eu le même problème ailleurs en France, dans d’autres branches de ma généalogie.

Ayant fini de marier ses enfants, et n’étant pas encore trop âgée, Catherine KOCHER pouvait bien faire des ménages, si elle vivait seule avec son mari, maçon.

Mais, si elle vivait en famille, elle pouvait ne s’occuper que du ménage au foyer, car, avec des petits-enfants à surveiller et à élever, il y avait du travail.

Michel FISCHER, pour sa part, est décédé très âgé, aussi sur déclaration de son fils Martin, 50 ans, maçon, à Niederrœdern le 19 juin 1865, « maçon », métier qu’il pratiqua sans interruption depuis sa première paternité (1810) et sans doute bien avant encore. Et qu’il apprit à son fils, donc.

L’acte de décès est impeccable, donnant l’identité de ses défunts parents, celle de sa défunte épouse, son lieu de naissance et sa profession, et enfin son âge, « 82 ans », qui est exact.

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Après je n’ai plus d’enfants de ce couple, mais il a dû y en avoir. Les années 1787, 1990, 1991 et 1992 sont en effet manquantes. Et pas de naissance en 1788 ni 1789.

Enfin, décès de Marie-Anne BIETH, à Niederrœdern le 11 octobre 1793, « âgée de 46 ans ». L’âge est exact, Marie-Anne BIETH était en effet née (à Niederrœdern) le 3 juin 1747. Elle était bien plus âgée que son époux, Georges KOCHER, PE-15/62, né à Oberrœdern le 14 octobre 1752 (voir article N°3), et qui va donc se remarier.

À l’occasion de ce décès, Georges KOCHER, parrain le 12/9/1789 alors toujours journalier, est enfin qualifié de « Ackersmann » (cultivateur, agriculteur ou laboureur, comme il vous plaira) et non pas de « Taglöhner » (journalier).

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Famille 11bis. Enfants de Georges KOCHER, cultivateur, PE-18/62,  et de Catherine KILHOFFER, mariés en 1794 ou vers 1794

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Cinq filles, dont deux mortes en bas âge, mais je ne sais pas ce que sont devenues les trois autres, leur parents les ayant évidemment emmenées avec eux lors de leur « émigration ». Ils ont peut-être aussi emmené Jean Michel KOCHER, ci-dessus, disparu de Niederrœdern.

À noter que certaines de ces trois filles sont peut-être aussi décédées en bas âge. Le fait qu’il n’y ait pas d’année lacunaire ne signifie pas que chaque année soit complète.

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E1bis/APE) Barbe KOCHER, née à Niederrœdern le 6 novembre 1795, son père étant cultivateur, 1ère fille.

Y décédée en bas âge le 5 février 1796, « âgée de 3 mois », ce qui est pratiquement exact, son père étant cultivateur.

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E2bis/APE) Marie Josèphe KOCHER, née à Niederrœdern le 16 mars 1797, son père étant cultivateur, 2ème fille.

Qu’est-elle devenue ?

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E3bis/APE) Madeleine KOCHER, née à Niederrœdern le 4 août 1799, son père étant cultivateur, 3ème fille.

Y décédée en bas âge puisqu’elle aura bientôt une sœur du même prénom.

Mais ce décès ne fut pas enregistré.

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E4bis/APE) Élisabeth KOCHER, jumelle de la précédente, aussi née à Niederrœdern le 4 août 1799, 4ème fille.

Qu’est-elle devenue ?

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E5bis/APE) Madeleine (2ème du prénom) KOCHER, née à Niederrœdern le 18 septembre 1801, son père étant bourgeois et cultivateur, 5ème fille.

Qu’est-elle devenue ?

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CONCLUSION : Georges KOCHER, PE-15/62, aura eu au moins neuf enfants de ses deux épouses, mais je n’ai à ce jour que deux mariages, et, comme il s’agit de deux filles, disparition dans sa branche du patronyme "KOCHER".

À noter qu’il y avait une autre famille "KOCHER" à Niederrœdern, descendant d’un certain Jean Adam KOCHER, que plusieurs de mes camarades généalogistes présentent, sans doute avec de bonnes raisons mais qui n’apparaissent pas dans les BMS, ni d’Oberrœdern ni de Niederrœdern, comme un frère de mon septaïeul 394. Jean Valentin KOCHER, le meunier.

Cette autre famille a donné de nombreux "KOCHER" s’établissant en dehors de Niederrœdern. Un fils est resté toutefois, forgeron comme son père, avec beaucoup de descendance, car marié trois fois, mais une descendance "KOCHER" qui s’éteindra par un mariage féminin le lundi 28 janvier 1788.

Enfin, 6 ans après le mariage de Catherine KOCHER ci-dessus, qui scelle la fin des "KOCHER" descendant de Georges KOCHER, PE-15/62, aura lieu le mariage du fils unique de Mathias KOCHER, PE-21/62 (voir plus loin dans le présent article), avec une très petite descendance, non éteinte cependant en 2016. Mais éteinte à Niederrœdern pour ce qui est du patronyme "KOCHER" par un mariage féminin en date du mercredi 29 janvier 1845, que l’on étudiera plus tard sur ce blog.

Toutefois, des KOCHER reviendront à Niederrœdern : il y en aura SEPT sur l’annuaire de 1987, dont CINQ garçons ! J

Et CINQ à Oberrœdern, sans doute sans interruption depuis 1705, tellement il y en eut dans ce village !

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Famille 12. Enfants de Michel (tout court) DENTINGER, cultivateur et maçon, et de Catherine KOCHER, PE-18/62, mariés le lundi 17 avril 1780

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J’en ai trouvé douze, dont dix nés en moins de 11 ans et demi, de 1781 à 1792. Il m’en manque peut-être mais il est aussi possible que je les aie tous.

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E1/APE) Antoine DENTINGER, né à Oberrœdern le 8 mars 1781, neuf mois et demi après le mariage de ses parents, 1er fils.

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Épouse, maréchal-ferrant de profession, à Wissembourg où il est domicilié, le jeudi 13 février 1806, son père étant présent et consentant, et sa mère vivante, ce couple toujours domicilié à Oberrœdern, Marie-Anne MATERN, aussi domiciliée à Wissembourg, mais née à Salmbach le 19 avril 1784, fille de feu François Antoine, en son vivant maréchal-ferrant à Wissembourg, et Catherine COLMAR, domiciliée à Wissembourg, absente mais consentante.

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Dont postérité à Wissembourg puis à Oberrœdern, où se marieront ses enfants vivants.

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Décédé, toujours maréchal-ferrant de profession, à Oberrœdern (où il était donc revenu vivre) le 2 décembre 1835, « âgé de 55 ans ». Pas tout à fait, en fait.

Son épouse est décédée après, je ne sais où ni quand. Elle était domiciliée à Colmar le 24 juillet 1850, lors du second mariage de son fils Jean, resté pour sa part à Oberrœdern. Il est étrange qu’elle soit allée vivre dans un autre département que celui de sa naissance et de son mariage, comme si elle voulait retrouver sa défunte mère, nommée COLMAR elle aussi. Mais j’ai bien lu tous les actes et il n’y a pas d’erreur ; juste une étrange coïncidence de noms.

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E2/APE) Anne-Marie DENTINGER, née à Oberrœdern le 29 juillet 1782, 1ère fille.

Y décédée, sous le prénom double de "Marie-Anne", le 10 avril 1785, âgée de deux ans et 8 mois, donc.

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E3/APE) Michel DENTINGER, né à Oberrœdern le 27 septembre 1783, 2ème fils.

Y décédé, adulte mais célibataire, le 14 février 1851, « âgé de 67 ans », ce qui est exact.

Il était maçon.

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E4/APE) Marie Ève DENTINGER, née à Oberrœdern le 27 janvier 1785, 2ème fille.

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Épouse, sur le tard, âgée de 44 ans et 8 mois, sa mère décédée mais du vivant de son père, maçon, présent et consentant, à Stundwiller le lundi 12 octobre 1829, Jean Adam FISCHER, né à Aschbach le 2 décembre 1781, laboureur, domicilié à Stundwiller, veuf de Madeleine STAEBEL, décédée à Stundwiller le 26 octobre 1828, fils de feu Adam (tout court) FISCHER, aussi laboureur en son vivant, et de défunte Catherine (tout court) KOCHER.

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Jean Adam FISCHER était bien sûr de ma famille, vu le nom de sa mère. Cette dernière était petite-fille de mes septaïeuls 394. Jean Valentin KOCHER, le meunier, que nous avons déjà souvent rencontré et que nous rencontrerons encore souvent, tant sa descendance fut grande, et 395. Anne-Marie CASPAR, sa première épouse.

Les deux "Catherine KOCHER", mère de l’époux et mère de l’épouse, étaient donc cousines "demi-germaines" (le "Petit ROBERT" accepte l'appellation "cousines germaines" tout court mais c'est moins précis, je trouve), ayant un (seul) aïeul commun (sur quatre, et contre deux aïeuls communs mari et femme pour les cousins germains "normaux"), mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER, le meunier.

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Pas d’enfants issus de cette union tardive.

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Décédée je ne sais où ni quand. L

Son époux est décédé je ne sais où ni quand. L

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E5/APE) Jacques DENTINGER, né à Oberrœdern le 4 janvier 1787, 3ème fils.

Y décédé adulte mais célibataire, journalier, le 21 octobre 1827, « âgé de 41 ans », ce qui est presque exact.

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E6/APE) Bernard DENTINGER, né à Oberrœdern le 24 février 1788, 4ème fils.

Y décédé âgé de moins de quatre mois, le 16 juin 1788.

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E7/APE) Daniel DENTINGER, né à Oberrœdern le 28 mars 1789, 5ème fils.

Attention, grande nouvelle : les Oberrœdernois viennent de découvrir un nouveau prénom : Daniel ! J

On le pressentait : un "Daniel" était né à Aschbach deux ans plus tôt ! J

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Épouse, tisserand de profession, à Oberrœdern où il est domicilié chez son père maçon, veuf, le samedi 25 janvier 1823, Suzanne PHILIPPS, née à Oberrœdern le 7 septembre 1787, y domiciliée, fille de feu Antoine (tout court), en son vivant vannier à Oberrœdern, et de défunte Marie Ève CLAUS.

Notes :

— "Suzanne" était aussi un prénom très rare dans la paroisse de Stundwiller. Au moins, ce couple n’aura pas d’homonyme, car j’ai presque une dizaine de couples homonymes, dont certains qui eurent des enfants la même année ! L

— "Suzanne", dans la sainte Bible, est l’héroïne du "Livre de… Daniel" !! J

Comme quoi l’Histoire est un éternel recommencement ! J

Les "Anciens", au "pays", racontent que c’est ça qui les aurait décidés à se fiancer. Mais on dit tant de choses… J

— Ce même samedi 25 janvier 1823, avec les quatre même témoins, s’est remariée Marie Catherine PHILIPPS, sœur puînée de Suzanne, mais déjà veuve, avec un certain Jean Bernard DENTINGER, cousin germain de Daniel ci-dessus, et né au premier trimestre 1789 comme Daniel.

— Suzanne PHILIPPS avait eu un enfant né hors-mariage et de père inconnu à Oberrœdern le 21 novembre 1818, Joseph PHILIPPS. L

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Dont petite postérité à Oberrœdern.

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Décédé, toujours tisserand de profession, à Oberrœdern le 22 décembre 1839, « âgé de 51 ans ». Pas tout à fait, en fait.

Son épouse est décédée après 1850, mais je ne sais où ni quand.

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E8/APE) Anne-Marie DENTINGER, deuxième des prénoms, née à Oberrœdern le 11 août 1790, 3ème fille.

Y décédée, célibataire et journalière, le 18 janvier 1863, « âgée de 75 ans », ce qui constitue un bon arrondi au quart de siècle le plus proche. J L

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E9/APE) Une fille sans prénom DENTINGER, née onze mois après sa sœur, à Oberrœdern le 17 juillet 1791, baptisée à la maison par la sage-femme assermentée Marie Ève PHILIPS veuve Jean Georges RUFF, et y décédée le même jour, 4ème fille.

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E10/APE) Marguerite DENTINGER, née à Oberrœdern le 16 août 1792, 5ème fille.

Qu’est-elle devenue ?

Il est fort possible qu’elle soit décédée en bas âge. J’ai déjà eu bien de la chance d’avoir sa naissance, compte tenu des nombreuses lacunes des BMS de 1792. L’inhumation n’est pas un sacrement ; par conséquent, en ces temps très troublés, messire Louis ANTHON, de pieuse mémoire, n’allait pas courir le risque de se faire décapiter pour une inscription sur un registre de sépultures.

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E11 ou plus/APE) Catherine DENTINGER, née pile trente-deux mois après sa sœur, à Oberrœdern le 16 avril 1795.

Vu le "rythme" de naissance des enfants précédents, on peut penser qu’il est né un autre enfant vers 1793-1794.

Il y a eu en effet beaucoup de naissances non déclarées (ou non enregistrées) dans ces années-là. C’est fâcheux mais c’est ainsi. L

Je le sais car j’ai trouvé des arrière-petits-enfants de BW et MP qui se marieront sans acte de naissance, comme on l’a vu et on le reverra pour d’autres dans ce blog.

Et ce fut pire encore pour les actes de décès, très peu nombreux. L

Ceci dit, Catherine KOCHER, PE-18/62 fêta ses quarante ans le 26 octobre 1794 et devenait évidemment de moins en moins fertile. Donc il n’y a peut-être pas eu d’enfant né(e) fin 1793 ou début 1794. On n’en sait rien.

Décédée à Oberrœdern le 17 mars 1799, « âgée de 4 ans », ce qui constitue un bon arrondi.

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E12 ou plus/APE) Marianne (alias Annemarie) DENTINGER, semble-t-il dernière enfant de ce couple, née à Oberrœdern le 11 mars 1797 mais déclarée en mairie seulement le 18 juillet suivant L

Notes sur le prénom et la date de naissance.

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A) Pourquoi cette hésitation de ma part sur le prénom ? Eh bien parce qu’elle ne possède pas le même prénom sur le registre conservé en mairie et sur celui déposé au greffe du tribunal de Grande Instance ! C’est assez surréaliste mais c’est ainsi !

En effet, sans doute (je suppose) à cause de la grande difficulté à lire ces actes, les Archives Départementales du Bas-Rhin ont mis à notre disposition, pour la commune d’Oberrœdern, les deux exemplaires des actes de naissance, de 1793 jusqu’à l’an IX inclus. On trouve donc deux fois cet acte de naissance, comme d’ailleurs aussi celui de Catherine DENTINGER ci-dessus. Pour Catherine, pas de problème : elle a reçu deux fois le même prénom. Mais il n’en est pas de même pour sa sœur puînée. Vous pouvez le constater par vous-même en consultant le registre des naissances de l’an V à Oberrœdern.

a) En vue 9 (sur 20) page de gauche, on lit ceci : « Marianna DENTINGER » (en fait, le prénom étant en fin de ligne, les deux dernières lettres n’apparaissent pas : « Marian ». Mais on les devine.

b) En vue 19 (sur 20) page de gauche, on lit ceci : « Annamaria DENTINGER ». Cette fois, le prénom est en plein milieu de ligne et est donc entièrement lisible.

Toutefois, je prendrai "Marianne" comme prénom pour cette nouveau-née car l’exemplaire qui reste en mairie est toujours considéré comme le "premier original" (parfois, les signatures manquent sur le second exemplaire).

En plus, devenue grande, cette jeune fille aura un enfant hors mariage sous le prénom de "Marie Anne". Et elle appellera cette enfant "Marie Anne" ; nous verrons tout cela dans un article consacré aux arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP.

Enfin, elle est née en pleine Révolution, et, selon Wikipédia :

« Marianne est une figure allégorique de la République française. Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, Marianne incarne la République française et ses valeurs contenues dans la devise : "Liberté, Égalité, Fraternité". Marianne est un important symbole républicain et une icône de la liberté et de la démocratie. »

C’est sûr qu’elle usera de sa liberté (quitte à le regretter après !), pour le plus grand bonheur de son amant, qui comme beaucoup d’hommes, sont prêts à accorder beaucoup de libertés aux femmes quand… cela sert leurs intérêts ! L

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B) Mais ce n’est pas tout ! Les deux actes sont datés du 30 messidor an V. Voici le début des textes :

Heute den dreisigsten Tag des Monats Messidor […]

Ce qui signifie :

Aujourd'hui, le trentième jour du mois de messidor […]

Jusque-là, tout va bien.

Mais en milieu d’acte on a la date de l’accouchement et une surprise nous attend !

Texte (après "ehegattin", qui signifie "épouse") :

[…] den ein und zwanzigsten Tag […] Monats Ventose […]

Ce qui signifie :

[…] le vingt et unième jour […] du mois de ventôse […]

Conclusion : l’enfant n’est pas née la veille ou l’avant-veille de la déclaration, mais plusieurs mois avant, le 21 ventôse an V, soit le 11 mars 1797.

D’une certaine manière, ça étaye ma conviction que beaucoup de naissances n’étaient pas déclarées durant cette période révolutionnaire. Du reste, il suffit de voir les variations du nombre de naissances d’une année très troublée à une année peu troublée. Ça va du simple au triple et même davantage : 8 naissances en l’an XI contre 28 naissances en l’an VII ! L

Là, en l’an V de la République, pour une raison ou pour une autre, les parents de Marianne n’ont pas déclaré la naissance de leur enfant en hiver mais ont attendu l’été pour le faire.

Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls : ce 30 messidor an 5, trois autres pères "retardataires" sont venus déclarer une naissance de l’hiver ou de printemps 1797. Pour une raison inconnue de moi, évidemment, mais due aux "évènements" de l’époque, bien sûr.

Et, évidemment, ce devait être pareil pour les décès. Mais, si, dans un village ou une ville, le nombre de naissances ne doit pas beaucoup varier d’une année à l’autre, il n’en est pas de même des décès, à cause des épidémies. On ne peut donc pas se fonder sur une grande diminution des décès pour affirmer que l’époque était troublée et que plusieurs décès ne furent pas déclarés.

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Qu’est-elle devenue après la naissance de son enfant née hors mariage ?

Je n’en sais rien. Je n’ai pas trouvé un éventuel mariage. Je n’ai pas son décès non plus.

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Famille 13. Enfant de Mathias KOCHER, militaire puis (retraité) cantonnier, PE-21/62, et de Madeleine HENRI, mariés je ne sais où, peut-être vers 1788

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C’est là une bien petite famille. Je n’ai trouvé en effet qu’un enfant, né l’année de la Révolution. Je ne connais pas les différentes communes où à vécu Mathias KOCHER, PE-21/62, je ne sais pas où et quand il s’est marié, il est donc bien possible qu’il ait eu d’autres enfants avant ou après celui ci-dessous. Par exemple un ou deux enfants morts en bas âge.

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E1?/APE) Jean Mathieu (pas Mathias) KOCHER, né à Strasbourg le 19 décembre 1789, son père, présent au baptême, étant « soldat dans la légion pédestre, sergent ». Il doit s’agir de la légion pédestre de Hesse-Darmstadt, car le parrain, Jean BEIL (qui porte un nom bien connu des paroissiens de Stundwiller), est caporal dans cette légion. Idem pour la marraine, « Anne-Marie CASPER, épouse de Henri KAUTSCH, soldat de la légion pédestre de Hesse-Darmstadt ».

Des "Anne-Marie CASPAR" (variante plus normale que "CASPER" du prénom français Gaspard), il en est né plein paroisse de Stundwiller. C’est d’ailleurs les noms et prénoms de deux de mes septaïeules, l’une épouse de 394. Jean Valentin KOCHER, l’autre épouse de 398. Jean Jacques PHILIPS.

Tout naturellement donc, le père a choisi pour parrain et marraine deux amis d’enfance, l’un militaire comme lui, l’autre épouse d’un militaire, tous du même régiment (KAUTSCH, par contre, n’est pas un nom de la paroisse de Stundwiller).

Baptisé dans l’église Saint Louis le même jour. Sa mère est nommée « HAARI », patronyme transformé en « HENRI » plus tard.

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Épouse, sans profession, « fils de Mathieu, militaire retraité, et de Madeleine HANRI, domiciliée avec son dit mari en cette commune », à Niederrœdern le mardi 26 décembre 1815, Stantie EBERHARD, née le 20 octobre 1791 à Siegen, fille de Jean, laboureur domicilié à Siegen ci-présent et consentant, et de Catherine MICHEL, décédée à Siegen le 15 thermidor an XII.

Les quatre témoins sont des amis, ce qui ne nous fait pas progresser. J’avais rêvé la présence de « Jean Michel KOCHER, âgé de 35 ans, domicilié dans telle commune, cousin germain de l’époux », mais non. Dommage que Georges KOCHER, PE-15/62 ci-dessus au début du présent article, n’ait laissé que deux filles mariées (et pas de garçon), après son émigration de Niederrœdern (entre 1804 et 1809) ! L

Je n’ai pas pu vérifier que Stantie EBERHARD était bien née le 20 octobre 1791 à Siegen car les années 1790, 1791 et 1792 manquent à Siegen.

Je me suis longtemps demandé d’où venait cet étrange prénom, écrit parfois "Stanzie" et sans doute prononcé « Stantsie ».

Jusqu’au jour où elle a marié sa fille Madeleine, seule famille qui lui restait, citée fille de « Anastasie EBERHARD ». C’est donc un diminutif alsacien du prénom "Anastasie".

Des "EBERHARD", il y en avait très peu paroisse de Stundwiller, mais il y en a eu. À noter, pour les généalogistes amateurs qui font des recherches comme moi dans cette paroisse, qu’en fin de XVIIe siècle (dans le premier registre paroissial donc) ils étaient appelés "EBER" tout court. Puis, plus tard donc, "EBERHARD", "EBERHART" ou même "EBERHARDT".

Que faisait-elle à Niederrœdern au lieu de vivre chez son père à Siegen ? Peut-être domestique, comme beaucoup de jeunes gens des deux sexes à cet âge. Mais impossible de le savoir car si, pour l’époux, il existe (sur l’imprimé) une rubrique "profession ou qualité", il n’en existe pas pour l’épouse. Ça viendra, mais plus tard.

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Dont petite postérité à Niederrœdern.

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Jean Mathieu KOCHER est décédé à Niederrœdern le 10 septembre 1821, journalier, « âgé de 29 ans ». En fait, il avait 31 ans, mais bon, ça reste quand même bien jeune pour mourir. L

Il y est dit « fils de Mathieu, cantonnier, et de défunte Madeleine HENRI ».

J’ai évidemment refait les décès de 1815 à 1821, mais Madeleine HENRI n’est pas décédée à Niederrœdern. En tout cas, si c’est le cas, il n’y a pas d’acte. Le mystère demeure donc sur ses dates et lieux de naissance et de mariage. On sait seulement, par l’acte de baptême de son fils, qu’elle était « originaire de Kästel » ; probablement en Allemagne.

J’ignore où et quand est décédée Stantie EBERHARD. Elle était vivante et présente, qualifiée de « ménagère » au mariage de sa fille Madeleine, couturière, le mercredi 29 janvier 1845. On y apprend que son époux avait été douanier à Biesheim (Haut-Rhin), là où était née Madeleine. J’ai cherché l’acte de naissance de celle-ci et il est assez comique. Jugez plutôt :

a) Il manque les nom et prénom de la mère, rien que ça. J L

b) Quant au père, « il nous a présenté, à quatre heures du matin […] ». Oh là là, misère, voilà un maire qui travaillait la nuit ! J L

Enfin, cette petite Madeleine est née 7 mois et 18 jours après le mariage de ses parents, un peu tôt, bien sûr. ^^

N’étant pas complètement idiot J, j’ai eu l’idée de voir si Madeleine HENRI n’était pas par hasard décédée à Biesheim, comme écrit dans l‘article III. Mais non, hélas. Pas d’actes pour elle, ni naissance, ni mariage, ni décès ! L

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Famille 14. Enfants de François KOCHER, charpentier, PE-24/62, et de Marie Madeleine ULM, mariés à Oberlauterbach le lundi 26 janvier 1789

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Comme ses deux frères, il a quitté sa paroisse natale ; mais lui a choisi Oberlauterbach et non pas Niederrœdern. Il s’y mariera deux fois, et, bien intégré, il aura ce résultat que, quand il mourra fort âgé, on aura oublié qu’il n’était pas né à Oberlauterbach.

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Du point de vue des recherches, c’est compliqué.

Les A.D. du Bas-Rhin ont eu la bonne idée de nous offrir en ligne le registre des baptêmes de 1780 à 1808 (au lieu de s‘arrêter fin 1792), mais les années 1791 à 1798 sont "troubles" car :

a) La série normale des baptêmes s’arrête au 4/10/1791. Les troubles révolutionnaires commencent donc vers cette date.

b) Du 16/10/1793 au 16/11/1793 (durant un mois, donc) ont pu être baptisés (éventuellement sous condition) plein d’enfants nés en 1792 et 1793. Il est clair que les enfants nés dans cette période et morts en très bas âge aussi durant cette période ne peuvent pas apparaître dans ce registre. Et c’est d’autant plus gênant que l’état civil moderne ne commence pas vers le 1/1/1793 comme souvent mais seulement le 15 frimaire an III, soit le 5 décembre 1794 !! (3 vendémiaire an III pour les décès, soit 24 septembre 1794)

D’où des lacunes.

c) Aucun acte de baptême n’a été rédigé entre le 16/11/1793 et le 2/7/1798, date à partir de laquelle le curé a recopié dans le désordre des actes de baptêmes visiblement gardés secrètement par les parents. Ça va et ça vient, donc, de 1794 à 1798. Et, bien sûr, les actes de baptême des enfants morts en bas âge durant cette période n’ont pas été recopiés. Mais là c’est moins gênant car l’état civil moderne a commencé et on doit trouver les naissances mariages et décès de toutes les personnes de la commune, excepté les enfants mort-nés qui ne sont pas signalés.

D’où de petites lacunes encore.

Ceci étant précisé, voilà ce que j’ai trouvé :

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François KOCHER aura eu des enfants de ses deux mariages. Voyons déjà pour le premier.

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E1/APE) Jean Georges KOCHER, né à Oberlauterbach le 14 février 1790, 1er fils, son père étant charpentier (en latin « faber lignarius », qui peut aussi signifier menuisier). Ce sont les textes en alsacien et en français plus tard qui m’apprendront qu’il était charpentier.

Le site de Guy JOLY donne les traductions suivantes :

— "faber lignarius" : menuisier

— "faber tignarius" : charpentier

Notes :

a) Il n’y a pas de déformation linguistique d’une variante à l’autre : les étymologies latines sont différentes, pour "lignarius" et "tignarius".

b) Mon GAFFIOT est d’accord pour "faber tignarius", qu’il traduit lui aussi par charpentier.

Par contre, il est plus souple pour "faber lignarius", pour lequel il donne les deux sens de charpentier et menuisier.

On retrouve cette souplesse chez Guy JOLY lorsqu’on cherche les traductions dans l’autre sens, du français au latin.

Bref, difficile de savoir comment traduire, d’autant plus que le latin n’était pas la langue maternelle des prêtres alsaciens.

C’est pourquoi j’ai préféré me fier aux textes alsaciens d'à partir de fin 1794 et aux textes français d’à partir du début de l'an XIV.

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Épouse, « pensionnaire, fils de François, charpentier, ci-présent et consentant, et de défunte Marie Madeleine ULM », à Oberlauterbach le jeudi 13 novembre 1817, Marguerite Élisabeth HEYD, soussignée, veuve de Nicolas STOLTZ décédé en 1814, née à Oberlauterbach le 5 janvier 1785, fille de Jean, laboureur, ci-présent et consentant et de défunte Madeleine KRÆMER, décédée ici en 1801.

Notes :

— Il y a une erreur dur la date de naissance de l’époux que l’on dit né le 4 (et non le 14).

— Son nom est orthographié "KOCHERT". C’est rare, ce patronyme étant très stable d’ordinaire.

— Cette profession de "pensionnaire", qui signifie bien sûr "titulaire d’une pension", suggère que l’époux a été blessé à la guerre. Son second acte de mariage nous confirmera qu’il fut bien militaire.

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Dont postérité à Oberlauterbach, le père étant qualifié les trois fois de « laboureur ». Mais postérité éteinte hélas car ces trois enfants mourront en bas âge. L

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Marguerite Élisabeth HEYD, plus jeune d’environ 5 ans que son époux, mourra à Oberlauterbach le 8 juillet 1825, « épouse de Georges KOCHER, laboureur » et « âgée de 40 ans », ce qui est exact. Son veuf va logiquement se remarier.

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Épouse alors, en secondes noces, « pensionnaire ex-militaire » et toujours « fils de François, charpentier, ci-présent et consentant, et de défunte Madeleine ULM », à Oberlauterbach le samedi 30 août 1828, Catherine SCHYRACH, « née à Oberlauterbach le 16 brumaire an 8, fille de Gaspard, laboureur, et de Catherine HEYD, tous deux présents et consentants ».

Notes :

— L’épouse et sa mère ont déclaré ne pas savoir écrire.

— Il n’y a plus d’erreur pour la date de naissance de Jean Georges KOCHER, dont on dit qu’il est né « le 14 février mil sept cent nonante ». J

— J’avais écrit dans l’article N°3 que Marie Madeleine ULM était décédée dans les lacunes de l’état civil. C’est confirmé sur cet acte de mariage où il est écrit :

« Sur le décès de la mère de l’époux, il ne peut pas produire d’extrait puisqu’il n’existe pas de registre cette année-là ».

Tandis que sur le premier mariage de Jean Georges KOCHER, on disait de Marie Madeleine ULM, mère de l’époux :

« décédée en 1793 suivant le registre de décès de cette mairie ».

Conclusion : les pages que j’ai trouvées déchirées (registre des sépultures, puisque celui des décès n'existe pas) l’ont sans doute été entre 1817 et 1828. À noter qu’on met en général la date complète, mais, pour les trois décès signalés dans ce premier acte de mariage, seules les années sont indiqués : 1793 donc, 1801 et 1814. Dommage.

— J’ai cherché l’acte de naissance de l’épouse et j’ai trouvé que, effectivement, Catherine (tout court) SCHYRACH était née le 16 brumaire an VIII, soit le 7 novembre 1799, son père étant journalier. Mais il se trouve que, pour cette commune, les A.D. du Bas-Rhin ont mis en ligne les baptêmes jusqu’en 1808. Et, à la date du 26 août 1800 se trouve l’acte de baptême de Catherine SCHIRACH (orthographe un peu différente, donc, mais même prononciation) qui nous informe qu’elle est née le 17 novembre 1799. La profession du père est la même : operarius (latin) : Taglöhner (alsacien) = journalier.

Mais la date de naissance est différente. Je crois que la bonne date est le 7/11/1799, car on n’a pas pu rédiger un acte de naissance le 7/11/1799 si l’enfant est née dix jours après, bien sûr.

À noter enfin que les dates de l’ère chrétienne étant interdites à cette époque, il s’ensuit que ce registre était tenu clandestinement. Du reste, l’enfant fut baptisée plus de 9 mois après sa naissance, ce qui prouve le caractère secret de l’événement. Ces courageux prêtres prenaient évidemment des risques et nombre d’entre eux y ont perdu la vie.

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Dont postérité à Oberlauterbach, non éteinte cette fois, avec des enfants qui se marieront, le père étant qualifié de « appariteur du maire » (1830), « bedeau » (1831-1832), garde de nuit (1834).

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Jean Georges KOCHER est décédé à Oberlauterbach le 11 septembre 1838, « âgé de 48 ans », ce qui est exact. Il était alors bedeau.

Et Catherine SCHYRACH (je prends naturellement comme orthographe officielle celle de l’acte de naissance et non celle de l’acte de baptême) est décédée à Oberlauterbach bien plus tard, le 9 décembre 1881, « âgée de 81 ans ». En fait, 82 ans même.

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Il est très possible qu’un enfant soit né peu après le 4/10/1791, date du début des lacunes des baptêmes. Lequel enfant serait mort avant le 16/10/1793 et donc non enregistré durant l‘automne 1793, ni dans les naissances, ni dans les baptêmes.

Mais bon je ne l’ai pas, je ne vais pas l’inventer.

Vient ensuite :

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E2/APE) Marguerite (tout court) KOCHER, née à Oberlauterbach le 17 juin 1793 et baptisée sous condition le 21 octobre 1793, 1ère fille, son père étant charpentier.

On peut penser que c’est la sage-femme assermentée qui a baptisé l’enfant à sa naissance, sachant que le curé ne pourrait pas le faire de sitôt. Elles avaient l’habitude de le faire.

Il n’est pas possible de vérifier cette date de naissance sur le registre des naissances car celui-ci ne débute que le 15 frimaire an III, soit le 5/12/1794, comme dit plus haut.

Marie Madeleine ULM, décédée aussi en 1793, ne semble pourtant pas morte en couches car elle est citée vivante lors de l’acte de baptême de sa fille, plus de quatre mois après la naissance de celle-ci.

Qu’est-elle devenue ? Je n’en sais rien !

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Famille 14bis. Enfants de François KOCHER, charpentier, PE-24/62, et de Madeleine FIX, mariés à Oberlauterbach le lundi 13 avril 1795

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Normalement, il y aurait dû avoir une première naissance située à la fois en 1796 et en l’an IV, mais je n’en ai pas dans les ans IV et V (qui sont pourtant complets, du moins en apparence) ni dans les baptêmes de 1796 et 1797 car ces années-là manquent en partie dans les BMS comme je l’ai expliqué plus haut.

Je n’ai rien vu non plus dans les décès des ans IV et V.

Donc je vais prendre Catherine ci-dessous comme première enfant, même si je pense que c’est sans doute la deuxième car, à cette époque-là, le premier enfant naissait quasiment toujours dans les 18 mois qui suivaient le mariage.

 

Mais bon, comme dit plus haut, je n’ai pas cet(te) enfant et ne vais pas l’inventer. Donc :

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E1bis/APE) Catherine (tout court) KOCHERT, née à Oberlauterbach le 3 pluviôse an VI, soit le 11 février 1798, son père étant charpentier (Zimmermann), y baptisée dix mois après (date de naissance non précisée) le 23 décembre 1798, son père étant « ligni faber », ce que l’on peut traduire par « ouvrier en bois ». C’est moins précis que "Zimmermann", charpentier, qui, en allemand de nos jours comme en alsacien de l’époque, s’oppose à "Schreiner", menuisier.

Y décédée jeune fille le 27 décembre 1819, « âgée de 21 ans », ce qui est exact, son père étant pour une fois qualifié de « laboureur ». C’est la seule fois où je l’ai vu qualifié de « laboureur ». À son décès, (30 juillet 1831, voir article 3) il sera de nouveau qualifié de « charpentier ».

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E2bis/APE) Martin (tout court) KOCHERT, né à Oberlauterbach le 23 juin 1801.

Y décédé en bas âge le 14 octobre 1803, suivant son acte de décès, et le 15 octobre 1803, selon son acte de sépulture ; dans les deux cas, « âgé de deux ans et quatre mois », ce qui constitue un arrondi convenable.

C’est un enfant dont j’ai les actes de naissance, décès et sépulture mais pas l’acte de baptême, preuve qu’il y avait encore des problèmes religieux dans cette commune, même en 1801, malgré les apparences ! L

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E3bis/APE) Jean Martin KOCHERT, né (avec un "T" à la fin, comme son frère et sa sœur ci-dessus) à Oberlauterbach le 23 avril 1805. Il a été baptisé le même jour, avec aussi ces deux prénoms, mais sous le nom de "KOCHER" (orthographe classique, sans "T" final).

Curiosité : dans l’acte de baptême, Pierre Antoine (sans tiret) MÜLLER, « l’administrateur » (c’est ainsi qu’il se nomme), a donné la date en calendrier grégorien, puis en calendrier républicain, ainsi formulée :

« die 3tia florum » soit en français : « le troisième jour [du mois] des fleurs ».

Oh, c’est-i-pas mignon, ça, « le troisième jour du mois des fleurs », je vous demande un peu ? J J

Ah, de grands poètes, ces prêtres ! Par contre, pour les additions et les soustractions… J

Qu’est-il devenu ? Je n’en sais rien !

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Pas d‘autre enfant, semble-il.

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CONCLUSION : François KOCHER, charpentier, PE-24/62, aura un postérité à Oberlauterbach grâce aux enfants de son fils aîné Jean Georges KOCHER (et de la seconde épouse de ce dernier, Catherine SCHYRACH), enfant de sa première épouse, Marie Madeleine ULM.

Mais il n’en aura pas, du moins à Oberlauterbach, de sa seconde épouse, Madeleine FIX.

À noter aussi que François KOCHER, charpentier, PE-24/62, a toujours signé normalement "frantz kocher", sans "t" au bout de son nom. Il n’était donc pas à l’origine de cette orthographe farfelue qu’on attribua à ses derniers enfants.

Enfin je rappelle (voir article N°3) que je n‘ai toujours pas l'acte de baptême ni l’acte de décès de Madeleine FIX. Elle semblait bien vivante au décès de sa fille Catherine ci-dessus (1819) ; et son mari est décédé en 1831, « époux de feue Madeleine FIX ». Mais je n’ai rien entre ces deux dates. Ni d’ailleurs avant.

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CONCLUSION de l’article : assez grosse descendance de Mathias KOCHER et Marie Ève WALTER, malgré le décès prématuré de cette dernière, à pas même trente ans. C’est dû au fait que leurs quatre enfants ont tous vécu et se sont tous mariés, deux fois même pour l’aîné et le benjamin. On retrouvera la génération suivante plus tard sur ce blog.

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du samedi 17 décembre 2016 à 19h30

Note : mes "éditions" datées 7 jours après la précédente et à 23h59 indiquent une date et une heure fictives pour signaler une très légère modification (ou plusieurs) sans très grand intérêt.

Note : j'ai corrigé le jeudi 3/11/2016 une grosse erreur : il n'y a pas deux "Marie Josèphe" dans la famille N°11bis. La seconde (enfant N°4, jumelle de l'enfant N°3) se nomme en réalité "Élisabeth".

Je me demande comment j'ai fait mon compte pour me tromper ainsi. Mais bon, c'est comme ça. L

Note : le samedi 17 décembre 2016 vers 19h14 j'ai corrigé une autre grosse erreur (un lapsus, cette fois) : mon ancêtre N°394 le meunier, dont j'ai parlé plusieurs fois dans cet article et dans d'autres, c'est bien sûr Jean Valentin "KOCHER" (et non "FISCHER") !!

Et, après toutes ces erreurs de ma part, je m'étonne d'en trouver dans l'état civil, de la part des maires ! L L Suis pas très fier, là, ce soir ! L L

 


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posté le 27-08-2016 à 13:40:59

VIII. Les arrière-petits-enfants issus de Jean Pierre WALTER et d’Élisabeth PHILIPS

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 à N°7.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu d'un mariage célébré avant le 1/1/1793 nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Note : si le département d'une nouvelle commune n'est pas précisé, c'est que c'est le Bas-Rhin.

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Dans cet article N°8, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Jean Pierre WALTER, baptisé le 17 mai 1725, et de son épouse Marie Élisabeth PHILIPS née à Aschbach le 13 octobre 1737.

Le mariage eut lieu le lundi 26 janvier 1761 (dernier jour de mariage pour un enfant de BW et MP) et le couple, qui aura 6 enfants, s’installa à Oberrœdern après un court séjour à Aschbach.

Leurs enfants naquirent de 1762 à 1779. On va donc avoir des familles constituées tardivement.

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D’autant plus que j’ignore ce qu’est devenu (autre) Jean Pierre WALTER (N°1/6), l’aîné de leurs six enfants, né à Aschbach le 22 février 1762. C’est l’un des six petits-enfants (sur 62) de BW et MP dont j’ignore toujours la destinée.

Madeleine (N°5/6) et Catherine (N°6/6) sont décédées en bas âge.

Au milieu sont nés, à Oberrœdern comme leurs sœurs, trois enfants qui se sont mariés et ont fondé une famille :

Georges (tout court), Antoine (tout court) et Anne Marguerite, nés respectivement en 1765, 1768 et 1772 (voir article 3).

D’où trois familles à étudier, N°8 à N°10.

Aucune ne nous fournira une grande descendance, mais bon, aucune non plus ne s‘éteindra.

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Famille 8. Enfants de Georges WALTER, PE-43/62, cultivateur, et Barbe PHILIPS, APE N°4, mariés probablement en 1791 ou 1792

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Les lacunes des mariages commencent en effet (paroisse de Stundwiller) après celui du 23 mai 1791. Après, messire Louis ANTHON, qui faisait pourtant du bon boulot, a dû fuir, emportant avec lui son vicaire Jean Adam SCHMIDLE, et ne revenant que bien plus tard en 1792, célébrant encore 9 mariages du 24 avril au 27 août 1792.

AGAWE signale encore un mariage en date du 9 octobre 1792, mais ce mariage n’est pas en ligne, j’ignore pourquoi.

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Eh oui ! comme vous pouvez le voir, il y eut mariage entre un petit-fils de BW et MP, né tardivement le 25 juin 1765, et la 4ème arrière-petit(e)-enfant de ceux-ci, née très peu après lui, le 14 mars 1766, aussi à Oberrœdern.

C’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent (il y aura même parfois DEUX générations d’écart, et non une comme ici). L

Georges WALTER a été étudié dans l’article N°3, consacré aux 62 petits-enfants de BW et MP.

Et Barbe PHILIPS a été étudiée dans l’article N°4, consacré aux premiers arrière-petits-enfants de BW et MP.

Leurs 5 enfants vont être logiquement étudiés ici, puisque, par leur père, ils sont AUSSI des arrière-petits-enfants de BW et MP.

Ils sont aussi, par leur mère, des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP. Mais, quand viendra leur tour en tant que tels, ils ne seront bien entendu pas étudiés à nouveau (qu’aurais-je à en dire de plus ?), seulement signalés. Ce sera dans l'article N°15.

À noter encore que Barbe PHILIPS est la sœur de Georges PHILIPS, époux d'Anne Marguerite WALTER, PE-57/62, (voir famille N°10 étudiée en fin du présent article), un frère et une sœur ayant épousé une sœur et un frère, et qu'on aura affaire de nouveau à un mariage déplaisant (d'un point de vue généalogique, bien sûr) plus bas, donc, dans ce même article.

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Je nai trouvé que cinq enfants, dont trois décédés en bas âge, une "disparue" et un seul marié. Comme vous voyez, le "butin" est maigre.

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E1/APE) Catherine (tout court) WALTER, 1ère et unique fille, née à Oberrœdern le 15 février 1793.

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C’est un des tout premiers actes de l’état civil moderne, rédigé en alsacien, donc. Il est daté du "sechzehnten hornúng" (comprenez le "seizième février") 1793 et il nous apprend que "gestern" (hier), le "fünfzehnten hornúng" (c’est précisé), est née, "ùm drey úhr abend" [à (ou vers) trois heures du soir], "Chatarına" [SIC], fille de ses parents J.

On ne sait pas grand-chose du père (ni âge ni profession), ainsi présenté :

« haúse gerg walter búrger ».

"haúse" signifie "maître (de son foyer)", "gerg" est une abréviation économisant l’encre, le papier et bien souvent aussi la main droite, pour "georg" (Georges), et "búrger" signifie "bourgeois" (les habitants "normaux" étant tous qualifiés de bourgeois, ce n'est donc pas un scoop !).

À noter que, pour compliquer la tâche du lecteur de 2016, il y eut, dans cette période écrite en alsacien (1793-an XIII pour Oberrœdern) parmi les deux témoins, TOUJOURS une femme (et un homme), qu’il ne faut évidemment pas confondre avec la mère de l’enfant, présentée souvent quant à elle bien plus loin dans l’acte comme "Ehegattin" (épouse), ou, comme ici, "Ehgattin", ce qui économise l’encre, le papier (et la main gauche si le rédacteur est un gaucher non contrarié).

Ah oui, c’est pas triste, les actes en alsacien pour qui n’a pas étudié l’allemand, mais je les ai presque tous déchiffrés et j’en suis pas peu fier ! J

Seuls quelques actes visiblement hors-famille m’ont résisté. Je n’allais pas y passer ma jeunesse, quand même ! J

Parfois tout de même je n’ai pas pu savoir si la naissance ou le décès avait eu lieu le jour même ou la veille.

Il y a également des patronymes que je n’ai pas su déchiffrer, mais seulement quand ils n’étaient pas de l’ancienne paroisse de Stundwiller.

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D’un point de vue généalogique, cette date de naissance est évidemment très intéressante.

Elle rend en effet assez peu probable que notre petite "Chaterıne" ne soit pas l’aînée de la fratrie.

Je vois mal en effet un mariage en 1791 et une naissance en 1792, difficiles à combiner compte tenu des dates des lacunes ces deux années-là, et de la naissance de Catherine dès le 15/02/1793.

Reste quand même la possibilité que le couple parental se soit marié en 1790 ou avant, si Barbe PHILIPS était d’une autre paroisse. Mais peu probable.

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Et, comme l’indique ma couleur bleue, j’ai perdu sa trace. Il est possible qu’elle soit décédée en bas âge car il y eut pas mal de lacunes à Oberrœdern (et ailleurs) au début de l’état civil moderne (1/1/1793 et après).

Ces lacunes sont prouvées par les nombreux actes de notoriété que durent fournir des mariés vers 1815 et bien après encore.

Exemple : mon trisaïeul Jean CATHIGNOL, marié le jeudi 28 octobre 1830, sans acte de naissance.

Voir mon blog auvergnat qui lui est consacré :

http://cathignol.vefblog.net

Ce n’est toutefois pas assuré car j’ai le décès de ses deux frères qui suivent, décédés eux aussi en bas âge.

"Chaterıne" WALTER a donc pu se marier ailleurs. Mais elle n’est pas connue de mes camarades généalogistes de GENEANET, qui ne connaissent que son frère Valentin 2ème du prénom, plus bas, celui qui s’est marié.

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E2/APE) Jean Georges WALTER, 1er fils, né le 5 mai 1796 à Oberrœdern, son père étant cultivateur.

Y décédé en bas âge le 25 février 1799, « âgé de quatre ans ». Il n’avait pas encore trois ans, en fait, mais bon, dans cette période révolutionnaire, et avec ces mois de floréal et ventôse, ça peut passer. De toute façon, ses deux parents sont indiqués, et même son oncle Antoine WALTER, présent lui aussi.

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E3/APE) Valentin (premier du prénom) WALTER, 2ème fils, né le 14 janvier 1799 à Oberrœdern, son père étant cultivateur.

Y décédé en bas âge le 13 mars 1801, « âgé de deux ans », ce qui est exact cette fois.

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E4/APE) Georges (tout court) WALTER, 3ème fils, né le 3 novembre 1804 à Oberrœdern, son père étant cultivateur.

Y décédé célibataire le 19 avril 1825, « âgé de vingt ans et deux (ou neuf, c’est mal écrit) mois », son père étant laboureur.

Notes :

a) Il a 20 ans, ok, mais cinq mois, pas deux ni neuf.

b) Son père n’a pas changé de métier. Les Alsaciens écrivaient "Ackersmann" (ou "Ackermann") ; j’ai traduit cela par "cultivateur" ci-dessus. Mais "laboureur" ou "agriculteur" conviennent aussi. Là, en français, on a écrit "laboureur".

« C’était la tuberculose, à cet âge-là. » me disait ma mère. En fait, on ne peut pas savoir, les causes du décès ne devant jamais figurer sur les actes, ce qui est très dommage, bien sûr, pour nous autres généalogistes amateurs.

Seule exception : les militaires. Là, on indiquait de quoi ils étaient morts, et, si ce n’était pas au combat, c’était souvent de diarrhées.

Sous l’Ancien Régime, certains prêtres étaient parfois un peu bavards et signalaient quelquefois les épidémies.

Leur spécialité, c’était plutôt d’écrire dans les marges des additions ou soustractions de nombres de deux chiffres.

La calcul mental n’était pas leur fort. Enfin, je dis ça et je dis rien ! J J

Toutefois, à toutes fins utiles, je vous informe que 23 plus 14 font 37 ! J

Autrement, j’ai, dans ma famille paroisse de Stundwiller, une jeune fille (ou une jeune femme je ne sais plus) morte foudroyée. L

Mais le prêtre a tenu à préciser qu’elle n’était pas morte sur le coup et avait pu recevoir les sacrements.

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E5/APE) Valentin (tout court) WALTER, second du prénom, 4ème fils, né le 5 avril 1808 à Oberrœdern, son père étant laboureur. Si vous voulez voir comment on faisait les "G" majuscules en Alsace et à cette époque, allez voir la signature de Georges WALTER !

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Épouse, qualifié de « mineur » (d’âge) et « propriétaire » (de profession), ce qui fait un peu bizarre, ses parents vivants (ils seront recensés tous deux à Oberrœdern en 1836, lors du premier recensement quinquennal de l’Histoire de France !), à Oberrœdern le lundi 26 janvier 1829, Madeleine "STEIMER", soussignée, « née le 1er thermidor an IX à Sarre-Union, département de la Moselle, domiciliée à Hatten », « fille de feu Philippe STEIMER, en son vivant marchand, et de feue Anne-Marie SCHÆCKER ».

Voyons voir à nous dépatouiller de tout ça.

D’abord, et d’un, Sarre-Union n’est pas située en Moselle mais dans mon bon Bas-Rhin. Elle l’était peut-être à l’époque, je n’en sais rien.

Ensuite, et de deux, si l’on va consulter l’acte de naissance de l’épouse, on peut voir qu’elle se nommait STEINER et non STEIMER !

D’ailleurs elle a signé STEINER sur son acte de mariage.

Par contre, exact, elle est bien née le 1er thermidor an IX, soit le 20 juillet 1801 (sous le prénom de « Magdalaine » écrit en français). Elle avait donc presque sept ans de plus que son époux, mais bon, s’ils se plaisaient… ♥ ♥

À noter que, dans cette commune pourtant alsacienne, TOUS LES ACTES sont écrits EN FRANÇAIS depuis le 1er janvier 1793 !! Oh, vive la Moselle, vive la Moselle !! J

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En plus, cet acte de naissance est marrant, pour trois raisons :

a) "Magdalaine" y est dite "fils" (et non fille) de ses parents.

b) Elle est née à dix heures du soir le 1er thermidor et l'acte fut rédigé le jour même ! J

c) Enfin la maman est appelée « Marie Anne » (SCHÄCKER) et non « Anne Marie », histoire qu'on se souvienne bien que la Moselle est bien située dans le... Bas-Rhin !! J 

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Note : le troisième témoin de ce mariage est intéressant : « Georges PHILIPPS, 62 ans, oncle de l’époux ».

C'est le frère de Barbe PHILIPS, comme expliqué plus haut, arrière-petit-enfant de BW et MP N°5, et dont les enfants vont être étudiés plus bas dans cet article (famille N°10) puisqu'il a épousé Anne Marguerite WALTER, PE-57/62, une petite-fille de BW et MP, sœur de Georges WALTER PE-43/62.

Georges PHILIPS (né comme sa sœur avec deux "P" et non trois) n'a pas encore 62 ans, ni même 60, mais bon... 

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Si vous voulez voir comment on faisait les "S" majuscules ainsi que les "a" et "r" minuscules en Alsace et à cette époque, allez voir la signature de Magdalena (elle signe ainsi) STEINER !

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Dont postérité née à Oberrœdern, mais qui émigrera avec les parents en Algérie.

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Décédé à Héliopolis (Algérie) le 14 août 1850.

Son épouse est décédée à Bône (Algérie) le 27 novembre 1886.

Bien sûr, contrairement à tout ce qui est écrit ci-dessus, je n’ai pas trouvé tout seul ces décès en Algérie. Je les dois à Mr Éric NOUVEL de GENEANET, que je remercie ici.

Note (Wikipédia) :

« Annaba, anciennement Bône durant la période de la colonisation française et Hippone dans l'Antiquité, est la quatrième ville d'Algérie en nombre d'habitants après la capitale Alger, Oran et Constantine. »

J’avoue humblement que je ne connaissais pas. Je connaissais des villes plus petites (et les trois plus grandes bien sûr) mais pas celle-là.

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Y eut-il d’autres enfants ? Ce n’est pas exclu, mais bon, c’est tout ce que j’ai trouvé.

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Famille 9. Enfants d’Antoine WALTER, PE-50/62, laboureur, et Élisabeth BINDER, mariés à Neuhaeusel le dimanche 7 février 1813

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J’avais trouvé ce mariage, loin d’Oberrœdern, grâce aux publications de mariage de la commune d’Oberrœdern.

Antoine WALTER, est un cas rare, du point de vue du mariage, s’étant marié célibataire à 44 ans et 91 jours.

Je n’ai pas vu cela souvent, pour un célibataire bien sûr, les veufs se remariant facilement, même à 60 ans passés.

Mon principal souvenir d’un cas semblable concerne mon quadrisaïeul Antoine (né GATINIOL, marié CATINIOL, décédé CATIGNOL, cité CATHIGNOL à la mort de mon trisaïeul éponyme) qui se maria célibataire à 42 ans et 76 jours.

Il avait épousé une jeunette de 19 ans et 177 jours. Pas mal, hein ? Elle venait de perdre son père enterré 12 jours avant le mariage de sa fille. Et, vous savez quoi ? Eh bien, c’est comme pour les soldes : premier arrivé, premier servi ! J

Il était cultivateur aussi, et, donc, se prénommait aussi Antoine. Peut-être un bon prénom, pour se marier tard, en étant célibataire.

Moi, c’est Pierre-Antoine, et j’ai 67 ans. Croyez-vous que je puisse encore espérer ? J

Antoine WALTER avait lui aussi épousé une jeunette (décidément !), Élisabeth BINDER n’étant âgée que 25 ans et 12 jours. Une catherinette, donc. J’accepte aussi les catherinettes, donc voyez dans vos relations. J

Certes, je ne suis pas "beau comme Crésus", mais qui sait ? J J

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Je ne lui ai trouvé que trois enfants, c'est maigre, mais bon, il faut s'en contenter. L

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E1/APE) Marie Thérèse Richarde WALTER, 1ère fille, née à Neuhaeusel le 26 août 1813, son père étant laboureur.

Enfant visiblement… hum… disons… "prématurée". Les fiancés devaient être... hum... disons… pressés. J

Y décédée en bas âge le 20 octobre 1813, « âgée de deux mois », ce qui est un assez bon arrondi.

À noter que son père fut dit « âgé de 46 ans » à la naissance de cette petite, mais seulement « âgé de 42 ans » à son décès.

C’était faux dans les deux cas (44 ans en réalité).

Ce nourrisson étant décédé sous les prénoms de « Richarde Élisabeth » (!), je pense que Richarde était son prénom usuel.

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E2/APE) Marie Madeleine WALTER, 2ème fille, née à Neuhaeusel le 2 octobre 1815, déclarée par son grand-père maternel, son père étant absent.

Y décédée en bas âge le 26 juin 1817, « âgée d’1 an et 9 mois », ce qui est presque exact, son père étant laboureur.

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E3/APE) Jean WALTER, 1er fils, né à Neuhaeusel le 23 juin 1818, son père étant laboureur, « domicilié actuellement à Stundwiller ». On voyait ça quelquefois, lorsque le père avait trouvé du travail ailleurs pour peu de temps, son épouse étant restée chez elle.

C’est ce fils qui assurera une descendance dans cette branche. Il aura au moins 6 enfants ; je ne les ai pas encore tous car, douanier de profession, il sera envoyé durant plusieurs années dans le Haut-Rhin.

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Épouse, laboureur de profession, et « ex-grenadier au 39ème infanterie de Ligne » [SIC], ses parents tous deux décédés (en 1833 et 1843 à Neuhaeusel), à Neuhaeusel le dimanche 14 décembre 1845, Anne Élisabeth WOLF, soussignée, née à Oltingue (Haut-Rhin) le 26 juillet 1824, fille d’Alexandre, douanier retraité, et d’Élisabeth DAUL, présents et consentants, tous trois domiciliés à Neuhaeusel comme l’époux.

Note : née WOLF, l’épouse fut mariée WOLFF.

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Dont postérité à Neuhaeusel et à Bettendorf (Haut-Rhin). Jean WALTER fut douanier, Anne Élisabeth WOLF fut femme de ménage. Le 11 mai 1870, ils marièrent à Neuhaeusel leur fille Marie-Anne, 20 ans, née dans le Haut-Rhin, là où l’air est plus pur.

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Décédé, sur déclaration de son gendre Louis BECKER, à Neuhaeusel le 27 juillet 1892, « âgé de 74 ans », ce qui est exact.

Sa veuve est décédée, aussi sur déclaration de son gendre Louis BECKER, à Neuhaeusel le 29 janvier 1907, « âgée de 81 ans », ce qui est légèrement inexact (82 ans).

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Autres enfants ? Je n’en ai pas trouvé. Pourtant Élisabeth BINDER était encore jeune (30 ans), à la naissance de Jean WALTER. Et, comme beaucoup de couples mariés au XIXe siècle, le couple Antoine WALTER / Élisabeth BINDER est inconnu de mes camarades généalogistes de GENEANET.

À tout hasard, j’ai aussi regardé à Stundwiller, où Antoine WALTER a un peu vécu. Il y a bien plein de WALTER nés à cette époque, mais ce sont tous des petits-enfants de mon quadrisaïeul N°48 Jean WALTER, qui en eut 57, et que nous étudierons bien plus tard sur ce blog.

Si vous tapez « Hugues CAPET », vous avez 11 628 réponses. Presque tous les Français de souche descendent de lui, en effet. C’est évidemment plus facile de descendre de quelqu’un qui vécut il y a fort longtemps.

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Famille 10. Enfants d’Anne Marguerite WALTER, PE-57/62 et de Georges PHILIPS, APE N°5, cultivateur, mariés à Oberrœdern le jeudi 4 février 1796

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Eh oui ! comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, il y eut mariage entre une petite-fille de BW et MP, née parmi les dernières le 9 mai 1772, et le 5ème arrière petit-enfant de ceux-ci, né avant elle, le 13 mai 1769 (tous deux nés à Oberrœdern où ils ont toujours vécu).

C’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent (il y aura même parfois DEUX générations d’écart, et non une comme ici). L

Anne Marguerite WALTER a été étudiée dans l’article N°3, consacré aux 62 petits-enfants de BW et MP.

Et Georges PHILIPS a été étudié dans l’article N°4, consacré aux premiers arrière-petits-enfants de BW et MP.

Leur unique (à ma connaissance) enfant va être logiquement étudié ici, puisque, par sa mère, il est AUSSI un arrière-petit-enfant de BW et MP.

Il est aussi, par son père, un arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP. Mais, quand viendra son tour en tant que tel, il ne sera bien entendu pas étudié à nouveau (qu’aurais-je à en dire de plus ?), seulement signalé.

À noter encore que Georges PHILIPS est assez vraisemblablement le frère de Barbe PHILIPS, épouse de Georges WALTER, PE-43/62, (voir famille N°8 étudiée en début d’article), un frère et une sœur ayant épousé une sœur et un frère, comme je le pense mais sans en avoir à ce jour la preuve formelle, comme expliqué ci-dessus.

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La descendance de ce couple. Elle est remarquable, mais dans un sens négatif, malheureusement. L

Je ne lui connais en effet qu’un seul enfant, né près de 10 ans après le mariage de ses parents. Je n’avais jamais vu ça jusqu’à présent.

Le couple parental est d’ailleurs inconnu de mes camarades généalogistes de GENEANET.

Ceci étant dit, sous la période révolutionnaire, les enfants mort-nés n’étaient pas indiqués, alors qu’ils l’étaient sous l’Ancien Régime et qu’ils le redeviendront peu à peu au XIXe siècle. Il est donc possible qu’il y ait eu des enfants mort-nés avant Georges qui suit.

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E1 et unique connu de moi/APE) Georges (tout court) PHILIPPS (né avec deux "P"), 1er fils, né à Oberrœdern le 23 décembre 1805, son père étant cultivateur.

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Épouse, laboureur de profession, ses parents tous deux vivants, son père aussi laboureur, à Oberrœdern le lundi 7 septembre 1835, Marie Catherine MEYER, soussignée, née à Oberrœdern le 26 janvier 1811, y domiciliée chez ses parents, fille de Jean Adam, cabaretier, et de Catherine PHILIPPS.

Ah, mais nous connaissons bien ce dernier couple, pour l’avoir étudié dans l’article N°6 !

Souvenez-vous, Adam MAYER, deuxième du prénom "Adam", 5ème fils de Jean MAYER, tisserand, et de Marie Catherine RÖHRIG, PE-7/62, mariés le lundi 15 janvier 1770 (famille N°4), né à Stundwiller le 31 mars 1782, toujours appelé "Jean Adam" comme son frère aîné mort en bas âge, est un arrière-petit-fils de BW et MP. C’est celui qui a connu une évolution professionnelle originale, étant tailleur d’habits (1805-1820), puis laboureur (1827), puis cabaretier (1835-1839).

La mariée est donc une arrière-arrière-petite-fille de BW et MP. Encore un décalage de génération ! L

Comme je vous l’avais dit, c’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent. L

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Note :

Elle est bien née "MEYER" et non "MAYER" comme son père, les rédacteurs d’Oberrœdern ayant assez vite transformé les "MAYER" en "MEYER", contrairement aux rédacteurs de Stundwiller qui gardèrent longtemps l’orthographe "MAYER". C’est un nom alsacien très fréquent, et les deux formes coexistent de nos jours.

"MEYER" est le 58ème patronyme français en fréquence [et le deuxième alsacien après MULLER (27ème)], avec 43485 naissances comptabilisées entre le 1/1/1891 et le 31/12/1990.

Quant à "MAYER", avec 7727 naissances comptabilisées entre le 1/1/1891 et le 31/12/1990, c‘est le 747ème.

Sources :

http://www.genealogie.com/nom-de-famille/

http://www.genealogie.com/nom-de-famille/classement-general-1

http://www.genealogie.com/nom-de-famille/classement-general-0-4

Note : je possède l’ouvrage d’où sortent ces chiffres. Sachez qu’il en manque beaucoup, et notamment le mien (CATHIGNOL) avec zéro occurrence entre le 1/1/1891 et le 31/12/1990, alors que je puis vous certifier que mon père a bien existé (né en 1908), que j’existe aussi, que mes cinq frères et sœurs (nés de 1939 à 1951) existent ou ont existé et enfin qu’existent mes sept neveux et nièces (nés de 1962 à 1979), tous nommés "CATHIGNOL" comme moi et tous nés en France métropolitaine.

Ce travail n’a pas été fait bien sérieusement mais néanmoins ce livre m’est très utile et on a une assez bonne vision des fréquences des patronymes (et de leur localisation), ce qui fait que je ne regrette pas cet achat malgré tout.

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Note :

Seules les deux mères n’ont pas su signer, ce qui confirme qu’au début du XIXe siècle, on commençait enfin l’instruction des fillettes.

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Dont postérité à Oberrœdern. Au moins une fille, mariée en 1856. Petite descendance, donc.

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Décédé j’ignore où et quand. Il était vivant au mariage de sa fille Catherine le 30 avril 1856, « laboureur ci-présent et consentant ». J’ai fait tous les "Georges PHILIPPS" morts après cette date (il y en a plein), mais je n’ai pas trouvé le mien.

Son épouse (ou sa veuve) est décédée, sur déclaration de son gendre Joseph JUCKER, à Oberrœdern le 26 février 1879, « âgée de 68 ans », ce qui est exact.

Morte sous occupation allemande, donc. 

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Note : Joseph JUCKER est qualifié de « Ackerer ». Ce mot doit être tombé en désuétude car il ne figure pas dans mes dictionnaires d’allemand. À cause de la racine "Acker" (champ), je suppose qu’il a le même sens que le mot alsacien "Ackermann" (ou sa variante "Ackersmann", celle que j‘ai personnellement presque toujours trouvée), soit "homme des champs", c’est-à-dire laboureur, agriculteur ou cultivateur.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du samedi 17 décembre 2016 à 00h27

 

 

 

 

 

 


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posté le 24-08-2016 à 16:46:13

VII. Les arrière-petits-enfants issus d’Anne Marguerite WALTER et de Joseph STRASSER

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 et N°6.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu d'un mariage célébré avant le 1/1/1793 nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Note : si le département d'une nouvelle commune n'est pas précisé, c'est que c'est le Bas-Rhin. 

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Je ne fais évidemment pas d’article pour les arrière-petits-enfants issus de Jean Georges WALTER et Marie Barbe FIX, puisqu’il n’y en eut pas, vu que ce couple fut stérile.

Je passe donc directement à l’enfant N°5 de BW et MP.

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Dans cet article N°7, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant d’Anne Marguerite WALTER, baptisée le 18 décembre 1723.

Elle épousa Joseph STRASSER, né je ne sais où, en 1720 ou dans les années qui suivirent, ses parents ayant quitté Stundwiller entre 1719 et 1727, et y étant revenus pour toujours cette année-là ou très peu avant.

Le mariage eut lieu le lundi 24 novembre 1749 et le couple, qui aura 7 enfants, s’installa à Stundwiller.

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Cinq enfants n’ont pas vécu huit jours L. À savoir :

Marie-Anne (N°1/7), qui a vécu 7 jours, Joseph (N°4/7), qui a vécu 2 jours, et trois enfants mort-nés :

Une fille qui ne reçut pas même de prénom tant elle mourut vite (N°3/7), Marguerite (N°5/7), et (autre) Joseph (N°6/7).

Heureusement Jean Georges STRASSER (N°2/7), né le 30 juillet 1756, semble avoir vécu, bien que je ne sache pas ce qu’il est devenu par la suite.

Ce qui a évité à cette famille de commencer par quatre enfants mort-nés ou quasiment, comme mon grand-oncle Paul CATHIGNOL (1856-1900) qui eut sept enfants lui aussi (une seule ayant vécu plus de cinq mois). Voir mon blog auvergnat, article 6 :

http://cathignol.vefblog.net

Reste un garçon qui a vécu et s’est marié :

François de Sales Joseph STRASSER (N°7/7), né à Stundwiller le 13 janvier 1762.

D’où une seule famille à étudier. Allons-y.

Il a d’abord épousé Marie Catherine MARZOLF, bien plus âgée que lui (plus de 7 ans, car née à Stundwiller le 28 novembre 1754), qui lui donnera trois filles puis mourra jeune, à Stundwiller le 13 décembre 1800.

Puis il a épousé Madeleine BALL, bien plus jeune que lui (plus de 9 ans, car née à Aschbach le 19 mai 1771) qui lui donnera deux garçons. Et pas d’autre enfants car François de Sales Joseph STRASSER mourra jeune, à 42 ans seulement.

Comme il fut père sous la Révolution, il est possible qu’il me manque des enfants (lacunes de l‘état civil). Il y a de la place en effet, de 1791 à 1800. Ceci dit, Marie Catherine MARZOLF, mariée tard, commençait à être âgée, donc moins fertile.

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Famille 7. Enfants de François de Sales Joseph STRASSER, PE-35/62, cultivateur, et Marie Catherine MARZOLF, mariés le lundi 26 avril 1784

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Je nen ai trouvé que trois, donc.

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E1/APE) Catherine (tout court) STRASSER, 1ère fille, née à Stundwiller le 27 juin 1785, donc 14 mois et 1 jour après le mariage de ses parents, sa mère étant nommée « MARTZOLFF », une variante fréquente du patronyme.

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Épouse, ses parents déjà décédés, elle-même alors domiciliée à Oberrœdern, à Oberrœdern le jeudi 10 janvier 1811, François Joseph FISCHER, « sans profession » [SIC], domicilié à Aschbach, mais né à Oberrœdern le 23 mars 1785, fils de (autre) François Joseph, forgeron décédé, et de Marie Madeleine MAYER.

Notes :

— Lors de ce mariage, il n’est pas écrit que trois des quatre parents sont décédés mais c’est plus ou moins confirmé implicitement par la présence de deux tuteurs comme premiers témoins (un pour l'époux, un pour l'épouse).

— Premier témoin, donc : « Antoine STRASSER, laboureur, tuteur de l'épouse ».

Qui était-il ? Vraisemblablement Jean Antoine STRASSER, demi-frère puîné de leur défunt père, né à Stundwiller le 22 octobre 1768, deux fois marié, et, semble-t-il, sans enfants.

François Joseph FISCHER était de ma famille : il était (entre autres), par son grand-père paternel, un arrière-petit-fils de mes septaïeuls 392. Jean Bernard FISCHER et 393. Marie Marguerite FRANTZSCHNEIDER, mariés le lundi 23 janvier 1708. Un décalage d’une génération, donc, sous ce rapport.

François Joseph FISCHER est cité « journalier » plusieurs fois, de 1811 à 1832, dont à son remariage avec une certaine Véronique PHILIPPS le vendredi 13/11/1819 à Oberrœdern.

François Joseph FISCHER ne savait pas écrire et ne signait donc pas.

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Dont postérité à Oberrœdern. Mais peu d’enfants car décès prématuré de Catherine STRASSER.

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Décédée à Oberrœdern le 27 mars 1817, « âgée de 32 ans ». En fait il lui manquait même trois mois pour avoir 32 ans.

Son époux est décédé à Oberrœdern le 31 décembre 1839, « tisserand », « âgé de 55 ans ». Là encore, trois mois plus tard, cet âge eût été exact.

Il était deux fois veuf car Véronique PHILIPPS était décédée jeune aussi, à Oberrœdern le 22 janvier 1831.

Je dois ces deux dernières dates de décès à Mr Jean-Michel NOCUS, de GENEANET, que je remercie ici.

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E2/APE) Thérèse (tout court) STRASSER, 2ème fille, née à Stundwiller le 6 août 1787.

Décédée en fin d’adolescence, célibataire, à Oberrœdern le 3 août 1805, « âgée de 18 ans ». Exact, à 3 jours près.

On voit qu'elle n'est pas décédée dans son village natal. Sans doute chez son tuteur. L'un des deux déclarants est en effet un certain "Jean Adam RÖHRIG". Voir ci-dessous.

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E3/APE) Marguerite (tout court) STRASSER, 3ème fille, née à Stundwiller le 14 juin 1791, sa mère étant nommée « MARZOLFF ».

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Épouse, un an après sa sœur Catherine, leurs parents donc décédés, à Stundwiller le 19 janvier 1812, Gaspard KRAFFT, tailleur d’habits, né à Buhl le 1er janvier 1789, y domicilié chez son père, fils de Jean Wendelin, cultivateur, et de défunte Marie Ève HEINTZ.

Les époux sont dits « mineurs ». Pour Marguerite, oui, elle n’a pas encore 21 ans. Pour Gaspard, je ne comprends pas car il a 23 ans. Et on n’est plus sous l’Ancien Régime, avec majorité à 25 ans (et même parfois à 30 ans pour les hommes). Mais peu importe.

Ce qui est plus intéressant, c’est que Marguerite est dite « authorisée [SIC, ah, les "h" après les "t"… J] par Jean Adam ROEHRIG, son tuteur, ci-présent et consentant ».

Plusieurs remarques :

a) Antoine STRASSER, qui fut le tuteur de sa sœur Catherine, n’est pas son tuteur. Il n’est même pas témoin.

Les trois adolescentes semblent avoir été placées dans deux foyers différents, Catherine d'un côté, Thérèse et Marguerite de l'autre. Ceci pour des raisons pratiques, bien sûr. Tant qu’elles demeuraient toutes trois dans la même paroisse, elles pouvaient se voir très souvent.

b) Le premier témoin est un certain "Jean STRASSER", et, vu son âge (« 44 ans »), ça pourrait bien être le frère aîné dudit Antoine STRASSER, né le 27 juin 1766 à Stundwiller (45 ans, donc ce 19/01/1812), donc aussi demi-frère (le premier) de François de Sales Joseph STRASSER, et qui fut deuxième déclarant au décès de ce dernier. Je sais que Jean STRASSER était vivant à cette époque, tandis que je ne sais rien de son frère puîné Jean Antoine STRASSER, peut-être décédé.

c) Le tuteur de Marguerite (qui fut sans doute aussi celui de Thérèse, voir ci-dessus) se nomme Jean Adam ROEHRIG. Nous le connaissons bien, c’est le 29ème petit-enfant de BW et MP. Il était né à Stundwiller le 6 avril 1760 et c’était un cousin germain de François de Sales Joseph STRASSER, le défunt père de la mariée. Vous pensez peut-être qu’il est bien âgé pour être le tuteur de Marguerite STRASSER ? Ne vous y fiez pas, c’est un tuteur solide, il vivra 91 ans et 1 jour, vous n’avez pas oublié ça quand même ? J

Sinon, relisez l’article 3. Vous avez quatre heures ! J

Jean Adam ROEHRIG (ou RÖHRIG, peu importe) fut aussi le 3ème déclarant au décès de François de Sales Joseph STRASSER, preuve que ces deux branches de ma famille étaient assez liées. Ces deux cousins germains étaient en effet naturellement très proches, car ils habitaient tous deux Stundwiller depuis leur naissance et avaient un écart d’âge assez faible : 21 mois. Ils avaient dû aller à l’école ensemble. Pour une somme modique, disons 50 000 €, je peux même vous retrouver le nom de leur ancien instituteur, car messire Jean Arnold MERZ indiquait souvent les professions.

d) Enfin, Gaspard KRAFFT n’était pas de ma famille. Son père, qui avait été boucher à la naissance de son fils, était en effet originaire d’un village près de Wurtzbourg, en Bavière. C’est peut-être la raison qui a fait que son prénom usuel était Jean, alors que, normalement, à la manière alsacienne, c’eût dû être Wendelin ; je ne suis sûr de rien, évidemment, car ça pouvait aussi être un choix personnel.

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Dont postérité à Buhl. Mais peu d’enfants, semble-t-il.

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Décédée je ne sais où.

Son époux est décédé à Buhl le 9 mai 1868, « laboureur », « époux de Marguerite STRASSER », « âgé de 80 ans ». En fait, 79 ans.

Je dois cette date de décès à Mr Claude SCHAUBER, de GENEANET, que je remercie ici.

Normalement, Marguerite STRASSER était encore en vie le 9 mai 1868. Mais je n’ai pas trouvé son décès à Buhl dans les tables décennales. Elle est sans doute partie vivre ailleurs une fois devenue veuve.

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Note : d’autres enfants ont pu naître après Marguerite, puisque sa mère vécut encore 9 ans et demi. Mais bizarrement, comme dit en introduction, je n’en ai pas trouvé.

On va donc passer aux enfants issus de la seconde épouse de François de Sales Joseph STRASSER.

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Famille 7bis. Enfants de François de Sales Joseph STRASSER, PE-35/62, cultivateur, et Madeleine BALL, mariés le lundi 2 février 1801 commune de Stundwiller

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Je nen ai trouvé que deux, donc, et je pense qu‘il n‘y en a pas eu d‘autres, vu le rapide décès de l‘époux.

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E1bis/APE) Joseph (tout court) STRASSER, 1er fils, né à Stundwiller le 3 avril 1802, donc 14 mois et 1 jour après le remariage de son père.

Encore 14 mois et 1 jour ! « Ça ne s’invente pas ! », comme on dit. J

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Épouse, « laboureur et tisserand », son père étant bien sûr décédé et sa mère remariée [avec un certain Jacques (tout court) DENTINGER (non relié à ma famille à ce jour) depuis le 23 janvier 1807 (toujours à Stundwiller)], à Stundwiller le samedi 8 octobre 1825, Catherine (tout court) DENTINGER, soussignée, née le 10 octobre 1804 à Aschbach, y domiciliée chez ses parents, fille de François Antoine, cordonnier, et de Catherine COLATO ou COLLADOR.

Note : cette dernière se maria sous le nom de COLLADOR à Oberseebach, nom qui se transforma en COLATO ou encore GOLATHO à Stundwiller. Ce n’est pas très gênant, on a l’habitude de ces légères modifications, quand un patronyme arrive dans une paroisse ou une commune qui ne l’a jamais entendu auparavant.

Catherine DENTINGER était de ma famille pour être une arrière-arrière-arrière-petite-fille de mes octaïeuls 794. Jacques BALL et 795. Ursule SCHENCK, d’Aschbach déjà, mariés dans la Préhistoire (c’est-à-dire avant 1683), en ou vers 1670 selon certains généalogistes qui ont peut-être eu accès à leur contrat de mariage.

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À noter qu’il fut bien dit « majeur » à son mariage, contrairement à son beau-frère Gaspard KRAFFT, alors qu’il était plus jeune que lui (22 ans contre 23) au mariage. Il y a donc bien eu erreur pour ce dernier, à moins que la loi ait changé entre 1812 et 1825. L’Alsace a beaucoup de spécificités régionales et je ne les connais pas, ou très peu.

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Dont postérité à Aschbach (au moins trois garçons mariés).

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Décédé à Aschbach le 23 août 1881, « veuf de Catherine DENTINGER », « âgé de 79 ans », ce qui est exact.

Son épouse est décédée à Aschbach le 26 août 1870, « épouse de Joseph STRASSER », « âgée de 68 ans », ce qui est inexact. À noter aussi qu’on a donné un nom farfelu à sa défunte mère ; on s’est quand même souvenu qu’elle se prénommait Catherine.

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E2bis/APE) Georges (tout court) STRASSER, 2ème fils, né à Stundwiller le 11 novembre 1803, soit pile 10 mois avant le décès de son père. J’ignore ce qu’il est devenu. Je n’ai pas trouvé son acte de décès à Stundwiller. Et, s’il s’est marié, ce n’est pas dans la paroisse de Stundwiller, d’après les tables d’AGAWE.

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Pas de connaissance d’enfant posthume.

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Conclusion : assez faible descendance pour Anne Marguerite WALTER et Joseph STRASSER : une seule famille avec seulement cinq enfants au total dont seulement trois mariés, du moins à ma connaissance.

Évidemment, plus on avance dans le temps, moins les personnages trouvés ont des descendants de nos jours susceptibles d’être généalogistes amateurs. Ce qui explique que l’on ne sache rien pour ce dernier enfant (Georges STRASSER).

Pour mes ancêtres les plus lointains, j’ai toujours beaucoup de réponses quand je vais sur GENEANET. Mais pour Georges STRASSER ci-dessus, rien du tout.

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À noter encore que, curieusement, les cinq premiers enfants de BW et MP, dont pourtant trois garçons mariés, ne nous ont toujours pas fourni d’arrière-petits-enfants nommés WALTER. Cela va venir avec les petits-enfants du 6ème enfant, Jean Pierre WALTER, dont j’étudierai la descendance dans l’article N°8, à suivre. On n’en aura pas encore beaucoup toutefois mais mon quinquaïeul Mathias « réparera » tout cela, avec sa fabuleuse descendance WALTER, son fils Jean, mon quadrisaïeul, ayant eu huit enfants, tous des garçons !! J

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du lundi 31 octobre 2016 à 21h52

 

 


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posté le 21-08-2016 à 12:54:25

VI. Les arrière-petits-enfants issus d’Anne Madeleine WALTER et de Jean Michel RÖHRIG

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans l‘article N°5.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu d'un mariage d'avant le 1/1/1793 nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Note : si le département d'une nouvelle commune n'est pas précisé, c'est que c'est le Bas-Rhin. 

Dans cet article N°6, on va donc étudier les arrière-petits-enfants descendant d’Anne Madeleine WALTER, baptisée sans guère de doute le 15 mai 1720 (le prénom du nouveau-né n‘est pas indiqué mais on sait quand même que c‘est une fille).

Elle épousa Jean Michel RÖHRIG (ou ROEHRIG, RŒRIG, ROEHRICH, RÖHRICH, RŒRICH), né à Stundwiller, y baptisé le 29 septembre 1916.

Le mariage eut lieu le lundi 23 novembre 1739 et le couple, qui aura 9 enfants, s’installa à Stundwiller.

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Deux garçons et deux filles sont décédés en bas âge : Jean Michel (N°4/9), Jean Michel (N°5/9), Anne-Marie (N°6/9) et Ève Rosine (N°8/9).

Deux garçons et deux filles se sont mariés : Antoine (N°1/9), Marie Catherine (N°2/9), Marie-Anne (N°7/9) et Jean Adam (N°9/9).

Enfin je ne sais rien de Joseph (N°3/9).

D’où quatre familles à étudier. Allons-y.

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Note : je remercie les personnes suivantes, citées par ordre alphabétique, qui, pour avoir publié leur généalogie sur GENEANET, mont fait gagner du temps, ou, mieux encore, fait dénicher des arrière-petits-enfants ayant quitté la paroisse de Stundwiller pour sen aller là où je ne les aurais jamais cherchés :

A) Mr Dave DIERINGER m’a permis de trouver où est allée vivre la famille de Joseph CASPER et d’Élisabeth RŒRIG.

B) Mme Marie MEISTERLIN m’a permis de trouver où vivait la famille d’Adam ROERIG en 1814 (Trimbach) puis en 1833 (Cernay) (68).

C) Mme Agnès WAGNER, qui m’a permis de trouver la date de décès d’Anne-Marie VOLLMAR, épouse de Jean Georges MAYER, ainsi que différentes informations sur les enfants du couple, que je ne possédais pas.

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Famille 3. Enfant d’Antoine RÖHRIG, PE-3/62, tisserand, et Marguerite MOCKERS, mariés le lundi 23 février 1778

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Je nen ai trouvé qu’une seule, car Antoine RÖHRIG est décédé très jeune.

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E1/APE) Marguerite RŒRIG (orthographe de naissance), 1ère fille et unique enfant, née à Stundwiller le 11 novembre 1778, soit 8 mois et demi après le mariage de ses parents.

Baptisée en urgence par Anne Madeleine WALTER, 3ème enfant de mes sexaïeuls BW et MP, sage-femme assermentée, épouse de Jean Michel RÖHRIG, qui n’est donc autre que l’aïeule de la nouveau-née.

Rebaptisée ensuite sous condition par messire Louis ANTHON, curé de Stundwiller.

Marraine le 15 juin 1791, à 12 ans et demi donc, son père étant déjà décédé.

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Épouse, du vivant de sa mère toujours domiciliée à Stundwiller, à Soultz-sous-Forêts le décadi 10 ventôse an VII, soit le jeudi 28 février 1799, François Joseph AMANN, tonnelier, né à Stundwiller le 29 septembre 1775, y domicilié chez ses parents, fils de Joseph, cultivateur, et de Marie Barbe WAGNER.

Note : pour mes lecteurs qui l’ignoreraient, je signale qu’en l’an 7 et en l’an 8 de la République, une loi obligea les fiancés (encore un homme et une femme à cette époque) à se marier un décadi, pour ce qui est de la date, et au chef-lieu de canton, pour ce qui est du lieu. Voilà pourquoi, bien qu’habitant tous deux Stundwiller, Marguerite et son amoureux durent se marier à Soultz-sous-Forêts.

Notes :

— Ce mariage (et bien d’autres) m’a été fourni par le fascicule d’AGAWE intégralement consacré aux mariages cantonaux des ans VII et VIII célébrés à Soultz-sous-Forêts. Un grand merci à cette association ! ^^

François Joseph AMANN était de ma famille : c’était, par son père, un arrière-petit-fils de mes sexaïeuls 194. Antoine STÆBEL et 195. Marie Dorothée GASSERT, mariés le lundi 27 janvier 1716. Pas de décalage de génération, donc, sous ce rapport.

François Joseph AMANN fut aussi laboureur et tisserand.

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Dont postérité à Stundwiller. Très rapidement, d’ailleurs (hum ! J), dès juillet 1799. Pas très catholique, tout ça ! L

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Décédée à Stundwiller le 6 novembre 1829, « âgée de 33 ans », au lieu de 50 en réalité. Sans commentaires. L

Note : le déclarant est son fils Joseph, « âgé de 25 ans ». Ça fait quand même 8 ans d’écart entre la mère et le fils. L

Son époux était décédé à Stundwiller, « journalier », le 21 février 1823, « âgé de 40 ans », au lieu de 47 en réalité.

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Famille 4. Enfants de Jean MAYER, tisserand, et Marie Catherine RÖHRIG, PE-7/62, mariés le lundi 15 janvier 1770

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Jen ai trouvé neuf. Il est possible qu’il m’en manque, à cause des lacunes qui apparaissent dès 1791.

Les voici. À noter que j’ai presque trouvé la destinée complète de chacun d’entre eux, ce qui est étonnant.

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E1/APE probablement N°6) Marie Madeleine MAYER, 1ère fille, née à Stundwiller le 25 octobre 1770, soit neuf mois et dix jours après le mariage de ses parents.

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Épouse, son père étant déjà décédé mais pas sa mère, à Stundwiller le 9 pluviôse an 5, soit le samedi 28 janvier 1797, François (tout court) MAYER, cultivateur, né à Stundwiller le 20 octobre 1775, y domicilié chez sa mère, fils de défunt Jean François, boucher et cultivateur (« Metziger und Ackersmann »), et d’Anne Marguerite BALL.

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Curiosité : les numérologues pourront remarquer la ressemblance entre les dates de naissance des époux :

"25-10-1770" et "20-10-1775", ce sont en effet les mêmes chiffres.

Idem pour leur date de baptême, vu qu’ils ont l’un et l’autre été baptisés le jour de leur naissance.

Les "Anciens", au "pays", racontent que c’est ça qui les aurait décidés à se fiancer. Mais on dit tant de choses… J

Quant à la "ressemblance" de leur patronyme, n’en parlons pas !

Ils ne portaient en effet pas le même nom par hasard, étant probablement cousins.

J’ai écrit "probablement" car les filiations des mariages jusqu’à ce que je pense être leurs bisaïeuls communs ne sont pas complètes. Mais, donc, sous réserve d’erreurs toujours possibles dans ces cas-là, ils étaient cousins issus de germains, pour être tous deux arrière-petits-enfants (de MAYER en MAYER) de Jacques MAYER et Anne Catherine BARTH, mariés à Stundwiller le jeudi 7 juin 1703.

Note : "Anne Catherine BARTH" était souvent appelée « Anne ». J’ai remarqué qu’au XVIIe siècle, et même début XVIIIe aussi, les curés de la paroisse de Stundwiller usaient parfois du premier prénom et non du second. Ainsi, j’ai une "Marie Catherine PHILIPPS" appelée souvent « Marie », contrairement à la coutume normale du XVIIIe siècle et d‘après.

Dans le cas présent, c’est le nom qui a été omis (BARTH), Jacques MAYER s’étant marié avec « Anne Catherine », ce 7/6/1703. Mais l’identité de l’épouse ne fait guère de doute.

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François MAYER, cultivateur toute sa vie, était de ma famille : c’était, par son père, un arrière-petit-fils de mes septaïeuls 394. Jean Valentin KOCHER (le meunier) et 395. Anne-Marie CASPAR.

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Dont nombreuse postérité à Stundwiller. Des "MAYER" bien sûr ! Oh, oh, que je suis drôle ! J

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Décédée à Stundwiller le 18 septembre 1844, « âgée de 73 ans », ce qui est exact.

Son époux est décédé à Stundwiller, « laboureur », le 13 janvier 1863, « âgé de 87 ans », ce qui est exact.

Vous voyez que, dans cette famille, les chiffres, c’était sacré, et donc on savait compter ! J

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E2/APE) Jean Népomucène MAYER, 1er fils, né à Stundwiller le 18 mai 1773.

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Épouse, tisserand de profession, son père étant décédé mais donc pas sa mère, à Stundwiller le 2 ventôse an 6, soit le mardi 20 février 1798, Barbe (tout court) PHILIPS, née le 22 août 1770 à Oberrœdern, y domiciliée chez son père, 7ème et dernière enfant de mes quinquaïeuls N°100 et N°101, Jean Michel PHILIPS, agriculteur, et défunte Marie Marguerite PHILIPS.

Note : très étrangement, le mariage religieux eut lieu DEUX ANS ET HUIT MOIS PLUS TARD, à Trimbach le mercredi 22 octobre 1800, dans un registre daté en l‘ère chrétienne, tenu évidemment en secret, et où plein d‘habitants de la paroisse de Stundwiller sont venus se marier religieusement, mais en général quelques jours seulement après le mariage civil, pas deux ans et demi après.

Je ne leur connais pas d’enfant né entre ces deux dates, preuve de leur profonde foi en ce sacrement religieux.

Par contre ils auront des enfants après ce mariage religieux, nés à Oberrœdern,

À noter enfin que mon quinquaïeul Jean Michel PHILIPS est décédé entre le mariage civil et le mariage religieux de sa petite "Barbie". Ça n’arrive pas souvent !!

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Cette première épouse est décédée à Oberrœdern le 11 janvier 1819, « âgée de 49 ans », ce qui est presque exact.

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Épouse alors, en secondes noces, toujours tisserand de profession, à Leutenheim le mercredi 12 mai 1819, Véronique KLEIN, y née le 24 janvier 1773, fille de Philippe et de Françoise WILHELM, époux décédés à Leutenheim.

Pas d’enfant de cette tardive deuxième union.

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Cette seconde épouse est décédée à Oberrœdern le 13 mai 1822, « âgée de 53 ans », au lieu de 48 ans.

Jean Népomucène MAYER est donc décédé deux fois veuf, à Oberrœdern le 18 mars 1845, « âgé de 77 ans », ce qui est inexact (71 ans).

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E3/APE) François Antoine MAYER, 2ème fils, né à Stundwiller le 13 septembre 1775.

Y décédé sous ces deux prénoms le 8 mars 1778, « âgé de 2 ans », ce qui est exact.

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E4/APE) Jean Adam MAYER, premier « Adam », 3ème fils, né à Stundwiller le 29 décembre 1777.

Y décédé le 21 octobre 1780, « âgé d'environ 3 ans », ce qui n'est pas faux.

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E5/APE) François Antoine MAYER, deuxième des prénoms, 4ème fils, né à Stundwiller le 6 décembre 1779.

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Épouse, sous ces deux prénoms, et signant de ces deux prénoms, tisserand de profession, à Stundwiller le 15 nivôse an IX, soit le lundi 5 janvier 1801, son père étant décédé mais sa mère vivante, Anne-Marie SCHAUB, née le 5 août 1778 à Buhl, y domiciliée chez sa mère, fille de feu Joseph et Marguerite FRITZ.

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Décédé, appariteur de profession (après avoir été garde de nuit en 1851), à Stundwiller le 10 novembre 1854, « âgé de 75 ans ». Pas tout à fait, en fait.

Son épouse est décédée après, je ne sais où.

53 ans de mariage. Noces de merisier (Wikipédia) !! Mais peu de descendance (enfants nés à Stundwiller).

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E6/APE) Adam MAYER, deuxième du prénom « Adam », 5ème fils, né à Stundwiller le 31 mars 1782.

Il fut tailleur d’habits (1805-1820), puis laboureur (1827), puis cabaretier (1835-1839).

Une évolution professionnelle originale, mais « il n’y a pas de sots métiers », dit-on ! J

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Épouse, tailleur de profession, à Stundwiller le 30 nivôse an XIII, soit le dimanche 20 janvier 1805, son père étant décédé mais sa mère vivante, Catherine (tout court) PHILIPPS (2ème du prénom), née le 20 novembre 1780 à Oberrœdern, fille de feu Jean Jacques et d’Anne Catherine GERSBACHER.

Note : le père d’Anne Catherine était originaire d’une petite paroisse du Bade-Wurtemberg et son nom était parfois orthographié GERSTBACHER. C’est le cas sur l’acte de mariage d’Adam MAYER avec Catherine PHILIPPS (1805) et sur son l’acte de décès de celle-ci (1855). Mais sur son acte de baptême, Anne Catherine est bien née « GERSBACHER », sans "T", donc. Idem à ses maternités, lors des naissances de ses filles Catherine ou encore de leur frère Laurent PHILIPPS, futur maire d‘Oberrœdern (1835).

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Dont postérité à Oberrœdern.

Catherine PHILIPPS était de ma famille car petite-fille de mes sexaïeuls 202. Jean Georges PHILIPS et 203. Marie Catherine STECK.

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Note : je trouve étrange d’appeler un enfant « Jean Adam » puis son "successeur" et "remplaçant" « Adam » tout court.

J’aurais bien voulu assister au baptême, à l’époque, pour voir comment ça se passait.

Je rappelle (voir article 3) que j’ai vu un "Michel WALTER" (PE37) être enterré sous les prénoms de « Jean Michel » et un "Bernard WALTER" (PE49) être enterré sous les prénoms de « Jean Bernard ».

Et ceci, rien que dans ma famille ! C’était évidemment valable pour les autres familles aussi.

Dans le cas présent, j’ai de la peine à imaginer que les parents aient choisi de supprimer le premier prénom (Jean) pour cet « Adam » qui remplace le « Jean Adam » décédé. Je crois plutôt à une négligence du prêtre. Quand on voit comment ils rédigeaient certains actes, plus grand-chose ne peut nous étonner, venant de leur part.

Et d’ailleurs, lisez ceci :

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Décédé, cabaretier de profession, à Oberrœdern le 13 juin 1839, « âgé de 57 ans », ce qui est exact ; mais sous le nom de « Jean Adam MEYER » !

Et c’est aussi avec ce prénom double qu’il fut cité lors de ses nombreuses paternités !

Quant à son épouse, elle fut appelée « Marie Catherine » (une pure invention là encore) le 17 novembre 1820.

Cette épouse est décédée à Oberrœdern le 28 décembre 1855, « âgée de 76 ans », au lieu de 75 ; et « veuve de Jean Adam MEYER » !

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Note : pour ce qui est de son patronyme, rien d’anormal, l’orthographe "MEYER" ayant peu à peu supplanté (à Oberrœdern) l’orthographe "MAYER", la plus courante de 1683 à la Révolution.

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Note finale (ouf !) : sur son acte de décès, il est dit « fils de feu Jean, laboureur, et de feue Barbe RÖHRIG ».

a) Son père fut en fait surtout tisserand ; mais bon, j’ai souvent rencontré la profession de "laboureur-tisserand" ; donc on ne chipotera pas.

b) Par contre sa mère ne s’appelait pas "Barbe". Mais bon, j’ai vu bien pire, comme erreurs, en Normandie (Bernay). Ils ont déjà trouvé son nom (RÖHRIG), c’est déjà pas si mal !! J

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E7/APE) Jean Georges MAYER, 6ème fils, né à Stundwiller le 16 mai 1784.

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Épouse, laboureur de profession, ses parents étant décédés, à Stundwiller le samedi 10 février 1816, Anne-Marie VOLLMAR, née le 29 septembre 1792 à Oberotterbach en Rhénanie-Palatinat, domiciliée chez ses parents à Stundwiller, fille de François Jacques, instituteur, et d’Ève Élisabeth KASTNER.

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Dont postérité à Stundwiller.

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Décédé, tisserand de profession, à Stundwiller le 2 juillet 1834, « âgé de 51 ans », au lieu de 50 en réalité.

Son épouse est décédée à Stundwiller le 17 août 1875, « âgée de 87 ans », au lieu de 82 en réalité.

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E8/APE) Catherine MAYER, 2ème fille, née à Stundwiller le 26 août 1786.

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Épouse, ses parents étant décédés, à Stundwiller le lundi 19 janvier 1807, Jean Henri ROMENS, tisserand (et laboureur en 1845), né à Stundwiller le 15 mai 1781, y domicilié chez ses parents, fils de Henri, négociant (épicier en 1816), et d’Anne-Marie AMANN.

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Dont postérité à Stundwiller.

Jean Henri ROMENS était de ma famille, par son aïeule maternelle Anne-Marie, fille de mes sexaïeuls 194. Antoine STÆBEL et 195. Marie Dorothée GASSERT.

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Décédée à Stundwiller le 11 mai 1861, « âgée de 77 ans », au lieu de 74 en réalité.

Son époux est décédé à Stundwiller, « cultivateur », le 16 février 1855, « âgé de 75 ans », au lieu de 73 en réalité.

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E9/APE46) Michel MAYER, 7ème fils, né à Stundwiller le 10 août 1791.

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Épouse, laboureur de profession, probablement à Oberrœdern le lundi 1er mars 1813 ou le mardi 2 mars 1813, Marguerite FIX, née à Oberrœdern probablement vers 1792-1794 (dans les lacunes), y domiciliée chez ses parents, fille de Jacques, laboureur, et Marguerite BAMBERGER, son épouse.

Note : pourquoi cette incertitude sur la date (et même le lieu) du mariage ?

Pour le lieu, difficile d’imaginer qu’ils se soient mariés hors d’Oberrœdern, vu qu’ils y étaient domiciliés lors des publications de mariage les dimanches 21 et 28 février 1813. Mais bon, on n’a pas la preuve formelle vu qu’on n’a pas l’acte de mariage.

Pourquoi n’a-t-on pas cet acte ? Eh bien parce qu’il y a des lacunes pour les mariages d’Oberrœdern en 1813. Tout le premier trimestre est manquant. Je pense quand même qu’ils ne se sont pas mariés en Carême. Or le mercredi des Cendres tombait le 3 mars cette année-là, comme chacun sait. Donc je pense qu’ils se sont mariés le 1er mars ou le 2 mars. Leur premier enfant (Michel) étant né le 28 juin 1814 à Oberrœdern, rien n’est anormal.

À noter qu’en 1818 leur naîtra un Jacques qui sera la source d’une grande descendance aux États-Unis d’Amérique (Buffalo, comté d’Érié, État de New York).

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Marguerite FIX était de ma famille, doublement :

— son père était arrière-petit-fils de mes septaïeuls 404. Jean Jonas PHILIPS et 405. Marie Catherine HOFFART. 

— sa mère était arrière-petite-fille de mes septaïeuls 412. Jean Pierre HOFFART et 413. Apolline DITZ.

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Décédé je ne sais où ni quand (peut-être en 1882 aux États-Unis ; pas sûr).

Son épouse est décédée je ne sais où ni quand.

Note : la famille a sans doute déménagé car aucun des enfants de Michel et Marguerite ne s’est marié à Oberrœdern, Aschbach, Buhl ou Stundwiller.

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Autres enfants de ce couple Jean MAYER, tisserand, et Marie Catherine RÖHRIG ?

Possible en théorie, mais peu probable car sa mère avait déjà près de 45 ans quand Michel MAYER est né. À ce jour, je n’en connais pas.

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Famille 5. Enfants de Jean Georges DANGLER, tisserand et laboureur, et Marie-Anne RÖHRIG, PE-20/62, mariés le lundi 15 avril 1782

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Je n’ai trouvé que quatre enfants. Il a pu en naître d’autres, dans les lacunes de 1791 ou 1792 (curé en fuite), puis dans les lacunes (naissances non déclarées) de la période moderne de l’état civil, à partir de 1793.

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E1/APE) Jean Georges DANGLER, né à Oberrœdern le 21 août 1783, seize mois après le mariage de ses parents, 1er fils.

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Épouse, du vivant de ses parents, tisserand de profession, à Oberrœdern le vendredi 10 mars 1809, Marie Madeleine KOCHER, une des très nombreux arrière-petits-enfants de mes septaïeuls 394. Jean Valentin KOCHER et 395. Anne-Marie CASPAR, née le 10 octobre 1786 à Oberrœdern, y domiciliée chez ses parents, fille de Jean Jacques et d’Anne Barbe GERSBACHER.

C’est un très beau mariage entre deux jeunes gens d’âges correspondants, tous deux premiers-nés de surcroît.

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Dont postérité à Oberrœdern. Jean Georges DANGLER y fut tisserand et laboureur.

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Décédé, tisserand de profession, à Oberrœdern le 5 janvier 1865, « âgée de 83 ans », au lieu de 81 ans.

Son épouse était décédée avant, à Oberrœdern le 7 novembre 1855, « âgée de 69 ans », ce qui est exact.

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E2/APE) Marie-Anne DANGLER, née à Oberrœdern le 19 février 1786, 1ère fille.

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Épouse, du vivant de ses parents, sans doute à Oberrœdern, sans doute en novembre 1807 (lacunes), Georges (tout court) SCHENCK, « maçon » sur les publications de mariage en date des dimanches 1er novembre 1807 (exact) et 11 novembre 1807 (ce "dimanche" tombait un mercredi cette année-là J), né à Oberrœdern le 1er avril 1786, y domicilié chez sa mère, fils de feu Jean Valentin et de Marguerite DENTINGER (nommée « DENTHINER » sur l‘acte de baptême de Georges, rédigé par un père franciscain en l‘absence ou maladie du curé).

Note : on ne voit pas très bien ce que vient faire ce "H", mais, ainsi que je l’ai déjà écrit sur mon blog auvergnat, des "H" après des "T", j’en ai vu jusque dans la « thable des matières » J !! (authentique)

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Sans postérité, semble-t-il, hélas. L

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Décédée à Oberrœdern le 6 janvier 1858, « âgée de 72 ans ». Presque exact.

Son époux est décédé, cultivateur de profession, à Oberrœdern le 19 août 1868, « âgé de 83 ans », au lieu de 82.

Note : ce couple a donc fêté ses noces d’or. Mais, sans enfants, c’est moins gai. L

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E3/APE) François Joseph DANGLER, né à Oberrœdern le 7 août 1788, 2ème fils.

Y décédé, sous ce prénom double, le 21 août 1791, « âgé de 3 ans », ce qui est exact.

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E4 ou plus/APE) Barbe DANGLER, née à Oberrœdern le 30 juin 1793, 2ème fille connue de moi.

J’ai mis « ou plus » car il est probablement né un autre enfant dans les lacunes de 1791.

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Épouse, « mineure », du vivant de ses parents, à Oberrœdern le dimanche 12 avril 1812, son beau-frère (voir ci-dessus) Jean Jacques SCHENCK, « majeur », né à Oberrœdern le 8 janvier 1784, y domicilié chez sa mère, fils de feu Jean Valentin et de Marguerite DENTINGER.

Pas d’autres informations : aucune mention de présentation d’acte de naissance ou de baptême.

Donc j’ai dû trouver tout seul l’acte de naissance de la future épouse. Pas facile, évidemment, pour l’homo auvergnatus que je suis ! ^^ (car c’est écrit en alsacien, de 1793 à la fin de l’an XIII inclus.)

Mais, comme j’avais d’autres naissances à chercher dans cette période 1793-1812, je les ai faites une par une. Il n’y a en effet aucune table décennale, pas même de registre en fin d’année au début (ça commence enfin en l‘an VII), et pas non plus de marge où serait inscrit le nom du nouveau-né, au début toujours (ça commence aussi, enfin, en l'an VII).

Par contre, la calligraphie est de bonne qualité (toutes les lettres sont formées, très rarement déformées), et c’est une excellente chose car, contre une mauvaise calligraphie, on ne peut rien, même avec les meilleurs manuels du monde !

Barbe est donc née dans le registre des naissances de 1793 à l’an IV, en vue 7 (sur 51), page de gauche. On apprend, dans un acte daté du 1er juillet 1793, que Barbe est née « hier », le 30 juin 1793.

Les mots alsaciens "Brachmonat" (juin) et "Heumonat" (juillet) figurent sur Internet sur le site de Guy JOLY, à l’adresse suivante :

http://guy.joly1.free.fr/latin_dates.html.

Quant à la date de naissance de son époux, majeur, lui, elle se trouve sur les registres paroissiaux de Stundwiller, bien sûr.

À noter qu’il était l’aîné de son frère Georges SCHENCK ci-dessus, et qu’il a épousé la cadette des deux sœurs. Rare.

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Dont postérité à Oberrœdern où Jean Jacques SCHENCK fut tisserand et laboureur, comme tant d'autres.

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Décédée à Oberrœdern le 1er mai 1863, « âgée de 70 ans ». Deux mois plus tard, c’eût été parfaitement exact.

Son époux était décédé, tisserand de profession, à Oberrœdern le 13 mai 1835, « âgé de 50 ans ». 51, en fait.

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Note : les frères Jean Jacques et Georges SCHENCK étaient de ma famille, étant à la fois les arrière-arrière-petits-enfants de mes septaïeuls 400. Jean Philippe PHILIPS et 401. Anne Cunégonde GEIST, mariés le 26 novembre 1685, et les arrière-arrière-petits-enfants de mes septaïeuls 404. Jean Jonas PHILIPS et 405. Marie Catherine HOFFART, mariés "officiellement" (texte du registre paroissial) le dimanche 8 mai 1689. Je dis "officiellement" car je pense personnellement que ce mariage a eu lieu le samedi 8 mai 1688. J’aurai l’occasion de revenir là-dessus quand je complèterai mon 1er article avec mes septaïeuls et octaïeuls présumés. Mais, pour l’instant, peu importe, ce n’est pas gênant.

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Famille 6. Enfants de Jean Adam RÖHRIG, PE-29/62, tisserand (1809 & 1827) et laboureur (1818 & 1834), et Catherine PHILIPS, mariés le lundi 10 juin 1782

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Je n’ai trouvé que six enfants. Il a dû en naître d’autres, dans les lacunes de 1791 ou 1792 (curé en fuite), puis dans les lacunes (naissances non déclarées) de la période moderne de l’état civil, à partir de 1793.

Peut-être parce qu’il n’était pas l’aîné, ni même le cadet, mais le 5ème fils et 9ème enfant de ses parents, Jean Adam RÖHRIG ci-dessus semble avoir été la source d’une branche pauvre de la famille. Avec des conséquences fâcheuses pour certains de leurs enfants, qui émigreront.

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E1/APE) Jacques RŒRIG, né à Stundwiller le 24 mars 1783, neuf mois et demi après le mariage de ses parents, 1er fils.

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Épouse, du vivant de ses parents, tisserand de profession, à Stundwiller le vendredi 13 mars 1818, Madeleine (tout court) PHILIPPS, née le 22 avril 1792 à Oberrœdern, y domiciliée chez ses parents, fille, et 2ème enfant sur au moins 12, de Jean Adam Conrad, laboureur, et de Marie Madeleine DANGLER.

Le couple a d’abord vécu à Trimbach, semble-t-il.

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Décédé à… le...

Son épouse est décédée à… le…

Là, c’est un mystère total, car cette famille a disparu. L

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Note : Madeleine PHILIPPS était de ma famille. Par les "PHILIPS", c’est compliqué car je n’ai pas de preuves dans l’état civil (registres paroissiaux). Mais elle l’était sans doute deux fois. De toute façon, par sa mère, elle était une arrière-arrière-petite-fille de mes septaïeuls 412. Jean Pierre HOFFART et 413. Apolline (ou Apollonie) DITZ (ou DIETZ ou DIEZ), mariés le mardi 28 octobre 1687.

Il en sera de même bien sûr de son frère Mathias qui épousera (voir plus bas) Marie Ève, sœur de Jacques RŒRIG.

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E2/APE) Jean Adam RŒRIG, né à Stundwiller le 15 janvier 1787, 2ème fils.

Il sera surtout tisserand, un peu laboureur aussi à Trimbach, puis journalier et enfin sans profession, dans sa vieillesse.

De façon inattendue (car il n’est pas majeur) il est cité comme témoin lors d’une naissance à Stundwiller le 24 août 1806. Il est déjà tisserand de lin.

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Épouse, bien avant son frère aîné ci-dessus, tisserand de profession, à Stundwiller le jeudi 16 mars 1809, Marie Madeleine MATTERN, « 18 ans », âge exact car née le 2 août 1790 à Trimbach, y domiciliée chez ses parents, fille de Jacques, journalier, et de Catherine LINDENMANN.

Note : à la naissance de la future épouse, son père Jacques MATTERN était « faber ferrarius », soit « forgeron, taillandier ou serrurier » ("faber" signifiant "ouvrier" ou "artisan" en latin) selon :

http://guy.joly1.free.fr/latin_profession-latin-francais.html#mm.

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Décédé à l’hospice civil de Mulhouse le 9 janvier 1871, « âgé de 88 ans », ce qui est inexact : 84 ans moins 6 jours. Sur déclaration de son fils François, « 52 ans » (exact !), journalier, domicilié à Guebwiller.

D’après l’acte de mariage (1859) de sa dernière enfant (Marie Ève), Marie Madeleine serait décédée à Mulhouse le 29 août 1851, mais je n’ai rien trouvé à cette date, pas plus à Mulhouse qu’à Bitschwiller-lès-Thann où vivait Jean Adam en 1859.

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Domiciles successifs de Jean Adam RŒRIG :

a) 1787 (naissance)-1809 (mariage) : Stundwiller (67)

b) 1810-1825 (8 premières paternités) : Trimbach (67)

c) 1827-1831 (9e et 10ème paternités) : Mulhouse (68)

d) 1833-1837 (11ème et dernière paternité et mariage de deux enfants) : Cernay (68)

e) 1839 (à l’occasion d’une maternité hors-mariage de sa fille Catherine) : Munster (68)

f) 1842 (à l’occasion du mariage de la susdite Catherine) : Cernay de nouveau

g) 1859 (désormais veuf, au mariage de sa dernière fille, Marie Ève) : Bitschwiller-lès-Thann (68)

h) 1863-1871 (décès de ses fils aînés Ferdinand et Adam et décès personnel) : Mulhouse de nouveau.

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Cela résulte de la difficile vie de ce couple qui vaut la peine d’être contée.

Peut-être par nécessité, sans doute même, ils ne sont pas restés "au pays" comme ils l’auraient sans doute souhaité, mais ils sont allés vivre dans différentes villes du Haut-Rhin, avec un succès sans doute mitigé, comme le laissent penser tous ces déménagements.

Au début pourtant, tout allait très bien. Ils avaient trouvé de quoi se loger au village natal de Marie Madeleine, pas bien loin non plus de celui de Jean Adam, et ils semblaient former un couple particulièrement béni, vu que leurs enfants, qui naissaient avec une très belle régularité tous les deux ans (toutes les années paires de 1810 à 1822), VIVAIENT !!

D’où tenaient-ils cette remarquable vitalité ? De leur grand-père paternel qui vécut jusqu’à 96 ans et 1 jour ? De leurs parents, tout simplement, mariés très jeunes et sans doute pleins de vitalité ? Peu importe en fait, ils vivaient !

Madeleine (née en 1810), Ferdinand (°1812), Adam (°1814), Catherine (°1816), François (°1818), tous sont devenus adultes, les quatre premiers s’étant mariés. Peut-être aussi François, qui, à 52 ans, fut le premier témoin au décès de son père. Et peut-être même aussi Joseph (°1820) et Richarde (°1822), disparus de mes écrans radars. Pas Jacques (né et décédé en 1825).

Et donc leurs voisins et amis qui perdaient la moitié de leurs enfants en bas âge, ont sans doute bien souvent dû les envier. Mais il ne faut jamais envier son prochain et croire que, chez lui, l’herbe y est beaucoup plus verte !

On peut penser que les difficultés financières de Jean Adam, d’autant plus importantes que son épouse ne pouvait guère aider son mari, avec tous ces enfants à s’occuper, ont dû atteindre un point trop important, vers 1825 donc.

Jean Adam et Marie Madeleine ont alors fait le choix de partir pour le Haut-Rhin. Sans doute pas de gaieté de cœur.

C’est triste à dire mais, avec quelques enfants morts en bas âge, ils n’auraient peut-être pas été gênés financièrement et auraient pu rester "au pays".

En 1827, on les retrouve donc à Mulhouse. Ils ont quitté pour toujours l’Outre-Forêt, le Bas-Rhin même, et ne reverront plus leur terre natale et leurs amis d‘enfance. L

Et cela pour une grande ville, ce qui n’est pas gai pour des paysans originaires de petits villages. Mais c’est là que se trouve le travail, je suppose, dans les nouvelles "fabriques" du XIXe siècle. Ils y resteront jusqu’en 1831 au moins. Lui est toujours tisserand. Deux nouvelles enfants naîtront à Mulhouse, Élisabeth (1827) et Véronique (1831).

En 1833, on les retrouve à Cernay où naîtra Marie Ève, qui semble être leur onzième et dernière enfant.

Et, je suis au regret de devoir vous l’apprendre, mais Cernay semble avoir été l’une des résidences principales du "Père Inconnu", et ce dernier va faire des ravages L dans la famille. Je connaissais déjà Bernay, dans ma branche normande, voilà que j’ai découvert Cernay, remplie de salopards comme Bernay à la même époque. L

C’est la 2ème moitié du XIXe siècle : les jeunes femmes travaillent désormais, elles sont "ouvrières de fabrique". Et, après 13 heures de travail par jour (Wikipédia) à faire un travail répétitif dans des usines sans âme, elles sont des proies d’autant plus faciles qu’elles vivent souvent seules, dans ces petites villes, qui, en plus, procurent un anonymat bien agréable au tristement célèbre "Père Inconnu" ! À Cernay, notre couple marie quatre de ses enfants, deux filles et deux fils (dont Ferdinand, domicilié à Munster, lui). Les deux filles sont déjà l’une et l’autre mères célibataires comme le sera doublement Marie Ève plus tard à son mariage, mais au moins, elles ont réussi à se marier. La génération suivante des jeunes filles n’aura pas souvent cette chance, qui aura un ou plusieurs "enfants naturels" (jusqu’à quatre) sans trouver à se marier. L

Vers 1842 ou peu après, Jean Adam et Marie Madeleine quittent Cernay pour, semble-t-il, Bitschwiller-lès-Thann, une petite commune du Haut-Rhin [à ne pas confondre avec Bischwiller (sans "t"), dans le Bas-Rhin, plus peuplée et donc plus connue] où ils resteront quelques années semble-t-il.

Puis ils reviendront finir leur vie à Mulhouse, encore que je n’aie pas trouvé à Mulhouse le prétendu décès du 29 août 1851.

Il semble que, sans doute par nécessité (pour trouver du travail), les enfants de notre couple initial vivaient tous dans des communes différentes du Haut-Rhin (Munster, par exemple, pour Ferdinand, Guebwiller pour François). Les joies familiales étaient donc bien réduites. Où était-il le temps où BW et MP voyaient vivre tout près d’eux leurs onze enfants mariés ?

Jamais un seul membre de la famille parmi les quatre témoins lors des mariages de leurs enfants ! L

Autrement, je n’ai pas trouvé tout le monde, car le nom des communes y est souvent illisible. Deux raisons à cela :

— la très grande médiocrité de la calligraphie des maires ou adjoints. Même le mot Mulhouse (Mulhausen avant 1848), y est difficile à lire.

— la très mauvaise qualité des microfilms du Haut-Rhin. Ils ont été réalisés il y a très longtemps par les Mormons, et, évidemment, les techniques de reproduction étaient bien moins bonnes à cette époque.

À noter pour finir cette curiosité pas bien gaie, à savoir que Jean Adam est né (1787) dans le Royaume de France alors tranquille, et termina sa vie sous occupation "prussienne" (1871). L

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E3/APE) Élisabeth RŒRIG, née à Stundwiller le 7 septembre 1790, 1ère fille.

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Épouse, aussi avant son frère Jacques, à Stundwiller le samedi 22 avril 1815, Joseph CASPER, laboureur de profession, né à Stundwiller le 28 octobre 1786, y domicilié chez son père aussi laboureur, fils de Joseph CASPAR et de défunte Madeleine LÉGER.

Note : l’époux est né "CASPER" (une variante du patronyme habituel "CASPAR", que l’on voyait de temps à autre), un prêtre franciscain ayant remplacé, le lendemain 29 octobre jour du baptême, messire Louis ANTHON.

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Décédée le 5 janvier 1880 à Columbiana, Comté de Columbiana, Ohio, États-Unis d’Amérique, à l’âge de 89 ans.

Son époux est décédé le 28 avril 1869 à Rose, comté de Carroll, Ohio, États-Unis d’Amérique, à l’âge de 82 ans.

54 ans de mariage : noces de zibeline !! (Wikipédia)

Dont postérité aux États-Unis, avec… le patronyme CASPER !! (voir article à venir un jour)

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Ce Joseph CASPER alias CASPAR était sans doute de ma famille, vu que je descends de deux « Anne-Marie CASPAR », mes N° 395 et N°399. Mais pas moyen de le relier.

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E4?/APE) Louis RÖHRIG (RŒHRIG dans la marge), né à Stundwiller le 11 mai 1793, autre fils, le 3ème trouvé.

Son père est tisserand de lin.

Qu’est-il devenu ?

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E5?/APE) Marie Ève RÖHRIG (RŒHRIG dans la marge), première des prénoms, née à Stundwiller le 22 mars 1796, autre fille, la 2ème trouvée.

Son père est tisserand et cultivateur.

Y décédée en bas âge le 10 février 1799, « âgée de trois ans ». Pas tout à fait, en fait, donc. Son père est dit « cultivateur ».

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E6?/APE) Marie Ève RÖHRIG, née à Stundwiller le 11 frimaire XIII, soit le 2 décembre 1804, autre fille, la 3ème trouvée.

Son père est tisserand de lin.

Sa mère est nommée "PHILLIPHS". Cette orthographe bizarre, phonétiquement incorrecte à cause du second "H", est une spécialité du maire Jean Michel CLAUS (ou CLAUSS). À noter qu’il n’écrivait pas bien lisiblement, au contraire du maire d’Oberrœdern durant la même période. Mais bon, à côté de cela, il m’amusait parfois, avec ses mois de "brimaire" et "brairial". J

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Note : plus de huit ans et demi sans naissance, c’est rare et étonnant.

Mais bon, j’ai noté un par un tous les actes de naissance et de décès de cette période révolutionnaire (actes écrits en alsacien jusqu’à l’an 1806 inclus) et je n’ai rien trouvé d’autre.

Cette seconde Marie Ève est née après le terrible hiver de l’an XII, qui a emporté la moitié des enfants en bas âge du village. Du coup, née après l’épidémie, elle a pu échapper à la mortalité infantile, et s’est finalement mariée.

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Épouse, ses parents toujours vivants, à Stundwiller le jeudi 15 février 1827, Mathias PHILIPPS, laboureur de profession, né le 8 février 1805 à Oberrœdern, fils de Jean Adam Conrad, aussi laboureur à Oberrœdern, présent et consentant (c’est important, voir plus bas), et de Marie Madeleine DANGLER.

Marie Ève a donc épousé son beau-frère, puisque Jacques RŒRIG, ci-dessus, avait épousé Madeleine PHILIPPS, sœur aînée de Mathias.

Note : l’acte de naissance de Mathias PHILIPPS n’existe pas. Cette date du 8 février 1805 figure sur son acte de mariage, qui précise qu‘elle est issue d‘un acte de notoriété, et elle est plausible. Ses parents ont en effet eu une douzaine d’enfants et je n’en ai pas cette année-là.

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Je m’arrête un instant, avant d’aller plus loin, sur la personnalité et la vie assez exceptionnelles et pour le moins originales qui furent celles du père de Mathias, Jean Adam Conrad PHILIPS.

D’abord, ce fut un enfant posthume, né le 26 novembre 1762 à Oberrœdern, quatre mois et demi après la mort de son père, (autre) Jean Adam PHILIPS.

Il avait trois prénoms, ce qui était extrêmement rare, paroisse de Stundwiller, du début (1683) à la fin (1792).

Son prénom usuel était le prénom central, cas unique à ma connaissance, toujours paroisse de Stundwiller.

On peut penser que ses parents, après l'échographie, quand ils surent qu'ils attendaient un garçon, ont voulu l’appeler « Conrad » tout court, mais que sa mère, devenue veuve, a rajouté « Jean Adam » devant, en mémoire de son défunt mari.

Ayant grandi, il fut "assez longtemps" militaire en Suisse. Puis il se maria.

Devenu veuf de Marie Madeleine DANGLER, qui lui donna une douzaine d’enfants dont deux "Anne-Marie" et deux "Marie-Anne" (les premières du double prénom étant bien sûr décédées en bas âge à chaque fois), il devint laboureur… aux États-Unis (!!) pendant que ses deux dernières filles (Marie-Anne et… Anne-Marie) se mariaient à Oberrœdern !! J’ignore quand il est décédé, mais ce fut aux États-Unis, peut-être à plus de quatre-vingts ans, car il est cité vivant en 1843.

Son fils Mathias n’a donc pas eu d’acte de naissance, ce qui était fréquent en ces années-là. Ce qui est moins fréquent, c’est que Thérèse PHILIPPS, une autre de ses filles, mariée à Stundwiller le 15 octobre 1831, a fourni (du moins c’est écrit sur son acte de mariage) un acte de naissance qui l’a fait naître à Oberrœdern le… 8 février 1805 !!

« Mort de rire », comme disent les jeunes ! J

Ainsi donc, le père aurait déclaré Thérèse, la jumelle, mais pas Mathias, le jumeau ! Non, il n’était pas original à ce point ! La vérité est que l’acte de naissance de Thérèse n’existe pas non plus. À noter encore que, le jour du mariage de Thérèse, Jean Adam Conrad "Posthume" PHILIPS était déjà « laboureur en Amérique ».

Je vous conseille la lecture de l’acte de mariage de la seconde Marie-Anne PHILIPS, soi-disant née (elle n’a pas d’acte de naissance elle non plus) le 6 mai 1807 à Oberrœdern et y mariée le 29 janvier 1835. On y voit que les quatre témoins ont été obligés d’affirmer sous serment… qu’ils ne savaient rien, ni la date exacte de la naissance de l’épouse (on connaît seulement « l’époque ») ni le domicile actuel de son père. Bref, ce n’est pas triste ! J

Profitez-en, pour une fois que des Alsaciens ont écrit en français !! J

Sa sœur cadette Anne-Marie, qui s’était mariée quelques mois avant, fin 1834, n’avait pas eu les mêmes ennuis, ayant un acte de naissance, elle. Il lui a quand même fallu aussi affirmer sous serment qu’elle ne connaissait pas le dernier domicile de son père, « domicilié en Amérique ».

À noter que je ne comprends pas pourquoi on exigeait de ces futures épouses de connaître le domicile de leur père. Elles étaient majeures, oui ou non ? Alors qu’importe !!

Le plus étrange dans toute cette histoire, c’est encore que rien ne se contredise. Bien qu’il manque quatre actes de naissance dans cette fratrie de 12 enfants, tout se positionne correctement. Par exemple, la seconde Marie-Anne a donné une date de naissance qui se positionne quelques mois après le décès, bien acté celui-là, de la première Marie-Anne ; il y a toujours au moins 12 mois d’écart entre chaque naissance, que l'acte existe ou non, etc., etc.

Il y a même une petite place pour un treizième enfant, entre la première Marie-Anne (née décembre 1802) et les "jumeaux" (nés février 1805). Et ça tombe bien, car moi, je n’y crois pas, à cette histoire de jumeaux. On ne voyait quasiment jamais, en effet, à cette époque-là, deux jumeaux survivre et se marier tous deux (je connais UN SEUL CAS, dans une famille "DENTINGER") ! Donc j’en vois bien un (ou une) né(e) vers 1803-1804, et l’autre, oui, le 8 février 1805 ou environ.

Ce que l’histoire ne dit pas, c’est pourquoi Jean Adam Conrad "Posthume" PHILIPS est parti pour l’Amérique alors qu’il lui restait huit beaux enfants dans son village natal, trois garçons et cinq filles qui se marièrent tous ! À 64 ans, il était encore là pour assister au mariage de Mathias ! Quelle mouche l’a donc piqué, et pourquoi est-il allé prendre le bateau pour New York ?

A-t-il eu peur de rester seul à la maison avec trois grandes filles (Thérèse, Marie-Anne et Anne-Marie) et (sans doute) un rouleau à pâtisserie, sans plus aucun fils pour le "défendre" ? Allons, allons, pour un ancien soldat, tout ça n’est pas sérieux ! J J

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Hélas, Mathias PHILIPPS est décédé prématurément, toujours laboureur de profession, à Stundwiller le 6 février 1840, « âgé de 34 ans ». Effectivement, selon sa date de naissance peut-être inventée mais en tout cas plausible, il n’avait pas encore 35 ans.

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Épouse donc, en secondes noces, sa mère étant désormais décédée mais son père toujours vivant (souvenez-vous, il vivra 91 ans et 1 jour ; voir article 3), à Stundwiller le jeudi 16 septembre 1841, un "petit jeune", Joseph RUFF, laboureur de profession, né le 10 mars 1817 à Stundwiller, y domicilié chez ses parents, fils de François Antoine, aussi laboureur, et de Marie-Anne SCHEY.

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Décédée à Stundwiller le 17 février 1871, « âgée de 67 ans ». 66, en fait.

Joseph RUFF, son second époux, se remariera avec une veuve un peu plus jeune que lui cette fois, une certaine Catherine PHILIPPS, veuve Georges PHILIPPS, à Stundwiller le jeudi 13 février 1873.

Il est décédé à Stundwiller le 13 mai 1883, « époux de Catherine PHILIPPS », et « âgé de 62 ans ». 66, en fait.

Joseph RUFF était de ma famille : son aïeule maternelle, Madeleine CHAPOTEZ, était petite-fille de mes sexaïeuls 194. Antoine STÆBEL (qui fut comarque de Stundwiller) et 195. Marie Dorothée GASSERT.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du lundi 31 octobre 2016 à 20h18

 

 

 

 

 


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posté le 07-08-2016 à 16:34:53

V. Les arrière-petits-enfants issus de Jean Jacques WALTER et de Marie Catherine PHILIPS

Je poursuis maintenant la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans l‘article N°4.

Dans cet article N°5, on va déjà voir une famille pour laquelle je ne suis pas sûr du tout d’avoir tous les enfants, comme annoncé dans l’article N°4.

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Mes couleurs n’ont pas changé :

— En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

— En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à l’intérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro d’ordre (pour rappel : il y en a 62).

— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

— En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adultes).

— En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont j’ai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu de mariage n’est pas précisé, c’est qu’il a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Dans cet article N°5, on va donc étudier les arrière-petits-enfants descendant de Jean Jacques WALTER (baptisé le 9 mai 1717). Comme lui et son épouse Marie Catherine PHILIPS, aussi née à Oberrœdern (baptisée le 29 septembre 1717), sur leur six enfants, n’en eurent qu’une qui se maria (Marie Catherine, la cinquième des six), il n’y a qu’une seule famille à étudier, celle de la susdite Marie Catherine WALTER avec son époux, un certain Joseph PHILIPS, qui était berger. On va voir que cette branche ne risque pas de s’éteindre car ce couple aura au moins quatre enfants, quatre filles toutes mariées.

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Les internautes qui viennent de lire l’article précédent seront sûrement frappés par la similitude généalogique de la vie d’Adam, l’aîné de la fratrie initiale de treize enfants, et de celle de son frère Jean Jacques, le cadet.

La vie de l’un fut peut-être très différente de celle de l’autre, nous n’en saurons jamais rien ici-bas, mais que de ressemblances dans leurs familles respectives !

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Au départ, pourtant, ce ne fut pas si simple. Si Adam a pu épouser une amie d’enfance en la personne de Marguerite DANGLER, et ce dès qu‘il fut sorti de l‘adolescence, Jean Jacques, lui, a dû presque attendre d’avoir 27 ans pour se marier. En fait, 27 ans est un excellent âge pour se marier, de la part d’un homme, à cette époque comme de nos jours. Mais là où c’est moins gai, c’est que Jean Jacques a dû "se contenter" d’une veuve, Marie Catherine PHILIPS, veuve Jean Valentin SCHENCK. Ce n’est pas le rêve d’un jeune homme, bien sûr, que d’épouser une veuve ! L

Jean Valentin SCHENCK, lui aussi né à Oberrœdern (baptisé le 5 mai 1718) avait épousé Marie Catherine PHILIPS sept ans et demi auparavant, le lundi 10 septembre 1736. D’où trois enfants morts en vraiment TRÈS bas âge (6 jours pour le plus "vieux" L). Militaire, il mourut probablement à la guerre.

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À noter encore que Marie Catherine PHILIPS était de ma famille, étant petite-fille de mon octaïeul N°808 Jonas PHILIPS (vers 1618-1700) et surnommé « der alte Bürgermeister », soit en français « l’ancien bourgmestre » (voir article N°4).

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C’est à partir de son mariage que la vie de Jean Jacques WALTER va ressembler à celle de son frère aîné Adam.

Voyons cela :

— Comme lui, il aura six enfants (voir article N°3)

— Comme lui, il aura quatre filles et deux garçons (voir article N°3).

— Comme lui, il ne mariera qu’un seul de ses enfants sur les six, les cinq autres décédant célibataires.

— Comme lui, l’enfant mariée sera une fille, et précisément celle qui portera le prénom de sa mère.

— Enfin, comme pour Adam, l’unique gendre de Jean Jacques WALTER se nommera PHILIPS.

Je n’ai pas vu d’autres ressemblances mais ça en fait déjà beaucoup.

Ajoutons encore qu’Adam signera l’acte de sépulture de son père Balthasar WALTER et que Jean Jacques signera celui de sa mère, Marguerite PHILIPS.

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Note : je nai toujours pas trouvé (voir article N°3) les date et lieu de naissance de Joseph PHILIPS (le berger).

Sûr : il n’est pas né paroisse de Stundwiller, ni son frère puîné Valentin, marié lui aussi. Car j’ai en effet entièrement fait ces années-là pour le patronyme PHILIPS.

Normalement, pour être « décédé (à Oberrœdern) le 26 avril 1835, âgé de 79 ans », il devrait être né entre le 27 avril 1755 et le 26 avril 1756.

Bizarrement, alors qu’on aurait pu craindre un âge de décès farfelu, comme c’est si souvent le cas, même en 1835 et même après, là, ça a l’air de marcher, vu que son épouse Marie Catherine WALTER, 4ème fille et 5ème enfant de Jean Jacques WALTER et Marie Catherine PHILIPS, est née pour sa part (à Oberrœdern) le 28 janvier 1757.

Notre berger aurait donc eu 30 ou 31 ans à l’occasion de son mariage, le lundi 8 mai 1786, et son épouse 29, tout cela est très vraisemblable. Mais ça ne nous dit pas où et quand il est né.

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Famille 2. Enfants de Joseph PHILIPS, berger de brebis, et Marie Catherine WALTER, PE-23/62, mariés le lundi 8 mai 1786

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Bizarrement, je n’ai trouvé que quatre enfants, alors qu‘ils ont vécu longtemps et semblaient partis pour en avoir beaucoup.

— La première fille (Geneviève) est née avant la Révolution de 1789.

— La deuxième fille (Catherine) est née après cette Révolution, mais à une époque où le curé de Stundwiller, messire Louis ANTHON, n’était pas encore persécuté (il le sera en 1791 et 1792) et où il n’y avait pas de lacunes.

— La troisième fille (Marie Ève) est née dans les lacunes dues à la Révolution. Elle n’a ni acte de baptême (1792 et avant) ni acte de naissance (1793 et après).

La quatrième fille (Barbe) est née durant l’état civil moderne, avec un acte de naissance, donc, écrit en alsacien et non en latin comme ses deux premières sœurs.

J’ai fait (en 2016) toutes les naissances à Oberrœdern ainsi que tous les décès jusqu’à l’apparition du français (1er vendémiaire an XIV, soit 23/9/1805), et même un peu plus loin, mais je n’ai rien trouvé après Barbe, née en 1794.

Du reste, mes collègues généalogistes de GENEANET n’ont, eux aussi, que ces quatre enfants-là, quand ils les ont.

Peut-être la famille a-t-elle quitté Oberrœdern après 1794 et que d’autres enfants sont nés ailleurs. Si ceux-là sont morts en bas âge, ce sera très dur de les retrouver.

En tout cas, la famille était présente à Oberrœdern en 1812 et en 1817 lors du mariage des deux premières puis des deux dernières filles.

Il y a bien des « Joseph PHILIPS » cités comme témoins entre 1794 et 1806 mais il y en avait tellement ! Ceci dit, tous n’étaient pas bergers, il était le seul !

Et j’ai bien sa présence en tant que témoin à un décès le « 10 floréal 1794 » [SIC !! J ; sans doute le 29 avril] mais plus rien après. Là, il y est dit « Schäfer » (berger). Est d’ailleurs aussi présent dans ce même acte un autre Joseph PHILIPS, « leinen Weber » (tisserand de lin). Mais ça se passe moins de trois mois après la naissance de Barbe et rien ne prouve qu’il n’ait pas déménagé après.

Bref, je trouverai peut-être un jour d’autres enfants nés ailleurs et je complèterai alors cet article.

En attendant, voici ce que j’ai :

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E1/APE) Geneviève PHILIPPS, née à Oberrœdern le 15 janvier 1788, 1ère fille.

Sa marraine, âgée de 15 ans et demi (née le 9 mai 1772 à Oberrœdern), est Anne Marguerite WALTER, petit-enfant N°57/62 de BW et MP. C’est sa "tante à la mode de Bretagne", pour être cousine germaine de sa mère.

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Épouse, majeure (ses date et lieu de naissance sont donnés !! J), du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Oberrœdern le samedi 1er février 1812, François PHILIPPS, majeur, « né le 12 avril 1787 à Oberrœdern » (exact !!), tisserand, « fils de Jean, laboureur, décédé à Oberrœdern, et de Barbe KOCHER, décédée à Oberrœdern ».

Notes :

— « Sous la première république, par décret du 20 septembre 1792, l'âge de la majorité civile fut abaissé à 21 ans pour les hommes comme pour les femmes. Ce décret suivit celui du 28 août 1792 abolissant la puissance paternelle sur les majeurs. » (Wikipédia)

— Il s’agit du mariage civil, bien sûr, les mariages religieux n’étant plus en ligne sous la République, sauf très rares exceptions.

Exemple d’exception : à Trimbach, on a les mariages religieux jusqu‘en 1825, toujours écrits en latin par un prêtre que je vous recommande car il a poussé la bonté à terminer son registre le 22/10/1825 par le mariage d‘un arrière-petit-fils de BW et MP !! Si c’est pas un bon prêtre, ça !! J J

— Le futur époux était bien né « François » et non « Jean François ». À noter qu’il fut baptisé à la maison par la sage-femme assermentée Marie Ève PHILIPS (57 ans) veuve Jean Georges RUFF, puis rebaptisé sous condition le même jour par le curé. Dans cette paroisse, on était très prudent, et les enfants baptisés par la sage-femme qui les croyait en danger de mort étaient assez nombreux. Certains mouraient vite, d’autres pas, comme notre François PHILIPPS. Il était le 10ème et dernier enfant de ses parents.

— Jean PHILIPS, père de l’époux, né le 23 juin 1739 à Oberrœdern, fut le 8ème et dernier enfant de mes sexaïeuls 200. Jean Mathias PHILIPS et 201. Ève Rosine WETLING.

— Tous les KOCHER (et ils furent très nombreux) de la paroisse de Stundwiller au XVIIIe siècle descendent de mon septaïeul 394. Jean Valentin KOCHER (meunier, 18 enfants) sauf une qui descendait de son frère et qui vint s’y marier.

En l’occurrence, Barbe KOCHER ci-dessus, mère de l’époux, née à Oberrœdern le 24 février 1745, était une des nombreuses petites-filles de ma septaïeule 395. Anne-Marie CASPAR, première épouse de mon septaïeul 394. Jean Valentin KOCHER.

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Les enfants de ce couple naîtront à Oberrœdern. François PHILIPPS fut toujours tisserand.

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Décédée à Oberrœdern le 14 novembre 1856, « âgée de 69 ans ». Pas tout à fait, en fait. Le déclarant est Valentin PHILIPPS, son fils aîné, né le 14 février (ben oui, quoi, il s’appelle Valentin J) 1813, tisserand à Oberrœdern.

François PHILIPPS est décédé bien avant, le 5 mars 1842, à Oberrœdern aussi, « journalier », « âgé de 55 ans ». Pas tout à fait, en fait. Le déclarant était déjà son fils Valentin PHILIPPS, tisserand à Oberrœdern.

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E2/APE) Catherine PHILIPPS, née à Oberrœdern le 4 novembre 1789, son père étant berger d’ovins, 2ème fille.

Sa marraine, âgée de 17 ans désormais, est encore Anne Marguerite WALTER, petit-enfant N°57/62 de BW et MP.

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Épouse, majeure (ses date et lieu de naissance sont donnés, mais il est écrit 11/11 au lieu de 4/11), du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Oberrœdern le vendredi 17 avril 1812, François Antoine PHILIPPS, majeur, « né le 28 septembre 1784 à Oberrœdern » (là encore, légèrement inexact, il est né le 18/9 et non le 28/9), tisserand, « fils d’Antoine, laboureur, et de Marie Ève CLAUS ».

Notes :

— L’époux a signé « François Antoine PHILIPS ». Évidemment, ce n’est pas sûr qu’il se faisait vraiment appeler ainsi dans la vie de tous les jours, mais avec tous les PHILIPPS qu’il y avait à Oberrœdern, et notamment son beau-frère François PHILIPPS ci-dessus, mari de Geneviève, également tisserand et presque du même âge, c’était prendre une précaution intelligente que de signer de ses deux prénoms.

— L’époux est de ma famille aussi : François Antoine PHILIPPS fut un arrière-arrière-petit-fils de mes septaïeuls 400. Jean Philippe PHILIPS et 401. Anne Cunégonde GEIST, mariés le lundi 26 novembre 1685 « à Oberrœdern », dans les tout premiers mariages indiqués de cette paroisse de Stundwiller, donc.

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J’ignore si ce couple a eu des enfants. Je ne pense pas, car les tables d‘AGAWE ne donnent aucun mariage d‘éventuels enfants, et pourtant ce couple semble avoir continué de vivre à Oberrœdern au moins jusqu'au 26/4/1835 (voir ci-après).

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Décédée je ne sais où ni quand. Pas à Oberrœdern, semble-t-il, vu que je n‘ai rien trouvé dans les tables décennales.

Son époux est décédé après le 26 avril 1835. Il fut en effet déclarant au décès de son beau-père Joseph PHILIPS, et il n’y a pas de confusion possible :

« François Antoine PHILIPPS, 50 ans (exact !!), tisserand, domicilié à Oberrœdern, gendre du défunt ».

Ah, si tous les actes étaient aussi bien rédigés ! J

Lui non plus ne semble pas être décédé à Oberrœdern, vu que je n'ai rien trouvé dans les tables décennales.

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E3/APE) Marie Ève PHILIPPS, sans guère de doute née à Oberrœdern, et entre 1790 et 1793, 3ème fille.

Elle s’est mariée le même jour que sa sœur Barbe (ci-dessous), mais AVANT elle, ce qui va bien dans le sens qu’elle était sa sœur AÎNÉE.

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Épouse, « majeure », du vivant de ses parents, son père étant redevenu berger, à Oberrœdern le dimanche 21 septembre 1817, André ROEHRIG, « majeur, journalier à Oberrœdern », fils de François Antoine, « journalier à Oberrœdern », et de Rosine MARZOLFF ».

Notes :

— L’époux « ne trouve pas son registre de naissance » [SIC].

Bah, le registre n’était pas nécessaire, l’acte aurait suffi, qu’en pensez-vous J ?

— L’épouse « ne trouve pas son registre de naissance » [SIC].

Bah, le registre n’était pas nécessaire, l’acte aurait suffi, qu’en pensez-vous J ?

— Les parents de l’époux se sont mariés le lundi 23 mai 1791. On peut supposer qu’André est né entre 1792 et 1793 (après, c’est moins vraisemblable, car un peu jeune pour épouser sa belle).

— Le père de l’époux est nommé « François » (tout court) dans l’acte de mariage de son fils.

— L’époux était de ma famille. En effet son père François Antoine ROEHRIG était petit-fils de mes sexaïeuls 206. Jean Pierre HOFFART et 207. Anne-Marie LINTZ.

— André a signé de son prénom, puis « RERIG ». C’était une variante, avec, donc, prononciation légèrement différente, que j’ai rencontrée quelquefois. Comme ses trois sœurs, Marie Ève PHILIPPS n’a pas su signer, quant à elle.

— À noter enfin que l’imprimé à remplir ne prévoyait pas de profession pour l’épouse ni pour sa mère. En 1817, donc.

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Dont postérité à Oberrœdern : au moins six filles, dont au moins deux mariées.

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Décédée à Oberrœdern le 29 septembre 1850, « âgée de 60 ans ». Vraisemblable. C’est en tout cas un arrondi assez heureux. Marie Ève est dite « épouse d’André ROEHRIG, laboureur ».

Le déclarant est l’époux lui-même, « âgé de 58 ans » ; cette fois-ci, en signant, il orthographie son nom de façon classique : RÖHRIG.

André ROEHRIG, qui avait été menuisier (1835), et laboureur donc, est décédé l’année suivante, le 31 décembre 1851, à Oberrœdern aussi, « laboureur », « âgé de 59 ans ».

Ces deux derniers âges (58 ans et 59 ans) semblent indiquer qu’il était né en 1792. Comme toujours, c’est à prendre avec des pincettes, mais c’est possible. Et même très vraisemblable. En ce cas, il eût été l’aîné des enfants de ses parents et à peu près du même âge que son épouse, née aussi vers 1792. Très possible.

Note : sa défunte mère est nommée « Rosine STRASSER », ce qui est FAUX, tout bonnement FAUX. L

Les deux déclarants sont des VOISINS du défunt, ce qui ne nous apprend rien, hélas. J’espérais, à défaut de fils, des gendres, bien sûr !

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E4/APE) Barbe PHILIPPS, née à Oberrœdern le 3 février 1794, son père étant berger, 4ème fille.

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Épouse, « majeure, née le 3 février 1794 à Oberrœdern » (tout cela est exact), du vivant de ses parents, son père étant bien sûr berger, à Oberrœdern ce même dimanche 21 septembre 1817, Renaud MAY, « majeur, né le 24 février 1788 à Oberrœdern » (tout cela est exact), « serrurier à Oberrœdern », fils de Jean Georges, « serrurier à Oberrœdern », et de Marie Marguerite PHILIPS (APE N°3, voir article N°4), « décédée à Oberrœdern ».

Notes :

— Barbe PHILIPPS n’a donc rien trouvé de mieux à faire que d’épouser un de ses petits-cousins, descendant aussi de BW et MP, mais pas au même niveau L :

Renaud MAY, par sa mère Marie Maguerite PHILIPS, est en effet un arrière-arrière-petit-fils de BW et MP !! On le retrouvera dans l'article N°15.

— Le patronyme MAY est une variante du patronyme MEY (on a la même chose avec MAYER et MEYER).

— Les parents de l’époux sont prénommés "Georges" et "Marguerite" (tout court) dans l’acte de mariage de leur fils.

De même Marie Catherine WALTER est prénommée "Catherine". Pareil pour les trois précédents mariages.

— Le mariage a eu lieu (officiellement) EN MÊME TEMPS que celui de sa sœur, « à deux heures de relevée ». Pour mes plus jeunes lecteurs, je précise que ça veut dire : « à deux heures de l’après-midi ».

Eh oui, on faisait la sieste, autrefois, pour une bonne digestion et pour être en pleine forme l‘après-midi. Même la Vierge Immaculée faisait la sieste (dix minutes) après son unique repas quotidien (un fruit), selon la vénérable Marie d’AGRÉDA.

D’où la nécessité de « se relever ».

— Bizarrement, sur cet acte rédigé en français, on a oublié de franciser le prénom de l’époux. Il est prénommé « Rheinhard » (avec deux "H" comme dans "CHATHIGNOL", trouvé un jour en Auvergne ou en Normandie, je ne sais plus J), et non Renaud. Par contre, Barbara est bien nommée « Barbe ».

Renaud MAY ne fut pas longtemps serrurier, ayant lui-même son père et trois frères serruriers. Il fut « maréchal-ferrant, domicilié à Oberrœdern » dès 1818 et jusqu'au recensement de 1846. Le 3 octobre 1832, il fut premier témoin de la mariée, sa plus jeune sœur, Élisabeth MAY.

— « La dite épouse a déclaré ne savoir signer, elle a fait sa marque ordinaire. »

Rien sur sa mère, qui n'a ni signé ni marqué. 

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Dont postérité... en Amérique ! Sept enfants sont nés à Oberrœdern, dont six qui ont vécu, âgés de 12 à 27 ans le 3 juillet 1846. Le couple décida alors d'émigrer aux États-Unis, avec ses enfants. Ils choisirent le comté d'Érié (état de New York) où nous avons de très nombreux cousins qui, originaires de la paroisse de Stundwiller, y ont émigré eux aussi.

Je dois ces précieuses informations à Mr Brian SMITH, que je remercie ici, et qui sera souvent cité dans ce blog, car il tient un site très précieux pour moi. Jugez-en par son titre :

« Families from Stundwiller, Oberroedern, and Aschbach »

Voici les liens que j’ai utilisés :

http://www.smithancestry.com/places/stund/fams.htm

http://www.smithancestry.com/places/alden/fams.htm#mayphilipps

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Décédée à Alden, comté d'Érié, état de New York, le 4 décembre 1869, « âgée de 76 ans », ce qui est inexact : 75 ans. 

Son époux est décédé 6 mois avant, à Alden, comté d'Érié, état de New York, le 4 juin 1869, « âgé de 85 ans et un mois », ce qui est faux : 81 ans.

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Conclusions de cet article :

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1) Il est assez court du fait qu’il n’y a eu qu’une seule famille à étudier. Il est même encore plus court que le précédent (moins d’enfants). Le suivant sera beaucoup plus long, avec quatre familles à étudier au lieu d’une seule.

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2) Ce prochain article traitera des petits-enfants d’Anne Madeleine WALTER, 1ère fille et 3ème enfant de BW et MP, et de son époux Jean Michel ROEHRIG.

Il me manquera peut-être une 5ème famille car j’ignore ce qu’est devenu leur deuxième fils, Joseph RÖHRIG, né à Stundwiller le 29 novembre 1748.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du lundi 14 novembre 2016 à 00h55

 

 


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posté le 04-08-2016 à 22:53:00

IV. Les arrière-petits-enfants issus d’Adam WALTER et de Marguerite DANGLER

J’aborde maintenant la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193). Il faudra plusieurs articles, car c’est très long.

Autant je pense avoir d’assez bonnes chances de posséder la liste exhaustive des petits-enfants de mes sexaïeuls BW et MP (62, voir l’article N°3), autant je suis quasiment certain de ne pas avoir la liste exhaustive de leurs arrière-petits-enfants.

Pour (au moins) quatre raisons principales :

a) Beaucoup sont nés durant la période révolutionnaire et ont peut-être été déclarés et baptisés en Allemagne, inaccessible pour moi. S’ils sont morts en bas âge là-bas, aucune chance pour moi de les retrouver.

b) Pour ceux qui sont nés paroisse de Stundwiller, toujours durant la période révolutionnaire, il y a des lacunes. Ces lacunes commencent dès 1791 et se terminent je ne sais pas trop quand, peu après 1800 en général, car aucune année n’est vraiment totalement manquante mais beaucoup sont manifestement incomplètes.

Pas étonnant quand on sait qu’un curé d’une paroisse voisine a parlé de « persécutions ». Il rebaptisait sous condition des enfants nés six mois avant (ou même plus) et baptisés en premier par l’instituteur du village.

c) Les 6 petits-enfants dont j’ai perdu la trace ont pu se marier et je ne trouverai évidemment pas leurs enfants, sauf peut-être si je les trouve enfin un jour, eux, les petits-enfants. Mais je n’ai guère d’espoir, ayant passé des mois à consulter les paroisses voisines pour ne trouver qu’un mariage au total (plus un couple dont je n’ai pas l’acte de mariage) sur 8 manquants alors.

d) Enfin, ils sont très nombreux (plus de 150 je pense) et c’est "facile" d’en sauter un ou deux par inattention.

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Mes couleurs n’ont guère changé :

— En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

— En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à l’intérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro d’ordre (pour rappel : il y en a 62).

— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux, en cas de veuvage. Même plus, en théorie. J’ai vu un jour en Touraine (à Ambillou, je crois) l’acte de sépulture d’un bûcheron, veuf de QUATRE femmes. L

— En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adultes).

— En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont j’ai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles ou surprenantes.

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Note : je prendrai les familles par ordre chronologique de naissance des enfants mariés de BW et MP, puis, à l’intérieur et le cas échéant, par ordre chronologique des petits-enfants mariés. Si le lieu de mariage n’est pas précisé, c’est qu’il a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Dans cet article N°4, on va donc étudier les arrière-petits-enfants descendant d’Adam WALTER. Comme lui et son épouse Marguerite DANGLER, sur leur six enfants, n’en eurent qu’une qui atteignit l’adolescence (Marie Marguerite, la deuxième des six), il n’y a qu’une seule famille à étudier, celle de la susdite Marie Marguerite WALTER avec son époux, un certain Jean Jacques PHILIPS. On va voir que cette branche ne risque pas de s’éteindre car ce couple aura huit enfants, dont au moins cinq de mariés (une décédée en bas âge, deux disparus).

Jean Jacques PHILIPS était de ma famille aussi. C’était en effet un arrière-petit-fils de mon octaïeul N°808, Jonas PHILIPS, qui, selon certains internautes, serait né en 1618 et mort en 1700, et aurait été surnommé « der alte Bürgermeister », soit en français « l’ancien bourgmestre ». J’ai bien trouvé un "Jonas PHILIPS" décédé paroisse de Stundwiller (sans indication de village) le 7 novembre 1700 (vue 24/71 du premier registre, dernier acte), et « âgé de 97 ans environ » J mais je n’ai aucune indication de parenté. Les informations des internautes proviennent sans doute d’actes notariés car l’état civil n’existait pas dans cette paroisse avant 1683, donc pas en 1618.

En tout cas, l’âge convient, si j’ose dire, car, à cette époque-là, on n’hésitait pas à donner 97 ans à un vieillard de 82 ans !! "Mdr", comme disent les jeunes ! J

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Note : je nai pas encore cherché toutes les dates de naissance des conjoints. Ce sera pour de prochaines éditions. Jen ai toutefois certaines, trouvées par moi-même, ou par les fascicules de mariages dAGAWE que je recommande à tous mes camarades généalogistes concernés par cette région (l‘Outre-Forêt), ou encore par les personnes que je remercie ci-après ou dans les articles à venir (je ne cite pas à nouveau les diverses personnes citées dans les articles N°1 à N°3).

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Enfin, pour rappel, je souligne le prénom usuel lorsqu’il n’est pas unique (sauf si c’est Anne-Marie ou Marie-Anne, auquel cas je mets un tiret car ces deux prénoms doubles n‘étaient jamais coupés en deux, paroisse de Stundwiller, même s‘ils pouvaient être inversés). Quand vous voyez un prénom isolé et souligné, ça veut dire que l’acte de baptême me manque et que je pense que le prénom usuel était peut-être précédé d’un autre.

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Les arrière-petits-enfants de BW et MP

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Jai pu numéroter les premiers, et notamment tous ceux de cet article N°4, mais, quand on approchera de la Révolution, la présence de lacunes me fera arrêter la numérotation. Et même avant car je n’ai pas les éventuels enfants des petits-enfants "disparus".

"E" signifie "enfant", "PE" signifie "petit-enfant" et "APE" signifie "arrière-petit-enfant".

Exemple : E1/APE6.

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Famille 1. Enfants de Jean Jacques PHILIPS et Marie Marguerite WALTER, PE-2/62, mariés le lundi 23 janvier 1758

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Jai trouvé huit enfants. Les voici.

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E1/APE1) Joseph PHILIPS, né à Oberrœdern le 18 novembre 1758, 1er fils.

Notons que cet enfant est venu au monde du vivant de son arrière-grand-père, mon sexaïeul Balthasar WALTER. Il en sera de même pour sa sœur, qui suit.

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Épouse, vraiment sur le tard, « à 38 ans » (exact), mais quand même du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Oberrœdern le lundi 23 janvier 1797 (mariage civil), Marguerite MAYER, « âgée de 25 ans », fille de Philippe Jacques MAYER, laboureur, et de Juliane EICHELBRENNER, d’Aschbach, y née le 17 février 1773.

Notes :

— L’épouse fut bien baptisée "Marguerite" et non "Marie Marguerite" ou "Anne Marguerite" comme le plus souvent.

— Le père de l’épouse signait « Philippe Jacques MAYER ».

— La mère de l’épouse était quelquefois nommée « Julie Anne », à tort (j‘ai son acte de baptême).

— L’âge de Joseph est exact mais pas celui de sa fiancée. Marguerite MAYER n’avait pas 25 ans, pas même encore 24. Ses parents s’étaient mariés le lundi 24 février 1772, et elle fut leur première enfant, née un an après.

— Curiosité : le même jour, à Altenstadt, eut lieu le mariage religieux de Joseph et Marguerite. Altenstadt est une ancienne commune du Bas-Rhin située à une quinzaine de kilomètres au nord d’Oberrœdern, à l’EST de Wissembourg ; oui, j’ai bien dit « à l’est », pas à l’ouest. Autant dire que c’est à 5 minutes à pied de l’Allemagne. Il y avait donc là un prêtre qui maria, religieusement donc, durant tout l’hiver 1796-1797, des couples mariés (ou non) civilement dans la paroisse de Stundwiller.

Sans doute clandestinement, je pense, s’il tenait à garder sa tête bien stable au-dessus de ses épaules. Et, qui sait, peut-être y avait-il un passage souterrain conduisant à l’Allemagne, pour y trouver refuge en cas de découverte ? Lire pour cela :

« Le "club des 5" et le mystérieux souterrain d’Altenstadt », roman posthume et inédit d’Enid BLYTON. J J

Altenstadt fut incorporée à Wissembourg en 1974 ou 1975 (Wikipédia, deux sources contradictoires).

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Les enfants de ce couple naîtront à Oberrœdern.

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Décédé à Oberrœdern le 16 avril 1828, tisserand, « âgé de 66 ans », ce qui est farfelu, bien sûr (69 ans, en réalité). Son âge, à son mariage (38 ans), qui était exact, c’était trop beau, bien sûr ! Ça ne pouvait pas durer toujours ! J L

Marguerite MAYER est décédée bien après, le 2 avril 1845, à Oberrœdern aussi, « âgée de 74 ans » (72 en réalité).

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E2/APE2) Anne-Marie PHILIPS, née à Oberrœdern le 20 novembre 1760, 1ère fille.

Son parrain est Henri MARQUART, maître d’école à Oberrœdern, soussigné (ben oui, quand même !) J !

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Épouse, « virtuosa virgo J » (vertueuse jeune fille), sous le nom de PHILIPP, avant la Révolution, ses parents étant « aubergistes au "Lion d’Or" » à Oberrœdern, à Oberseebach le mardi 9 septembre 1788, « honestus adolescens » (honorable jeune homme) Jean Martin FRISON, agriculteur, né le 16 novembre 1759 à Oberseebach, fils majeur de feu Gaspard et d’Anne-Marie KÖBEL agriculteurs à Oberseebach.

Note : ce patronyme sera écrit FRYSOHN en alsacien.

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Les enfants de ce couple naîtront à Oberseebach.

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Décédée à Oberseebach le 12 août 1832, « âgée de 72 ans ». Pas tout à fait, en fait.

Sur déclaration de ses fils Joseph FRISON « âgé de 26 ans, tailleur » et Pierre FRISON « âgé de 30 ans, cordonnier ». Les voir dans l'article N°15.  

Son époux était décédé bien avant, à Oberseebach le 14 mars 1806, cultivateur (« Ackersmann »), « âgé de 47 ans ». Pas tout à fait, en fait. Et décédé sous le nom de « Martin FRYSOHN », donc.

Sur déclaration de Michel FRYSOHN et Jean FRYSOHN, ce dernier frère du défunt.

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Note : désolé, mes cousins qui me lisez, mais "virtuosa", ça veut dire "vertueuse", et non "virtuose". Les aubergistes du "Lion d’Or" gagnaient sans doute assez bien leur vie, mais cependant aucun document n’atteste qu’ils possédassent un stradivarius chez eux, et leur fille Anne-Marie remplissait sans doute d’autres tâches au foyer familial que celle de distraire les clients en leur jouant du violon. Ceci dit, en fait, qu’en savons-nous ? J

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Note : le curé d’Oberseebach, messire François Guillaume CHRISTMETZ, maria de très nombreux protestants avec des catholiques, et même des protestants entre eux mais de confession différente (calvinistes avec luthériennes ou luthériens avec calvinistes) ! Il précisait donc à chaque mariage la confession des époux. Tous deux catholiques dans notre cas.

À noter que son dernier acte de mariage, daté du VENDREDI (!!!!!) 29 novembre 1793 (!!!!!), en pleine tourmente révolutionnaire donc, a consisté à unir un certain Michel KISS avec une… Hongroise !

Mais qu’est-ce qu’elle était venue f***** en France, cette pauvre fille ????? J L

Ce n’était vraiment pas le moment !

Mais voilà, en généalogie, "hon groit" parfois avoir tout vu, et pourtant on découvre toujours des choses amusantes, bizarres, curieuses, drôles, étranges, farfelues et gaies ! J

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E3/APE3) Marie Marguerite PHILIPS, née à Oberrœdern le 9 décembre 1762, 2ème fille.

Elle est née du vivant de son arrière-grand-mère, ma sexaïeule Marguerite PHILIPS. Il en sera de même pour sa sœur, qui suit.

Son parrain est son oncle maternel Jean Georges WALTER, époux Marie Barbe FIX, seul marié de sa fratrie à n’avoir pas eu d’enfant. Du coup, il est souvent parrain.

La marraine est Anne-Marie PHILIPS, baptisée le 6/2/1729, 4ème enfant de mes sexaïeuls 200. Jean Mathias PHILIPS et 201. Ève Rosine WETLING, et épouse de Henri MARQUART, cité ci-dessus, instituteur à Oberrœdern.

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Épouse, avant ses frères et sœurs et aussi avant tous ses cousins par mes sexaïeuls BW et MP, paroisse de Stundwiller le lundi 9 mai 1785, Jean Georges MEY, serrurier à Oberrœdern, né à Soultz-sous-Forêts le 19 janvier 1759, y domicilié chez ses parents, fils de (autre) Jean Georges MEY, aussi serrurier (à moins que ce ne soit le contraire ! J), et d’Élisabeth ZIMMER son épouse.

Contrairement à la plupart des femmes de sa condition, de son village et de son époque, Marie Marguerite PHILIPS savait écrire et signa son acte de mariage (cours particuliers du mari de sa marraine ?).

À noter ceci : sur les registres de mariage de la paroisse de Soultz-sous-Forêts, en date du samedi 7 mai 1785, on trouve un "valeat" signé du curé local.

Qu’est-ce donc qu’un "valeat" ?

D’abord sachez que ce mot est de mon invention, n‘en connaissant pas l‘équivalent en français.

Ensuite, apprenez que c’est un texte qui ressemble à un acte de mariage (notamment celui-ci, très précis, qui précise même que trois proclamations ont été faites, etc., etc.), mais qui n’est pas un acte de mariage, n’étant pas signé des parties.

Il était rédigé dans certaines paroisses (je n’en ai jamais vu à Stundwiller) lorsqu’un paroissien allait se marier ailleurs.

Le mot "valeat", qui signifie « qu’il vaille » en latin, figurait vers la fin du texte, dans une phrase souvent très longue et assez alambiquée.

De nos jours on dirait : « pour valoir ce que de droit ».

En fait, c’était une autorisation écrite du curé local (ici celui de Soultz-sous-Forêts) pour que son paroissien (ici Jean Georges MEY) aille se marier ailleurs (ici paroisse de Stundwiller). On pourrait appeler ça des "fiançailles officielles", si l’on veut, ou encore une "publication de mariage" comme ce sera créé dès la 1ère République avec l’état civil moderne tenu par les maires.

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Dont postérité à Oberrœdern (au moins quatre fils serruriers à Oberrœdern, entre autres enfants), même si leur fils aîné, Jean Michel MEY, aîné de TOUS les arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, est né, pour sa part, à Soultz-sous-Forêts (8/3/1786).

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Décédée à Oberrœdern le 25 mars 1817, « âgée de 58 ans », ce qui est inexact (54 ans).

Son époux est décédé le 29 juillet 1829 à Oberrœdern, « âgé de 73 ans », ce qui est aussi inexact (70 ans).

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E4/APE4) Barbe PHILIPS, née à Oberrœdern le 14 mars 1766, 3ème fille.

À noter qu’elle fut baptisée "Barbe" tout court, et non "Marie Barbe" comme très souvent ou encore "Anne Barbe" (moins souvent). On va voir la même chose pour Georges et Catherine ci-après, au lieu des habituels "Jean Georges" et "Anne Catherine" ou "Marie Catherine".

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Épouse, peut-être paroisse de Stundwiller en 1791 ou 1792 dans les lacunes partielles qui eurent lieu ces deux années-là, son grand-cousin Georges WALTER, PE-43/62, né le 25 juin 1765 à Oberrœdern, 2ème fils et enfant de Marie Élisabeth PHILIPS et de Jean Pierre WALTER, ce dernier étant le 6ème enfant de BW et MP.

Il s’agit donc là d’un mariage entre cousins du 2ème au 3ème degré L, ce qui fait que les enfants de Barbe PHILIPS (j’en ai trouvé cinq, dont un seul marié) se trouveront être, comme leur mère, des arrière-petits-enfants de BW et MP, vu qu’ils seront aussi les enfants de leur père. Désagréable, mais c’est ainsi. Ils seront étudiés dans l’article N°8.

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Couple recensé en 1836 à Oberrœdern, mais il n‘y avait alors plus d’enfant au foyer, ce qui m’a retardé la formelle identification de l’épouse de Georges WALTER, PE-43/62, ne possédant pas l’acte de décès de Barbe PHILIPS.

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Georges WALTER, PE-43/62 est décédé le 31 juillet 1838 à Oberrœdern, « âgé de 77 ans », ce qui est très exagéré (73 ans).

Son épouse est décédée après lui. Mais j’ignore où.

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E5/APE) Georges PHILIPS, né à Oberrœdern le 13 mai 1769, 2ème fils.

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Épouse, à Oberrœdern le 15 pluviôse an 4, soit le jeudi 4 février 1796, Anne Marguerite WALTER, 1ère fille et 4ème enfant de Jean Pierre WALTER et Marie Élisabeth PHILIPS, née à Oberrœdern le 9 mai 1772, petit-enfant N°57 de mes sexaïeuls BW et MP (voir article N°3 de ce blog).

Il s’agit donc d’un mariage entre cousins du 3ème au 2ème degré, ce qui va, évidemment, diminuer la descendance de mes sexaïeuls BW et MP. L

À cela il faut ajouter que l’on retrouvera, dans un assez prochain article du présent blog, à paraître, des enfants de Georges PHILIPS, car, étant aussi enfants d’Anne Marguerite WALTER, ils sont, à ce titre, aussi des arrière-petits-enfants de BW et MP, au même titre que leur père. C’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent. L

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Georges PHILIPS était cultivateur. Les enfants de ce couple naîtront à Oberrœdern.

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Décédé à Oberrœdern le 2 février 1838, « âgé de 67 ans ». Non, 68.

Son épouse est décédée à Oberrœdern le 8 novembre 1843, « âgée de 74 ans ». Non, 71.

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E6/APE) Catherine FILIBS, née à Oberrœdern le 13 juillet 1773, 4ème fille.

L’orthographe du patronyme, assez originale J, est due à un prêtre qui assura la transition entre messire Jean Arnold MERZ, de sinistre mémoire enfin disparu, et messire Louis ANTHON, plus consciencieux, à venir.

Y décédée le 3 juin 1775, « âgée de deux ans ». Presque.

Note : le prêtre a daté le décès au 3 mai par erreur d’étourderie (acte placé entre deux décès en dates du 31 mai et du 9 juin).

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Arrive donc maintenant messire Louis ANTHON, qui va écrire "PHILIPPS" avec trois "P" et non zéro comme ci-dessus, ou deux ("PHILIPS") comme le faisaient, depuis 1719, messire GENSLER (et ses vicaires) puis messire MERZ.

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E7/APE) Jean Jacques PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 mai 1776, 3ème fils.

Qu’est-il devenu ?

Contrairement à Catherine ci-dessus, je n’ai pas pour lui de décès en bas âge à Oberrœdern.

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E8/APE) Jonas PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 juin 1780, 4ème fils et dernier enfant.

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Épouse, laboureur, son père aussi laboureur mais sa mère déjà décédée, à Oberrœdern le dimanche 14 mai 1809, Marie Madeleine FIX, née à Oberrœdern le 21 octobre 1782, y domiciliée chez ses parents, fille de Jean Jacques, laboureur et Marguerite BAMBERGER.

Marie Madeleine FIX est décédée à Oberrœdern le 14 septembre 1811, 18 jours après avoir mis au monde une petite fille. L

On la dit « âgée de 28 ans », ce qui est exact, alors qu’on l’avait dite « âgée de 22 ans » à son mariage, ce qui était une grosse erreur.

Note : j’ai dit, dans l’article N°3, que je ne croyais pas beaucoup à ces mariages un dimanche. Mais c’était valable pour les mariages religieux. Là, il s’agit d’un mariage civil, ce n’est pas gênant. Le mariage religieux a pu avoir lieu le lendemain, par exemple.

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Épouse alors, en secondes noces, toujours laboureur et son père aussi, à Oberrœdern le mercredi 18 décembre 1811, Anne-Marie MAYER, sœur puînée de sa belle-sœur Marguerite MAYER épouse de son frère aîné Joseph (APE1), donc aussi fille de Philippe Jacques MAYER, laboureur, et de Juliane EICHELBRENNER, d’Aschbach, y née le 20 septembre 1784.

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Les enfants de Jonas PHILIPS sont nés à Oberrœdern. Il était cultivateur.

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Décédé à Oberrœdern le 25 mai 1823, « âgé de 41 ans », ce qui est légèrement faux (42 en réalité).

Sa seconde épouse est décédée à Oberrœdern le 27 avril 1849, « âgée de 70 ans », ce qui est largement faux (64 en réalité).

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Conclusions de cet article :

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1) Il est assez court du fait qu’il n’y a eu qu’une seule famille à étudier. Certains articles à venir seront plus longs, mais pas le prochain (un nouveau couple PHILIPS / WALTER J) qui ne comportera qu‘une seule famille aussi. À ce jour, il n’est pas prêt, d’autant plus que je n’ai que les quatre premiers enfants du couple (tous mariés), sans savoir encore s’il y en a d’autres ; mais d’autres articles à venir sont plus ou moins prêts ; seulement je veux les publier dans l’ordre logique.

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2) Vous avez pu voir ci-dessus que les 4 premiers enfants du couple étudié sont aussi les 4 premiers arrière-petits-enfants de BW et MP, ce qui est dû au fait qu’Adam WALTER, déjà aîné de sa fratrie, s’est marié très jeune (à moins de 20 ans, je pense) et sa fille Marie Marguerite aussi (à moins de 19 ans), le 23 janvier 1758. Il faudra attendre près de 12 ans pour avoir un nouveau mariage d’un petit-enfant de BW et MP (15 janvier 1770).

Quoique, en fait, j’ignore toujours ce qu’est devenu Joseph ROEHRIG, 2ème fils  et 3ème enfant de ses parents, né à Stundwiller le 29 novembre 1748. S’il s’est marié à 20 ans (rare mais déjà vu), il a pu avoir un enfant dès 1769. C'est pourquoi j'ai stoppé ma numérotation des arrière-petits-enfants de BW et MP après le 4ème enfant ci-dessus, ayant un doute que E5) Georges PHILIPS ci-dessus, né à Oberrœdern le 13 mai 1769, soit bien le 5ème APE.

Dans l’article suivant, il sera question d’enfants nés à partir de 1788 et ils ne seront donc pas numérotés en tant qu’arrière-petits-enfants de BW et MP.

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À noter encore que, dans le mot "arrière-petit-enfant", les termes "arrière" et "petit" sont tous deux employés adverbialement mais que, si "arrière" reste logiquement invariable, "petit", lui, est susceptible d’être mis au pluriel. Ça fait partie des illogismes de la langue française.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du vendredi 18 novembre 2016 à 23h59

Note : mes "éditions" datées 7 jours après la précédente et à 23h59 indiquent une date et une heure fictives pour signaler une très légère modification (ou plusieurs) sans très grand intérêt.

 

 

 

 


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posté le 28-01-2016 à 18:27:33

III. Les petits-enfants de Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS

J’aborde maintenant la liste des petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193). J'en ai trouvé 62.

Évidemment, je ne connais que ceux qui sont nés paroisse de Stundwiller. Il en est peut-être né d’autres ailleurs.

Mais il semble que non, car les onze enfants mariés de BW et MP sont restés vivre dans cette paroisse jusqu’à leur mort.

Je pense donc avoir toutes ces naissances, ou presque toutes.

Certains de ces enfants, mort-nés ou n’ayant vécu qu’un jour, ne figurent que sur le registre des sépultures.

Les onze enfants mariés de BW et MP ont eu à leur tour des enfants, sauf Jean Georges WALTER, époux Barbe FIX, qui n’a pas eu d’enfant.

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— En rouge et en gras : mes ancêtres (ce sera valable aussi pour les articles suivants).

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses déplaisantes (à un titre ou à un autre).

— En vert et en gras : les petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les petits-enfants qui sont décédés célibataires (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les petits-enfants dont j’ai perdu la trace.

— En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : je n’ai pas encore toutes les dates de naissance des conjoints. J’en ai toutefois beaucoup, trouvées par moi-même, ou par les fascicules de mariages d’AGAWE que je recommande à tous mes camarades généalogistes concernés par cette région, ou encore par les personnes que je remercie ci-après.

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Note : je remercie donc les personnes suivantes, citées par ordre alphabétique, qui, pour avoir publié leur généalogie sur GENEANET, m’ont fait gagner du temps, ou, mieux encore, dénicher des petits-enfants ayant quitté la paroisse de Stundwiller pour s’en aller là où je ne les aurais jamais cherchés :

A) Mr Jean-Claude ARBOGAST, qui m’a fait gagner de nombreuses heures en me donnant les coordonnées de l’époux de Marie Madeleine WALTER, "PE45", et de la première épouse de celui-ci.

B) Mr Alain BOURBON, qui m’a fait découvrir ce qu’était devenue Madeleine WALTER, "PE52" (mariage à Leutenheim, loin d‘Oberrœdern).

C) Mr Bernard EISEN, qui m’a fourni des informations (mariage et décès) sur la seconde épouse de F. Joseph STRASSER, "PE35". Et qui m’a donné les dates de naissance et de décès de Jean Adam STRASSER, époux de Catherine WALTER, "PE46". Et qui m’a procuré la date de baptême de Catherine BEIL, épouse de Jacques WALTER, "PE54".

D) Mr Marc ESBERT, qui m’a fourni la date de naissance de Jean Jacques WILHELM, époux de Madeleine WALTER, "PE52", ainsi que beaucoup d’autres informations sur la famille de celui-ci.

E) Mr Gerhard MARZOLPH, qui m’a donné les dates et lieux de naissance et de décès de Louis FEUERSTEIN, époux en 1ères noces de Marie Ève WALTER, "PE51", ainsi que ceux de sa seconde épouse, Marie-Anne BALL.

F) Mme Liliane OUVRE-TORRES, qui m’a fait découvrir où était allé vivre François KOCHER, "PE24".

G) Mme Marie-Élise PÉRIER, qui m’a fourni la date de naissance de Jean MAYER, époux de Marie Catherine RÖHRIG, "PE7", et la date de décès de celle-ci. Et encore la date de décès de Marguerite MOCKERS, veuve d’Antoine RÖHRIG, "PE3".

H) Mr Claude RIEHM, à qui je dois des informations sur la famille MARZOLF / WALTER, "PE48", après son départ d'Aschbach. 

I) Mme Nadine SARLIN, qui m’a fourni la date de naissance de Michel DENTINGER, époux de Catherine KOCHER, "PE18".

J) Mr Jean-Marc SCHNEIDER, qui m’a fait découvrir ce qu’était devenu Valentin WALTER, "PE34" (mariage à Leutenheim, loin d‘Oberrœdern).

Et, je remercie en plus, toujours par ordre alphabétique, mon beau-cousin Antoine MERKEL et mon cousin Claude SCHMITT, pour diverses informations par-ci par-là.

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Note : pour dater un événement, quand j’utilise les prépositions "après" et "avant", c’est à prendre au sens large. Ainsi, "après 1825", ce peut être EN 1825 (après un autre événement qui eut lieu en 1825).

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Note : pour les prénoms, je continue à souligner le prénom usuel, quand il y a deux prénoms ou plus. Mais ce n’est pas toujours simple et je ne suis pas sûr d’avoir toujours raison. Ceci dit, ce n’est pas bien grave.

Exemples : j’ai vu des "François Joseph" abrégés en "François" et d‘autres en "Joseph". Même chose pour les "François Antoine" etc.

Quant au cas particulier des deux prénoms doubles "Anne Marie" et "Marie Anne", jamais coupés en deux, je vais leur mettre un tiret, cela allègera mon texte.

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À noter que les enfants de BW et MP furent souvent parrains et marraines.

Balthasar WALTER fut même parrain (d’un nouveau-né prénommé Balthasar) le 1er mars 1747, alors âgé d’environ 60 ans, selon moi.

Mais les parrains et marraines ne marchaient pas par famille, contrairement à ce que j’ai pu voir en Auvergne et ailleurs.

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Enfin, on verra que l’extraordinaire vitalité globale des enfants de BW et MP ne se retrouvera pas chez leurs petits-enfants, beaucoup d’entre eux mourant en bas âge, comme c’était hélas fréquent à l’époque.

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Liste des 62 petits-enfants, avec leurs date et lieu de naissance et souvent davantage

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J’avais d’abord rédigé un classement chronologique, puis j’ai préféré prendre couple après couple. Mais les numéros d’ordre de naissance (de 1 à 62) sont conservés, après le numéro de l’enfant dans sa fratrie. "E" signifiant "Enfant", et "PE" signifiant "Petit-enfant".

Exemple : E7/PE61.

Note : tous les mariages de l’Ancien Régime, sans précision de lieu dans mon texte, ont eu lieu "paroisse de Stundwiller". Pour les autres, j’ai précisé le lieu.

Pour les mariages d’après 1792, j’ai donné le nom de la commune.

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E1) Enfants d’Adam WALTER et Marguerite DANGLER, mariés le lundi 27 juin 1735

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE1) Anne-Marie WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern « le 30 juin 1736 » ; baptisée le 31 ! J

Eh bien, voilà un bon début, avec ce baptême un 31 juin ! « Mort de rire ! », comme disent les jeunes. J

En fait, si l’on lit les actes précédents (et le suivant), on voit qu’on est fin juillet.

Donc cette enfant est née le 30 juillet 1736, et a été baptisée le 31. « L’erreur est donc juste », comme disent encore les jeunes. J

Notons que cette enfant est venue au monde avant son oncle Balthasar WALTER "Junior" (né en 1737).

Décédée à Oberrœdern le 29 avril 1738, âgée de près de deux ans, donc.

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E2/PE2) Marie Marguerite WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 1er février 1739.

Confirmée en 1746. Marraine le 15 septembre 1756.

Ce sera la seule, parmi les six enfants de ses parents, à se marier, ses cinq frères et sœurs décédant avant l’adolescence. L

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Épouse, du vivant de ses parents, le lundi 23 janvier 1758, Jean Jacques PHILIPS, né le 10 décembre 1735 à Oberrœdern, fils de Jonas, aubergiste et "scabin" (mot français attesté par mon dictionnaire QUILLET 1934), c’est-à-dire "échevin" (variante moderne, signifiant plus ou moins "conseiller municipal") à Oberrœdern, et d’Anne-Marie MAYER. Ce fut le dernier acte de mariage d’Alexandre BAUR, un prêtre franciscain qui fit (avec d’autres) la transition entre messire Sébastien GENSLER et messire Jean Arnold MERZ, tous deux longtemps curés de la paroisse de Stundwiller.

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Dont postérité à Oberrœdern (les cinq premiers arrière-petits-enfants de BW et MP, nés dès le 18/11/1758 ; et d’autres).

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Décédée à Oberrœdern le 1er prairial an 12 (21 mai 1804) sous le prénom erroné de « Madeleine » L, mais bien « épouse de Jacques PHILIPS et mère de Joseph PHILIPS », et « âgée de 64 ans » (65, en fait).

Joseph PHILIPS était son fils aîné. Né le 18 novembre 1758 à Oberrœdern, il fut aussi le PREMIER arrière-petit-enfant de BW et MP (voir article 4 du présent blog).

Son époux est décédé à Oberrœdern le 10 octobre 1813.

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E3/PE4) Marie-Anne WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern le 4 octobre 1742.

Y décédée le 2 mai 1745.

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E4/PE6) Jacques WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 7 mars 1745.

Confirmé en 1756, avec filiation complète (père et mère intégralement nommés) et patronyme WALTER répété deux fois (vue 95/101 du 3E 484/7, page de gauche, vers le milieu).

Mais décédé à Oberrœdern le 19 septembre 1755.

C’est évidemment contradictoire et je me serais bien passé de ça ! L

Peut-être que les confirmations de 1756 avaient commencé dès 1755, je ne sais pas.

Ces confirmations de 1756 sont moins bien faites que celles de 1746, où chaque famille était regroupée. Là, on trouve des enfants d’un couple par-ci par-là, d’où des erreurs plus "faciles" à faire. J’avoue que je suis quand même surpris. Mais, en bas de page de gauche de la vue 97/101, qui termine ces confirmations, figure la date du 29 août 1758. Ces confirmations étaient donc peut-être étalées sur plusieurs années.

De toute façon, le décès est doublement filiatif lui aussi (père et mère intégralement nommés), donc indiscutable. L’âge indiqué est « 11 ans et demi ». En fait, Jacques n’avait que 10 ans et demi. Mais il est bien décédé à cette date, j’ai relu l’acte. Et l’année 1756, écrite en gros caractères de quatre chiffres, commence après, MÊME PAGE (vue 55/119, page de gauche, du 3E 484/10).

J’ajoute pour finir que messire Sébastien GENSLER, curé de Stundwiller en 1755 depuis un quart de siècle, connaissait bien l’enfant, pour l’avoir lui-même baptisé ! Il n’a pas pu rédiger un acte de décès détaillé totalement erroné sur le défunt. Ce n’est pas parce qu’il faisait des erreurs dans ses soustractions qu’il enterrait les gens sous de fausses identités ! L

À noter enfin qu’il ne peut pas s’agir d’un frère portant le même prénom et né hors d’Oberrœdern, car :

a) Si frère aîné, serait forcément décédé avant le 7 mars 1745.

b) Si frère puîné, serait forcément né après le 19 septembre 1755, donc trop jeune pour être confirmé en 1756.

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E5/PE8) François WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 26 septembre 1747.

Y décédé le 6 avril 1750, âgé de « deux ans et quatre mois ». 2 ans et demi, même.

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E6/PE19) Anne-Marie WALTER (2ème des prénoms, la première étant décédée), 4ème fille, née à Oberrœdern le 17 octobre 1755.

Aussi décédée en bas âge (« 14 mois et demi », ce qui est très exact), à Oberrœdern le 4 janvier 1757.

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E2) Enfants de Jean Jacques WALTER et Catherine PHILIPS, mariés le lundi 20 avril 1744

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J’en ai trouvé six aussi. Les voici. Là encore, une seule se mariera mais deux autres vivront longtemps.

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E1/PE5) Anne-Marie WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 21 janvier 1745, neuf mois et un jour après le mariage de ses parents.

Confirmée en 1756.

Y décédée le 18 mai 1823, sans guère de doute célibataire (ce n'est pas précisé explicitement), « âgée de 79 ans », ce qui n’est pas loin d’être exact.

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E2/PE9) Marie Marguerite WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 1er février 1748.

Confirmée en 1756.

Mais décédée célibataire, fileuse, à Oberrœdern le 10 mars 1812, « âgée de 63 ans et 4 mois ». Eh non, mon gars, c’est 64 ans et 1 mois. Mais c’est bien d’avoir essayé ! J J

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E3/PE12) Anne Barbe WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern le 29 décembre 1750.

Y décédée, jeune adulte non mariée, âgée de 20 ans et demi, le 9 octobre 1771 (le prêtre n'a pas indiqué l'âge).

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E4/PE17) Mathieu WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 21 septembre 1754. « Matthæus » sur l’acte de baptême.

Y décédé le 3 mai 1756, « âgé d’une sesqui-année » (un an et demi), ce qui est exact.

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E5/PE23) Marie Catherine WALTER, 4ème fille, née à Oberrœdern le 28 janvier 1757.

Marraine le 14 novembre 1774.

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Épouse, demeurant chez sa mère devenue veuve, le lundi 8 mai 1786, Joseph PHILIPS, berger (de brebis) à Oberrœdern, né le... à..., fils de défunt Jonas, en son vivant citoyen d’Aschbach, et d’Anne-Marie BEYL, sa veuve.

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Dont postérité à Oberrœdern (quatre filles, toutes mariées).

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Décédée à Oberrœdern le 1er octobre 1818, « âgée de 61 ans », ce qui est tout à fait exact.

Son époux, devenu laboureur (1812, 1818) après avoir été longtemps berger, est décédé à Oberrœdern, redevenu berger, le 26 avril 1835, « âgé de 79 ans ».

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E6/PE28) Mathias WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 2 mars 1760. « Mathias » sur l’acte de baptême.

Y décédé, jeune adulte non marié, « âgé de 25 ans », ce qui est très exact, le 16 mars 1785, sa mère seule étant encore vivante.

Note : il est clair qu’après le décès de Mathieu ci-dessus (1756), le couple a voulu redonner le même prénom au garçon suivant, comme souvent. Mais le curé GENSLER était mort lui aussi entre-temps, et messire MERZ a baptisé « Mathias » ce nouvel enfant.

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E3) Enfants de Jean Michel RÖHRIG, tisserand (de 1742 à 1758 au moins), et Anne Madeleine WALTER, mariés le lundi 23 novembre 1739

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J’en ai trouvé neuf. Les voici.

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E1/PE3) Antoine RÖHRIG, 1er fils, né à Stundwiller le 2 octobre 1742.

Non confirmé en 1756. Ou plutôt probablement confirmé sous le prénom de Jean (il n’y a pas eu de Jean dans sa fratrie, pourtant nombreuse). En effet, en 1756, un certain « Jean RÖHRIG, fils de Michel RÖHRIG et Madeleine WALTER, domiciliés à Stundwiller » fut confirmé par l‘évêque (3E484/7, vue 93/101, page de gauche).

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Épouse, du vivant de ses parents, le lundi 23 février 1778, Marguerite MOCKERS, née le... à..., fille de feu Jean, naguère citoyen de Stundwiller, et de défunte Marguerite HAÜSSLER.

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Il n’aura qu’un seul enfant, Marguerite (qui se mariera), née à Stundwiller le 11 novembre 1778, car décédé à Stundwiller dès le 22 août 1782, « âgé de quarante ans » ce qui est à peu près exact. Il était tisserand (cité 15 juin 1791).

Son épouse est décédée à Stundwiller le 24 janvier 1821, veuve non remariée, « âgée de 84 ans », ce qui est très probablement inexact.

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E2/PE7) Marie Catherine RÖHRIG, 1ère fille, née à Stundwiller le 25 novembre 1746.

Confirmée en 1756 (3E484/7, vue 93/101, page de droite, juste après son frère inconnu « Jean »).

Marraine le 2 mars 1764.

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Épouse, du vivant de ses parents, le lundi 15 janvier 1770, Jean MAYER, né à Stundwiller le 7 janvier 1742, fils de défunt (autre) Jean MAYER et de Catherine PHILIPS, sa veuve.

Dont postérité. Et, parmi cette postérité, naîtra un "Balthasar WALTER" en 1897 !! J

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Note : Jean MAYER était de ma famille ; en effet sa mère (née vers 1714, dans les lacunes) était une des seize enfants de mes septaïeuls N° 398 Jean Jacques PHILIPS et N°399 Anne-Marie CASPAR, mariés le mercredi 8 octobre 1710.

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Décédée à Stundwiller le 19 juin 1806, « âgée de 60 ans », ce qui n’est pas loin d’être exact.

Son époux est décédé à Stundwiller le 1er décembre 1794, « âgé de 52 ans », ce qui est exact. À noter que c'est son épouse qui est venue elle-même déclarer son décès (accompagnée d'un voisin).

À noter par ailleurs qu’il ne savait pas écrire, sauf ses deux initiales,  et qu’il signait toujours d’un grand et très reconnaissable « IM ».

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E3/PE10) Joseph RÖHRIG, 2ème fils, né à Stundwiller le 29 novembre 1748.

Confirmé en 1756.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E4/PE11) Jean Michel RÖHRIG, 3ème fils, né à Stundwiller le 24 octobre 1750.

Y décédé le 1er novembre 1750.

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Note : messire Sébastien GENSLER a fait une erreur d’étourderie sur l’âge, lui donnant huit ans, au lieu de huit jours.

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E5/PE13) (autre) Jean Michel RÖHRIG (2ème des prénoms, le premier étant décédé), 4ème fils, né à Stundwiller le 17 novembre 1751. Baptisé seulement le surlendemain. Rare dans les naissances de 1735 à 1754, mais ceci n’est pas grave et pouvait arriver.

Décédé à Stundwiller le 31 mars 1753, « âgé d'un an et environ 5 mois ». 16 mois, en fait.

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E6/PE16) Anne-Marie RÖHRIG, 2ème fille, née à Stundwiller le 24 juin 1754.

Y décédée le 23 juillet 1755, « âgée d'un an et environ 1 mois ». Très exact.

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E7/PE20) Marie-Anne RÖHRIG, 3ème fille, née à Stundwiller le 12 février 1756.

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Épouse, sa mère étant décédée, le lundi 15 avril 1782, Jean Georges DANGLER, né à Oberrœdern le 22 avril 1759, fils d’Adam et de Marie Barbe STRASSER.

Dont postérité à Oberrœdern.

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Note : Jean Georges DANGLER était de ma famille car son aïeule paternelle était fille de mes septaïeuls N°412 Jean Pierre HOFFART (percepteur d'impôts, hum J) et N°413 Apolline DITZ, mariés le mardi 28 octobre 1687. 

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Décédée veuve le 18 juin 1824 à Oberrœdern, « âgée de 69 ans » ; en fait seulement 68.

Son époux était décédé à Oberrœdern le 18 novembre 1819, « âgé de 63 ans », ce qui est inexact.

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E8/PE25) Ève Rosine RÖHRIG, 4ème fille, née à Stundwiller le 1er janvier 1758.

Y décédée le 22 février 1762, « âgée d’environ quatre ans », ce qui est exact.

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E9/PE29) Jean Adam RÖHRIG, 5ème fils, né à Stundwiller le 6 avril 1760.

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Épouse, sa mère étant décédée, le lundi 10 juin 1782, Catherine (tout court) PHILIPS, née à Aschbach le 29 septembre 1759, fille de Jean Adam et de Marie Ève GASSERT.

Dont postérité à Stundwiller. 

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Décédé à Stundwiller le 7 avril 1851, « âgé de 96 ans » ! Oh là là, mon gars, comme tu y vas ! C’est 91 ans et 1 jour. Mais c’est déjà beau, tu sais ! J

Son épouse était décédée le 18 octobre 1824, à Stundwiller aussi ; « âgée de 65 ans », ce qui est très exact.

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E4) Enfants de Jean Georges WALTER et Marie Barbe FIX, mariés le lundi 3 février 1749

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Il n’y en a pas eu. Ce couple était stérile. Il est resté vivre à Oberrœdern ; on les y vit en effet comme parrain et marraine durant plusieurs décennies.

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E5) Enfants d’Anne Marguerite WALTER et Joseph STRASSER, mariés le lundi 24 novembre 1749

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J’en ai trouvé sept. Les voici.

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E1/PE14) Marie-Anne STRASSER, 1ère fille, née à Stundwiller le 17 mai 1752.

Y décédée le 24 mai 1752, « âgée de huit jours ». Même pas !

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E2/PE22) Jean Georges STRASSER, 1er fils, né à Stundwiller le 30 juillet 1756.

J’ignore ce qu’il est devenu.

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E3/PE26) Une 2ème fille (sans prénom) STRASSER, née, baptisée en urgence, et décédée à Stundwiller le 4 mai 1758.

L’acte ne figure que sur le registre des sépultures.

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E4/PE27) Joseph STRASSER, 2ème fils, né à Stundwiller le 8 septembre 1759.

Y décédé le 10 septembre 1759, « âgé de trois jours ». Même pas ! 

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E5/PE30) Marguerite STRASSER, 3ème fille, née et baptisée à Stundwiller le 21 mai 1760.

Y décédée le jour même. De nouveau, l’acte ne figure que sur le registre des sépultures.

On remarque que cette enfant prématurée est née 8 mois et 13 jours après son frère aîné Joseph, qui n’avait pas vécu bien longtemps non plus.

Le moral ne devait pas être très haut dans ce couple, qui avait déjà perdu quatre enfants sur cinq. Heureusement, il restait Jean Georges STRASSER, 1er fils et 2ème enfant, né le 30 juillet 1756 (sauf si j‘ai raté son décès).

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E6/PE32) Joseph STRASSER, 3ème fils, né, baptisé en urgence par la sage-femme assermentée, et décédé à Stundwiller, tout cela le 30 mars 1761.

Le cauchemar continue dans cette famille STRASSER / WALTER.

C’est la troisième naissance de ce couple à ne figurer que sur le registre des sépultures.

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E7/PE35) François de Sales Joseph Franciscus Salesius Josephus » dans le texte latin) STRASSER, 4ème fils, né à Stundwiller le 13 janvier 1762.

Le couple STRASSER / WALTER a enfin trouvé la solution à ses problèmes vitaux ! Probablement une neuvaine faite à saint François de Sales, ou quelque chose dans ce genre.

À noter que Joseph STRASSER, qui ne savait pas écrire, n’a pas signé, mais a marqué, d’une croix personnalisée. C’était assez rare chez les hommes. Par contre c’était l’inverse pour les femmes, les marraines ne signant pas, sauf une Madeleine PHILIPS, fille de Mathias, citoyen à Stundwiller, qui signa en 1761 et 1762, et d’autres femmes plus tard (et aussi avant).

Joseph STRASSER fut parrain le 15 février suivant, et, de nouveau, ne signa pas, mais marqua. L’idée de personnaliser une simple croix (avec léger parafe, donc) est très bonne, selon moi, car elle permet d’identifier le signataire. Il y avait en effet sans doute d’autres "Joseph STRASSER" dans cette paroisse, en âge d’être parrain.

Ce n’est pas la première fois que j’identifie un signataire à l’aide d’une simple croix.

François de Sales Joseph STRASSER vécut et se maria ! Pas du vivant de sa mère, hélas, mais celle-ci a quand même pu le voir vivre un peu, durant trois ans.

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Épouse, sa mère étant décédée donc, mais pas son père, le lundi 26 avril 1784, Marie Catherine MARZOLFF, née le 28 novembre 1754 à Stundwiller, y domiciliée chez ses parents, fille de Jean Jacques et de Marie Marguerite RŒRIG.

Les deux pères et l’épouse « ne savent pas écrire » mais l’époux a signé.

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Dont trois enfants nés à Stundwiller. Puis Marie Catherine MARZOLFF décède à Stundwiller le 13 décembre 1800, « âgée de 49 ans », ce qui est faux. Son veuf se remarie.

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Épouse, en secondes noces, son père étant désormais décédé, à Stundwiller le 13 pluviôse an IX, soit le lundi 2 février 1801, Madeleine (tout court) BALL, née le 19 mai 1771 à Aschbach, fille de Jean, charpentier, et de Marie Barbe HOFFART, domiciliés à Aschbach.

Dont deux enfants, aussi nés à Stundwiller. 

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Notes :

a) Le patronyme "MARZOLFF" avait comme variantes :

"MARZOLF", "MARTZOLF" et "MARTZOLFF".

b) L'orthographe ("irrégulière") de naissance de Madeleine est "BAALL", due à un prêtre inhabituel.

c) Marie Catherine MARZOLFF était de ma famille, car sa grand-mère maternelle, qui l'a connue, était fille de mes septaïeuls N°406 Laurent STECK et N°407 Anne-Marie FRITZ, mariés le lundi 14 novembre 1689.

d) Madeleine BALL était doublement de ma famille, par son père comme par sa mère :

Par son père Jean BALL, fils d'autre Jean BALL, fils de Jean Georges, fils de mes octaïeuls N°794 Jacques BALL et N°795 Ursule SCHENCK.

Par sa mère, Marie Barbe HOFFART, fille de Joseph, fils de Jean Jacques, fils de mes septaïeuls 412 et 413 Jean Pierre HOFFART et Apolline DITZ, déjà vus ci-dessus.

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Décédé à Stundwiller le 11 septembre 1804, « âgé de 41 ans », ce qui est inexact.

Sa seconde épouse, remariée le vendredi 23 janvier 1807 à Stundwiller avec un certain Jacques DENTINGER, un jumeau qui avait vécu et dont le jumeau aussi se maria (cas très rare)menuisier, est aussi décédée à Stundwiller, le 31 décembre 1836, aussi avec un âge encore plus inexact (« 62 ans »).

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E6) Enfants de Jean Pierre WALTER et Élisabeth PHILIPS, mariés le lundi 26 janvier 1761

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE36) Jean Pierre WALTER, 1er fils, né à Aschbach le 22 février 1762.

Note : les enfants suivants de ce couple naîtront à Oberrœdern.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E2/PE43) Georges WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 25 juin 1765.

Au moins 10 fois parrain de 1783 à 1792. Sans doute un jeune homme très bien, ce que confirmera la suite de sa vie.

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Épouse, probablement en 1791 ou 1792, sans doute paroisse de Stundwiller dans les lacunes, Barbe PHILIPS, née le 14 mars 1766 à Oberrœdern, arrière-petite-fille N°4 de BW et MP, quatrième enfant de Jean Jacques PHILIPS et de Marie Marguerite WALTER, PE2, étudiée en début du présent article, ce dernier couple étant étudié dans l'article N°4 (famille 1).

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Note du 10/11/2016 : il y avait très longtemps que je pressentais l'identité de Barbe PHILIPS, ayant eu plusieurs "pseudo-preuves". La preuve finale m'a été donnée aujourd'hui, grâce à un mariage de début 1828 où Georges WALTER y est dit « laboureur, âgé de 62 ans, oncle [par alliance] de la mariée ». Mais, quoique, à ce moment-là, je n'aie plus eu de doute, j'ai quand même examiné sa signature, la recopiant en page 2425 de mes cahiers de généalogie alsacienne ^^. Eh bien figurez-vous qu'il a EXACTEMENT la même signature à 62 ans qu'à 18 ans, lorsqu'il fut parrain pour la première fois ! Rien n'a changé ! C'est assez inouï, je dois le dire ! Notamment ce "G" initial, que je sais lire parfaitement mais dont je me demande toujours comment il le fabriquait. Et idem pour les dix autres lettres. On dirait presque qu'il possédait un tampon, tant sa signature est restée inchangée ! ^^

Notons encore que la sœur de Georges WALTER (Anne Marguerite ci-dessous) va épouser le frère de Barbe PHILIPS, mais plus tard, le 4/2/1796, dans l'état civil moderne qui n'indiquait plus les dispenses religieuses pour consanguinité. Il est donc très regrettable que le mariage WALTER-PHILIPS nous manque, car on aurait pu y lire la dispense, des mains de messire Louis ANTHON, pour ce mariage entre cousins du 2ème au 3ème degré.

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Couple recensé en 1836, à Oberrœdern. Dont petite postérité à Oberrœdern (voir article N°4).

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Décédé le 31 juillet 1838 à Oberrœdern, « âgé de 77 ans », ce qui est très exagéré (73 ans).

Son épouse est décédée après lui. Mais j’ignore où.

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E3/PE50) Antoine WALTER, 3ème fils, né à Oberrœdern le 8 novembre 1768.

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Épouse, toujours célibataire à 44 ans, ses parents étant décédés, commune de Neuhaeusel (Bas-Rhin) le dimanche 7 février 1813, Élisabeth BINDER, 25 ans, aussi célibataire, née à Neuhaeusel le 26 janvier 1788, y domiciliée chez son père, fille de Jacques, laboureur, et de défunte Christine ERNST. Parmi les témoins, Jacques SCHWARZ, 50 ans, tisserand à Oberrœdern, cousin germain de l’époux.

Note : cette dernière excentricité est une de trop. Les cousins germains d’Antoine se nomment tous WALTER, RÖHRIG, STRASSER ou KOCHER. J’ai bien dans mon fichier un Jacques SCHWARZ de cet âge-là vivant à Oberrœdern, mais il n’est pas cousin germain d’Antoine, bien sûr. Il n’est pas non plus l’époux d’une cousine germaine d’Antoine.

Le couple s’est installé à Neuhaeusel.

À noter que j’ai pu trouver ce mariage grâce aux publications de mariages d’Oberrœdern. Sinon, je n’aurais pas pu avoir l’idée d’aller consulter les registres de cette commune de Neuhaeusel, quand même assez loin d’Oberrœdern.

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Décédé le 16 avril 1833 à Neuhaeusel, « laboureur, âgé de 64 ans », ce qui est exact.

Son épouse est décédée le 24 avril 1843 à Neuhaeusel, « âgée de 56 ans », ce qui est inexact. Dont postérité à Neuhaeusel.

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E4/PE57) Anne Marguerite WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 9 mai 1772.

Note : née « WALDER » (comme certains de ses cousins germains).

Épouse, le 15 pluviôse an 4 (jeudi 4 février 1796) à Oberrœdern, son petit-cousin Georges PHILIPS, né à Oberrœdern le 17 mai 1769, arrière-petit-enfant N°5 (voir article 4 de ce blog) de mes sexaïeuls BW et MP, fils de Jean Jacques et Marie Marguerite WALTER, cette dernière étant le petit-enfant N°2 de mes sexaïeuls BW et MP (voir en haut du présent article N°3).

Il s’agit donc d’un mariage entre cousins du 3ème au 2ème degré, ce qui va, évidemment, diminuer et compliquer la descendance de mes sexaïeuls BW et MP. L

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Décédée à Oberrœdern le 8 novembre 1843, « âgée de 74 ans », ce qui est faux (71 ans).

Son époux était décédé le 2 février 1838 à Oberrœdern, « âgé de 67 ans » ; en réalité 68 ans.

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E5/PE60) Madeleine WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 30 mars 1777.

Y décédée « âgée d’un mois environ » le 19 avril 1777. En fait, 20 jours.

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E6/PE62) Catherine WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern le 25 novembre 1779.

Y décédée le 26 février 1781, « âgée d'un an », ce qui est exact.

Note : 62ème et ultime petit-enfant de BW et MP (sauf si j'en ai raté, bien sûr).

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E7) Enfants de Jean Martin WALTER

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Aucun, bien sûr, puisque cet enfant est décédé âgé d’un an et demi.

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E8) Enfants de Marie Ève WALTER et Mathias KOCHER, mariés le lundi 24 janvier 1752

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J’en ai trouvé quatre, tous baptisés avec un seul prénom. Et... tous mariés !! Les voici.

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E1/PE15) Georges KOCHER, 1er fils, né à Oberrœdern le 14 octobre 1752, neuf mois moins dix jours après le mariage de ses parents.

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Épouse, sous le faux double prénom de "Jean Georges", mais bien soussigné "georg kocher", sa mère étant décédée et son père remarié, présent, et désormais agriculteur à Aschbach, à Niederrœdern le lundi 11 janvier 1779, Marie-Anne BIETH,  y née le 3 juin 1747, fille de Thibaud, meunier à Niederrœdern, et de défunte Anne Catherine RIESS, y décédée le 1/2/1766.

À noter que ses parents avaient tenu à donner un SEUL prénom à leurs quatre enfants, mais rien n’y a fait : on a transformé notre Georges en "Jean Georges" à son mariage. L

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Note : pas très étonnant que Georges KOCHER ait épousé la fille d’un meunier. Il était bien dans son milieu, malgré les apparences. En effet, à Oberrœdern, durant plus d’un siècle, les meuniers furent des "KOCHER".

1) D’abord mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER, mort à Oberrœdern le 12/12/1737 « âgé de 57 ans », cité « meunier à Oberrœdern » dès 1710.

2) Puis son fils aîné (vivant) autre Jean Valentin KOCHER, baptisé le 23/12/1706, cité « meunier à Oberrœdern » de 1740 à 1780 (il le fut sans doute dès la mort de son père et même avant mais les curés de la paroisse de Stundwiller indiquaient rarement les professions).

3) Enfin Philippe Jacques KOCHER, né le 15 juillet 1747 à Oberrœdern, cité « meunier à Oberrœdern » de 1774 à 1816, n‘étant que le 6ème enfant du précédent, mais fils aîné encore vivant de celui-ci.

Et là, donc, Georges KOCHER, petit-fils de meunier par son père Mathias, un des très nombreux enfants (au moins 18 en deux mariages) de mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER, reprend la tradition familiale en épousant une fille de meunier. Il n’est pas allé bien loin, puisque "Niederrœdern" s’oppose à "Oberrœdern", par leur préfixe signifiant "bas" et "haut" (le "Niederrhein", en allemand, c’est le Bas-Rhin ! Et le Haut-Rhin se dit "Oberrhein"). Il a parcouru 5 kilomètres, et… en descendant bien sûr, puisque se dirigeant à l‘est, vers le Rhin tout proche.

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Cette première épouse est malheureusement décédée assez jeune, à Niederrœdern le 11 octobre 1793 après lui avoir donné au moins quatre enfants, mais il doit m'en manquer à cause des lacunes des périodes révolutionnaire et pré-révolutionnaire (1784, 1787, puis 1790 à 1792). L’acte de décès la dit « âgée de 46 ans », ce qui est très exact.

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Épouse, en secondes noces, sans doute en 1794, mais pas à Niederrœdern car bizarrement il n’y a plus de lacunes, une certaine Catherine KILHOFFER, qui lui donnera au moins cinq filles. J’ai reconnu sa signature, c’est bien "mon" Georges KOCHER à moi, logiquement remarié.

"KILHOFFER" n'était pas un nom de la région. Son origine se situe à Reinhardsmunster, petite commune du Bas-Rhin, près de Marmoutier, où, bien entendu, je n'ai pas trouvé le mariage.

Georges sera encore présent à Niederrœdern au mariage de son aînée (1804) mais absent car « émigré » au mariage de sa seconde fille (1809). De fait, on ne le reverra plus, ni sa seconde épouse. L

Dommage pour moi qu’il ait émigré (vers les États-Unis ?) avec beaucoup de ses enfants, sans doute.

Mais, heureusement pour moi, ses filles Marie-Anne, mariée en 1804, et Catherine, mariée en 1809, sans doute déjà amoureuse ♥ ♥ sinon fiancée au moment où son père a décidé de s'exiler, sont restées vivre à Niederrœdern, avec nombreuse descendance ! J

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Décédé je ne sais où ni quand, donc.

Et sa seconde épouse aussi est décédée je ne sais où ni quand, donc.

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E2/PE18) Catherine KOCHER, unique fille, née à Oberrœdern le 26 octobre 1754.

Marraine le 11 septembre 1774 (dans un acte qui ne précise pas que sa mère est décédée !).

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Épouse, sa mère étant donc décédée, le lundi 17 avril 1780, Michel (tout court) DENTINGER, né le 21 février 1757 à Oberrœdern, fils de Jean Michel DENTINGER, maçon, et de Marie Marguerite AMANN, son épouse.

Par sa grand-mère paternelle Marie Catherine, qui fêta ses noces d'orchidée (55 ans de mariage) et qui l'a donc connu, Michel DENTINGER était de ma famille, arrière-petit-fils de mes septaïeuls N°404 Jean Jonas PHILIPS et N°405 Marie Catherine HOFFART, mariés le 8 mai 1689 (ou 1688). (j'ai un problème pour la date de ce mariage)

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Décédée à Oberrœdern le 11 octobre 1813, « âgée de 60 ans », ce qui constitue un arrondi à la dizaine la plus proche.

Son époux, laboureur en 1813, maçon en 1823, est décédé à Oberrœdern le 24 mai 1838, « âgé de 84 ans », ce qui est exagéré comme presque toujours pour les vieillards (il avait 81 ans, ce qui était déjà beaucoup). Dont au moins douze enfants, tous nés à Oberrœdern.

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E3/PE21) Mathias KOCHER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 16 février 1756.

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Lui, c’est un cas. Du moins, du point de vue généalogique, car sinon, rien à lui reprocher, bien sûr.

Comme tout le monde le sait, on remonte normalement de génération en génération par les mariages.

Ceux-ci vous disent (normalement) en effet :

« Aujourd’hui, j’ai marié Untel, FILS DE … ET DE … avec Unetelle, FILLE DE … ET DE … »

Et ainsi, on a les deux couples parentaux.

Parfois, si le mariage manque, l’acte de décès peut suffire, s’il a eu lieu au 19ème siècle, car on commençait à y mettre la filiation des défunts, même des hommes et des femmes mariés (inconcevable sous l’Ancien Régime, en Alsace comme ailleurs).

C’est ainsi que j’ai pu identifier les parents de PE43 Georges WALTER décédé le 31 juillet 1838 à Oberrœdern, époux de Barbe PHILIPS, alors que je n’ai pas son mariage, célébré je ne sais où dans les années "sombres", vers 1792. L’acte de décès donne tout : parents et épouse.

Idem pour les parents de PE41 Jean WALTER, mon quadrisaïeul N°48, décédé le 6 février 1822 à Oberrœdern, marié lui aussi je ne sais où dans les années "sombres", vers 1793. Mais là, ce fut déjà plus compliqué car on n’indiquait pas le nom de son épouse, d’une part ; et, d’autre part, sa mère était nommée à tort Madeleine STAEBELL au lieu de Rosine STAEBELL.

La présence de son fils Bernard, dont on donnait l’âge (et qui était à peu près exact, 22 ans au lieu de 21), et surtout le remariage de sa mère Rosine devenue veuve, avec divers actes d’état civil venant en complément, ont fini par m’apporter les preuves que je cherchais. En plus du fait que jamais un Mathias WALTER n’épousa une Madeleine STAEBELL paroisse de Stundwiller, mais une Rosine STAEBELL, oui.

Les actes de décès comprenaient en effet très souvent des erreurs, surtout concernant les filiations. Comme il fallait en donner une, les maires écrivaient souvent n’importe quoi lorsqu’ils étaient dans l’ignorance. Il n’est jamais arrivé, en effet, qu’un défunt vienne se plaindre (Hu, hu, hu ! ^^). J’ai ainsi une filiation épouvantable (elle est incestueuse, avec confusion de la mère et de l’épouse L) pour l’acte de décès de mon quadrisaïeul N°34 Jacques LENÈGRE, qui a eu le malheur de décéder (veuf) en Normandie alors qu’il était né en Auvergne.

Bref, le cas de Mathias KOCHER est assez fâcheux, tout ça parce que, pour lui aussi, d’une part son mariage me manque, et, d’autre part son acte de décès comporte une grosse erreur.

Cette erreur est due en grande partie au fait que son unique enfant (un fils prénommé Jean Mathieu) était mort avant lui, ainsi que son épouse. Et que ce sont deux jeunes voisins (44 ans et 38 ans) qui sont venus donner l’identité de ses parents, notamment celle de son père mort dans une autre commune et dans un autre siècle. On peut comprendre les dégâts.

Évidemment, le maire aurait pu se renseigner de façon précise en questionnant la bru du défunt, qui possédait sans doute les papiers d’identité de son beau-père, mais ce n’était pas la coutume.

Donc, avec les réserves d’usage :

Mathias KOCHER (nommé "Mathieu" à Niederrœdern, mais ça ce n’est absolument pas gênant car les Alsaciens, dès qu’ils se mirent à écrire en français, transformèrent tous les "Mathias" en "Mathieu") était ancien militaire pensionné. Il avait épousé une certaine Madeleine HENRY, née je ne sais où, mariée je ne sais où, et enfin décédée je ne sais où entre 1815 et 1821, mais (officiellement du moins) PAS à Niederrœdern, où elle vivait pourtant avec son époux (présente et consentante au mariage de son fils en 1815).

Mathias KOCHER est mort le 10 septembre 1833 à Niederrœdern, « veuf de Madeleine HENRY », « âgé de 78 ans », « né à Aschbach », « fils de Jean-Baptiste KOCHER et Marie WALTER ».

Voyons un peu tout cela.

a) « veuf de Madeleine HENRY ». On est d’accord. Elle était en effet déjà décédée en 1821 lors du décès de leur fils unique.

b) « âgé de 78 ans ». Pas trop choquant (on a vu bien pire !), vu qu’il avait 77 ans et demi. C’est même plutôt rassurant. ^^

c) « né à Aschbach ». Pas trop choquant non plus, vu que son père a quitté Oberrœdern pour Aschbach juste après sa naissance (François y est né en 1757, voir ci-dessous) et y a toujours vécu après son remariage. En plus, les déménagements étaient rares après le mariage, et, trois quarts de siècle après, on peut avoir oublié, surtout deux voisins qui n’étaient pas nés en 1757 ! Là encore, c’est même plutôt rassurant, car j’ai vu bien souvent, pour un défunt, quand le maire était dans l’ignorance, l'inscription « né en cette commune ». Là, on nous montre qu’on le savait originaire de la paroisse de Stundwiller.

d) « fils de Jean-Baptiste KOCHER et Marie WALTER ». Voilà le passage "un peu plus gênant". Sa mère se nommait Marie Ève WALTER, donc, là, ça va plutôt bien ; bravo aux deux voisins. Mais son père ne se prénommait pas Jean-Baptiste, mais Mathias comme son fils. Pour moi, ce n’est jamais qu’une erreur grossière de plus comme on en voit dans tant d’actes de décès au 19ème siècle. Mais bon, je tenais à signaler tout ça. Pour information, j’ai, dans mon fichier, la liste de tous les KOCHER nés paroisse de Stundwiller sous l’Ancien Régime, et jamais un « Jean-Baptiste KOCHER » n’y a été père (ni frère, ni fils, ni quoi que ce soit d‘ailleurs). Donc, qu’il soit né à Aschbach ou Oberrœdern, notre défunt NE POUVAIT PAS avoir un père prénommé Jean-Baptiste.

Pour finir, je signale qu’il existait à Niederrœdern (sous l’Ancien Régime, toujours) une autre famille KOCHER, cousine de la mienne. Mais les prénoms y étaient voisins de ceux donnés à Oberrœdern : pas de Jean-Baptiste.

e) En lisant et recopiant TOUTES les naissances (et TOUS les décès) survenu(e)s à Aschbach de 1793 à 1812 (absence de tables décennales comme partout en France ou presque) en vue de la réalisation de mon article N°10, j'ai trouvé qu'un certain "Mathias KOCHER" « militaire retiré, âgé de 52 ans, domicilié à Aschbach » avait été témoin d'une naissance y survenue le 17 juin 1808 (l'acte est du 18). C'est probablement notre homme (l'acte n'est pas signé, dommage, pas même du maire), qui avait bien 52 ans ce 18/06/1808, et qui n'est pas cité à Niederrœdern avant le 26/12/1815, lors du mariage de son fils, avec la qualification voisine de « militaire retraité ». Raison de plus, donc, pour qu'on l'ait cru né à Aschbach, sur son acte de décès !

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Conclusion : si ce "Mathieu KOCHER" retrouvé à Niederrœdern n’est pas celui né à Oberrœdern le 16 février 1756, qui est-il donc ? ON NE PEUT PAS trouver quelqu’un qui remplisse TOUTES les conditions imposées par cet acte de décès mensonger. Et celui né à Oberrœdern le 16 février 1756 en remplit beaucoup, de ces conditions, même si c'est parfois approximatif. Il n’y a que ce prénom farfelu de "Jean-Baptiste" pour son père qui soit gênant.

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Ceci étant donc réglé, où chercher le mariage de Mathias KOCHER ? Ben, ça ne va pas être simple. Son fils unique est né en 1989 à Strasbourg, d’une mère nommée Madeleine HAARI, si j’ai bien lu, transformée donc plus tard en HENRY. Elle était « originaire de Kästel ». Le problème, c’est qu’il n’y a pas de Kästel en France. Wikipédia nous apprend que « Cassel en français, Mainz-Kastel en allemand, était un avant-poste romain édifié près de Mayence sur la rive droite du Rhin. »

Or, à cette époque, Mathias KOCHER était militaire (sergent dans la légion pédestre) et il choisit pour parrain un dénommé Jean BEIL, « caporal dans la légion de Hesse-Darmstadt ». Bref, Madeleine HENRY était probablement une Allemande et le mariage eut peut-être bien lieu en Allemagne. Je ne suis donc pas près de le trouver, ce mariage, vu qu’il n’a pas eu lieu à Strasbourg (j’ai vérifié) ! Si au moins je trouvais son acte de décès ! Mais il n’existe probablement pas. Son fils a vécu un an comme douanier à Biesheim, dans le Haut-Rhin, là où est née sa fille Madeleine, qui, seule, assure une descendance à cette branche. Mais sa mère n’est pas décédée là non plus, pas plus qu’elle n’est décédée dans la commune natale de sa bru, Siegen (67), où Mathias KOCHER et son épouse ont peut-être vécu.

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Ceci dit, que faisait "mon" Mathias / Mathieu KOCHER à Niederrœdern ? Eh bien, on peut penser qu’une fois devenu militaire pensionné, il a voulu revenir "au pays". Mais il fallait trouver un logement, soit à Aschbach, soit à Oberrœdern. S’il n’en a pas trouvé, il a pu acheter "à prix modique" celui de son frère aîné PE15 Georges, « émigré » entre 1804 et 1809 (étudié ci-dessus). "Notre" Mathias / Mathieu KOCHER n’est en effet cité à Niederrœdern qu’à partir de 1815, présent et consentant au mariage de son fils unique Jean Mathieu. Ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr, mais, de toute façon, il n’est pas anormal qu’il se soit retiré dans un village où vivait un de ses deux frères, bien au contraire.

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Voilà. C’est tout pour ce "mystérieux" petit-fils de BW et MPJ L

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E4/PE24) François KOCHER, 3ème fils, né à Aschbach (plus Oberrœdern, donc) le 12 novembre 1757.

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Épouse, charpentier, sa mère étant donc décédée mais son père vivant et même présent (agriculteur), à Oberlauterbach (67) le lundi 26 janvier 1789, Marie Madeleine ULM, soussignée, née à Oberlauterbach, y baptisée le 12 février 1764, fille de Jean, aussi agriculteur, et de Marguerite BAUMSTARCK.

Note : à la naissance de sa fille, Jean ULM était "scabin", c’est-à-dire échevin (conseiller municipal) d’Oberlauterbach.

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Cette première épouse est hélas décédée dès 1793, dans des lacunes de l‘état civil (pages déchirées). Dont postérité néanmoins.

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Épouse alors, toujours charpentier, Madeleine FIX, « 25 ans », aussi d’Oberlauterbach, soussignée, fille de Christophe et d'Anne Ève MAURER, à Oberlauterbach le lundi 13 avril 1795. Dont postérité.

Je n’ai pas trouvé l’acte de naissance de Madeleine FIX vers 1770. À la place, j’ai trouvé deux de ses frères. L

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Décédé, toujours charpentier, veuf de Madeleine FIX, le 30 juillet 1831 à Oberlauterbach, « âgé de 77 ans », ce qui est un peu exagéré comme très souvent pour les personnes âgées.

À noter que cet acte de décès le dit « né à Oberlauterbach », ce qui est faux bien sûr, mais pas du tout inquiétant. En effet, lorsqu'ils étaient dans l'ignorance, les maires indiquaient leur commune comme commune de naissance du défunt. Ils tenaient à remplir toutes les cases. 

Sa seconde épouse est semble-t-il décédée entre 1819 et 1831, mais j'ignore où, n'ayant pas trouvé son acte de décès à Oberlauterbach pas plus que je n'y avais trouvé son acte de baptême. Étrange ; bizarre, même ! L

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E9) Enfants de Jean Michel WALTER et Marie Ève PHILIPS, mariés le lundi 26 janvier 1761

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE38) Adam Michel WALTER, 1er fils, né à Aschbach le 24 décembre 1762.

Parrain soussigné dès le 20 décembre 1774, à moins de 12 ans !

Encore parrain soussigné le 20/12/1776 (pas encore 14 ans), le 15/04/1779 (16 ans) et le 01/06/1781 (18 ans).

Dès le 20/12/1776, il signe avec un "w" dont le premier jambage est plus haut que les deux autres. Il affermit cette signature à 16 ans. Ce sera sa marque de fabrique, bien reconnaissable. À 18 ans, elle est superbe, et c'est là une grandiose revanche pour le fils d’un homme qui fut qualifié de « véritablement illettré » ! J

Pour qui ne connaît pas bien la paléographie, allez l’admirer sur le registre 3E484/4, vue 101/200, 2ème acte (baptême d’un certain Georges PHILIPPS). Vous distinguerez toutes les lettres de : Michael walter.

Son futur tuteur (et quasi-homonyme : Jean Michel WALTER), pour sa part, forme l’initiale de son patronyme à peu près ainsi : ~

(il s’agit d’un "v" "étiré", certains "WALTER" signant "VALTER")

En 1789, ce tuteur, alors père de son premier enfant issu de son second mariage, signera cependant "walter", avec un "w", donc. Et ensuite aussi.

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Épouse, sa mère étant décédée (le 2 décembre 1780 à Aschbach) mais son père encore vivant (pour deux mois et demi encore) mais sûrement très malade, le lundi 21 mai 1787, Marie Madeleine BALL, 3ème du prénom (ses deux sœurs aînées "Madeleine" étant décédées en très bas âge), née à Aschbach le 29 février 1764, fille de feu Jean et de défunte Catherine PHILIPS.

Note : n’ayant pas 25 ans, et son père veuf étant très malade, Adam Michel avait un tuteur, des mêmes nom et prénoms que son père (Jean Michel), né le 4 mai 1753 à Aschbach, frère puîné de ma quinquaïeule N°99 Marie Élisabeth WALTER, citoyen d’Aschbach, marié à une autre Marie Ève PHILIPS le 13 janvier 1777, puis plus tard, devenu veuf, remarié, le lundi 26 juin 1786, à une certaine Marguerite MAYER, fille de Jean Georges et Marie Marguerite KOCHER, citoyens d’Aschbach. Cette dernière, deuxième des prénoms, mariée le lundi 19 janvier 1756, était née à Oberrœdern le 17 mars 1733, fille de mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER (descendance immense lui aussi ! mais par deux épouses toutes deux très fécondes), citoyen et meunier à Oberrœdern, et de sa seconde épouse Anne Catherine ARBOGAST.

Adam Michel WALTER est devenu veuf durant la période révolutionnaire.

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Épouse alors, en secondes noces, commune d’Aschbach (la Révolution étant passée par là), une certaine Marie Madeleine PHILIPS le 29 messidor an III, soit le vendredi 17 juillet 1795.

Cette jeune femme, née le 21 juillet 1764 à Aschbach, était une mère célibataire d’une petite fille ; elle était par ailleurs fille de François, instituteur, et Madeleine KUHNER. Je tiens ces informations sur Marie Madeleine PHILIPS d’une lettre du regretté Mr Paul STROH, qu’il a bien voulu m’écrire il y a environ 25 ans. Ce généalogiste érudit avait étudié les familles de plus de 40 communes, dont celles de la paroisse de Stundwiller. Qu’il soit ici remercié, à titre posthume.

Enfin, l'aïeul paternel de Marie Madeleine PHILIPS était fils de mon septaïeul N°400 Jean Philippe PHILIPS et de sa seconde épouse Anne-Marie JAEGER, mariés le mardi 10 janvier 1708.

Par contre, à ce jour, je n'ai pas pu relier Marie Madeleine BALL à ma famille. 

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Décédé à Aschbach le 24 mars 1827.

Il fut deux fois veuf car sa seconde épouse était décédée à Aschbach le 3 mars 1823, « âgée de 59 ans », ce qui est presque exact.

Dont postérité de ses deux épouses, à Aschbach. 

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E2/PE40) Marguerite WALTER, 1ère fille, née à Aschbach le 21 avril 1764.

Marraine le 31 mars 1782.

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Épouse, sa mère étant décédée (le 2 décembre 1780 à Aschbach) et son père aussi (le 6 août 1787 à Aschbach), le lundi 3 septembre 1787, Jean HOFFART, né le... à..., domicilié à Aschbach, fils de feu Joseph, citoyen d’Aschbach, et d’Anne-Marie ARBOGAST, sa veuve.

Note : comme son frère aîné Adam Michel ci-dessus, Marguerite avait un tuteur à son mariage, le même que celui de son frère, autre Jean Michel WALTER, né le 4/5/1753, vu ci-dessus.

Note : bien qu’il ne soit pas encore majeur (il lui manque moins de trois mois pour avoir 25 ans et 5 ans de plus pour avoir 30 ans), Adam Michel WALTER, frère aîné de l’épouse, est cité comme témoin (j’ai reconnu sa signature, la parenté n’étant pas précisée) à ce mariage (après le tuteur bien sûr), nommé ainsi : Michel WALTER "Junior".

Jean HOFFART était de ma famille, fils de Joseph, fils de Jean Jacques, fils de mes septaïeuls 412 et 413 Jean Pierre HOFFART et Apolline DITZ, déjà vus plus haut. 

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Décédée à Aschbach le 7 juillet 1817, « âgée de 53 ans », ce qui est très exact.

Son époux est décédé à Aschbach le 29 octobre 1814, aussi « âgé de 53 ans ». Il était laboureur. Dont postérité à Aschbach.

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E3/PE46) Catherine WALTER, 2ème fille, née à Aschbach le 30 octobre 1766.

Une fois de plus, son père a "marqué" (d’une simple croix légèrement parafée) et non signé. Cela s’avérera important à partir de 1777.

Marraine, du vivant de son père toujours qualifié « citoyen d’Aschbach », le 17 décembre 1786, à 20 ans donc.

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Épouse, ses parents étant décédés (voir ci-dessus pour sa sœur Marguerite), le lundi 24 novembre 1788, Jean Adam STRASSER, né le 17 juin 1762 à Stundwiller, fils de feu Jean Jacques et d’Anne Catherine KLEHAMMER, sa veuve.

Comme pour ses frère et sœur aînés, Catherine, est sous la tutelle d’un certain « Michel WALTER » lors de son mariage. Il est précisé que celui-ci est « parent par le sang » (« cognatus » en latin) de l’épouse. Il était en effet le cousin germain de Marie Ève PHILIPS, la défunte mère de l’épouse, tous deux étant des petits-enfants de mes septaïeuls 398 et 399 Jean Jacques PHILIPS, citoyen et conseiller municipal à Aschbach, et Anne-Marie CASPAR, déjà vus plus haut.

Notons encore la présence au mariage de Catherine WALTER de son oncle maternel Jean Georges WALTER, toujours « citoyen d’Oberrœdern », veuf de Marie Barbe FIX depuis quelques mois.

Jean Adam STRASSER était de ma famille car sa grand-mère paternelle Marguerite, qui a fêté ses noces de merisier (53 ans de mariage) et qui l'a donc connu, était fille de mes septaïeuls 406 et 407 Laurent STECK et Anne-Marie FRITZ, déjà vus plus haut.

Dont postérité à Aschbach. 

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Décédée à Aschbach le 31 mars 1827, une semaine après son frère aîné ; « âgée de 58 ans ». Non, c’était 60 ans.

Son époux est décédé à Aschbach le 12 août 1839, « âgé de 77 ans », ce qui est… tout à fait exact !! J

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E4/PE51) Marie Ève WALTER, 3ème fille, née à Aschbach le 24 décembre 1768.

Marraine, sous ce prénom double, le 8 juin 1788.

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Épouse, sous ce prénom double, ses parents décédés donc, le lundi 11 octobre 1790, Louis FEUERSTEIN, né le 17 novembre 1765 à Aschbach, fils de François Joseph, forgeron, et de défunte Marie Barbe MARZOLF.

Comme elle est mineure, on retrouve, à son mariage, le fameux Jean Michel WALTER, son tuteur, et aussi tuteur de ses trois frère et sœurs aînés, à leur mariage.

Pour rappel, ce tuteur, qui a changé sa signature le 7 mai 1789, signe ici avec un "w" dans WALTER.

À noter que c’est le quatrième enfant sur quatre qui vit et se marie.

Et là encore, dispense pour consanguinité. C’est évidemment très fréquent et je ne le note pas, en général.

Le tuteur avait un frère aîné (de trois ans), Jean WALTER, marié un an avant lui, et père d‘un futur maire d‘Aschbach. En apparence, il peut nous sembler plus logique de prendre cet aîné pour tuteur. Mais bon, c’est le conseil de famille de l’époque qui a choisi ; ce n’est pas notre affaire.

Louis FEUERSTEIN était de ma famille car sa grand-mère maternelle Anne Marguerite, qui l'a connu, était fille de mes septaïeuls N°390 Jean Jacques GASSERT et N°391 Marguerite PHILIPS, mariés en 1693 (l'acte de mariage, non daté, ne permet pas d'en savoir davantage).

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Elle est hélas décédée deux mois après son mariage, à moins de 22 ans (« environ 23 ans », selon le prêtre), le 19 décembre 1790 à Aschbach, sous ce prénom double, toujours. L

Sans postérité, donc. C’est un cas très rare, les jeunes mariés étant en général en pleine santé, bien sûr.

Louis FEUERSTEIN s’est remarié (avec une certaine Marie-Anne BALL, née le 29 septembre 1769 à Aschbach, y décédée le 19 janvier 1846) dès le lundi 28 février 1791.

Décédé le 11 septembre 1827 à Aschbach, « âgé de 58 ans », ce qui est assez inexact (61 ans).

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E5/PE56) Philippe Jacques WALTER, 2ème fils, né à Aschbach le 29 octobre 1771.

Y décédé le 5 décembre 1773, « âgé de deux ans », ce qui est exact. Son père a "marqué", sur les deux actes.

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E6/PE58) Philippe Jacques WALTER, 2ème des prénoms, son frère ci-dessus étant décédé, 3ème fils, né à Aschbach le 28 mars 1774.

Y décédé le 10 juillet 1774, « âgé de trois mois », ce qui est exact. Son père, citoyen d’Aschbach mais qualifié de « véritablement illettré », a "marqué".

Étrange, cette remarque plutôt désobligeante. Peut-être le prêtre a-t-il voulu se justifier par avance d’une éventuelle réprimande pour défaut de signature, je ne sais pas.

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IMPORTANT :

Le 18 février 1778 est né à Aschbach Jacques WALTER, enfant de Jean Michel et Marie Ève PHILIPS.

Mais ce n’est pas un petit-enfant de mes sexaïeuls BW et MP, car c’est un enfant d’UN AUTRE COUPLE qui portait les mêmes noms et prénoms et vivait AUSSI à Aschbach.

Nous connaissons bien cet autre Jean Michel WALTER. C’est le fameux tuteur dont on a parlé ci-dessus, qui a marié un de ses petits-cousins et ses trois petites-cousines.

Il est donc né le 4 mai 1753 à Aschbach, et est le 3ème fils, 6ème et dernier enfant de mes sexaïeuls N°198 (autre) Jean Michel WALTER et N°199 Anne-Marie PHILIPS.

Cet autre Jean Michel WALTER a donc lui aussi épousé, une (autre) Marie Ève PHILIPS.

Ce mariage fut célébré le lundi 13 janvier 1777.

Et, comme la Marie Ève PHILIPS du premier couple homonyme n’est décédée que le 2 décembre 1780 (à Aschbach), jeune et non ménopausée, il s’ensuit qu’elle pouvait avoir encore des enfants de 1777 à 1780.

Par chance, le Jean Michel WALTER, 9ème enfant de mes sexaïeuls BW et MP, ne savait pas signer et apposait à chaque acte de baptême, de parrainage ou de sépulture, une marque assez reconnaissable, tandis que le Jean Michel WALTER fils de mes autres sexaïeuls (autre) Jean Michel WALTER et Anne-Marie PHILIPS, savait, lui, signer, et j’ai reconnu sa signature sur l’acte de baptême de ce nouveau-né, Jacques WALTER, son premier enfant, donc.

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Ce deuxième couple "Jean Michel WALTER / Marie Ève PHILIPS" aura plusieurs enfants, dont un autre fils, Jean Adam (décédé en bas âge), né lui aussi (27 juin 1780) à Aschbach et (quelques mois) AVANT le décès de la première "Marie Ève PHILIPS". Là encore, la signature reconnaissable du père permettra son identification, d’autant plus que son homonyme ne savait pas signer. Quant aux autres enfants de ce second couple, ils naîtront bien sûr APRÈS le décès de la première "Marie Ève PHILIPS". Plus de problème d’homonymie, donc, dès lors.

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E10) Enfants de François WALTER

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Aucun, bien sûr, puisque cet enfant est décédé âgé de 7 mois.

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E11) Enfants de mes quinquaïeuls N°96 Mathias WALTER et N°97 Rosine STEBEL (orthographe de naissance), mariés le lundi 13 octobre 1760

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE33) Marie Madeleine WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 19 juillet 1761.

Y décédée le 13 mai 1765, « âgée de quatre ans ». Presque.

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E2/PE37) Michel WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 6 octobre 1762.

Y décédé le 14 avril 1765, âgé de deux ans et demi, donc (le prêtre n'a pas donné d'âge).

Note : il est décédé sous les prénoms de « Jean Michel ». Ça arrivait quelquefois de lire ainsi, sur le registre des sépultures, un prénom supplémentaire ne figurant pas sur l’acte de baptême. J’ai même vu une petite fille dont le prénom, à son décès, fut précédé de « Anne-Marie », prénom double supplémentaire absent, donc, sur l’acte de baptême.

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E3/PE41) Jean WALTER, mon quadrisaïeul N°48, 2ème fils, né à Oberrœdern le 31 août 1764.

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Épouse, je ne sais où, en (ou vers) 1793, ma quadrisaïeule N°49 Anne-Marie FISCHER, 1ère fille et 1er enfant de mes quinquaïeuls N°98 Jean Bernard FISCHER et N°99 Marie Élisabeth WALTER, née à Aschbach le 5 février 1770.

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Décédé le 6 février 1822 à Oberrœdern, laboureur, « âgé de 59 ans » ; en fait seulement 57 ans.

Son épouse était décédée le 15 juillet 1813 à Oberrœdern, « âgée de 44 ans » ; en fait 43 ans.

D’où nombreuse postérité : 8 enfants, tous des garçons. 57 petits-enfants (44 nés à Oberrœdern, 13 nés à Stundwiller), tous des WALTER ! J

Note : ce sont sans doute les troubles révolutionnaires qui ont conduit mes quadrisaïeuls à aller se marier en dehors de la paroisse de Stundwiller où ils résidaient tous deux. Un mariage religieux effectué par un prêtre jureur (assermenté, soumis à l'Assemblée nationale et non à l‘Église romaine) n’a en effet pas plus de valeur aux yeux de Dieu qu’un simple mariage à la mairie.

Bref, il est possible que Jean WALTER et Anne-Marie FISCHER aient choisi de faire célébrer leur mariage par un vrai prêtre, en Allemagne par exemple, toute proche de leur paroisse d‘origine.

Ce sont donc (principalement) leurs actes de décès qui m’ont permis de connaître l’identité de leurs parents.

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Après le décès d'Anne-Marie FISCHER, Jean WALTER s'est remarié, fin 1813 ou début 1814, mais j'ignore où (décidément ! L) avec une certaine "Catherine PHILIPPS", née vers 1771. Ce couple âgé n'a eu qu'un seul enfant, Xavier, né le 9/1/1815 à Oberrœdern, recensé en 1836 avec sa mère devenue veuve. Ce mariage a peut-être eu lieu à Oberrœdern, car il y a encore des lacunes dans ces années-là (plein d'actes "vides" dans les naissances et décès de 1812, par exemple).

Cité laboureur la plupart du temps, Jean WALTER fut aussi cité tisserand (1796 et 1820), mais aussi garde-champêtre en 1819. 

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E4/PE45) Marie Madeleine WALTER, 2ème du prénom, 2ème fille, née à Oberrœdern le 19 mai 1766.

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Épouse, son père étant décédé et sa mère remariée, le lundi 28 février 1791, Mathias HUSS, de Buhl, y né le 27 juin 1765, fils de François Joseph et Marie Ève STECK, et veuf d’Anne Marguerite FRITZ depuis le 20/09/1790 et avec laquelle il s‘était marié le 16/02/1789 sous le nom de Mathias HAUS.

Parmi les témoins :

a) Antoine BAMBERGER, second époux de Rosine STEBEL, qualifié de « père nourricier de l’épouse, citoyen d’Oberrœdern ».

b) Joseph WALTER, qualifié de « oncle maternel de l’épouse et son tuteur ».

Note : Joseph WALTER, né le 27 mai 1734, soit 19 mois après mon quinquaïeul Mathias WALTER, était tout indiqué pour être le tuteur de ses enfants, puisque à peu près du même âge que leur défunt père.

Note : si j‘ai bien compris le droit de l‘époque, une veuve ne pouvait suffire à avoir seule à charge ses enfants ! Et, évidemment, Rosine STEBEL ne s’est pas remariée avec Antoine BAMBERGER le jour ni le lendemain de son veuvage, mais 13 mois après, le mardi 30 avril 1771.

D'où nombreuse postérité à Buhl. J'ai peu d'ancêtres à Buhl et Mathias HUSS n'est pas rattaché à ma famille.

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Décédée à Buhl le 13 (ou le 30 ?) novembre 1823 (acte très mal rédigé : trois dates dont au moins une fausse), « âgée de 58 ans », ce qui est presque exact (57 ans).

Son époux est décédé après, à Buhl aussi : le 19 avril 1849, « âgé de 84 ans », ce qui est aussi presque exact. Laboureur.

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E5/PE48) Anne-Marie WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern baptisée le 9 octobre 1768.

Marraine le 24 février 1789, sous le prénom de « Marie-Anne », à 20 ans, donc.

Notes :

1) L’inversion de ces deux prénoms était très fréquente, j‘ignore pourquoi.

2) Anne-Marie WALTER se fera toujours appeler « Marie-Anne » par la suite.

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Épouse, j’ignore où et quand (peut-être en 1794 dans une des deux communes de leur même paroisse natale de Stundwiller), Jean Michel MARZOLF, né le 17 mai 1768 à Aschbach, fils de Jean Jacques, agriculteur, et de défunte Anne-Marie KNITTEL.

Le couple s’établira d’abord à Aschbach où naîtront sans doute tous leurs enfants, de 1795 environ à 1811 ou environ (j'y ai trouvé 9 actes de naissance, plus quelques décès dont celui, important, de l'aînée, car sa naissance manque).

La famille voyagera ensuite beaucoup, y compris hors du Bas-Rhin, trois des enfants se mariant à Roppenheim (67).

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Anne-Marie WALTER est décédée le 15 août 1827 à Bitche, en Moselle, « née à Oberrœdern, âgée de 60 ans, fille des feus (mes quinquaïeuls N°96 et 97) Mathias WALTER et Rosine STAEBEL, épouse de Michel MARZOLF ». Tout est exact, sauf l’âge, qui est un arrondi (pas encore 59 ans).

Sur déclaration de son fils Georges, « tisserand, âgé de 23 ans ». Non, 25 ans.

Jean Michel MARZOLF est décédé à Wintzenbach (67) le 21 avril 1852, « laboureur, âgé de 85 ans, fils de feu Jacques, veuf de Marie-Anne WALTER ». L’âge est aussi un arrondi (pas encore 84 ans).

Sur déclaration de son fils Ferdinand, « laboureur, âgé de 42 ans, domicilié à Wintzenbach ». Je n’ai pas l'acte de naissance de ce fils, qui serait donc né vers 1810, entre les 9ème et 11ème enfants.

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E6/PE53) Marie Rosine WALTER, 4ème fille, née à Oberrœdern le 25 mars 1770.

Y décédée le 4 septembre 1770, « âgée d'environ six mois », fille d'un père naguère « citoyen et tisserand ».

Note : à sa naissance, son père devait être malade car il mourut une semaine après, et il était absent le jour du baptême. Le parrain fut son grand ami Jean Michel CLAUS, cordonnier à Stundwiller. La marraine, Madeleine PHILIPS, a su signer.

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E12) Enfants de Joseph WALTER et Marie Catherine FISCHER, mariés le lundi 22 janvier 1759

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J’en ai trouvé cinq. Les voici.

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E1/PE31) Marguerite WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 11 mars 1761.

Y décédée le 22 décembre 1763, « âgée de trois ans », ce qui est inexact.

Joseph WALTER n’a pas signé l’acte de sépulture mais a marqué d’une simple croix. Il avait pourtant signé à son mariage et à sa paternité, et résignera plus tard. Évidemment, là, les circonstances étaient différentes. L

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E2/PE39) François Joseph WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 20 février 1763.

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Épouse, sous ce prénom double, du vivant de ses parents, le lundi 26 janvier 1789, Marguerite BALL, née le 9 janvier 1768 à Aschbach, fille de feu Jean et de défunte Catherine PHILIPS.

Nous avons déjà rencontré cette famille. Une des sœurs aînées de Marguerite, Marie Madeleine BALL, a épousé en 1787 Adam Michel WALTER, "PE38".

Jean BALL, père de Marguerite, est « d’autant plus décédé » au mariage de Marguerite qu’il l’était déjà à sa naissance. Il est en effet mort le 3 janvier 1768 tandis que Marguerite, enfant posthume donc, est née six jours après, le 9 janvier 1768 donc.

Marguerite est la 12ème et évidemment dernière enfant de cette famille.

L’époux signe : Frantz Joseph WALTER. Et signera encore ainsi à sa première paternité (1792).

Parmi les témoins de ce mariage : mon sexaïeul N°196 François FISCHER, grand-père maternel de l’époux, marié dans cette paroisse 54 ans auparavant, le lundi 31 janvier 1735 (avec ma sexaïeule N°197 Anne-Marie KOCHER, une des très nombreux enfants de mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER), et qui signe (Frantz FISCHER) !!

À noter que, malgré ses 25 ans et 11 mois, François Joseph est déclaré « mineur » car la majorité était "souvent" de 30 ans pour les hommes sous l'Ancien Régime (25 ans dans certaines régions et à certaines époques). Il a donc eu besoin de l’autorisation de son père pour se marier.

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Décédé, toujours sous ce prénom double, à Aschbach le 13 juillet 1838, « âgé de 77 ans », ce qui est exagéré (75 ans). Il était laboureur, comme son père.

Son épouse était décédée au précédent printemps, à Aschbach le 22 avril 1838, « âgée de 72 ans », ce qui est aussi légèrement exagéré (70 ans).

49 ans de mariage ! Noces de cèdre (Wikipédia). Mais très faible postérité. L

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E3/PE44) Valentin Bourchard WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 14 octobre 1765.

Ah, "Bourchard", que voilà un curieux prénom ! J

Explication :

« Burchard de Wurtzbourg, né vers 683 et mort en 755, fut évêque de Würzburg de 741/742 à 754/755. C'est un saint de l'Église catholique. » (Wikipédia)

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Épouse, du vivant de ses parents, et sous ces deux prénoms, mais soussigné « Valentin WALTER », le lundi 1er septembre 1788, Madeleine DENTINGER, née le 31 janvier 1765 à Oberrœdern, y domiciliée, fille mineure (= moins de 25 ans) de Mathias et de défunte Anne-Marie PHILIPS.

Dont postérité à Oberrœdern. Madeleine DENTINGER n'est pas reliée à ma famille, du moins par les BMS.

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Décédé le 24 avril 1814 à Oberrœdern, « âgé de 48 ans », ce qui est exact.

Son épouse est décédée avant lui, le 6 avril 1811 à Oberrœdern, « âgée de 46 ans », ce qui est exact aussi.

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E4/PE49) Bernard WALTER, 3ème fils, né à Oberrœdern le 26 octobre 1768.

Y décédé, sous les prénoms de « Jean Bernard », le 20 avril 1776, « âgé d’environ 7 ans », ce qui est exact.

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E5/PE54) Jacques WALTER, 4ème fils, né à Oberrœdern le 7 octobre 1770.

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Épouse, du vivant de ses parents, son père étant laboureur et lui aussi, commune d’Oberrœdern le 7 frimaire an IX, soit le vendredi 28 novembre 1800, Catherine BEIL, née à Aschbach le 20 novembre 1773, y domiciliée, fille de Martin, laboureur, et de Madeleine MAYER.

Ses deux frères aînés, François Joseph WALTER et Valentin Bourchard WALTER, mariés eux aussi, sont témoins soussignés au mariage de leur frère puîné.

Ce fut "LE" mariage de l’année ! En effet, il n’y en a pas eu d’autre en l’an IX à Oberrœdern !! J

Catherine BEIL était de ma famille puisque son aïeule paternelle Marie Barbe était la 7ème enfant, sur 16, de mes septaïeuls 398 et 399 Jean Jacques PHILIPS et Anne-Marie CASPAR, déjà vus plus haut.

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Décédé à Oberrœdern le 25 janvier 1814, « époux de Catherine BEILL, laboureur, âgé de 42 ans ». En fait, il avait 43 ans.

Dont postérité. Et, parmi cette postérité, naîtra un "Balthasar WALTER" en 1897 !! J

Son épouse, remariée le jeudi 12 octobre 1815 avec un certain Jean Adam PHILIPPS de 20 ans son cadet L (né le 2 février 1794 à Oberrœdern), est décédée à Oberrœdern le 24 janvier 1843, de nouveau veuve, et « âgée de 75 ans » (au lieu de 69 ans).

Son second époux était en effet décédé entre-temps, à Oberrœdern le 22 juillet 1837.

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E13) Enfants de Balthasar WALTER "Junior" et Marguerite FISCHER, sa première épouse, mariés le lundi 14 janvier 1760

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J’en ai trouvé sept. Les voici.

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E1/PE34) Valentin WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 29 octobre 1761.

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Épouse, ses parents décédés, le dimanche 21 septembre 1783 à Leutenheim (Bas-Rhin), Marie Madeleine Odile WILHELM, née à Leutenheim le 13 décembre 1752, fille de Jean Jacques, tailleur d’habits, et de Marie Richarde DANNER.

Ça fait un gros écart d’âge mais je n’ai pas trouvé une autre « Madeleine WILHELM » fille des mêmes parents née après celle de 1752. Valentin deviendra lui aussi tailleur d’habits (sartor en latin / Schneider en alsacien).

Note : je ne crois pas beaucoup à ces mariages un dimanche. Je pense qu’il a eu lieu le lendemain, le lundi. Le prêtre a pu se tromper de date, comme quand j’écris sur mes cahiers "janvier 2015" alors que nous sommes en janvier 2016.

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Décédé à Leutenheim le 11 décembre 1795, « âgé de 35 ans ». Non, 34.

Son épouse est décédée à Leutenheim le 5 novembre 1810, « âgée de 54 ans », ce qui est faux.

Au moins 4 enfants, dont au moins 3 morts en bas âge. Aucune postérité adulte connue. L

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E2/PE42) Marie Madeleine WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 7 octobre 1764.

Décédée à Oberrœdern le 15 avril 1768, « âgée de 3 ans », ce qui est exact.

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E3/PE47) Jean Georges WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 18 décembre 1766.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E4/PE52) Madeleine WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 13 avril 1769.

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Épouse, à Leutenheim le lundi 11 janvier 1792, Jean Jacques WILHELM, agriculteur, né le 24 mars 1751 à Leutenheim, fils de Jean Martin et Marie-Anne DOSCH.

Jean Jacques WILHELM était veuf, lors de ce mariage. Il avait en effet précédemment épousé, à Leutenheim le lundi 23 août 1784, son père étant déjà décédé mais sa mère vivante et présente, une jeune veuve, Marie Ève Madeleine SCHNEIDER, née le 5 juillet 1755 à Leutenheim, morte en couches à Leutenheim le 13 novembre 1791, « âgée de 36 ans environ », ce qui était très exact.

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Décédée à Leutenheim le 20 décembre 1817, journalière, « âgée de 47 ans », ce qui est presque exact (48 ans).

Son époux, laboureur, était décédé à Leutenheim le 6 septembre 1808, « âgé de 55 ans » ; en fait 57.

Au moins 9 enfants nés à Leutenheim, dont au moins 2 mariés.

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À noter la présence d’un couple Jacques WILHELM / Madeleine STALTER, qui avait des enfants à la même époque. Donc bien lire le nom de l’épouse.

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E5/PE55) Jean WALTER, 3ème fils, né à Oberrœdern le 21 juin 1771.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E6/PE59) François WALTER, 4ème fils, né à Oberrœdern le 11 septembre 1774.

Décédé, jeune célibataire, à Leutenheim le 18 janvier 1798, « âgé de 24 ans ». Non, 23.

Note : on constate que trois des sept enfants de cette fratrie ont "émigré" d’Oberrœdern vers Leutenheim. J’espérais y trouver le reste de la famille (Jean Georges et Jean nés ci-dessus) mais ce ne fut pas le cas.

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E7/PE61) une fille sans prénom WALTER, 3ème fille, née, baptisée par la sage-femme à Oberrœdern le 14 avril 1778.

Y décédée le lendemain.

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Décès, à Oberrœdern ce funeste 14 avril 1778, de Marguerite FISCHER, première épouse de Balthasar WALTER "Junior", qui n’a donc pas survécu à cet accouchement. L

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E13bis) Enfants de Balthasar WALTER "Junior" et Catherine FISCHER, sa seconde épouse, mariés le lundi 16 novembre 1778

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Il n’y en a pas eu, à ma connaissance.

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Conclusion : 62 petits-enfants pour BW et MP : 6 + 6 + 9 + 0 +7 + 6 + 0 + 4 + 6 + 0 + 6 + 5 + 7 (+ 0).

Nombre de garçons :

2 + 2 + 5 + 0 + 4 + 3 + 0 + 3 + 3 + 0 + 2 + 4 + 4 = 32

Nombre de filles :

4 + 4 + 4 + 0 + 3 + 3 + 0 + 1 + 3 + 0 + 4 + 1 + 3 = 30

Nombre de WALTER : 42

Nombre de RÖHRIG : 9

Nombre de STRASSER : 7

Nombre de KOCHER : 4

Nombre de petits-enfants mariés (attention ! à ce jour, je ne les ai peut-être pas tous) : 26

Nombre de petits-enfants décédés célibataires (même remarque) : 31 (dont 27 enfants).

Nombre de petits-enfants "disparus" à ce jour (décédés mariés ou célibataires) : 5

Les disparus vont peut-être se réduire si je trouve d’autres actes de mariage et/ou de décès. Mais ce n’est pas sûr. On notera en effet qu’il me manque la destinée de 5 garçons ou hommes et 0 fille ou femme. Les hommes peuvent être morts à la guerre ou bien encore s’être expatriés. Par ailleurs, autour de 1793, il manque sans doute beaucoup d’actes, à cause de la difficile (et sanglante !) transition entre l’Ancien Régime et la République. Dans ce cas, on ne saura jamais ce que sont devenus tous ces hommes.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

Les articles 4 à 13 à venir traiteront des arrière-petits-enfants de BW et MP. J’en ai déjà 148, mais il ne sera plus question d’exhaustivité, évidemment. Je sais qu’il m’en manquera toujours beaucoup.

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du mercredi 7 décembre 2016 à 17h02.

Note : par rapport à l'édition largement corrigée et améliorée du vendredi 11 novembre 2016 à 00h24, il y a la destinée d'Anne-Marie WALTER "PE48", dite "Marie-Anne" de ses 20 ans à son décès. Je connais désormais la destinée des 30 petites-filles de BW et MP.

 

 


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posté le 18-12-2015 à 21:52:16

II. Les 13 enfants de Balthasar WALTER et Marguerite PHILIPS

J’aborde donc maintenant la liste des enfants de mes sexaïeuls Balthasar WALTER (mon ancêtre numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon ancêtre numéro 193).

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Note : je ne soulignerai pas les prénoms de ces deux ancêtres, souvent abrégés en BW et MP, car ils reviendront très souvent, et ça fera ainsi plus léger.

Mais il est très probable que MP soit née « Anne Marguerite » ou « Marie Marguerite ».

J’ai trouvé une (et une seule) Marguerite ("Anne Marguerite" en l’occurrence) née à Oberrœdern qui "convient" bien (et même très bien) pour se marier fin 1714 car baptisée le 2 mai 1692. Mais à cause des lacunes (l’année 1694 manque pour Oberrœdern, et la période 1683-1693 n’est sans doute pas complète) et du manque total de filiation sur son acte de mariage, je n‘irai pas jusqu’à prétendre que c’est bien elle. Du reste rien ne me prouve qu’elle soit née à Oberrœdern (sauf erreur de ma part, elle ne fut jamais marraine AVANT son mariage ; APRÈS, oui). On sait seulement qu’elle y vivait lors de son mariage.

Pour son époux, on trouvait des "Jean Balthasar" dans les paroisses voisines, mais, comme il a nommé son dernier enfant "Balthasar" tout court, il est peut-être né lui aussi "Balthasar" tout court. Il était peut-être protestant de naissance, vu qu’il n’y a aucun acte catholique avant 1717 à Lembach. On trouve quelques actes de baptêmes protestants vers 1690, mais ils sont écrits en alsacien et je ne peux pas (encore) les déchiffrer. Du reste, la filiation, inexistante sur son acte de mariage, empêchera toujours toute certitude. J’ai quand même jeté un coup d’œil sur ces registres protestants de Lembach et j’y ai vu des "Balthasar". Dommage que les abjurations de la paroisse de Stundwiller (à la fin du 3E484/2) n’aient pas existé en 1714.

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Note : les prénoms "Antoine" et "Joseph" étaient en général donnés seuls. Mais j'ai vu un "Jean Antoine" et un "Jean Joseph". Quand on voulait les composer, on utilisait souvent "François Antoine" et "François Joseph", tous deux très fréquents. Et, dans ces cas, le prénom usuel n'était pas toujours le deuxième, c'était parfois le premier, suivant le goût des parents ou bien, plus tard, du porteur du prénom lui-même, je pense.

"Antoine" et "Joseph" ne seront donc pas toujours soulignés ci-après, puisqu'ils pouvaient être prénom unique. 

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Connaissez-vous l’expression « treize à la douzaine » ? Oui ? Non ? J

Cette expression a en fait plusieurs significations. Nous allons en voir ci-après un certain sens.

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Note : en couleur rouge et en gras : mes ancêtres (ce sera valable aussi pour les articles suivants).

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses déplaisantes (à un titre ou à un autre).

Note : en couleur verte et en gras : les onze enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

Note : en couleur marron et en gras : les deux enfants qui sont décédés célibataires.

Note : En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il y en a deux pour le 13ème enfant, qui devint veuf.

Note : en couleur fuchsia et en gras : les choses  amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Liste des 13 enfants, avec leurs dates et lieux de naissance, mariage et décès

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Les textes sont en latin jusqu’à la Révolution. Ci-dessous, les prénoms sont francisés.

Au moins 12 d’entre eux sont nés à Oberrœdern. Il me manque l’acte de baptême d’Adam, dans les lacunes. Mais lui aussi est très probablement né à Oberrœdern.

Quand je donne la date du baptême, ça signifie que la date de naissance (souvent le même jour ou la veille) n’est pas précisée dans l’acte.

Quand je donne la date de l’inhumation, ça signifie que la date de décès (souvent la veille) n’est pas précisée dans l’acte.

Enfin, TOUS les mariages de l'Ancien Régime (soit jusqu'à fin 1792) de cet article ont eu lieu "paroisse de Stundwiller". Je ne donnerai donc pas le lieu de ces mariages.

Les hommes adultes que j’ai rencontrés au XVIIIe siècle étaient presque tous qualifiés de « civis » ("citoyen" en latin) pour autant qu‘ils soient mariés. Pour certains, la profession était mentionnée, mais rarement.

Toutefois, on trouvait quelques (rares) simples "incola" (habitant). Parfois aussi des "vagus" ou "vagabundus" (vagabond). Mais pas dans ma famille.

Comme on le verra, BW a dû attendre "un bon moment" (près de 16 ans après son mariage !!) avant d’être qualifié de "civis". Peut-être parce qu’il n’était pas né dans la paroisse. Peut-être aussi à cause de son origine protestante, si tel était le cas.

Les actes alsaciens qui suivent (à partir de 1793) remplacent le terme latin "civis" par le terme germanique "Bürger", naturellement traduit en français par "bourgeois".

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1) Adam WALTER, né sans guère de doute à Oberrœdern, en 1715 ou 1716.

Pourquoi cette lacune ? L’explication est simple : l’acte de baptême d’Adam (probablement baptisé "Jean Adam") devrait figurer dans le recueil des BMS de 1683 à 1716. Mais celui-ci ne comporte plus que les mariages à partir de 1712, les actes de baptême s'arrêtant au 26 janvier 1712.

Suit un registre exclusivement réservé aux baptêmes qui débute le 17 mai 1716. Donc Adam WALTER est né soit en 1715 soit au cours des 5 premiers mois de 1716.

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Épouse, le lundi 27 juin 1735, Marguerite DANGLER, fille de Jean Adam, aussi citoyen d'Oberrœdern et d'Ève SCHENCK, sa défunte épouse.

D’où six enfants, nés à Oberrœdern.

J'ai cherché l’acte de baptême de Marguerite DANGLER, mais il n’existe pas non plus. Elle aussi est née dans les lacunes 1712-1716 (j'ai ses frères et sœurs puînés).

Là encore, ce n'est pas de chance car Adam DANGLER et Ève SCHENCK se sont mariés le 12 juin 1714 et donc Marguerite doit être la seule enfant de ses parents dont la naissance tombe dans les lacunes de naissances (1712-1716).

Des garçons "WALTER", c’est Adam qui s’est marié le plus jeune, à 20 ans environ.

Comme il était l’aîné de la fratrie, ça va vite faire de gros écarts d'âge entre les cousins germains à venir, et, par exemple, on va avoir ceci, bien désagréable : en 1796, un de ses premiers petits-fils, né en 1769, épousera une de ses dernières nièces, née en 1772.

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Décédé à Oberrœdern le 13 décembre 1778, « âgé de 64 ans ». Comme d’habitude, l’âge est approximatif. C’était sans doute 62 ou 63 ans.

Témoin : « Jacques PHILIPPS, citoyen d’Oberrœdern », qui signe.

Il s’agit sans doute de son unique gendre, époux de sa fille Marie Marguerite WALTER (voir article 3).

J’ignore pourquoi, mais les curés de la paroisse de Stundwiller n’indiquaient presque jamais les relations de parenté. C’est extrêmement fâcheux.

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Son épouse est décédée 19 jours après, le 1er janvier 1779, « âgée de 64 ans » elle aussi. Même témoin. À noter que cet âge la fait bien naître comme son époux, dans les lacunes de 1712-1716.

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2) Jean Jacques WALTER, baptisé le 9 mai 1717, né à Oberrœdern.

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Épouse, le lundi 20 avril 1744, Marie Catherine PHILIPS, veuve de Jean Valentin SCHENCK, en son vivant citoyen d'Oberrœdern, fils de Jean Michel et Marie Ève HOFFART.

Le mariage SCHENCK/PHILIPS avait eu lieu le lundi 10 septembre 1736 et il nous apprend que Marie Catherine PHILIPS était alors fille de défunt Jean Adam et de défunte Marie Élisabeth STECK.

On trouve alors aisément sa naissance : née à Oberrœdern, dernière enfant (probablement 11ème) de ses parents, elle fut baptisée le 29 septembre 1717, paroisse de Stundwiller bien entendu, et très probablement soit le jour même soit le lendemain de sa naissance. 

Note : en fait, sur son premier acte de mariage, la mère de Marie Catherine PHILIPS est nommée "SCHENCK", par erreur du rédacteur. Le prêtre a dû être influencé par le patronyme de Valentin, je pense, ayant souvent vu ce genre d’erreur ; c’est en tout cas ce qui ressort de mes fichiers personnels et aussi ce qui ressort de la liste des mariages d’AGAWE ; mais peu importe, car cela ne fausse pas ma généalogie descendante ; ce que j'en écris ici est à l’attention des lecteurs qui utiliseraient mon blog pour leur généalogie ascendante.

D’où six enfants, nés à Oberrœdern.

Jean Valentin SCHENCK, né à Oberrœdern le 5 mai 1718, fut cité "militaire" de 1738 à 1742. Il a dû mourir hors de sa paroisse natale entre 1742 et 1744 car son acte de sépulture n'y figure pas.

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Jean Jacques WALTER est décédé entre 1771 et 1785. Bizarrement, je n’ai pas trouvé son décès. Soit je l’ai raté, soit ma fourchette est inexacte, soit il est décédé ailleurs, soit le curé l'a omis.

Son épouse est décédée après 1786. Comme moi, mes camarades généalogistes d'Internet n'ont pas trouvé son décès. Mais si elle est décédée durant la période révolutionnaire, ce n'est pas étonnant, à cause des lacunes (1791 et après).

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3) Anne Madeleine WALTER, probablement née le 15 mai 1720 (ou la veille) à Oberrœdern.

Note : l’acte de baptême est du 15 mai 1720. L’ennui, c’est que le prêtre a laissé un blanc pour le prénom. Et, comme on n’est pas en Auvergne, ce n’est pas du tout forcément le même prénom que la marraine. Par contre, c’est une fille, c’est sûr (« baptizata est »).

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Épouse, le lundi 23 novembre 1739, Jean Michel RÖHRIG, né à Stundwiller, y baptisé le 29 septembre 1716, fils de feu Jean Adam autrefois citoyen de Stundwiller et de défunte Anne Marie DENTZLER.

Jean Michel RÖHRIG fut tisserand, au moins de 1742 à 1758.

D’où neuf enfants, nés à Stundwiller.

Aucun des autres enfants de mes sexaïeuls BW et MP n’a eu autant d’enfants. La raison en est que la plupart sont morts jeunes. L

Des filles "WALTER", c’est elle qui s’est mariée la plus jeune, à 19 ans et demi.

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Décédée à Stundwiller le 12 février 1779, « épouse de Michel RŒRIG, citoyen de Stundwiller, âgée de 60 ans ».

En fait, elle était âgée de 58 ans et demi seulement.

Comme ses deux sœurs, elle sera morte avant son époux.

À son décès, elle était « sage-femme assermentée » (depuis au moins le 10/10/1771, et encore le 11/11/1778). Première fois que je vois une profession pour une femme chez mes WALTER.

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Note (pas pour les Alsaciens, qui savent cela) : RÖRIG et RŒRIG, ça se prononce pareil.

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Son mari est décédé à Stundwiller le 7 avril 1795. C'est son 9ème et dernier enfant, Jean Adam RÖHRIG (celui qui vivra 91 ans et 1 jour), qui est venu déclarer ce décès. Il a donné comme âge pour son père « 78 ans », ce qui est exact.

On voyait parfois des veufs très âgés se remarier plus de 50 ans après leur premier mariage, mais là, je n'ai pas connaissance d'un remariage de Jean Michel ROEHRIG. 

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4) Jean Georges WALTER, né à Oberrœdern, baptisé le 7 avril 1722.

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Épouse, le lundi 3 février 1749, Marie Barbe FIX, née à Oberrœdern, baptisée le 12 octobre 1725, fille de Nicolas et Catherine STEINMETZ.

Aucun enfant, hélas, pour ce couple qui, pourtant, vécut longtemps. L

Ils s’installèrent à Oberrœdern et furent souvent parrain et marraine, à défaut d’être parents.

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Décédé après le 27/06/1792, sans doute à Oberrœdern, où il semble avoir toujours vécu. Je n'ai pas trouvé son acte de décès mais il y a de nombreuses lacunes dans la période révolutionnaire, même si aucune année n'est totalement manquante. Ceci dit, il a pu mourir ailleurs.

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Son épouse est décédée du vivant de son mari, à Oberrœdern le 11 juin 1788, « âgée d’environ 63 ans », ce qui n'est pas faux. Près de 40 ans de vie commune, c’est beau, donc. Mais il a manqué des enfants à leur foyer, et ce dut être dur pour eux de voir naître les uns après les autres leurs 62 neveux et nièces (et cela rien que côté WALTER, car il y en eut aussi du côté FIX !). L

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5) Anne Marguerite WALTER, née à Oberrœdern, baptisée le 18 décembre 1723.

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Épouse, le lundi 24 novembre 1749, Joseph STRASSER, fils de Mathias, citoyen de Stundwiller, et de Marie Barbe CASPAR.

D’où sept enfants, nés à Stundwiller, mais deux seulement dépasseront les 8 jours. L

Des filles "WALTER", c’est elle qui s’est mariée la plus âgée, à 25 ans et demi.

À noter que Joseph STRASSER ne savait pas signer, et se mit à "marquer" quand apparurent les signatures (fin 1758).

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Décédée à Stundwiller le 31 janvier 1765, âgée de 41 ans donc (le prêtre n'a pas donné d'âge).

Joseph STRASSER, devenu veuf assez jeune, se remariera, le lundi 3 juin 1765, avec une certaine Marie Catherine RÖRICH (le prêtre a écrit "RÖRICHIG" ^^), « fille de défunt Michel, en son vivant citoyen de Stundwiller » (sans autre précision car le curé Jean Arnold MERZ, qui "sévissait" en 1765, ne donnait pas l'identité des mères lors des mariages). Joseph STRASSER aura aussi des enfants de cette seconde épouse.

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Note (pas pour les Alsaciens, qui savent cela) : "RÖRIG" et "RÖRICH", ça se prononce pareil.

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Cité « cultivateur » en 1797, Joseph STRASSER est décédé à Stundwiller le 3 mars 1799, « âgé de 78 ans ».

Cela le ferait naître en 1720 ou début 1721. Ce n'est pas impossible. En effet, ses parents se sont mariés le lundi 24 janvier 1718, et je n'ai pas d'enfant entre leur deuxième, baptisé le 26/10/1719 et un autre (un garçon sans prénom, chose fréquente car les prêtres ne se relisaient pas attentivement la plupart du temps) baptisé le 8 janvier 1727.

Le couple parental a donc vécu ailleurs entre-temps et c'est là qu'a dû naître Joseph. Là où est né Joseph a dû naître aussi son frère puîné Henri, décédé à Stundwiller le 29 août 1731 « âgé de sept ans », et qui n'est pas né non plus paroisse de Stundwiller.

Marie Catherine RÖRICH est décédée le 10 février 1807 à Stundwiller, dans l'avant-dernier acte de cette commune encore écrit en alsacien. On la dit « âgée de 75 ans ».

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6) Jean Pierre WALTER, né à Oberrœdern, baptisé le 17 mai 1725.

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Épouse, le lundi 26 janvier 1761, Élisabeth PHILIPS, fille d’Antoine, citoyen d’Aschbach, et d'une mère non précisée ("spécialité" du curé MERZ, voir ci-dessus). L’identité de la mère de l’époux n'est d'ailleurs pas précisée non plus, mais ce ne peut être que Marguerite PHILIPS, son époux Balthasar WALTER n'ayant pas d'homonyme en cette paroisse, sauf son dernier fils tout juste marié.

D’où six enfants, nés à Oberrœdern.

Le 9 mai 1772, il est tisserand à Oberrœdern. En 1796, on le retrouve laboureur.

Des garçons "WALTER", c’est lui qui s’est marié le plus âgé, à 35 ans et demi. Le même jour se mariera son frère Jean Michel, le dernier de la fratrie à se marier. Leurs parents, toujours vivants, seront enfin tranquilles ! J

Précision sur l'identité de l'épouse : il s'agit sans guère de doute de Marie Élisabeth PHILIPS, née à Aschbach le 13 octobre 1737, fille d'Antoine et d'Ève KLÜPFEL (alias KLIPFEL). Un autre Antoine PHILIPS marié vivait à la même époque dans cette paroisse, mais il habitait Oberrœdern et non Aschbach.

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Décédé le 11 octobre 1800 à Oberrœdern, « âgé de 80 ans », ce qui est faux, bien sûr.

Il était veuf, Marie Élisabeth PHILIPS étant décédée le 17 juin 1794 à « Baden ». "Baden" est le nom que porta la ville allemande de Baden-Baden jusqu’en 1931.

En 1794 en effet, il ne faisait pas bon vivre en France. L

À noter quand même qu’il existe une commune nommée "Baden" dans le Morbihan mais bon, pour une Alsacienne, s’en aller mourir chez des Bretons… peu probable selon moi.

Dont postérité à Oberrœdern. 

C'est d'ailleurs l'acte de mariage de son fils Antoine qui m'a appris qu'elle était décédée le 17/6/1794 à "Baden". Mais je n'ai pas pu lire l'acte de décès, bien sûr. 

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7) Jean Martin WALTER, né à Oberrœdern. Baptisé le 16 février 1727.

Décédé à Oberrœdern, inhumé le 30 septembre 1728, « âgé de 2 ans », ce qui est inexact.

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8) Marie Ève WALTER, née à Oberrœdern, baptisée le 31 août 1728.

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Épouse, le lundi 24 janvier 1752, Mathias KOCHER, né à Oberrœdern, baptisé le 26 mai 1729, fils de défunt Jean Valentin KOCHER (mon septaïeul N°394), en son vivant citoyen d'Oberrœdern et meunier, et de sa seconde épouse Anne Catherine ARBOGAST, qui n'est pas mon ancêtre ; je descends en effet de sa première épouse, Anne Marie CASPAR, mon ancêtre N°395, décédée à Oberrœdern le 25 avril 1722, sous son nom d'épouse !! L

Il y eut en effet une période (au moins de 1720 à 1727) où les prêtres de Stundwiller enterraient stupidement les femmes mariées sous leur nom d’épouse, il faut le savoir. Heureusement, dans le cas de mon ancêtre Anne Marie CASPAR, enterrée donc sous le faux nom de « Anne Marie KOCHERIN », le prêtre a eu la bonne idée de préciser « femme du meunier d’ici (= Oberrœdern) ».

Note : cette façon stupide de nommer les femmes mariées sous leur nom d'épouse, ce qui constitue un énorme déficit d'information, sera reprise en France dans les recensements de la fin du XXe siècle ! Ahurissant !! L 

D’où quatre enfants, 3 nés à Oberrœdern, le 4ème à Aschbach.

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Décédée à Aschbach le 13 mai 1758, pas même âgée de 30 ans, donc (le prêtre n'a pas donné d'âge). Mathias KOCHER, devenu veuf à moins de 29 ans, se remariera, le lundi 28 janvier 1760, avec une certaine Marie Ève VOGT, fille de Thomas, citoyen d'Hatten, et qui deviendra "sage-femme assermentée". Je n'ai pas trouvé l'acte de baptême de Marie Ève VOGT. Mais rien ne dit qu'elle soit née à Hatten.

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Mathias KOCHER est décédé après 1785. Même après 1789 selon une internaute.

Marie Ève VOGT est décédée à Aschbach, veuve, le 31 août 1809, « âgée de 68 ans » selon l'acte.

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9) Jean Michel WALTER, jumeau du suivant, né à Oberrœdern, baptisé le 23 octobre 1730.

Note : ce 23/10/1730, son père est, semble-t-il pour la première fois, qualifié de "civis".

Près de 16 ans après son mariage, on a dû enfin se rendre compte que ce n'était pas un vagabond ! J 

Note : le prêtre ne donnait toujours pas les dates de naissance. Ce n'est qu'à partir du 8 avril 1731 que messire Sébastien GENSLER, curé de Stundwiller, indiqua les dates de baptême ET DE NAISSANCE !! (souvent le jour même, parfois la veille)

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Épouse, le lundi 26 janvier 1761, Marie Ève PHILIPS, fille de Jean Jacques, citoyen d'Aschbach, et d'une mère non précisée.

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Note : on voit que Jean Michel s’est marié le même jour que son frère aîné Jean Pierre. Lui aussi a épousé une PHILIPS d’Aschbach, mais pas la sœur d’Élisabeth. Le patronyme PHILIPS était le plus répandu à cette époque, paroisse de Stundwiller.

Le couple s’établira à Aschbach, où naîtront six enfants, le dernier en 1774.

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Note : c'est évidemment fâcheux, pour un généalogiste, alors que le patronyme PHILIPS était si répandu, de voir, encore en 1761, deux jeunes filles "PHILIPS", futures épouses, mariées sans l’indication de l’identité de leur mère ! L

Mais bon, il faut faire avec. Messire Jean Arnold MERZ n'était pas à la hauteur de son prédécesseur, messire Sébastien GENSLER, de plus sympathique mémoire, qui, lui, donnait une mère aux mariés.

On se demande d'ailleurs comment, avec des actes si incomplets, ils pouvaient déceler les éventuels cousinages entre futurs époux, parfois du 4ème au 4ème degré !! Peut-être existait-il à côté des archives privées, je ne sais pas. Personnellement, j'en doute fort ! L J

Précision sur l'identité de l'épouse : il s'agit sans guère de doute de Marie Ève PHILIPS, née à Aschbach le 6 juillet 1735, fille de Jean Jacques et de sa première épouse, Anne Marguerite KLÜPFEL (alias KLIPFEL), sœur d'Ève KLÜPFEL, vue plus haut. Un autre Jean  Jacques PHILIPS marié vivait à la même époque dans cette paroisse, et il habitait aussi Aschbach, et il a eu aussi une fille prénommée Marie Ève suffisamment âgée pour se marier en 1761, mais... il se trouve que je connais son mari ; c'est un autre homme, un Suisse épousé en 1772. Ouf ! J

En 1772, c'était pourtant toujours le vieux curé Jean Arnold MERZ qui officiait, mais là, devant marier un étranger, il a fait un (gros) effort pour nous donner l'identité des mères des époux !! J J

De toute façon, pour rappel, pour ce blog consacré à une généalogie DESCENDANTE, je n'ai pas besoin de connaître l'identité de la mère des brus de BW et MP ! Mais, si je peux, c'est un "plus", évidemment. 

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Arrêtons-nous un peu sur ce Jean Jacques PHILIPS dont je vous dis qu'il a eu deux épouses.

Parce qu'il vaut le détour ! J

D'abord, ce n'est pas n'importe qui ! C'est le fils AÎNÉ de mes septaïeuls N°398 (autre) Jean Jacques PHILIPS et N°399 Anne Marie CASPAR.  Et c'est difficile d'être l'aîné dans une fratrie de 16 enfants, vous ne pensez pas ? ^^ Eh oui, une chance sur SEIZE seulement ! J

Mais il avait un truc ! Un truc qui marche (presque) toujours et vous permet d'être l'aîné. À savoir qu'il est né BIEN AVANT le mariage de ses parents ! Oh, j'ai grande honte à vous l'avouer, mais mes ancêtres Jean Jacques PHILIPS et Anne Marie CASPAR étaient de "chauds lapins" ! ^^

Ils ont eu leur premier enfant (illégitime donc) le 25 mai 1708, mais ils ne se sont pas mariés tout de suite après (rare). Peut-être étaient-ils trop jeunes, je ne sais pas, n'ayant pas leur date de naissance (lacunes des BMS). Mais ils s'aimaient, et ils ont donc "remis le couvert", et, quand on a vu que ma septaïeule attendait un deuxième enfant (Christian), on les a laissés se marier... enfin ! Le 8 octobre 1710, juste avant l'arrivée de Christian, né en décembre. Puis, donc 14 autres enfants ont suivi (sans jumeaux).

Mais revenons à leur fils aîné, (autre) Jean Jacques PHILIPS. Comme ses parents, il a presque fêté ses noces d'or, et, comme son père, il s'est remarié une fois veuf. Vous ne m'avez pas cru tout à l'heure (si, si, je l'ai senti ! ^^) quand je vous ai dit qu'il pouvait y avoir plus de 50 ans d'écart entre les deux mariages d'un veuf, eh bien voilà la preuve :

a) Épouse Marguerite KLÜPFEL le 12/11/1731. 

b) « Veuf de Marguerite "KLIPFEL" », épouse Marie Ève DENTINGER le 28/01/1782.

50 ans et deux mois et demi d'écart ! Et dire que cet homme-là ne savait pas écrire ! Ah, misère, j'ai vraiment rien compris à la vie ! J L

Notez que, par contre, Marie Ève DENTINGER, âgée de 30 ans à son mariage, avait compris, elle, la bonne façon de faire sa vie : pour ne pas demeurer "vieille fille", elle a accepté d'épouser un homme, certes vieux et veuf, mais sans doute... "beau comme Crésus" ! J 

Dernière remarque, concernant les variantes KLÜPFEL et KLIPFEL :

À l'inverse des sons vocaliques "a", "ou" et "i" qui existent dans presque toutes les langues du monde (beaucoup n'ont que ces trois voyelles-là), le son "u" est rare, et plutôt assez difficile à prononcer. Molière en son temps et son ami Mr Jourdain nous expliquaient que, pour y arriver, il fallait ouvrir la bouche comme pour dire "ou" et tenter de prononcer un "i". Du coup, on obtenait le difficile son "u".

Bref, la difficulté à prononcer le son "u" (qui pourtant existe en allemand et en alsacien aussi bien qu'en français), fit que beaucoup de patronymes alsaciens eurent une variante en "u" et une autre en "i". Ce fut le cas de KLÜPFEL / KLIPFEL.

KLÜPFEL était d'ailleurs donc écrit en général avec un tréma conformément à l'orthographe allemande contemporaine et de nos jours, où un "U" sans tréma se prononce "OU".

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Note : Jean Michel WALTER, marié le même jour que son frère aîné, mais après lui, est le 11ème et dernier enfant de ses parents à se marier.

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À noter encore que, seize ans plus tard (le lundi 13 janvier 1777), un nouveau couple "Jean Michel WALTER / Marie Ève PHILIPS" se formera dans cette paroisse et que ce couple habitera aussi Aschbach après mariage.

J’ai craint autrefois, quand, à Strasbourg, je notais très vite les naissances sans avoir le temps de les analyser, de ne pouvoir différencier les enfants de ces couples homonymes nés après fin 1777.

Mais la solution m’a été donnée par les signatures, apparues fin 1758.

En effet, contrairement à ses frères restés à Oberrœdern, Jean Michel WALTER fils de Balthasar ne savait pas écrire ; en conséquence, il "marquait" les actes le concernant d’une "griffe" personnelle très reconnaissable.

Et comme son jeune homonyme savait signer, je n’ai pas eu de souci d’identification.

Deux enfants sont nés d’un couple "Jean Michel WALTER / Marie Ève PHILIPS" en 1778 et 1780. La présence d’une signature (déjà bien connue de moi car vue souvent par ailleurs) m’a fait comprendre que ces enfants étaient issus du second couple.

Puis, cette même année 1780, en décembre, Marie Ève PHILIPS bru de (feu) Balthasar WALTER est décédée. Il n’y a plus eu désormais qu’un seul couple "Jean Michel WALTER / Marie Ève PHILIPS" à Aschbach et plus de problème d’identification pour les enfants à naître. Du reste, il n’en naîtra plus beaucoup. Peut-être la seconde "Marie Ève PHILIPS" avait-elle une mauvaise santé, je ne sais pas. Toujours est-il qu’elle mourra très jeune, à environ 29 ans selon le prêtre, le 9/2/1786.

Ce second "Jean Michel WALTER" se remariera. Né à Aschbach, il était lui aussi de ma famille, pour être fils de mes sexaïeuls numéros 198 et 199, (autre) Jean Michel WALTER et Anne Marie PHILIPS, son épouse. Quant à la seconde "Marie Ève PHILIPS", elle était aussi d’Aschbach, fille de Jean Adam et Marie Ève GASSERT.

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Jean Michel WALTER est décédé à Aschbach le 6 août 1787, « âgé d’environ 56 ans », ce qui est exact.

À noter que pour une fois, le curé a indiqué le rapport familial entre le défunt et le premier témoin :

« Michel WALTER, fils du défunt, mais aussi citoyen d’Aschbach ».

Encore un "Michel WALTER", décidément ! Mais celui-ci était né "Adam Michel WALTER". C’était le premier-né de ses parents, et, s’il a la qualité de "civis", alors qu’il n’a que 24 ans et demi, c’est parce qu’il s’est marié, le 21 mai de cette même année 1787. Le fils d’un "citoyen", une fois marié, devenait à son tour "citoyen", c’était ainsi.

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Et, comme je l’ai dit plus haut, Jean Michel WALTER était veuf, son épouse Marie Ève PHILIPS étant décédée le 2 décembre 1780, à Aschbach bien sûr, « âgée d’environ 44 ans », selon le prêtre. Presque exact vu qu'elle avait 45 ans, selon moi.

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10) François WALTER, né à Oberrœdern. Baptisé le 23 octobre 1730.

Décédé à Oberrœdern le 2 juin 1731, « âgé de trois quarts d'année ». Sept mois, en fait.

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À noter quand même la remarquable vitalité des enfants de mes ancêtres BW et MP. Partout en France en effet, lorsque deux jumeaux naissaient au XVIIIe siècle, l’un mourrait dans les trois jours et l’autre dans les dix jours dans 90% des cas. Là, le second a vécu plus de 7 mois, et le premier s’est marié, a procréé et a vécu 56 ans ! Ceci dit, j'ai vu encore mieux en cette même paroisse : deux jumeaux tous deux mariés (très rare ! voir article N°3).

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11) Mathias WALTER, mon quinquaïeul N°96, né à Oberrœdern le 28 octobre 1732, baptisé le lendemain.

C'est rare de descendre du 11ème enfant d'un couple. J'ai un autre cas en Auvergne, mais je n'ai pas mieux. 

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Épouse, le lundi 13 octobre 1760, ma quinquaïeule N°97 Rosine STEBEL (alias STÁBEL, STÄBEL, STÆBEL, etc.), 5ème fille et 8ème enfant d’Antoine, née à Stundwiller le 14 décembre 1732.

Dont six enfants, nés à Oberrœdern.

Antoine STÄBEL est donc aussi un de mes ancêtres (mon numéro 194). Il s’était marié avec ma sexaïeule Marie Dorothée GASSERT (mon numéro 195) le lundi 27 janvier 1716. Ce couple a eu dix enfants.

En 1742, il était tisserand. De 1742 à 1749 (au moins), il fut « scabinus », en français : échevin.

En 1754, peu avant le mariage de Mathias et Rosine donc, Antoine STÄBEL était devenu « subprætor », en français : sous-préteur.

C’était un magistrat sous les ordres du "préteur", ce dernier magistrat étant chargé de rendre la justice.

Et, lors de ce mariage, il est qualifié de « vulgo anwald ». Ce dernier mot alsacien, "anwald", signifie "comarque", mot français qui veut dire : "chef de village". [source : dictionnaire encyclopédique en 6 volumes Aristide QUILLET, Paris 1934]

Le mot qui le précède, "vulgo", est un adverbe latin (qui a donné "vulgaire" en français) qui signifie qu’il en avait la charge sans en avoir le titre.

Voici les coordonnées de l’acte du mariage de Mathias et de Rosine :

http://etat-civil.bas-rhin.fr/adeloch/adeloch_flash/adeloch_flash.php

(Stundwiller, 3E484/7, mariages, 1714-1772, vue 52 sur 101, page de droite, au milieu)

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Texte latin :

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Stundweÿller

hodie decimo tertio mensis octobris anni millesimi septingentesimi sexagesimi tribus proclamationibus publice factis in ecclesia nostra parochiali et nullo detecto impedimento canonico n civili sacro matrimonis vinculo juncti sunt Mathias walter filius balthasar walter civis ex oberröderen et rosina stäbelin filia antonii Stäbel civis et vulgo anwald in stundweyller. præsentibus testibus balthasar walter cive in oberröderen et antonio Stäbel cive hujate qui se mecum subscripsere.

Matthias walter

balthasar walter antonius stäbell

J: A: Merz parochus loci

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Essai de traduction (les majuscules sont de moi) :

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Stundwiller

Aujourd’hui le treize du mois d’octobre de l’an mil sept cent soixante, trois proclamations ayant été faites publiquement dans notre église paroissiale, et aucun empêchement canonique ou civil n'ayant été détecté, ont été conjoints par le lien sacré du mariage Mathias WALTER fils de Balthasar WALTER citoyen d'Oberrœdern et Rosine STÄBEL fille d’Antoine STÄBEL, citoyen et communément comarque à Stundwiller. Témoins présents : Balthasar WALTER, citoyen d’Oberrœdern, et Antoine STÄBEL, citoyen d’ici, qui ont signé avec moi.

Matthias WALTER

Balthasar WALTER Antoine STÄBELL

J. A. MERZ curé du lieu

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Note : le curé (messire Jean Arnold MERZ) a usé d’abréviations : le "n" isolé, par exemple, est l’abréviation du mot "nec" qui signifie "ni". Notre astucieux curé, qui déjà "économise" les mères des époux, a donc trouvé ce truc pour faire des économies d'encre et de papier ! J J

De même, le dernier mot (subscripsere) est une modification de la forme normale du verbe (subscripserunt), ce que le prêtre a fait comprendre en revenant par un trait arrondi au-dessus des lettres finales.

Cette forme verbale plus courte est très ancienne et remonte au latin classique ; "subscripsere" n’est donc pas, à proprement parler, une abréviation, mais une variante moins soutenue que "subscripserunt".

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Note : on retrouve le féminin germanique en "in", qui de STÄBEL fait STÄBELIN pour Rosine, comme on avait vu PHILIPSIN pour Marguerite PHILIPS, lors de son mariage avec Balthasar WALTER.

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Note : par ailleurs on retrouve aussi cet étonnant présent, "juncti sunt", qui signifie littéralement "sont conjoints". Dans des paroisses voisines on trouvait assez souvent le plus logique "juncti fuerunt" qui signifie "ont été conjoints" (notez la ressemblance avec le français "furent joints"). Ma traduction est donc une adaptation (= comme on écrirait de nos jours = traduction de "juncti fuerunt" et non de "juncti sunt").

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Note : Rosine n’a pas signé. Seuls les hommes ont signé. Dans cette paroisse, presque tous les hommes savaient signer et presque toutes les femmes ne savaient pas signer. Mais il y avait des exceptions (dans les deux sens), on en a vu plus haut deux exemples dans cet article.

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Mathias WALTER est décédé sept jours après la naissance de son sixième et dernier enfant, à Oberrœdern le 1er avril 1770. Il avait été tisserand.

À noter qu’il fut inhumé « dans le cimetière de l’église paroissiale de Stundwiller », ce qui laisse supposer qu’il n’y avait pas, à cette époque, de cimetière à Oberrœdern.

Il était absent lors du baptême de sa fille Marie Rosine une semaine auparavant, ce qui donne à penser qu’il est mort de maladie, et non d’un accident brutal.

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Rosine s’est remariée 13 mois après, le mardi 30 avril 1771, avec un certain Antoine BAMBERGER, citoyen d'Oberrœdern et maçon, avec qui elle a eu au moins trois enfants, deux filles et un fils qui se marieront.

Antoine BAMBERGER, célibataire, était né le 14 juin 1742 à Oberrœdern, donc bien plus jeune que sa future épouse (près de dix ans !). Mais Rosine avait un charme fou ! J

Plus sérieusement, comme dans toute la France sous l’Ancien Régime, les jeunes veufs et les jeunes veuves se remariaient souvent très vite, ayant des enfants à charge, à élever et à garder.

Décédée après le 28/2/1791 et avant le 17/12/1796, date de la mort de son second époux, veuf, décédé à Oberrœdern où naquirent leurs enfants.

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Enfin, à noter que j'ai un GROS problème concernant le décès de mon N°194 Antoine STÄBEL ci-dessus. Il est clairement cité vivant lors de ce mariage en 1760 ; or j'ai son décès à Stundwiller en 1758. L

C'est évidemment très fâcheux, mais bon, encore une fois, ça n'affecte en rien ce blog de généalogie DESCENDANTE

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12) Joseph WALTER, né à Oberrœdern le 27 mai 1734.

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Épouse, le lundi 22 janvier 1759, Marie Catherine FISCHER, née à Oberrœdern le 17 novembre 1736, fille et première enfant de François, citoyen d'Oberrœdern, et d'Anne Marie KOCHER, aussi mes sexaïeuls (numéros 196 et 197), mariés le lundi 31 janvier 1735, et parents de 13 enfants (sans jumeaux !) ^^.

Les quatre parents étaient présents à ce mariage.

Dont cinq enfants, nés à Oberrœdern.

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Décédé après le 28 février 1791, jour où il maria sa nièce et pupille Marie Madeleine, fils de feu mon quinquaïeul Mathias WALTER, car il en était le tuteur, malgré le remariage de Rosine STEBEL.

Encore vivant (cité « "bourgeois" et cultivateur ») le 7 frimaire an IX, au mariage de son dernier fils, Jacques (28/11/1800).

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Son épouse était décédée avant lui, le 22 août 1799 (5 fructidor an VII) à Oberrœdern.

Je tiens cette date de décès de Mr Daniel BANNEROT, de GENEANET, que je remercie ici.

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13) Balthasar WALTER, né le 24 février 1737 à Oberrœdern.

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Épouse d’abord, le lundi 14 janvier 1760, Marie Marguerite FISCHER, née à Stundwiller le 21 juillet 1739, fille de Jean Georges, citoyen d'Oberrœdern (la famille a donc déménagé entre-temps) et Catherine RÖHRIG.

Marie Marguerite FISCHER est décédée à son septième accouchement, le 14 avril 1778, à Oberrœdern, « âgée d’environ 33 ans ». En fait, elle avait 38 ans et demi.

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Épouse, en secondes noces donc, Catherine (tout court) FISCHER, née le 20 novembre 1750 à Rittershoffen, y domiciliée chez sa mère, fille de défunt Michel et de vivante Catherine KNAB, le lundi 16 novembre 1778.

À noter que, le même jour, mais AVANT le mariage, le curé de Rittershoffen avait donné aux époux ce que j'appelle un "valeat" (faute de connaître le vrai nom), c'est-à-dire une autorisation de se marier dans l'autre paroisse. Je n'ai jamais vu ça paroisse de Stundwiller (ni ailleurs en France dans ma généalogie), mais certains curés d'autres paroisses du Bas-Rhin le faisaient.

Note : les "valeat" étaient plutôt souvent faits la veille ou l'avant-veille du mariage.

Je crois qu'il n’a pas eu d’enfant de sa seconde épouse.

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Décédé à Oberrœdern le 6 avril 1780, « âgé d’environ 40 ans ». En fait, 43 ans.

Sa veuve se remariera avec un veuf, Jean Jacques SCHENCK, le mardi 22 août de cette même année 1780, toujours paroisse de Stundwiller comme TOUS les mariages de l'Ancien Régime indiqués ci-dessus, pour rappel.

Jean Jacques SCHENCK, né à Oberrœdern, baptisé le 12/8/1721, avait près de 30 ans de plus qu'elle mais... il était alors comarque d'Oberrœdern !! Aux yeux d'une femme, ça efface bien des années !

Dont postérité à Oberrœdern (les premiers enfants de Catherine, donc).

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Catherine FISCHER est décédée à Oberrœdern le 14 décembre 1799, « âgée de 48 ans ». Non, 49.

Elle était deux fois veuve, Jean Jacques SCHENCK étant décédé, toujours comarque d'Oberrœdern, le 13 août 1787, « âgé d'environ 69 ans ». Non, 66.

Note : je tiens les quatre dates de naissances et décès de ce couple grâce aux publications de Mr Patrick SCHMITTLIN de GENEANET, que je remercie ici.

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On constate que tous les (12 !) mariages des enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER et Marguerite PHILIPS ont eu lieu un lundi. Ce devait être la coutume.

On constate aussi que mon sexaïeul Balthasar WALTER avait de la suite dans les idées (à moins que ce ne  fût sa femme ^^), nommant son premier enfant « Adam », son deuxième « Jacob » (texte latin), son douzième « Joseph » et son dernier « Balthasar ». Bref, il a "refait le monde", depuis le premier homme jusqu’à lui-même, en passant par le premier des Juifs et le père nourricier du Christ ! J

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Mon sexaïeul Balthasar WALTER est décédé à Oberrœdern le 9 octobre 1761. Il était "civis", bien sûr, mais son âge n’est pas précisé (environ 75 ans, selon moi). Il a connu 33 de ses petits-enfants et ses deux premiers arrière-petits-enfants. J

Curieusement, son 34ème petit-enfant fut le premier enfant de son dernier fils, Balthasar WALTER "Junior". Ainsi va la vie...

Il fut inhumé le lendemain dans le cimetière paroissial de Stundwiller.

Deux témoins soussignés : Adam WALTER et Michel RÖHRIG, très probablement son fils aîné et l’aîné de ses gendres.

Ma sexaïeule Marguerite PHILIPS est décédée à Oberrœdern le 16 mars 1767. Âge pas davantage précisé (sans doute environ aussi 75 ans, selon moi).

Elle fut inhumée le lendemain dans le cimetière paroissial de Stundwiller.

Un seul témoin soussigné : Jacques WALTER, probablement son fils cadet.

Outre le chagrin de la perte de ses enfants N°7 et N°10 décédés en bas âge, elle aura eu celui de perdre aussi Anne Marguerite, en 1765. Et des petits-enfants, évidemment (elle en a vu naître 47 !). Mais que de joies à côté de cela !

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Balthasar, et son épouse a fortiori, ont assisté au mariage de leurs onze enfants mariés. Ils ont pu fêter leurs noces de lavande (Wikipédia) (46 ans de mariage), même si le nom n’existait sans doute pas à l’époque.

Ils ont eu treize enfants (10 garçons et 3 filles) en seulement douze accouchements. "Treize à la douzaine", donc ! J

Les 3 filles se sont mariées ainsi que 8 des 10 garçons, deux seulement mourant en bas âge. Très nombreuse postérité, donc. Surtout quand vous aurez appris que l’un de ses petits-enfants (pris au hasard ^^), mon quadrisaïeul Jean WALTER, aura, pour sa part,… 57 petits-enfants !!!!!!! J Mais le détail est pour bien plus tard, sur ce blog. ^^

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Note sur les âges au mariage :

On voit que les enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER et Marguerite PHILIPS se sont mariés souvent tard, jusqu’à plus de 35 ans pour les hommes (Jean Pierre) et plus de 25 ans pour les filles (Anne Marguerite).

C'était assez fréquent, dans cette paroisse et à cette époque.

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Édition largement corrigée et améliorée du jeudi 27 octobre 2016 à 1h05

Note : attention ! N'imprimez pas un article daté de moins de 24 heures, car, quand je l'ai imprimé, je retrouve plein d'erreurs que je corrige au plus vite, mais il me faut quand même un certain temps. 

Note : mes "éditions" datées 7 jours après la précédente et à 23h59 indiquent une date et une heure fictives pour signaler une très légère modification sans très grand intérêt.

 


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posté le 10-09-2015 à 22:52:48

I. Balthasar WALTER et Marguerite PHILIPS, mes sexaïeuls alsaciens

AVERTISSEMENT

 

1) Les différents articles de ce blog seront mis à jour de temps à autre, quand j'aurai trouvé à les améliorer. La date et l'heure de chaque édition se trouvent en fin d'article.

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2) Je citerai bien sûr mes sources quand elles ne seront pas le fruit de mon travail personnel et je remercierai notamment les personnes qui m’ont apporté des informations grâce à leurs publications sur Internet ou ailleurs.

La première source, bien sûr, ce sont les Archives Départementales du Bas-Rhin en ligne, puisque, désormais, je ne me déplace plus, et travaille quotidiennement sur Internet grâce à elles.

Lien pour l'état civil (les BMS et les NMD) : http://etat-civil.bas-rhin.fr/adeloch/index.php

Lien pour les recensements : http://archives.bas-rhin.fr/recensements-population/

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3) Je commence déjà par remercier Mr Pierre FLOBERT et son équipe pour l’édition du célébrissime dictionnaire Latin-Français "Le Grand GAFFIOT", éditions Hachette, Paris 2000.

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4) Je continue en remerciant Mr Guy JOLY pour son superbe site de traduction des professions écrites en latin, car il en donne beaucoup que l’on ne peut trouver sur le GAFFIOT, car trop modernes. Lien :

http://guy.joly1.free.fr/latin_profession-latin-francais.html

Pour les actes de baptême, mariage et sépulture, on peut trouver des mots sur :

http://guy.joly1.free.fr/mots_cles_acte_bapteme.htmlhttp://guy.joly1.free.fr/mots_cles_acte_bapteme.html

http://guy.joly1.free.fr/mots_cles_acte_mariage.html

http://guy.joly1.free.fr/mots_cles_acte_deces.html

Pour les dates :

http://guy.joly1.free.fr/latin_dates.html

Pour les nombres ordinaux et cardinaux :

http://guy.joly1.free.fr/latin_nombre_ordinaux.html

http://guy.joly1.free.fr/latin_nombre_cardinaux.html

Enfin, pour les liens de parenté :

http://guy.joly1.free.fr/latin_liens_parente.html

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5) Je remercie vivement la société AGAWE (Atelier Généalogique de l’Arrondissement de Wissembourg et Environs), grâce aux tables de mariages de laquelle j’ai pu progresser rapidement dans ma généalogie.

Je donnerai un exemple de temps à autre.

Adresse de son site :

http://agawe-genealogie.fr/ 

Je remercie aussi le Cercle Généalogique d’Alsace qui m’a fait connaître cette association.

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6) Je remercie http://www.geneanet.org/, association dont je suis membre "PREMIUM" depuis le 15 janvier 2016, et qui regroupe des centaines de milliers de généalogies. Ce n’est pas gratuit, mais ce n’est pas hors de prix non plus (45 euros par an) et les informations qu’on y trouve ont été indispensables à la construction du présent blog, notamment dès l’article N°3. Je me connecte sur GENEANET quasiment chaque jour.

Je remercie par la même occasion tous les généalogistes amateurs qui y ont mis leur fichier généalogique, car leurs informations m’ont grandement aidé. Ils seront cités sur ce blog dès le premier article où leur aide m’aura été précieuse.

À ce jour (26/10/2016) ils sont environ 50, mais tous n’apparaissent pas encore sur mes articles car ils traitent pour certains de personnages que l’on verra bien plus tard (record : deux naissances en 2015 !!). J

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7) Je remercie monsieur Didier OTT et le site généalogique immense qu’il a construit :

http://genealogie.ott-masson.fr

Celui-ci a l’avantage d’être gratuit mais il n’est pas interdit de le soutenir financièrement car le travail ne s’y fait pas tout seul, évidemment. Je l’ai consulté à plusieurs reprises et j’y ai trouvé des informations que j’ignorais.

Comme tout le monde, monsieur Didier OTT et son équipe ont l’autorisation d’utiliser les informations parues et à paraître sur mes blogs généalogiques, dont celui duquel vous lisez le premier article en ce moment. Indiquer la source est naturel et juste.

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8) Je remercie vivement le généalogiste de GENEANET qui se fait nommer "TRAP93", qui se trouve être mon cousin de plusieurs façons, pour toutes les très nombreuses informations qu'il a publiées sur les paroissiens de Stundwiller. Non seulement c'est le plus complet sur cette paroisse, mais c'est aussi l'un des plus sérieux et des plus compétents.

Un peu moins présent sur cette paroisse, mais également très sérieux et très compétent, se trouve être monsieur Jean-Claude ARBOGAST, également mon cousin, et que je remercie aussi vivement. Lui aussi m'a beaucoup aidé.

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9) Dans un registre différent, je signale ceci :

Pour les amateurs de généalogie en général et de certaines généalogies en particulier, Mr Jean-Louis GARRET tient un annuaire tout à fait particulier, unique en son genre, et particulièrement bien fait, recensant tous les sites et blogs qui parlent de généalogie.

Jen recommande la lecture aux personnes intéressées.

Voici le lien qui mène à son blog :

http://www.jeanlouis-garret.fr/Les_Blogs_Genealogiques.html

Mr Jean-Louis GARRET ma fait lhonneur de citer dans son annuaire mes deux plus importants blogs de généalogie, à savoir mon blog auvergnat et normand sur la famille qui porte mon nom (CATHIGNOL) et qui comporte 19 articles, ainsi que le présent blog sur lequel je travaille depuis plus dun an, mon blog généalogique alsacien.

Quil en soit très vivement remercié ici !

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10) Je remercie Mr Claude Paul SCHMITT, mon cousin alsacien, pour deux traductions de textes que je n’avais pas compris.

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Ceci dit, bonjour à mes lecteurs et lectrices !

D’abord quelques informations sur les noms des ascendants masculins :

A) père

B) aïeul = grand-père

C) bisaïeul = arrière-grand-père (1 fois le préfixe "arrière")

D) trisaïeul = arrière-arrière-grand-père (2 fois le préfixe "arrière")

E) quadrisaïeul = arrière-arrière-arrière-grand-père (3 fois le préfixe "arrière")

F) quinquaïeul (on trouve aussi quintaïeul ou quinquisaïeul) = arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père (4 fois le préfixe "arrière")

G) sexaïeul : arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père (5 fois le préfixe "arrière")

Après, vous avez : septaïeul, octaïeul, etc. Mais nous n’en aurons pas souvent besoin ici.

Voici un truc simple pour ne pas vous tromper :

Quand le nom est décomposé avec des tirets, comptez le nombre de mots simples et vous aurez le nombre de générations qui vous séparent de l’ancêtre (ou ascendant).

Exemples :

aïeul = grand-père. Il y a DEUX mots simples dans la décomposition ("grand" et "père") donc votre aïeul est situé DEUX générations au-dessus de vous.

quadrisaïeul = arrière-arrière-arrière-grand-père. Il y a CINQ mots simples dans la décomposition (3 "arrière", "grand" et "père") donc votre quadrisaïeul est situé CINQ générations au-dessus de vous.

Dernière information :

Je n’ai pas trouvé les noms au-delà de "trisaïeul" dans mes dictionnaires. Mais j’ai souvent trouvé "quadrisaïeul", "sexaïeul", "septaïeul" et "octaïeul" dans des revues généalogiques.

Pour le père du quadrisaïeul, j’ai trouvé trois formes. Il serait bon que l’Académie Française en validât une et une seule, une bonne fois pour toutes, excluant les autres. Mais peut-être est-ce déjà fait sans que Wikipédia et moi nous le sachions. ^^

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Diverses informations

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Note 1 : dans mes articles, j'essaie de ne jamais sauter de ligne. Malheureusement, les "copier-coller" que je suis obligé d'opérer me font sauter de très nombreuses lignes et je n'arrive pas à supprimer toutes les lignes blanches après coup. L

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Note 2 : si je veux taper mon texte directement sur le site, d'autres difficultés apparaissent, notamment des lettres qui disparaissent. C'est très long et peu fiable en comparaison d'un "copier-coller".

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Note 3 : il est fortement déconseillé d'imprimer un article qui porte la date du jour. En effet, après coup je l'imprime et je découvre plein d'erreurs, que je corrige le lendemain ou le surlendemain en général. Bien sûr je me relis avant de le poster, mais la relecture sur papier fait ressortir des fautes qui m'avaient échappé sur l'écran de mon PC.

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Note 4 :

J signifie : :-)

L signifie : :-(

Si vous lisez un J et un L ci-dessus à gauche, changez vite de navigateur, de façon à bénéficier de mes frimousses ! ^^

(mes articles sont rédigés via Internet Explorer, alors que je navigue en général avec Mozilla Firefox, qui ne veut hélas pas de la police "Wingdings").

Pour mettre mes photos, j'ai dû utiliser le navigateur "Google Chrome" car ça ne marchait ni avec "Internet Explorer" ni avec "Mozilla Firefox" !!

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Note 5 : lorsque je relis mes textes après impression, et que je n'y trouve que des erreurs insignifiantes, je ne modifie pas l'article, de peur d'une nouvelle maladresse plus grave encore. On trouvera ainsi des apostrophes manquantes, des tirets manquants ou au contraire ajoutés, des majuscules oubliées, etc. J'ai même eu une erreur sur mon adresse e-mail, où "cathigno" avait remplacé "cathignol". Cette dernière erreur était due au fait que, quand je tape directement sur mon blog (il me faut le faire, parfois), ça va trop vite pour lui et beaucoup de lettres ne sont pas éditées, que je dois rajouter après coup.

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Note 6 : jutilise toujours labréviation "Mr" pour "monsieur" (1ère et dernière lettre du mot). LAcadémie française dit quil faut écrire "M." mais il y a risque de confusion avec linitiale dun prénom (Marie, Michel, etc.) et je veux éviter cela.

(j'ai un mauvais souvenir personnel concernant un "M." qui signifiait "Monique" et que l'on prit pour "Monsieur") L

À noter que cette abréviation personnelle n’est pas un anglicisme. J’ai abrégé le mot français "monsieur" et non le mot anglais "mister".

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Tout ceci étant dit, je me présente un peu :

Je me nomme Pierre-Antoine CATHIGNOL ; je suis né le 3 décembre 1949 au Mans et je suis donc retraité.

Je suis célibataire sans postérité, et je vis seul.

J’habite Clermont-Ferrand depuis fin janvier 1974, pas tout à fait sans interruption.

J’ai des ancêtres dans 16 départements, 13 d’entre eux sont dans la partie centre-nord-ouest de la France.

Les 3 autres départements sont :

a) Le nord du Cantal et le sud du Puy-de-Dôme (du côté de mon père), ce qui fait que je suis 1/8 auvergnat, mon bisaïeul agnatique Pierre CATHIGNOL étant né en Auvergne en 1832 mais marié avec une Normande à Bernay en 1854.

b) Le Bas-Rhin (du côté de ma mère), ce qui fait que je suis 1/8 alsacien, l‘aïeul paternel de ma mère Martin WALTER étant né en Alsace en 1832 (aussi) mais marié avec une Bretonne en 1859 à Brest.

Vous pouvez trouver une partie de ma généalogie auvergnate sur un autre de mes blogs :

http://cathignol.vefblog.net (18 articles au 30 septembre 2015).

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Présentation de la présente généalogie (celle dont vous lisez en ce moment le premier article) :

Il s’agit d’une généalogie descendante d’un couple de mes ancêtres. Je suis fils d’Anne-Marie Andrée Charlotte Julia WALTER (Vendôme, 1913-2003, Vic-le-Comte) et de son époux Jean Robert CATHIGNOL (Bernay, 1908-1964, ex-commune de St-Symphorien, incorporée à Tours la même année, deux mois après le décès de mon père).

Cette généalogie, qui comporte de très nombreuses personnes, est forcément incomplète.

Je serai heureux à chaque fois que je recevrai un courriel qui la complètera. Je rajouterai les personnes manquantes, sauf si on me demande de ne pas le faire, pour les personnes encore vivantes. Je mettrai alors : « dont postérité ».

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Étymologie des noms WALTER et PHILIPS.

Comme beaucoup de noms de famille (exemple : DURAND), ils furent d’abord des prénoms.

PHILIPS vient de saint Philippe, bien sûr.

Quant à WALTER, qui est la forme alsacienne de GAUTIER, ce nom vient de saint GAUTHIER ou plutôt saint WALTHER (abbé de St-Martin-de-Pontoise mort en 1099) car l’étymologie est germanique ("waldo", celui qui gouverne + "heri", armée).

Les grammairiens vous expliqueront mieux que moi pourquoi un "w" allemand ou anglais se transforme en un "g" français, et un "l" se transforme en un "u".

Mais voici quelques illustrations de ces transformations :

a) Pour le rapport W/G : William = Wilhelm = Guillaume

b) Pour le rapport L/U : tout le monde sait que l’on dit "chevaux" quand il y a plusieurs "chevals" ! J

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Mon sexaïeul Balthasar WALTER était le quinquaïeul agnatique de ma mère. C’est donc de lui qu’elle tenait son nom.

Dans d’autres branches de ma généalogie alsacienne j’ai pu remonter un peu plus haut ; par exemple j’ai un "Nicolas WALTER" qui est un octaïeul à moi (deux générations de plus, donc), mais dans l’ascendance patronymique de ma mère, je n’ai pas pu remonter plus haut.

La plupart des ancêtres alsaciens que je me connais ont vécu paroisse de Stundwiller, dans l’une des trois communes que sont aujourd’hui Stundwiller bien sûr, mais aussi Oberrœdern et Aschbach.

Balthasar WALTER, lui, pourtant, était né à Lembach au XVIIe siècle mais je n’en sais pas plus, à cause des limites de l’état civil.

Je n’ai pas pu, en effet, travailler sur les actes notariés d’Alsace, n’ayant pas d’attache dans cette région, et notamment à Strasbourg, et mes sources, c’est donc uniquement l’état civil qui me les a procurées, aidé par les recensements.

Je n’ai fait que deux voyages en Alsace, l’un d’une semaine aux Archives Départementales de Strasbourg, l’autre d’environ dix jours à Oberrœdern, et je ne connais que la paroisse de Stundwiller, pas Lembach.

Mais je sais que Lembach est une commune située à environ 20 km (à vol d’oiseau) à l’ouest-nord-ouest de Stundwiller.

C’est un peu en altitude et il y a des catholiques mais aussi des protestants. Je suppose que mon ancêtre Balthasar WALTER devait être issu d’une famille catholique, vu qu’il est venu vivre dans une paroisse 100% catholique et y a épousé mon ancêtre Marguerite PHILIPS, forcément catholique, elle. Mais bon, je n’ai pas de preuve. Il pouvait être protestant et s’être converti à l’occasion de (c’est-à-dire peu avant) son mariage. Et ceci d'autant plus que "Balthasar" est un prénom donné bien plus souvent par les protestants que par les catholiques.

Le mariage eut lieu dans la deuxième décade de novembre 1714. En voici le texte (les majuscules sont de moi).

C'est du latin, sauf le suffixe "in" ajouté aux noms propres pour le féminiser ("Philips" devient "Philipsin") qui  est un suffixe germanique.

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Eodem die copulati sunt in facie Ecclesiæ et coram testibus honestus juvenis Balthasar Walter natus ex Lembach et pudica filia Margaretha Philipsin ex Oberroderen.

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Soit en français (compte tenu que les prêtres écrivaient en général "copulati sunt" au lieu de "copulati fuerunt") :

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Le même jour ont été mariés, en face de l’Église et en présence de témoins, honorable jeune homme Balthasar WALTER, né à Lembach, et pudique jeune fille Marguerite PHILIPS, d’Oberrœdern.

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Et c’est tout ! Si vous voulez connaître l’identité des parents de l’honnête jeune homme ou de la pudique jeune fille, eh bien, vous repasserez ! L

Quant aux signatures, elles ne nous apprennent rien.

Quels pouvaient être les âges des jeunes mariés ? On ne le sait pas car on ignore s’ils sont majeurs ou mineurs. La suite m’apprendra qu’on se mariait en général très tard dans cette paroisse, mais il y avait des exceptions, bien sûr.

Vous pouvez trouver l'original de ce mariage "historique" ici :

http://etat-civil.bas-rhin.fr/adeloch/adeloch_flash/adeloch_flash.php

Stundwiller, BMS 1683-1716, 3E 484/1 : vue 69, sur 71.

Ou encore ici, recopié tardivement mais avec un texte très légèrement différent, plus soigné et sans abréviations :

http://etat-civil.bas-rhin.fr/adeloch/adeloch_flash/adeloch_flash.php

Stundwiller, mariages 1714-1772, 3E 484/7 : vue 2, sur 101.

Pourquoi a-t-il été rédigé deux fois ? Oh, rien d’extraordinaire. C’est simplement qu’il existe un registre des BMS de Stundwiller qui va de 1683 à 1716 puis un registre réservé aux mariages qui va de 1714 à 1772. Notre mariage ayant eu lieu dans les trois années 1714-1715-1716, l'acte a donc été écrit deux fois.

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L'acte précédent est ainsi daté :

« Anno 1714 12 9bris », ce qui signifie, compte tenu des abréviations de l'époque :

« L'an 1714, le 12 novembre ».

Le mariage de mes ancêtres, qui eut lieu le même jour, a donc eu lieu le lundi 12 novembre 1714. Date convenable, car, dans beaucoup de régions de France, on se mariait souvent le lundi à cette époque. 

Balthasar WALTER et Marguerite PHILIPS s’installèrent à Oberrœdern, où le couple eut 13 enfants, comme on va le voir dans l’article N°2.

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Compléments d’informations sur mon ascendance

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D’abord une note sur les prénoms (valable aussi pour les articles suivants) :

Le prénom usuel est souligné (il peut être double, comme dans mon cas personnel et celui de ma mère).

Lorsqu’il n’y a qu’un prénom je ne le soulignerai pas.

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Particularités alsaciennes du XVIIIe siècle :

a) On verra que, lorsqu’il y a deux prénoms et que le premier prénom est Jean, Anne, Marie, Adam (rare) ou Ève, alors c’est le second qui est le prénom usuel.

b) Quelques prénoms doubles sont conservés tels quels : Anne Marie (très fréquent), Marie Anne (moins fréquent).

c) Les prêtres n’hésitaient pas à inventer des prénoms, sur les actes de mariage ou de décès. Ainsi, un enfant baptisé "Adam" pouvait se marier ou décéder "Jean Adam" ; c’était fréquent. Et les prénoms "Anne Marie" et "Marie Anne" pouvaient être intervertis pour la même personne d’un acte à l’autre. Très fréquent aussi.

d) Deux frères (ou deux sœurs) vivants ne pouvaient pas avoir le même prénom usuel. Quand un enfant décédait en bas âge, on redonnait souvent à l’enfant suivant, s’il était de même sexe, le prénom du défunt. L’idée était sans doute de donner une protection céleste supplémentaire au nouveau-né, celle du petit enfant mort, là-haut, au Ciel.

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Ceci étant dit, voici ma généalogie jusqu’à mes ascendants alsaciens puis celle de ces ancêtres alsaciens jusqu’aux sexaïeuls (les prénoms alsaciens sont francisés).

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Parents :

2. Jean Robert CATHIGNOL né à Bernay (Eure) le 7 septembre 1908, décédé le 2 avril 1964 en l’ancienne commune de Saint-Symphorien, incorporée à Tours le 1er juin suivant.

Épouse, en secondes noces (il était divorcé sans postérité), à Amboise, le samedi 12 mars 1938 :

3. Anne-Marie Andrée Charlotte Julia WALTER, née à Vendôme le 8 mars 1913, décédée à Vic-le-Comte le 19 septembre 2003. Dont six enfants, cinq étant encore vivants, mon frère Roland étant décédé (Bernay, 11 juin 1941- Tours, 1er avril 2002).

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Aïeuls maternels :

6. Charles Marie WALTER, né à Brest le 30 août 1864, décédé à Tours le 19 juin 1921.

Épouse, en secondes noces car devenu veuf, le lundi 3 mai 1909 à Tours :

7. Julia GAUGUIN, née le 17 juin 1880 à Fondettes, décédée à Vendôme le 15 juin 1923.

3 enfants. De son premier mariage, mon aïeul a eu au moins deux enfants. 

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Bisaïeuls conduisant vers l'Alsace :

12. Martin WALTER, que j’appellerai parfois "Junior" dans certains articles de ce blog à paraître, pour le différencier de son père, autre "Martin WALTER", né à Oberrœdern le 28 décembre 1832, décédé je ne sais où avant le 3 mai 1909.

Épouse, à Brest le lundi 1er août 1859 :

13. Augustine Louise Zoé RICHARD, née à Brest le 21 février 1842, décédée je ne sais où avant le 3 mai 1909.

Le couple a vécu à Brest. 5 enfants, dont 4 morts en bas âge. 

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Trisaïeuls alsaciens :

24. Martin WALTER, que j’appellerai parfois "Senior" dans certains articles de ce blog à paraître, pour le différencier de son fils aîné ci-dessus, autre "Martin WALTER", né à Oberrœdern le 22 décembre 1809, décédé à Oberrœdern le 31 juillet 1886.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 13 février 1832 :

25. Marie Ève PHILIPPS, née à Oberrœdern le 24 octobre 1810, décédée à Oberrœdern le 17 février 1885.

53 ans de mariage : noces de merisier (Wikipédia).

L'un et l'autre ont vécu à Oberrœdern toute leur vie. 8 enfants. 

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Quadrisaïeuls alsaciens :

48. Jean WALTER, né à Oberrœdern le 31 août 1764, y décédé, veuf remarié, le 6 février 1822.

Épouse, je ne sais où, vers 1793 ou en 1793 :

49. Anne Marie FISCHER, née à Aschbach le 5 février 1770, décédée à Oberrœdern le 15 juillet 1813.

8 enfants, les 7 derniers nés à Oberrœdern, l'aîné peut-être aussi. Un fils de plus pour Jean WALTER, veuf remarié.

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50. Jean Georges PHILIPS, né à Oberrœdern le 31 janvier 1765, y décédé le 27 novembre 1842.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 3 mai 1790 :

51. Marie Catherine SUDEL, née à Oberrœdern le 14 février 1770, y décédée le 13 avril 1832.

Au moins 7 enfants, nés à Oberrœdern. 

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Quinquaïeuls alsaciens :

96. Matthias (orthographe de l'acte de baptême) WALTER, né à Oberrœdern le 28 octobre 1732, y décédé jeune le 1er avril 1770.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 17 octobre 1760 :

97. Rosine STEBEL (pour le nom, orthographe de l'acte de baptême), née à Stundwiller le 14 décembre 1732, décédée entre 1791 et 1796.

6 enfants nés à Oberrœdern.

Veuve, Rosine s'est remariée (même paroisse, le mardi 30 avril 1771) avec Antoine BAMBERGER, né le 14/6/1742 à Oberrœdern, où il est décédé veuf le 17/12/1796.

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98. Jean Bernard FISCHER, né à Oberrœdern le 18 août 1739, décédé à Aschbach le 21 octobre 1814.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 10 avril 1769 :

99. Marie Élisabeth WALTER, veuve Paul KLEHAMMER (épousé paroisse de Stundwiller le lundi 14 février 1763), née le 21 septembre 1741 à Aschbach, y décédée le 29 décembre 1810.

7 enfants nés à Aschbach. 

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100. Jean Michel PHILIPS, baptisé le 26 février 1726, né à Oberrœdern, y décédé le 16 février 1800.

Épouse, paroisse de Stundwiller le 30 août 1756 :

101. Marie Marguerite PHILIPS, née à Stundwiller le 29 avril 1731, décédée à Oberrœdern le 3 novembre 1790.

Le couple a eu 7 enfants (nés à Oberrœdern) que leur père a tous mariés. 

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102. Jean Adam ZUDEL (pour le nom, orthographe de l'acte de baptême), né à Oberrœdern le 26 mars 1735, y décédé jeune le 22 octobre 1772.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 11 janvier 1762 :

103. Anne Catherine HOFFART, née à Oberrœdern le 27 janvier 1736, décédée après le 3 mai 1790.

6 enfants nés à Oberrœdern, dont deux paires de jumeaux. 

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Sexaïeuls alsaciens :

192. Balthasar WALTER, né à Lembach (Bas-Rhin) je ne sais pas quand.

Décédé à Oberrœdern le 9 octobre 1761. 

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 12 novembre 1714 :

193 Marguerite PHILIPS, née à Oberrœdern je ne sais pas quand.

Décédée à Oberrœdern le 16 mars 1767. 

Le couple vécut à Oberrœdern, où Marguerite passa sa vie, donc. 13 enfants.

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194. Antoine STÁBEL, né je ne sais quand, décédé à Stundwiller le 23 mars 1758.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 27 janvier 1716 :

195. Marie Dorothée GASSERT, née je ne sais quand, décédée à Stundwiller le 28 avril 1771.

Le couple vécut à Stundwiller. 10 enfants. Ils ont tous deux dû naître à Stundwiller car c'est là que sont décédés leurs parents. Mais c'est trop ancien (époque des lacunes, et "préhistoire").

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196. François FISCHER, sans doute né à 0berrœdern, dans les lacunes des naissances de la paroisse de Stundwiller, de 1712 à 1715, décédé le 9 décembre 1795 à Oberrœdern, « âgé de 82 ans ».

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 31 janvier 1735 :

197. Anne Marie KOCHER, née à Oberrœdern, baptisée le 29 décembre 1716, décédée à Oberrœdern le 12 mai 1791, après 56 ans de mariage. Noces de buis (Wikipédia) !!

Le couple vécut à Oberrœdern, où Anne Marie passa toute vie, donc. 13 enfants, sans jumeaux.

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198. Jean Michel WALTER, né à Aschbach ; baptisé le 29 septembre 1709 ; décédé à Aschbach le 16 juillet 1759. 

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 24 mai 1734 :

199. Anne Marie PHILIPS, née à Aschbach, 3ème d'une fratrie de seize (!) enfants ; baptisée le 21 janvier 1712 ; décédée à Aschbach le 6 décembre 1783.

Tous deux vécurent principalement à Aschbach. Là sont nés 6 enfants. Il est possible qu'ils aient vécu ailleurs de 1734 à 1741 (période sans enfants nés paroisse de Stundwiller).

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200. Jean Mathias (avec un seul "t" sur l'acte de baptême) PHILIPS, né à Oberrœdern, baptisé le 30 août 1696, y décédé le 6 avril 1764.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 10 juin 1720 :

201. Ève Rosine WETLING, née vers 1702 à Birlenbach (à mi-chemin entre Aschbach et Lembach), décédée « âgée de 70 ans » à Oberrœdern le 13 mai 1772.

Le couple vécut à Oberrœdern, où Jean Mathias passa toute sa vie, donc. 8 enfants.

Ève Rosine était « fille de Jean et de son épouse », de Birlenbach, mais aussi fille adoptive de André HEUSER et de son épouse. Pourquoi avait-elle eu besoin de parents adoptifs, alors que, à son mariage, ses parents biologiques semblaient toujours vivants ? Pas de réponse.

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202. Jean Georges PHILIPS, né à Oberrœdern, baptisé le 20 avril 1697 ; décédé à Oberrœdern le 9 janvier 1768.

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 8 novembre 1723 :

203. Marie Catherine STECK, née à Stundwiller, y baptisée le 5 juin 1701, décédée à Oberrœdern le 14 février 1767.

Le couple vécut à Oberrœdern où Jean Georges passa toute sa vie, donc. 11 enfants.

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204. Jean André ZUDEL (ou ZUTTEL, ou ZOTTEL, et autres variantes proches), né vers 1690 sans doute à Oberrœdern, y décédé le 14 décembre 1749, « âgé d’environ 60 ans ».

Épouse, en secondes noces, veuf d’Anne-Marie GRAUVOGEL (mariage le 2 juillet 1710) avec qui il a eu une dizaine ou une douzaine d’enfants, paroisse de Stundwiller le lundi 24 novembre 1732 :

205. Anne Marie STEINMETZ, peut-être née à Hochfelden (à environ 30 km au sud-ouest de la paroisse de Stundwiller), décédée à Oberrœdern le 7 mai 1767.

Le couple vécut à Oberrœdern. 2 enfants.

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206. Jean Pierre HOFFART, baptisé le 16 juin 1697, né à Oberrœdern, y décédé le 28 novembre 1747 « âgé d’environ 40 ans ». L

Épouse, paroisse de Stundwiller le lundi 19 avril 1728 :

207. Anne Marie LINTZ, née peut-être après 1700 sans doute même paroisse, décédée à Oberrœdern le 25 août 1777, « âgée d’environ 76 ans ».

Le couple vécut à Oberrœdern. 4 enfants.

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Note : on m’a dit qu’il y eut, avant la guerre de 39-45, une église à Oberrœdern, totalement détruite durant cette guerre. Ceci pour dire que les mariages célébrés « paroisse de Stundwiller » et consignés sur les registres paroissiaux de cette paroisse ont peut-être pu être célébrés, pour certains, dans une église située à Oberrœdern ou Aschbach. Seuls des historiens locaux pourraient m’éclairer à ce sujet. Ce n’est pas bien grave.

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Note : comme on le voit, mes huit couples de sexaïeuls alsaciens se sont tous mariés dans la paroisse de Stundwiller.

La plupart habitaient Oberrœdern, certains Aschbach et Stundwiller. Je n’ai même pas un ou une sexaïeul(e) originaire de Buhl, qui dépendait aussi de cette paroisse (pour les catholiques, bien sûr, car vivaient aussi en Buhl d'assez nombreux protestants ayant leur temple et leurs registres) au XVIIIe siècle.

Ces quatre communes sont à peu près de même taille, et, Stundwiller étant située à peu près au centre du triangle formé par les trois autres (à 1 ou 2 kilomètres environ), il était logique que le centre paroissial fût installé ici.

En remontant une génération de plus, là on trouve des ancêtres nés ailleurs, mais ça fait quand même une très grande concentration pour la paroisse de Stundwiller !

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Note : quand je suis allé passer une semaine complète aux Archives Départementales du Bas-Rhin, en 1989 ou vers 1989, y travaillant sans interruption de l’ouverture à la fermeture chaque jour, j’ai été aidé, bénévolement, par monsieur Jean-Pierre KLEITZ, à qui je dois certaines des informations ci-dessus, et d’autres à venir dans les prochains articles. Il m’a notamment donné gracieusement des informations provenant d’actes notariés écrits en alsacien dont je n’aurais évidemment pas compris le premier mot. Je tiens donc à l’en remercier vivement ici.

Au lycée, à Tours, j’ai appris le latin, mais pas l’allemand.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part (il y en avait dans ma première édition), ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du mercredi 2 novembre 2016 à 23h59

Note : mes "éditions" datées 7 jours après la précédente et à 23h59 indiquent une date et une heure fictives pour signaler une très légère modification (ou plusieurs) sans très grand intérêt.

 

 

 

 


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1. elena13  le 12-09-2015 à 13:34:04  (site)

Bienvenue sur Vefblog !!!

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