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Titre du blog : Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS, mariés 1714
Auteur : BalthasarWalter
Date de création : 10-09-2015
 
posté le 28-01-2016 à 18:27:33

III. Les petits-enfants de Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS

J’aborde maintenant la liste des petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193). J'en ai trouvé 62.

Évidemment, je ne connais que ceux qui sont nés paroisse de Stundwiller. Il en est peut-être né d’autres ailleurs.

Mais il semble que non, car les onze enfants mariés de BW et MP sont restés vivre dans cette paroisse jusqu’à leur mort.

Je pense donc avoir toutes ces naissances, ou presque toutes.

Certains de ces enfants, mort-nés ou n’ayant vécu qu’un jour, ne figurent que sur le registre des sépultures.

Les onze enfants mariés de BW et MP ont eu à leur tour des enfants, sauf Jean Georges WALTER, époux Barbe FIX, qui n’a pas eu d’enfant.

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— En rouge et en gras : mes ancêtres (ce sera valable aussi pour les articles suivants).

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses déplaisantes (à un titre ou à un autre).

— En vert et en gras : les petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les petits-enfants qui sont décédés célibataires (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les petits-enfants dont j’ai perdu la trace.

— En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : je n’ai pas encore toutes les dates de naissance des conjoints. J’en ai toutefois beaucoup, trouvées par moi-même, ou par les fascicules de mariages d’AGAWE que je recommande à tous mes camarades généalogistes concernés par cette région, ou encore par les personnes que je remercie ci-après.

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Note : je remercie donc les personnes suivantes, citées par ordre alphabétique, qui, pour avoir publié leur généalogie sur GENEANET, m’ont fait gagner du temps, ou, mieux encore, dénicher des petits-enfants ayant quitté la paroisse de Stundwiller pour s’en aller là où je ne les aurais jamais cherchés :

A) Mr Jean-Claude ARBOGAST, qui m’a fait gagner de nombreuses heures en me donnant les coordonnées de l’époux de Marie Madeleine WALTER, "PE45", et de la première épouse de celui-ci.

B) Mr Alain BOURBON, qui m’a fait découvrir ce qu’était devenue Madeleine WALTER, "PE52" (mariage à Leutenheim, loin d‘Oberrœdern).

C) Mr Bernard EISEN, qui m’a fourni des informations (mariage et décès) sur la seconde épouse de F. Joseph STRASSER, "PE35". Et qui m’a donné les dates de naissance et de décès de Jean Adam STRASSER, époux de Catherine WALTER, "PE46". Et qui m’a procuré la date de baptême de Catherine BEIL, épouse de Jacques WALTER, "PE54".

D) Mr Marc ESBERT, qui m’a fourni la date de naissance de Jean Jacques WILHELM, époux de Madeleine WALTER, "PE52", ainsi que beaucoup d’autres informations sur la famille de celui-ci.

E) Mr Gerhard MARZOLPH, qui m’a donné les dates et lieux de naissance et de décès de Louis FEUERSTEIN, époux en 1ères noces de Marie Ève WALTER, "PE51", ainsi que ceux de sa seconde épouse, Marie-Anne BALL.

F) Mme Liliane OUVRE-TORRES, qui m’a fait découvrir où était allé vivre François KOCHER, "PE24".

G) Mme Marie-Élise PÉRIER, qui m’a fourni la date de naissance de Jean MAYER, époux de Marie Catherine RÖHRIG, "PE7", et la date de décès de celle-ci. Et encore la date de décès de Marguerite MOCKERS, veuve d’Antoine RÖHRIG, "PE3".

H) Mr Claude RIEHM, à qui je dois des informations sur la famille MARZOLF / WALTER, "PE48", après son départ d'Aschbach. 

I) Mme Nadine SARLIN, qui m’a fourni la date de naissance de Michel DENTINGER, époux de Catherine KOCHER, "PE18".

J) Mr Jean-Marc SCHNEIDER, qui m’a fait découvrir ce qu’était devenu Valentin WALTER, "PE34" (mariage à Leutenheim, loin d‘Oberrœdern).

Et, je remercie en plus, toujours par ordre alphabétique, mon beau-cousin Antoine MERKEL et mon cousin Claude SCHMITT, pour diverses informations par-ci par-là.

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Note : pour dater un événement, quand j’utilise les prépositions "après" et "avant", c’est à prendre au sens large. Ainsi, "après 1825", ce peut être EN 1825 (après un autre événement qui eut lieu en 1825).

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Note : pour les prénoms, je continue à souligner le prénom usuel, quand il y a deux prénoms ou plus. Mais ce n’est pas toujours simple et je ne suis pas sûr d’avoir toujours raison. Ceci dit, ce n’est pas bien grave.

Exemples : j’ai vu des "François Joseph" abrégés en "François" et d‘autres en "Joseph". Même chose pour les "François Antoine" etc.

Quant au cas particulier des deux prénoms doubles "Anne Marie" et "Marie Anne", jamais coupés en deux, je vais leur mettre un tiret, cela allègera mon texte.

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À noter que les enfants de BW et MP furent souvent parrains et marraines.

Balthasar WALTER fut même parrain (d’un nouveau-né prénommé Balthasar) le 1er mars 1747, alors âgé d’environ 60 ans, selon moi.

Mais les parrains et marraines ne marchaient pas par famille, contrairement à ce que j’ai pu voir en Auvergne et ailleurs.

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Enfin, on verra que l’extraordinaire vitalité globale des enfants de BW et MP ne se retrouvera pas chez leurs petits-enfants, beaucoup d’entre eux mourant en bas âge, comme c’était hélas fréquent à l’époque.

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Liste des 62 petits-enfants, avec leurs date et lieu de naissance et souvent davantage

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J’avais d’abord rédigé un classement chronologique, puis j’ai préféré prendre couple après couple. Mais les numéros d’ordre de naissance (de 1 à 62) sont conservés, après le numéro de l’enfant dans sa fratrie. "E" signifiant "Enfant", et "PE" signifiant "Petit-enfant".

Exemple : E7/PE61.

Note : tous les mariages de l’Ancien Régime, sans précision de lieu dans mon texte, ont eu lieu "paroisse de Stundwiller". Pour les autres, j’ai précisé le lieu.

Pour les mariages d’après 1792, j’ai donné le nom de la commune.

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E1) Enfants d’Adam WALTER et Marguerite DANGLER, mariés le lundi 27 juin 1735

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE1) Anne-Marie WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern « le 30 juin 1736 » ; baptisée le 31 ! J

Eh bien, voilà un bon début, avec ce baptême un 31 juin ! « Mort de rire ! », comme disent les jeunes. J

En fait, si l’on lit les actes précédents (et le suivant), on voit qu’on est fin juillet.

Donc cette enfant est née le 30 juillet 1736, et a été baptisée le 31. « L’erreur est donc juste », comme disent encore les jeunes. J

Notons que cette enfant est venue au monde avant son oncle Balthasar WALTER "Junior" (né en 1737).

Décédée à Oberrœdern le 29 avril 1738, âgée de près de deux ans, donc.

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E2/PE2) Marie Marguerite WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 1er février 1739.

Confirmée en 1746. Marraine le 15 septembre 1756.

Ce sera la seule, parmi les six enfants de ses parents, à se marier, ses cinq frères et sœurs décédant avant l’adolescence. L

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Épouse, du vivant de ses parents, le lundi 23 janvier 1758, Jean Jacques PHILIPS, né le 10 décembre 1735 à Oberrœdern, fils de Jonas, aubergiste et "scabin" (mot français attesté par mon dictionnaire QUILLET 1934), c’est-à-dire "échevin" (variante moderne, signifiant plus ou moins "conseiller municipal") à Oberrœdern, et d’Anne-Marie MAYER. Ce fut le dernier acte de mariage d’Alexandre BAUR, un prêtre franciscain qui fit (avec d’autres) la transition entre messire Sébastien GENSLER et messire Jean Arnold MERZ, tous deux longtemps curés de la paroisse de Stundwiller.

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Dont postérité à Oberrœdern (les cinq premiers arrière-petits-enfants de BW et MP, nés dès le 18/11/1758 ; et d’autres).

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Décédée à Oberrœdern le 1er prairial an 12 (21 mai 1804) sous le prénom erroné de « Madeleine » L, mais bien « épouse de Jacques PHILIPS et mère de Joseph PHILIPS », et « âgée de 64 ans » (65, en fait).

Joseph PHILIPS était son fils aîné. Né le 18 novembre 1758 à Oberrœdern, il fut aussi le PREMIER arrière-petit-enfant de BW et MP (voir article 4 du présent blog).

Son époux est décédé à Oberrœdern le 10 octobre 1813.

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E3/PE4) Marie-Anne WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern le 4 octobre 1742.

Y décédée le 2 mai 1745.

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E4/PE6) Jacques WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 7 mars 1745.

Confirmé en 1756, avec filiation complète (père et mère intégralement nommés) et patronyme WALTER répété deux fois (vue 95/101 du 3E 484/7, page de gauche, vers le milieu).

Mais décédé à Oberrœdern le 19 septembre 1755.

C’est évidemment contradictoire et je me serais bien passé de ça ! L

Peut-être que les confirmations de 1756 avaient commencé dès 1755, je ne sais pas.

Ces confirmations de 1756 sont moins bien faites que celles de 1746, où chaque famille était regroupée. Là, on trouve des enfants d’un couple par-ci par-là, d’où des erreurs plus "faciles" à faire. J’avoue que je suis quand même surpris. Mais, en bas de page de gauche de la vue 97/101, qui termine ces confirmations, figure la date du 29 août 1758. Ces confirmations étaient donc peut-être étalées sur plusieurs années.

De toute façon, le décès est doublement filiatif lui aussi (père et mère intégralement nommés), donc indiscutable. L’âge indiqué est « 11 ans et demi ». En fait, Jacques n’avait que 10 ans et demi. Mais il est bien décédé à cette date, j’ai relu l’acte. Et l’année 1756, écrite en gros caractères de quatre chiffres, commence après, MÊME PAGE (vue 55/119, page de gauche, du 3E 484/10).

J’ajoute pour finir que messire Sébastien GENSLER, curé de Stundwiller en 1755 depuis un quart de siècle, connaissait bien l’enfant, pour l’avoir lui-même baptisé ! Il n’a pas pu rédiger un acte de décès détaillé totalement erroné sur le défunt. Ce n’est pas parce qu’il faisait des erreurs dans ses soustractions qu’il enterrait les gens sous de fausses identités ! L

À noter enfin qu’il ne peut pas s’agir d’un frère portant le même prénom et né hors d’Oberrœdern, car :

a) Si frère aîné, serait forcément décédé avant le 7 mars 1745.

b) Si frère puîné, serait forcément né après le 19 septembre 1755, donc trop jeune pour être confirmé en 1756.

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E5/PE8) François WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 26 septembre 1747.

Y décédé le 6 avril 1750, âgé de « deux ans et quatre mois ». 2 ans et demi, même.

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E6/PE19) Anne-Marie WALTER (2ème des prénoms, la première étant décédée), 4ème fille, née à Oberrœdern le 17 octobre 1755.

Aussi décédée en bas âge (« 14 mois et demi », ce qui est très exact), à Oberrœdern le 4 janvier 1757.

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E2) Enfants de Jean Jacques WALTER et Catherine PHILIPS, mariés le lundi 20 avril 1744

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J’en ai trouvé six aussi. Les voici. Là encore, une seule se mariera mais deux autres vivront longtemps.

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E1/PE5) Anne-Marie WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 21 janvier 1745, neuf mois et un jour après le mariage de ses parents.

Confirmée en 1756.

Y décédée le 18 mai 1823, sans guère de doute célibataire (ce n'est pas précisé explicitement), « âgée de 79 ans », ce qui n’est pas loin d’être exact.

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E2/PE9) Marie Marguerite WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 1er février 1748.

Confirmée en 1756.

Mais décédée célibataire, fileuse, à Oberrœdern le 10 mars 1812, « âgée de 63 ans et 4 mois ». Eh non, mon gars, c’est 64 ans et 1 mois. Mais c’est bien d’avoir essayé ! J J

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E3/PE12) Anne Barbe WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern le 29 décembre 1750.

Y décédée, jeune adulte non mariée, âgée de 20 ans et demi, le 9 octobre 1771 (le prêtre n'a pas indiqué l'âge).

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E4/PE17) Mathieu WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 21 septembre 1754. « Matthæus » sur l’acte de baptême.

Y décédé le 3 mai 1756, « âgé d’une sesqui-année » (un an et demi), ce qui est exact.

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E5/PE23) Marie Catherine WALTER, 4ème fille, née à Oberrœdern le 28 janvier 1757.

Marraine le 14 novembre 1774.

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Épouse, demeurant chez sa mère devenue veuve, le lundi 8 mai 1786, Joseph PHILIPS, berger (de brebis) à Oberrœdern, né le... à..., fils de défunt Jonas, en son vivant citoyen d’Aschbach, et d’Anne-Marie BEYL, sa veuve.

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Dont postérité à Oberrœdern (quatre filles, toutes mariées).

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Décédée à Oberrœdern le 1er octobre 1818, « âgée de 61 ans », ce qui est tout à fait exact.

Son époux, devenu laboureur (1812, 1818) après avoir été longtemps berger, est décédé à Oberrœdern, redevenu berger, le 26 avril 1835, « âgé de 79 ans ».

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E6/PE28) Mathias WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 2 mars 1760. « Mathias » sur l’acte de baptême.

Y décédé, jeune adulte non marié, « âgé de 25 ans », ce qui est très exact, le 16 mars 1785, sa mère seule étant encore vivante.

Note : il est clair qu’après le décès de Mathieu ci-dessus (1756), le couple a voulu redonner le même prénom au garçon suivant, comme souvent. Mais le curé GENSLER était mort lui aussi entre-temps, et messire MERZ a baptisé « Mathias » ce nouvel enfant.

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E3) Enfants de Jean Michel RÖHRIG, tisserand (de 1742 à 1758 au moins), et Anne Madeleine WALTER, mariés le lundi 23 novembre 1739

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J’en ai trouvé neuf. Les voici.

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E1/PE3) Antoine RÖHRIG, 1er fils, né à Stundwiller le 2 octobre 1742.

Non confirmé en 1756. Ou plutôt probablement confirmé sous le prénom de Jean (il n’y a pas eu de Jean dans sa fratrie, pourtant nombreuse). En effet, en 1756, un certain « Jean RÖHRIG, fils de Michel RÖHRIG et Madeleine WALTER, domiciliés à Stundwiller » fut confirmé par l‘évêque (3E484/7, vue 93/101, page de gauche).

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Épouse, du vivant de ses parents, le lundi 23 février 1778, Marguerite MOCKERS, née le... à..., fille de feu Jean, naguère citoyen de Stundwiller, et de défunte Marguerite HAÜSSLER.

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Il n’aura qu’un seul enfant, Marguerite (qui se mariera), née à Stundwiller le 11 novembre 1778, car décédé à Stundwiller dès le 22 août 1782, « âgé de quarante ans » ce qui est à peu près exact. Il était tisserand (cité 15 juin 1791).

Son épouse est décédée à Stundwiller le 24 janvier 1821, veuve non remariée, « âgée de 84 ans », ce qui est très probablement inexact.

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E2/PE7) Marie Catherine RÖHRIG, 1ère fille, née à Stundwiller le 25 novembre 1746.

Confirmée en 1756 (3E484/7, vue 93/101, page de droite, juste après son frère inconnu « Jean »).

Marraine le 2 mars 1764.

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Épouse, du vivant de ses parents, le lundi 15 janvier 1770, Jean MAYER, né à Stundwiller le 7 janvier 1742, fils de défunt (autre) Jean MAYER et de Catherine PHILIPS, sa veuve.

Dont postérité. Et, parmi cette postérité, naîtra un "Balthasar WALTER" en 1897 !! J

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Note : Jean MAYER était de ma famille ; en effet sa mère (née vers 1714, dans les lacunes) était une des seize enfants de mes septaïeuls N° 398 Jean Jacques PHILIPS et N°399 Anne-Marie CASPAR, mariés le mercredi 8 octobre 1710.

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Décédée à Stundwiller le 19 juin 1806, « âgée de 60 ans », ce qui n’est pas loin d’être exact.

Son époux est décédé à Stundwiller le 1er décembre 1794, « âgé de 52 ans », ce qui est exact. À noter que c'est son épouse qui est venue elle-même déclarer son décès (accompagnée d'un voisin).

À noter par ailleurs qu’il ne savait pas écrire, sauf ses deux initiales,  et qu’il signait toujours d’un grand et très reconnaissable « IM ».

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E3/PE10) Joseph RÖHRIG, 2ème fils, né à Stundwiller le 29 novembre 1748.

Confirmé en 1756.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E4/PE11) Jean Michel RÖHRIG, 3ème fils, né à Stundwiller le 24 octobre 1750.

Y décédé le 1er novembre 1750.

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Note : messire Sébastien GENSLER a fait une erreur d’étourderie sur l’âge, lui donnant huit ans, au lieu de huit jours.

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E5/PE13) (autre) Jean Michel RÖHRIG (2ème des prénoms, le premier étant décédé), 4ème fils, né à Stundwiller le 17 novembre 1751. Baptisé seulement le surlendemain. Rare dans les naissances de 1735 à 1754, mais ceci n’est pas grave et pouvait arriver.

Décédé à Stundwiller le 31 mars 1753, « âgé d'un an et environ 5 mois ». 16 mois, en fait.

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E6/PE16) Anne-Marie RÖHRIG, 2ème fille, née à Stundwiller le 24 juin 1754.

Y décédée le 23 juillet 1755, « âgée d'un an et environ 1 mois ». Très exact.

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E7/PE20) Marie-Anne RÖHRIG, 3ème fille, née à Stundwiller le 12 février 1756.

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Épouse, sa mère étant décédée, le lundi 15 avril 1782, Jean Georges DANGLER, né à Oberrœdern le 22 avril 1759, fils d’Adam et de Marie Barbe STRASSER.

Dont postérité à Oberrœdern.

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Note : Jean Georges DANGLER était de ma famille car son aïeule paternelle était fille de mes septaïeuls N°412 Jean Pierre HOFFART (percepteur d'impôts, hum J) et N°413 Apolline DITZ, mariés le mardi 28 octobre 1687. 

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Décédée veuve le 18 juin 1824 à Oberrœdern, « âgée de 69 ans » ; en fait seulement 68.

Son époux était décédé à Oberrœdern le 18 novembre 1819, « âgé de 63 ans », ce qui est inexact.

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E8/PE25) Ève Rosine RÖHRIG, 4ème fille, née à Stundwiller le 1er janvier 1758.

Y décédée le 22 février 1762, « âgée d’environ quatre ans », ce qui est exact.

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E9/PE29) Jean Adam RÖHRIG, 5ème fils, né à Stundwiller le 6 avril 1760.

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Épouse, sa mère étant décédée, le lundi 10 juin 1782, Catherine (tout court) PHILIPS, née à Aschbach le 29 septembre 1759, fille de Jean Adam et de Marie Ève GASSERT.

Dont postérité à Stundwiller. 

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Décédé à Stundwiller le 7 avril 1851, « âgé de 96 ans » ! Oh là là, mon gars, comme tu y vas ! C’est 91 ans et 1 jour. Mais c’est déjà beau, tu sais ! J

Son épouse était décédée le 18 octobre 1824, à Stundwiller aussi ; « âgée de 65 ans », ce qui est très exact.

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E4) Enfants de Jean Georges WALTER et Marie Barbe FIX, mariés le lundi 3 février 1749

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Il n’y en a pas eu. Ce couple était stérile. Il est resté vivre à Oberrœdern ; on les y vit en effet comme parrain et marraine durant plusieurs décennies.

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E5) Enfants d’Anne Marguerite WALTER et Joseph STRASSER, mariés le lundi 24 novembre 1749

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J’en ai trouvé sept. Les voici.

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E1/PE14) Marie-Anne STRASSER, 1ère fille, née à Stundwiller le 17 mai 1752.

Y décédée le 24 mai 1752, « âgée de huit jours ». Même pas !

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E2/PE22) Jean Georges STRASSER, 1er fils, né à Stundwiller le 30 juillet 1756.

J’ignore ce qu’il est devenu.

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E3/PE26) Une 2ème fille (sans prénom) STRASSER, née, baptisée en urgence, et décédée à Stundwiller le 4 mai 1758.

L’acte ne figure que sur le registre des sépultures.

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E4/PE27) Joseph STRASSER, 2ème fils, né à Stundwiller le 8 septembre 1759.

Y décédé le 10 septembre 1759, « âgé de trois jours ». Même pas ! 

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E5/PE30) Marguerite STRASSER, 3ème fille, née et baptisée à Stundwiller le 21 mai 1760.

Y décédée le jour même. De nouveau, l’acte ne figure que sur le registre des sépultures.

On remarque que cette enfant prématurée est née 8 mois et 13 jours après son frère aîné Joseph, qui n’avait pas vécu bien longtemps non plus.

Le moral ne devait pas être très haut dans ce couple, qui avait déjà perdu quatre enfants sur cinq. Heureusement, il restait Jean Georges STRASSER, 1er fils et 2ème enfant, né le 30 juillet 1756 (sauf si j‘ai raté son décès).

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E6/PE32) Joseph STRASSER, 3ème fils, né, baptisé en urgence par la sage-femme assermentée, et décédé à Stundwiller, tout cela le 30 mars 1761.

Le cauchemar continue dans cette famille STRASSER / WALTER.

C’est la troisième naissance de ce couple à ne figurer que sur le registre des sépultures.

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E7/PE35) François de Sales Joseph Franciscus Salesius Josephus » dans le texte latin) STRASSER, 4ème fils, né à Stundwiller le 13 janvier 1762.

Le couple STRASSER / WALTER a enfin trouvé la solution à ses problèmes vitaux ! Probablement une neuvaine faite à saint François de Sales, ou quelque chose dans ce genre.

À noter que Joseph STRASSER, qui ne savait pas écrire, n’a pas signé, mais a marqué, d’une croix personnalisée. C’était assez rare chez les hommes. Par contre c’était l’inverse pour les femmes, les marraines ne signant pas, sauf une Madeleine PHILIPS, fille de Mathias, citoyen à Stundwiller, qui signa en 1761 et 1762, et d’autres femmes plus tard (et aussi avant).

Joseph STRASSER fut parrain le 15 février suivant, et, de nouveau, ne signa pas, mais marqua. L’idée de personnaliser une simple croix (avec léger parafe, donc) est très bonne, selon moi, car elle permet d’identifier le signataire. Il y avait en effet sans doute d’autres "Joseph STRASSER" dans cette paroisse, en âge d’être parrain.

Ce n’est pas la première fois que j’identifie un signataire à l’aide d’une simple croix.

François de Sales Joseph STRASSER vécut et se maria ! Pas du vivant de sa mère, hélas, mais celle-ci a quand même pu le voir vivre un peu, durant trois ans.

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Épouse, sa mère étant décédée donc, mais pas son père, le lundi 26 avril 1784, Marie Catherine MARZOLFF, née le 28 novembre 1754 à Stundwiller, y domiciliée chez ses parents, fille de Jean Jacques et de Marie Marguerite RŒRIG.

Les deux pères et l’épouse « ne savent pas écrire » mais l’époux a signé.

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Dont trois enfants nés à Stundwiller. Puis Marie Catherine MARZOLFF décède à Stundwiller le 13 décembre 1800, « âgée de 49 ans », ce qui est faux. Son veuf se remarie.

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Épouse, en secondes noces, son père étant désormais décédé, à Stundwiller le 13 pluviôse an IX, soit le lundi 2 février 1801, Madeleine (tout court) BALL, née le 19 mai 1771 à Aschbach, fille de Jean, charpentier, et de Marie Barbe HOFFART, domiciliés à Aschbach.

Dont deux enfants, aussi nés à Stundwiller. 

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Notes :

a) Le patronyme "MARZOLFF" avait comme variantes :

"MARZOLF", "MARTZOLF" et "MARTZOLFF".

b) L'orthographe ("irrégulière") de naissance de Madeleine est "BAALL", due à un prêtre inhabituel.

c) Marie Catherine MARZOLFF était de ma famille, car sa grand-mère maternelle, qui l'a connue, était fille de mes septaïeuls N°406 Laurent STECK et N°407 Anne-Marie FRITZ, mariés le lundi 14 novembre 1689.

d) Madeleine BALL était doublement de ma famille, par son père comme par sa mère :

Par son père Jean BALL, fils d'autre Jean BALL, fils de Jean Georges, fils de mes octaïeuls N°794 Jacques BALL et N°795 Ursule SCHENCK.

Par sa mère, Marie Barbe HOFFART, fille de Joseph, fils de Jean Jacques, fils de mes septaïeuls 412 et 413 Jean Pierre HOFFART et Apolline DITZ, déjà vus ci-dessus.

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Décédé à Stundwiller le 11 septembre 1804, « âgé de 41 ans », ce qui est inexact.

Sa seconde épouse, remariée le vendredi 23 janvier 1807 à Stundwiller avec un certain Jacques DENTINGER, un jumeau qui avait vécu et dont le jumeau aussi se maria (cas très rare)menuisier, est aussi décédée à Stundwiller, le 31 décembre 1836, aussi avec un âge encore plus inexact (« 62 ans »).

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E6) Enfants de Jean Pierre WALTER et Élisabeth PHILIPS, mariés le lundi 26 janvier 1761

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE36) Jean Pierre WALTER, 1er fils, né à Aschbach le 22 février 1762.

Note : les enfants suivants de ce couple naîtront à Oberrœdern.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E2/PE43) Georges WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 25 juin 1765.

Au moins 10 fois parrain de 1783 à 1792. Sans doute un jeune homme très bien, ce que confirmera la suite de sa vie.

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Épouse, probablement en 1791 ou 1792, sans doute paroisse de Stundwiller dans les lacunes, Barbe PHILIPS, née le 14 mars 1766 à Oberrœdern, arrière-petite-fille N°4 de BW et MP, quatrième enfant de Jean Jacques PHILIPS et de Marie Marguerite WALTER, PE2, étudiée en début du présent article, ce dernier couple étant étudié dans l'article N°4 (famille 1).

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Note du 10/11/2016 : il y avait très longtemps que je pressentais l'identité de Barbe PHILIPS, ayant eu plusieurs "pseudo-preuves". La preuve finale m'a été donnée aujourd'hui, grâce à un mariage de début 1828 où Georges WALTER y est dit « laboureur, âgé de 62 ans, oncle [par alliance] de la mariée ». Mais, quoique, à ce moment-là, je n'aie plus eu de doute, j'ai quand même examiné sa signature, la recopiant en page 2425 de mes cahiers de généalogie alsacienne ^^. Eh bien figurez-vous qu'il a EXACTEMENT la même signature à 62 ans qu'à 18 ans, lorsqu'il fut parrain pour la première fois ! Rien n'a changé ! C'est assez inouï, je dois le dire ! Notamment ce "G" initial, que je sais lire parfaitement mais dont je me demande toujours comment il le fabriquait. Et idem pour les dix autres lettres. On dirait presque qu'il possédait un tampon, tant sa signature est restée inchangée ! ^^

Notons encore que la sœur de Georges WALTER (Anne Marguerite ci-dessous) va épouser le frère de Barbe PHILIPS, mais plus tard, le 4/2/1796, dans l'état civil moderne qui n'indiquait plus les dispenses religieuses pour consanguinité. Il est donc très regrettable que le mariage WALTER-PHILIPS nous manque, car on aurait pu y lire la dispense, des mains de messire Louis ANTHON, pour ce mariage entre cousins du 2ème au 3ème degré.

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Couple recensé en 1836, à Oberrœdern. Dont petite postérité à Oberrœdern (voir article N°4).

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Décédé le 31 juillet 1838 à Oberrœdern, « âgé de 77 ans », ce qui est très exagéré (73 ans).

Son épouse est décédée après lui. Mais j’ignore où.

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E3/PE50) Antoine WALTER, 3ème fils, né à Oberrœdern le 8 novembre 1768.

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Épouse, toujours célibataire à 44 ans, ses parents étant décédés, commune de Neuhaeusel (Bas-Rhin) le dimanche 7 février 1813, Élisabeth BINDER, 25 ans, aussi célibataire, née à Neuhaeusel le 26 janvier 1788, y domiciliée chez son père, fille de Jacques, laboureur, et de défunte Christine ERNST. Parmi les témoins, Jacques SCHWARZ, 50 ans, tisserand à Oberrœdern, cousin germain de l’époux.

Note : cette dernière excentricité est une de trop. Les cousins germains d’Antoine se nomment tous WALTER, RÖHRIG, STRASSER ou KOCHER. J’ai bien dans mon fichier un Jacques SCHWARZ de cet âge-là vivant à Oberrœdern, mais il n’est pas cousin germain d’Antoine, bien sûr. Il n’est pas non plus l’époux d’une cousine germaine d’Antoine.

Le couple s’est installé à Neuhaeusel.

À noter que j’ai pu trouver ce mariage grâce aux publications de mariages d’Oberrœdern. Sinon, je n’aurais pas pu avoir l’idée d’aller consulter les registres de cette commune de Neuhaeusel, quand même assez loin d’Oberrœdern.

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Décédé le 16 avril 1833 à Neuhaeusel, « laboureur, âgé de 64 ans », ce qui est exact.

Son épouse est décédée le 24 avril 1843 à Neuhaeusel, « âgée de 56 ans », ce qui est inexact. Dont postérité à Neuhaeusel.

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E4/PE57) Anne Marguerite WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 9 mai 1772.

Note : née « WALDER » (comme certains de ses cousins germains).

Épouse, le 15 pluviôse an 4 (jeudi 4 février 1796) à Oberrœdern, son petit-cousin Georges PHILIPS, né à Oberrœdern le 17 mai 1769, arrière-petit-enfant N°5 (voir article 4 de ce blog) de mes sexaïeuls BW et MP, fils de Jean Jacques et Marie Marguerite WALTER, cette dernière étant le petit-enfant N°2 de mes sexaïeuls BW et MP (voir en haut du présent article N°3).

Il s’agit donc d’un mariage entre cousins du 3ème au 2ème degré, ce qui va, évidemment, diminuer et compliquer la descendance de mes sexaïeuls BW et MP. L

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Décédée à Oberrœdern le 8 novembre 1843, « âgée de 74 ans », ce qui est faux (71 ans).

Son époux était décédé le 2 février 1838 à Oberrœdern, « âgé de 67 ans » ; en réalité 68 ans.

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E5/PE60) Madeleine WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 30 mars 1777.

Y décédée « âgée d’un mois environ » le 19 avril 1777. En fait, 20 jours.

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E6/PE62) Catherine WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern le 25 novembre 1779.

Y décédée le 26 février 1781, « âgée d'un an », ce qui est exact.

Note : 62ème et ultime petit-enfant de BW et MP (sauf si j'en ai raté, bien sûr).

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E7) Enfants de Jean Martin WALTER

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Aucun, bien sûr, puisque cet enfant est décédé âgé d’un an et demi.

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E8) Enfants de Marie Ève WALTER et Mathias KOCHER, mariés le lundi 24 janvier 1752

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J’en ai trouvé quatre, tous baptisés avec un seul prénom. Et... tous mariés !! Les voici.

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E1/PE15) Georges KOCHER, 1er fils, né à Oberrœdern le 14 octobre 1752, neuf mois moins dix jours après le mariage de ses parents.

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Épouse, sous le faux double prénom de "Jean Georges", mais bien soussigné "georg kocher", sa mère étant décédée et son père remarié, présent, et désormais agriculteur à Aschbach, à Niederrœdern le lundi 11 janvier 1779, Marie-Anne BIETH,  y née le 3 juin 1747, fille de Thibaud, meunier à Niederrœdern, et de défunte Anne Catherine RIESS, y décédée le 1/2/1766.

À noter que ses parents avaient tenu à donner un SEUL prénom à leurs quatre enfants, mais rien n’y a fait : on a transformé notre Georges en "Jean Georges" à son mariage. L

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Note : pas très étonnant que Georges KOCHER ait épousé la fille d’un meunier. Il était bien dans son milieu, malgré les apparences. En effet, à Oberrœdern, durant plus d’un siècle, les meuniers furent des "KOCHER".

1) D’abord mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER, mort à Oberrœdern le 12/12/1737 « âgé de 57 ans », cité « meunier à Oberrœdern » dès 1710.

2) Puis son fils aîné (vivant) autre Jean Valentin KOCHER, baptisé le 23/12/1706, cité « meunier à Oberrœdern » de 1740 à 1780 (il le fut sans doute dès la mort de son père et même avant mais les curés de la paroisse de Stundwiller indiquaient rarement les professions).

3) Enfin Philippe Jacques KOCHER, né le 15 juillet 1747 à Oberrœdern, cité « meunier à Oberrœdern » de 1774 à 1816, n‘étant que le 6ème enfant du précédent, mais fils aîné encore vivant de celui-ci.

Et là, donc, Georges KOCHER, petit-fils de meunier par son père Mathias, un des très nombreux enfants (au moins 18 en deux mariages) de mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER, reprend la tradition familiale en épousant une fille de meunier. Il n’est pas allé bien loin, puisque "Niederrœdern" s’oppose à "Oberrœdern", par leur préfixe signifiant "bas" et "haut" (le "Niederrhein", en allemand, c’est le Bas-Rhin ! Et le Haut-Rhin se dit "Oberrhein"). Il a parcouru 5 kilomètres, et… en descendant bien sûr, puisque se dirigeant à l‘est, vers le Rhin tout proche.

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Cette première épouse est malheureusement décédée assez jeune, à Niederrœdern le 11 octobre 1793 après lui avoir donné au moins quatre enfants, mais il doit m'en manquer à cause des lacunes des périodes révolutionnaire et pré-révolutionnaire (1784, 1787, puis 1790 à 1792). L’acte de décès la dit « âgée de 46 ans », ce qui est très exact.

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Épouse, en secondes noces, sans doute en 1794, mais pas à Niederrœdern car bizarrement il n’y a plus de lacunes, une certaine Catherine KILHOFFER, qui lui donnera au moins cinq filles. J’ai reconnu sa signature, c’est bien "mon" Georges KOCHER à moi, logiquement remarié.

"KILHOFFER" n'était pas un nom de la région. Son origine se situe à Reinhardsmunster, petite commune du Bas-Rhin, près de Marmoutier, où, bien entendu, je n'ai pas trouvé le mariage.

Georges sera encore présent à Niederrœdern au mariage de son aînée (1804) mais absent car « émigré » au mariage de sa seconde fille (1809). De fait, on ne le reverra plus, ni sa seconde épouse. L

Dommage pour moi qu’il ait émigré (vers les États-Unis ?) avec beaucoup de ses enfants, sans doute.

Mais, heureusement pour moi, ses filles Marie-Anne, mariée en 1804, et Catherine, mariée en 1809, sans doute déjà amoureuse ♥ ♥ sinon fiancée au moment où son père a décidé de s'exiler, sont restées vivre à Niederrœdern, avec nombreuse descendance ! J

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Décédé je ne sais où ni quand, donc.

Et sa seconde épouse aussi est décédée je ne sais où ni quand, donc.

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E2/PE18) Catherine KOCHER, unique fille, née à Oberrœdern le 26 octobre 1754.

Marraine le 11 septembre 1774 (dans un acte qui ne précise pas que sa mère est décédée !).

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Épouse, sa mère étant donc décédée, le lundi 17 avril 1780, Michel (tout court) DENTINGER, né le 21 février 1757 à Oberrœdern, fils de Jean Michel DENTINGER, maçon, et de Marie Marguerite AMANN, son épouse.

Par sa grand-mère paternelle Marie Catherine, qui fêta ses noces d'orchidée (55 ans de mariage) et qui l'a donc connu, Michel DENTINGER était de ma famille, arrière-petit-fils de mes septaïeuls N°404 Jean Jonas PHILIPS et N°405 Marie Catherine HOFFART, mariés le 8 mai 1689 (ou 1688). (j'ai un problème pour la date de ce mariage)

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Décédée à Oberrœdern le 11 octobre 1813, « âgée de 60 ans », ce qui constitue un arrondi à la dizaine la plus proche.

Son époux, laboureur en 1813, maçon en 1823, est décédé à Oberrœdern le 24 mai 1838, « âgé de 84 ans », ce qui est exagéré comme presque toujours pour les vieillards (il avait 81 ans, ce qui était déjà beaucoup). Dont au moins douze enfants, tous nés à Oberrœdern.

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E3/PE21) Mathias KOCHER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 16 février 1756.

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Lui, c’est un cas. Du moins, du point de vue généalogique, car sinon, rien à lui reprocher, bien sûr.

Comme tout le monde le sait, on remonte normalement de génération en génération par les mariages.

Ceux-ci vous disent (normalement) en effet :

« Aujourd’hui, j’ai marié Untel, FILS DE … ET DE … avec Unetelle, FILLE DE … ET DE … »

Et ainsi, on a les deux couples parentaux.

Parfois, si le mariage manque, l’acte de décès peut suffire, s’il a eu lieu au 19ème siècle, car on commençait à y mettre la filiation des défunts, même des hommes et des femmes mariés (inconcevable sous l’Ancien Régime, en Alsace comme ailleurs).

C’est ainsi que j’ai pu identifier les parents de PE43 Georges WALTER décédé le 31 juillet 1838 à Oberrœdern, époux de Barbe PHILIPS, alors que je n’ai pas son mariage, célébré je ne sais où dans les années "sombres", vers 1792. L’acte de décès donne tout : parents et épouse.

Idem pour les parents de PE41 Jean WALTER, mon quadrisaïeul N°48, décédé le 6 février 1822 à Oberrœdern, marié lui aussi je ne sais où dans les années "sombres", vers 1793. Mais là, ce fut déjà plus compliqué car on n’indiquait pas le nom de son épouse, d’une part ; et, d’autre part, sa mère était nommée à tort Madeleine STAEBELL au lieu de Rosine STAEBELL.

La présence de son fils Bernard, dont on donnait l’âge (et qui était à peu près exact, 22 ans au lieu de 21), et surtout le remariage de sa mère Rosine devenue veuve, avec divers actes d’état civil venant en complément, ont fini par m’apporter les preuves que je cherchais. En plus du fait que jamais un Mathias WALTER n’épousa une Madeleine STAEBELL paroisse de Stundwiller, mais une Rosine STAEBELL, oui.

Les actes de décès comprenaient en effet très souvent des erreurs, surtout concernant les filiations. Comme il fallait en donner une, les maires écrivaient souvent n’importe quoi lorsqu’ils étaient dans l’ignorance. Il n’est jamais arrivé, en effet, qu’un défunt vienne se plaindre (Hu, hu, hu ! ^^). J’ai ainsi une filiation épouvantable (elle est incestueuse, avec confusion de la mère et de l’épouse L) pour l’acte de décès de mon quadrisaïeul N°34 Jacques LENÈGRE, qui a eu le malheur de décéder (veuf) en Normandie alors qu’il était né en Auvergne.

Bref, le cas de Mathias KOCHER est assez fâcheux, tout ça parce que, pour lui aussi, d’une part son mariage me manque, et, d’autre part son acte de décès comporte une grosse erreur.

Cette erreur est due en grande partie au fait que son unique enfant (un fils prénommé Jean Mathieu) était mort avant lui, ainsi que son épouse. Et que ce sont deux jeunes voisins (44 ans et 38 ans) qui sont venus donner l’identité de ses parents, notamment celle de son père mort dans une autre commune et dans un autre siècle. On peut comprendre les dégâts.

Évidemment, le maire aurait pu se renseigner de façon précise en questionnant la bru du défunt, qui possédait sans doute les papiers d’identité de son beau-père, mais ce n’était pas la coutume.

Donc, avec les réserves d’usage :

Mathias KOCHER (nommé "Mathieu" à Niederrœdern, mais ça ce n’est absolument pas gênant car les Alsaciens, dès qu’ils se mirent à écrire en français, transformèrent tous les "Mathias" en "Mathieu") était ancien militaire pensionné. Il avait épousé une certaine Madeleine HENRY, née je ne sais où, mariée je ne sais où, et enfin décédée je ne sais où entre 1815 et 1821, mais (officiellement du moins) PAS à Niederrœdern, où elle vivait pourtant avec son époux (présente et consentante au mariage de son fils en 1815).

Mathias KOCHER est mort le 10 septembre 1833 à Niederrœdern, « veuf de Madeleine HENRY », « âgé de 78 ans », « né à Aschbach », « fils de Jean-Baptiste KOCHER et Marie WALTER ».

Voyons un peu tout cela.

a) « veuf de Madeleine HENRY ». On est d’accord. Elle était en effet déjà décédée en 1821 lors du décès de leur fils unique.

b) « âgé de 78 ans ». Pas trop choquant (on a vu bien pire !), vu qu’il avait 77 ans et demi. C’est même plutôt rassurant. ^^

c) « né à Aschbach ». Pas trop choquant non plus, vu que son père a quitté Oberrœdern pour Aschbach juste après sa naissance (François y est né en 1757, voir ci-dessous) et y a toujours vécu après son remariage. En plus, les déménagements étaient rares après le mariage, et, trois quarts de siècle après, on peut avoir oublié, surtout deux voisins qui n’étaient pas nés en 1757 ! Là encore, c’est même plutôt rassurant, car j’ai vu bien souvent, pour un défunt, quand le maire était dans l’ignorance, l'inscription « né en cette commune ». Là, on nous montre qu’on le savait originaire de la paroisse de Stundwiller.

d) « fils de Jean-Baptiste KOCHER et Marie WALTER ». Voilà le passage "un peu plus gênant". Sa mère se nommait Marie Ève WALTER, donc, là, ça va plutôt bien ; bravo aux deux voisins. Mais son père ne se prénommait pas Jean-Baptiste, mais Mathias comme son fils. Pour moi, ce n’est jamais qu’une erreur grossière de plus comme on en voit dans tant d’actes de décès au 19ème siècle. Mais bon, je tenais à signaler tout ça. Pour information, j’ai, dans mon fichier, la liste de tous les KOCHER nés paroisse de Stundwiller sous l’Ancien Régime, et jamais un « Jean-Baptiste KOCHER » n’y a été père (ni frère, ni fils, ni quoi que ce soit d‘ailleurs). Donc, qu’il soit né à Aschbach ou Oberrœdern, notre défunt NE POUVAIT PAS avoir un père prénommé Jean-Baptiste.

Pour finir, je signale qu’il existait à Niederrœdern (sous l’Ancien Régime, toujours) une autre famille KOCHER, cousine de la mienne. Mais les prénoms y étaient voisins de ceux donnés à Oberrœdern : pas de Jean-Baptiste.

e) En lisant et recopiant TOUTES les naissances (et TOUS les décès) survenu(e)s à Aschbach de 1793 à 1812 (absence de tables décennales comme partout en France ou presque) en vue de la réalisation de mon article N°10, j'ai trouvé qu'un certain "Mathias KOCHER" « militaire retiré, âgé de 52 ans, domicilié à Aschbach » avait été témoin d'une naissance y survenue le 17 juin 1808 (l'acte est du 18). C'est probablement notre homme (l'acte n'est pas signé, dommage, pas même du maire), qui avait bien 52 ans ce 18/06/1808, et qui n'est pas cité à Niederrœdern avant le 26/12/1815, lors du mariage de son fils, avec la qualification voisine de « militaire retraité ». Raison de plus, donc, pour qu'on l'ait cru né à Aschbach, sur son acte de décès !

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Conclusion : si ce "Mathieu KOCHER" retrouvé à Niederrœdern n’est pas celui né à Oberrœdern le 16 février 1756, qui est-il donc ? ON NE PEUT PAS trouver quelqu’un qui remplisse TOUTES les conditions imposées par cet acte de décès mensonger. Et celui né à Oberrœdern le 16 février 1756 en remplit beaucoup, de ces conditions, même si c'est parfois approximatif. Il n’y a que ce prénom farfelu de "Jean-Baptiste" pour son père qui soit gênant.

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Ceci étant donc réglé, où chercher le mariage de Mathias KOCHER ? Ben, ça ne va pas être simple. Son fils unique est né en 1989 à Strasbourg, d’une mère nommée Madeleine HAARI, si j’ai bien lu, transformée donc plus tard en HENRY. Elle était « originaire de Kästel ». Le problème, c’est qu’il n’y a pas de Kästel en France. Wikipédia nous apprend que « Cassel en français, Mainz-Kastel en allemand, était un avant-poste romain édifié près de Mayence sur la rive droite du Rhin. »

Or, à cette époque, Mathias KOCHER était militaire (sergent dans la légion pédestre) et il choisit pour parrain un dénommé Jean BEIL, « caporal dans la légion de Hesse-Darmstadt ». Bref, Madeleine HENRY était probablement une Allemande et le mariage eut peut-être bien lieu en Allemagne. Je ne suis donc pas près de le trouver, ce mariage, vu qu’il n’a pas eu lieu à Strasbourg (j’ai vérifié) ! Si au moins je trouvais son acte de décès ! Mais il n’existe probablement pas. Son fils a vécu un an comme douanier à Biesheim, dans le Haut-Rhin, là où est née sa fille Madeleine, qui, seule, assure une descendance à cette branche. Mais sa mère n’est pas décédée là non plus, pas plus qu’elle n’est décédée dans la commune natale de sa bru, Siegen (67), où Mathias KOCHER et son épouse ont peut-être vécu.

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Ceci dit, que faisait "mon" Mathias / Mathieu KOCHER à Niederrœdern ? Eh bien, on peut penser qu’une fois devenu militaire pensionné, il a voulu revenir "au pays". Mais il fallait trouver un logement, soit à Aschbach, soit à Oberrœdern. S’il n’en a pas trouvé, il a pu acheter "à prix modique" celui de son frère aîné PE15 Georges, « émigré » entre 1804 et 1809 (étudié ci-dessus). "Notre" Mathias / Mathieu KOCHER n’est en effet cité à Niederrœdern qu’à partir de 1815, présent et consentant au mariage de son fils unique Jean Mathieu. Ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr, mais, de toute façon, il n’est pas anormal qu’il se soit retiré dans un village où vivait un de ses deux frères, bien au contraire.

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Voilà. C’est tout pour ce "mystérieux" petit-fils de BW et MPJ L

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E4/PE24) François KOCHER, 3ème fils, né à Aschbach (plus Oberrœdern, donc) le 12 novembre 1757.

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Épouse, charpentier, sa mère étant donc décédée mais son père vivant et même présent (agriculteur), à Oberlauterbach (67) le lundi 26 janvier 1789, Marie Madeleine ULM, soussignée, née à Oberlauterbach, y baptisée le 12 février 1764, fille de Jean, aussi agriculteur, et de Marguerite BAUMSTARCK.

Note : à la naissance de sa fille, Jean ULM était "scabin", c’est-à-dire échevin (conseiller municipal) d’Oberlauterbach.

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Cette première épouse est hélas décédée dès 1793, dans des lacunes de l‘état civil (pages déchirées). Dont postérité néanmoins.

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Épouse alors, toujours charpentier, Madeleine FIX, « 25 ans », aussi d’Oberlauterbach, soussignée, fille de Christophe et d'Anne Ève MAURER, à Oberlauterbach le lundi 13 avril 1795. Dont postérité.

Je n’ai pas trouvé l’acte de naissance de Madeleine FIX vers 1770. À la place, j’ai trouvé deux de ses frères. L

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Décédé, toujours charpentier, veuf de Madeleine FIX, le 30 juillet 1831 à Oberlauterbach, « âgé de 77 ans », ce qui est un peu exagéré comme très souvent pour les personnes âgées.

À noter que cet acte de décès le dit « né à Oberlauterbach », ce qui est faux bien sûr, mais pas du tout inquiétant. En effet, lorsqu'ils étaient dans l'ignorance, les maires indiquaient leur commune comme commune de naissance du défunt. Ils tenaient à remplir toutes les cases. 

Sa seconde épouse est semble-t-il décédée entre 1819 et 1831, mais j'ignore où, n'ayant pas trouvé son acte de décès à Oberlauterbach pas plus que je n'y avais trouvé son acte de baptême. Étrange ; bizarre, même ! L

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E9) Enfants de Jean Michel WALTER et Marie Ève PHILIPS, mariés le lundi 26 janvier 1761

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE38) Adam Michel WALTER, 1er fils, né à Aschbach le 24 décembre 1762.

Parrain soussigné dès le 20 décembre 1774, à moins de 12 ans !

Encore parrain soussigné le 20/12/1776 (pas encore 14 ans), le 15/04/1779 (16 ans) et le 01/06/1781 (18 ans).

Dès le 20/12/1776, il signe avec un "w" dont le premier jambage est plus haut que les deux autres. Il affermit cette signature à 16 ans. Ce sera sa marque de fabrique, bien reconnaissable. À 18 ans, elle est superbe, et c'est là une grandiose revanche pour le fils d’un homme qui fut qualifié de « véritablement illettré » ! J

Pour qui ne connaît pas bien la paléographie, allez l’admirer sur le registre 3E484/4, vue 101/200, 2ème acte (baptême d’un certain Georges PHILIPPS). Vous distinguerez toutes les lettres de : Michael walter.

Son futur tuteur (et quasi-homonyme : Jean Michel WALTER), pour sa part, forme l’initiale de son patronyme à peu près ainsi : ~

(il s’agit d’un "v" "étiré", certains "WALTER" signant "VALTER")

En 1789, ce tuteur, alors père de son premier enfant issu de son second mariage, signera cependant "walter", avec un "w", donc. Et ensuite aussi.

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Épouse, sa mère étant décédée (le 2 décembre 1780 à Aschbach) mais son père encore vivant (pour deux mois et demi encore) mais sûrement très malade, le lundi 21 mai 1787, Marie Madeleine BALL, 3ème du prénom (ses deux sœurs aînées "Madeleine" étant décédées en très bas âge), née à Aschbach le 29 février 1764, fille de feu Jean et de défunte Catherine PHILIPS.

Note : n’ayant pas 25 ans, et son père veuf étant très malade, Adam Michel avait un tuteur, des mêmes nom et prénoms que son père (Jean Michel), né le 4 mai 1753 à Aschbach, frère puîné de ma quinquaïeule N°99 Marie Élisabeth WALTER, citoyen d’Aschbach, marié à une autre Marie Ève PHILIPS le 13 janvier 1777, puis plus tard, devenu veuf, remarié, le lundi 26 juin 1786, à une certaine Marguerite MAYER, fille de Jean Georges et Marie Marguerite KOCHER, citoyens d’Aschbach. Cette dernière, deuxième des prénoms, mariée le lundi 19 janvier 1756, était née à Oberrœdern le 17 mars 1733, fille de mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER (descendance immense lui aussi ! mais par deux épouses toutes deux très fécondes), citoyen et meunier à Oberrœdern, et de sa seconde épouse Anne Catherine ARBOGAST.

Adam Michel WALTER est devenu veuf durant la période révolutionnaire.

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Épouse alors, en secondes noces, commune d’Aschbach (la Révolution étant passée par là), une certaine Marie Madeleine PHILIPS le 29 messidor an III, soit le vendredi 17 juillet 1795.

Cette jeune femme, née le 21 juillet 1764 à Aschbach, était une mère célibataire d’une petite fille ; elle était par ailleurs fille de François, instituteur, et Madeleine KUHNER. Je tiens ces informations sur Marie Madeleine PHILIPS d’une lettre du regretté Mr Paul STROH, qu’il a bien voulu m’écrire il y a environ 25 ans. Ce généalogiste érudit avait étudié les familles de plus de 40 communes, dont celles de la paroisse de Stundwiller. Qu’il soit ici remercié, à titre posthume.

Enfin, l'aïeul paternel de Marie Madeleine PHILIPS était fils de mon septaïeul N°400 Jean Philippe PHILIPS et de sa seconde épouse Anne-Marie JAEGER, mariés le mardi 10 janvier 1708.

Par contre, à ce jour, je n'ai pas pu relier Marie Madeleine BALL à ma famille. 

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Décédé à Aschbach le 24 mars 1827.

Il fut deux fois veuf car sa seconde épouse était décédée à Aschbach le 3 mars 1823, « âgée de 59 ans », ce qui est presque exact.

Dont postérité de ses deux épouses, à Aschbach. 

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E2/PE40) Marguerite WALTER, 1ère fille, née à Aschbach le 21 avril 1764.

Marraine le 31 mars 1782.

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Épouse, sa mère étant décédée (le 2 décembre 1780 à Aschbach) et son père aussi (le 6 août 1787 à Aschbach), le lundi 3 septembre 1787, Jean HOFFART, né le... à..., domicilié à Aschbach, fils de feu Joseph, citoyen d’Aschbach, et d’Anne-Marie ARBOGAST, sa veuve.

Note : comme son frère aîné Adam Michel ci-dessus, Marguerite avait un tuteur à son mariage, le même que celui de son frère, autre Jean Michel WALTER, né le 4/5/1753, vu ci-dessus.

Note : bien qu’il ne soit pas encore majeur (il lui manque moins de trois mois pour avoir 25 ans et 5 ans de plus pour avoir 30 ans), Adam Michel WALTER, frère aîné de l’épouse, est cité comme témoin (j’ai reconnu sa signature, la parenté n’étant pas précisée) à ce mariage (après le tuteur bien sûr), nommé ainsi : Michel WALTER "Junior".

Jean HOFFART était de ma famille, fils de Joseph, fils de Jean Jacques, fils de mes septaïeuls 412 et 413 Jean Pierre HOFFART et Apolline DITZ, déjà vus plus haut. 

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Décédée à Aschbach le 7 juillet 1817, « âgée de 53 ans », ce qui est très exact.

Son époux est décédé à Aschbach le 29 octobre 1814, aussi « âgé de 53 ans ». Il était laboureur. Dont postérité à Aschbach.

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E3/PE46) Catherine WALTER, 2ème fille, née à Aschbach le 30 octobre 1766.

Une fois de plus, son père a "marqué" (d’une simple croix légèrement parafée) et non signé. Cela s’avérera important à partir de 1777.

Marraine, du vivant de son père toujours qualifié « citoyen d’Aschbach », le 17 décembre 1786, à 20 ans donc.

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Épouse, ses parents étant décédés (voir ci-dessus pour sa sœur Marguerite), le lundi 24 novembre 1788, Jean Adam STRASSER, né le 17 juin 1762 à Stundwiller, fils de feu Jean Jacques et d’Anne Catherine KLEHAMMER, sa veuve.

Comme pour ses frère et sœur aînés, Catherine, est sous la tutelle d’un certain « Michel WALTER » lors de son mariage. Il est précisé que celui-ci est « parent par le sang » (« cognatus » en latin) de l’épouse. Il était en effet le cousin germain de Marie Ève PHILIPS, la défunte mère de l’épouse, tous deux étant des petits-enfants de mes septaïeuls 398 et 399 Jean Jacques PHILIPS, citoyen et conseiller municipal à Aschbach, et Anne-Marie CASPAR, déjà vus plus haut.

Notons encore la présence au mariage de Catherine WALTER de son oncle maternel Jean Georges WALTER, toujours « citoyen d’Oberrœdern », veuf de Marie Barbe FIX depuis quelques mois.

Jean Adam STRASSER était de ma famille car sa grand-mère paternelle Marguerite, qui a fêté ses noces de merisier (53 ans de mariage) et qui l'a donc connu, était fille de mes septaïeuls 406 et 407 Laurent STECK et Anne-Marie FRITZ, déjà vus plus haut.

Dont postérité à Aschbach. 

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Décédée à Aschbach le 31 mars 1827, une semaine après son frère aîné ; « âgée de 58 ans ». Non, c’était 60 ans.

Son époux est décédé à Aschbach le 12 août 1839, « âgé de 77 ans », ce qui est… tout à fait exact !! J

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E4/PE51) Marie Ève WALTER, 3ème fille, née à Aschbach le 24 décembre 1768.

Marraine, sous ce prénom double, le 8 juin 1788.

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Épouse, sous ce prénom double, ses parents décédés donc, le lundi 11 octobre 1790, Louis FEUERSTEIN, né le 17 novembre 1765 à Aschbach, fils de François Joseph, forgeron, et de défunte Marie Barbe MARZOLF.

Comme elle est mineure, on retrouve, à son mariage, le fameux Jean Michel WALTER, son tuteur, et aussi tuteur de ses trois frère et sœurs aînés, à leur mariage.

Pour rappel, ce tuteur, qui a changé sa signature le 7 mai 1789, signe ici avec un "w" dans WALTER.

À noter que c’est le quatrième enfant sur quatre qui vit et se marie.

Et là encore, dispense pour consanguinité. C’est évidemment très fréquent et je ne le note pas, en général.

Le tuteur avait un frère aîné (de trois ans), Jean WALTER, marié un an avant lui, et père d‘un futur maire d‘Aschbach. En apparence, il peut nous sembler plus logique de prendre cet aîné pour tuteur. Mais bon, c’est le conseil de famille de l’époque qui a choisi ; ce n’est pas notre affaire.

Louis FEUERSTEIN était de ma famille car sa grand-mère maternelle Anne Marguerite, qui l'a connu, était fille de mes septaïeuls N°390 Jean Jacques GASSERT et N°391 Marguerite PHILIPS, mariés en 1693 (l'acte de mariage, non daté, ne permet pas d'en savoir davantage).

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Elle est hélas décédée deux mois après son mariage, à moins de 22 ans (« environ 23 ans », selon le prêtre), le 19 décembre 1790 à Aschbach, sous ce prénom double, toujours. L

Sans postérité, donc. C’est un cas très rare, les jeunes mariés étant en général en pleine santé, bien sûr.

Louis FEUERSTEIN s’est remarié (avec une certaine Marie-Anne BALL, née le 29 septembre 1769 à Aschbach, y décédée le 19 janvier 1846) dès le lundi 28 février 1791.

Décédé le 11 septembre 1827 à Aschbach, « âgé de 58 ans », ce qui est assez inexact (61 ans).

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E5/PE56) Philippe Jacques WALTER, 2ème fils, né à Aschbach le 29 octobre 1771.

Y décédé le 5 décembre 1773, « âgé de deux ans », ce qui est exact. Son père a "marqué", sur les deux actes.

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E6/PE58) Philippe Jacques WALTER, 2ème des prénoms, son frère ci-dessus étant décédé, 3ème fils, né à Aschbach le 28 mars 1774.

Y décédé le 10 juillet 1774, « âgé de trois mois », ce qui est exact. Son père, citoyen d’Aschbach mais qualifié de « véritablement illettré », a "marqué".

Étrange, cette remarque plutôt désobligeante. Peut-être le prêtre a-t-il voulu se justifier par avance d’une éventuelle réprimande pour défaut de signature, je ne sais pas.

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IMPORTANT :

Le 18 février 1778 est né à Aschbach Jacques WALTER, enfant de Jean Michel et Marie Ève PHILIPS.

Mais ce n’est pas un petit-enfant de mes sexaïeuls BW et MP, car c’est un enfant d’UN AUTRE COUPLE qui portait les mêmes noms et prénoms et vivait AUSSI à Aschbach.

Nous connaissons bien cet autre Jean Michel WALTER. C’est le fameux tuteur dont on a parlé ci-dessus, qui a marié un de ses petits-cousins et ses trois petites-cousines.

Il est donc né le 4 mai 1753 à Aschbach, et est le 3ème fils, 6ème et dernier enfant de mes sexaïeuls N°198 (autre) Jean Michel WALTER et N°199 Anne-Marie PHILIPS.

Cet autre Jean Michel WALTER a donc lui aussi épousé, une (autre) Marie Ève PHILIPS.

Ce mariage fut célébré le lundi 13 janvier 1777.

Et, comme la Marie Ève PHILIPS du premier couple homonyme n’est décédée que le 2 décembre 1780 (à Aschbach), jeune et non ménopausée, il s’ensuit qu’elle pouvait avoir encore des enfants de 1777 à 1780.

Par chance, le Jean Michel WALTER, 9ème enfant de mes sexaïeuls BW et MP, ne savait pas signer et apposait à chaque acte de baptême, de parrainage ou de sépulture, une marque assez reconnaissable, tandis que le Jean Michel WALTER fils de mes autres sexaïeuls (autre) Jean Michel WALTER et Anne-Marie PHILIPS, savait, lui, signer, et j’ai reconnu sa signature sur l’acte de baptême de ce nouveau-né, Jacques WALTER, son premier enfant, donc.

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Ce deuxième couple "Jean Michel WALTER / Marie Ève PHILIPS" aura plusieurs enfants, dont un autre fils, Jean Adam (décédé en bas âge), né lui aussi (27 juin 1780) à Aschbach et (quelques mois) AVANT le décès de la première "Marie Ève PHILIPS". Là encore, la signature reconnaissable du père permettra son identification, d’autant plus que son homonyme ne savait pas signer. Quant aux autres enfants de ce second couple, ils naîtront bien sûr APRÈS le décès de la première "Marie Ève PHILIPS". Plus de problème d’homonymie, donc, dès lors.

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E10) Enfants de François WALTER

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Aucun, bien sûr, puisque cet enfant est décédé âgé de 7 mois.

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E11) Enfants de mes quinquaïeuls N°96 Mathias WALTER et N°97 Rosine STEBEL (orthographe de naissance), mariés le lundi 13 octobre 1760

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J’en ai trouvé six. Les voici.

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E1/PE33) Marie Madeleine WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 19 juillet 1761.

Y décédée le 13 mai 1765, « âgée de quatre ans ». Presque.

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E2/PE37) Michel WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 6 octobre 1762.

Y décédé le 14 avril 1765, âgé de deux ans et demi, donc (le prêtre n'a pas donné d'âge).

Note : il est décédé sous les prénoms de « Jean Michel ». Ça arrivait quelquefois de lire ainsi, sur le registre des sépultures, un prénom supplémentaire ne figurant pas sur l’acte de baptême. J’ai même vu une petite fille dont le prénom, à son décès, fut précédé de « Anne-Marie », prénom double supplémentaire absent, donc, sur l’acte de baptême.

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E3/PE41) Jean WALTER, mon quadrisaïeul N°48, 2ème fils, né à Oberrœdern le 31 août 1764.

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Épouse, je ne sais où, en (ou vers) 1793, ma quadrisaïeule N°49 Anne-Marie FISCHER, 1ère fille et 1er enfant de mes quinquaïeuls N°98 Jean Bernard FISCHER et N°99 Marie Élisabeth WALTER, née à Aschbach le 5 février 1770.

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Décédé le 6 février 1822 à Oberrœdern, laboureur, « âgé de 59 ans » ; en fait seulement 57 ans.

Son épouse était décédée le 15 juillet 1813 à Oberrœdern, « âgée de 44 ans » ; en fait 43 ans.

D’où nombreuse postérité : 8 enfants, tous des garçons. 57 petits-enfants (44 nés à Oberrœdern, 13 nés à Stundwiller), tous des WALTER ! J

Note : ce sont sans doute les troubles révolutionnaires qui ont conduit mes quadrisaïeuls à aller se marier en dehors de la paroisse de Stundwiller où ils résidaient tous deux. Un mariage religieux effectué par un prêtre jureur (assermenté, soumis à l'Assemblée nationale et non à l‘Église romaine) n’a en effet pas plus de valeur aux yeux de Dieu qu’un simple mariage à la mairie.

Bref, il est possible que Jean WALTER et Anne-Marie FISCHER aient choisi de faire célébrer leur mariage par un vrai prêtre, en Allemagne par exemple, toute proche de leur paroisse d‘origine.

Ce sont donc (principalement) leurs actes de décès qui m’ont permis de connaître l’identité de leurs parents.

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Après le décès d'Anne-Marie FISCHER, Jean WALTER s'est remarié, fin 1813 ou début 1814, mais j'ignore où (décidément ! L) avec une certaine "Catherine PHILIPPS", née vers 1771. Ce couple âgé n'a eu qu'un seul enfant, Xavier, né le 9/1/1815 à Oberrœdern, recensé en 1836 avec sa mère devenue veuve. Ce mariage a peut-être eu lieu à Oberrœdern, car il y a encore des lacunes dans ces années-là (plein d'actes "vides" dans les naissances et décès de 1812, par exemple).

Cité laboureur la plupart du temps, Jean WALTER fut aussi cité tisserand (1796 et 1820), mais aussi garde-champêtre en 1819. 

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E4/PE45) Marie Madeleine WALTER, 2ème du prénom, 2ème fille, née à Oberrœdern le 19 mai 1766.

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Épouse, son père étant décédé et sa mère remariée, le lundi 28 février 1791, Mathias HUSS, de Buhl, y né le 27 juin 1765, fils de François Joseph et Marie Ève STECK, et veuf d’Anne Marguerite FRITZ depuis le 20/09/1790 et avec laquelle il s‘était marié le 16/02/1789 sous le nom de Mathias HAUS.

Parmi les témoins :

a) Antoine BAMBERGER, second époux de Rosine STEBEL, qualifié de « père nourricier de l’épouse, citoyen d’Oberrœdern ».

b) Joseph WALTER, qualifié de « oncle maternel de l’épouse et son tuteur ».

Note : Joseph WALTER, né le 27 mai 1734, soit 19 mois après mon quinquaïeul Mathias WALTER, était tout indiqué pour être le tuteur de ses enfants, puisque à peu près du même âge que leur défunt père.

Note : si j‘ai bien compris le droit de l‘époque, une veuve ne pouvait suffire à avoir seule à charge ses enfants ! Et, évidemment, Rosine STEBEL ne s’est pas remariée avec Antoine BAMBERGER le jour ni le lendemain de son veuvage, mais 13 mois après, le mardi 30 avril 1771.

D'où nombreuse postérité à Buhl. J'ai peu d'ancêtres à Buhl et Mathias HUSS n'est pas rattaché à ma famille.

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Décédée à Buhl le 13 (ou le 30 ?) novembre 1823 (acte très mal rédigé : trois dates dont au moins une fausse), « âgée de 58 ans », ce qui est presque exact (57 ans).

Son époux est décédé après, à Buhl aussi : le 19 avril 1849, « âgé de 84 ans », ce qui est aussi presque exact. Laboureur.

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E5/PE48) Anne-Marie WALTER, 3ème fille, née à Oberrœdern baptisée le 9 octobre 1768.

Marraine le 24 février 1789, sous le prénom de « Marie-Anne », à 20 ans, donc.

Notes :

1) L’inversion de ces deux prénoms était très fréquente, j‘ignore pourquoi.

2) Anne-Marie WALTER se fera toujours appeler « Marie-Anne » par la suite.

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Épouse, j’ignore où et quand (peut-être en 1794 dans une des deux communes de leur même paroisse natale de Stundwiller), Jean Michel MARZOLF, né le 17 mai 1768 à Aschbach, fils de Jean Jacques, agriculteur, et de défunte Anne-Marie KNITTEL.

Le couple s’établira d’abord à Aschbach où naîtront sans doute tous leurs enfants, de 1795 environ à 1811 ou environ (j'y ai trouvé 9 actes de naissance, plus quelques décès dont celui, important, de l'aînée, car sa naissance manque).

La famille voyagera ensuite beaucoup, y compris hors du Bas-Rhin, trois des enfants se mariant à Roppenheim (67).

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Anne-Marie WALTER est décédée le 15 août 1827 à Bitche, en Moselle, « née à Oberrœdern, âgée de 60 ans, fille des feus (mes quinquaïeuls N°96 et 97) Mathias WALTER et Rosine STAEBEL, épouse de Michel MARZOLF ». Tout est exact, sauf l’âge, qui est un arrondi (pas encore 59 ans).

Sur déclaration de son fils Georges, « tisserand, âgé de 23 ans ». Non, 25 ans.

Jean Michel MARZOLF est décédé à Wintzenbach (67) le 21 avril 1852, « laboureur, âgé de 85 ans, fils de feu Jacques, veuf de Marie-Anne WALTER ». L’âge est aussi un arrondi (pas encore 84 ans).

Sur déclaration de son fils Ferdinand, « laboureur, âgé de 42 ans, domicilié à Wintzenbach ». Je n’ai pas l'acte de naissance de ce fils, qui serait donc né vers 1810, entre les 9ème et 11ème enfants.

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E6/PE53) Marie Rosine WALTER, 4ème fille, née à Oberrœdern le 25 mars 1770.

Y décédée le 4 septembre 1770, « âgée d'environ six mois », fille d'un père naguère « citoyen et tisserand ».

Note : à sa naissance, son père devait être malade car il mourut une semaine après, et il était absent le jour du baptême. Le parrain fut son grand ami Jean Michel CLAUS, cordonnier à Stundwiller. La marraine, Madeleine PHILIPS, a su signer.

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E12) Enfants de Joseph WALTER et Marie Catherine FISCHER, mariés le lundi 22 janvier 1759

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J’en ai trouvé cinq. Les voici.

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E1/PE31) Marguerite WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 11 mars 1761.

Y décédée le 22 décembre 1763, « âgée de trois ans », ce qui est inexact.

Joseph WALTER n’a pas signé l’acte de sépulture mais a marqué d’une simple croix. Il avait pourtant signé à son mariage et à sa paternité, et résignera plus tard. Évidemment, là, les circonstances étaient différentes. L

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E2/PE39) François Joseph WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 20 février 1763.

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Épouse, sous ce prénom double, du vivant de ses parents, le lundi 26 janvier 1789, Marguerite BALL, née le 9 janvier 1768 à Aschbach, fille de feu Jean et de défunte Catherine PHILIPS.

Nous avons déjà rencontré cette famille. Une des sœurs aînées de Marguerite, Marie Madeleine BALL, a épousé en 1787 Adam Michel WALTER, "PE38".

Jean BALL, père de Marguerite, est « d’autant plus décédé » au mariage de Marguerite qu’il l’était déjà à sa naissance. Il est en effet mort le 3 janvier 1768 tandis que Marguerite, enfant posthume donc, est née six jours après, le 9 janvier 1768 donc.

Marguerite est la 12ème et évidemment dernière enfant de cette famille.

L’époux signe : Frantz Joseph WALTER. Et signera encore ainsi à sa première paternité (1792).

Parmi les témoins de ce mariage : mon sexaïeul N°196 François FISCHER, grand-père maternel de l’époux, marié dans cette paroisse 54 ans auparavant, le lundi 31 janvier 1735 (avec ma sexaïeule N°197 Anne-Marie KOCHER, une des très nombreux enfants de mon septaïeul N°394 Jean Valentin KOCHER), et qui signe (Frantz FISCHER) !!

À noter que, malgré ses 25 ans et 11 mois, François Joseph est déclaré « mineur » car la majorité était "souvent" de 30 ans pour les hommes sous l'Ancien Régime (25 ans dans certaines régions et à certaines époques). Il a donc eu besoin de l’autorisation de son père pour se marier.

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Décédé, toujours sous ce prénom double, à Aschbach le 13 juillet 1838, « âgé de 77 ans », ce qui est exagéré (75 ans). Il était laboureur, comme son père.

Son épouse était décédée au précédent printemps, à Aschbach le 22 avril 1838, « âgée de 72 ans », ce qui est aussi légèrement exagéré (70 ans).

49 ans de mariage ! Noces de cèdre (Wikipédia). Mais très faible postérité. L

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E3/PE44) Valentin Bourchard WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 14 octobre 1765.

Ah, "Bourchard", que voilà un curieux prénom ! J

Explication :

« Burchard de Wurtzbourg, né vers 683 et mort en 755, fut évêque de Würzburg de 741/742 à 754/755. C'est un saint de l'Église catholique. » (Wikipédia)

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Épouse, du vivant de ses parents, et sous ces deux prénoms, mais soussigné « Valentin WALTER », le lundi 1er septembre 1788, Madeleine DENTINGER, née le 31 janvier 1765 à Oberrœdern, y domiciliée, fille mineure (= moins de 25 ans) de Mathias et de défunte Anne-Marie PHILIPS.

Dont postérité à Oberrœdern. Madeleine DENTINGER n'est pas reliée à ma famille, du moins par les BMS.

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Décédé le 24 avril 1814 à Oberrœdern, « âgé de 48 ans », ce qui est exact.

Son épouse est décédée avant lui, le 6 avril 1811 à Oberrœdern, « âgée de 46 ans », ce qui est exact aussi.

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E4/PE49) Bernard WALTER, 3ème fils, né à Oberrœdern le 26 octobre 1768.

Y décédé, sous les prénoms de « Jean Bernard », le 20 avril 1776, « âgé d’environ 7 ans », ce qui est exact.

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E5/PE54) Jacques WALTER, 4ème fils, né à Oberrœdern le 7 octobre 1770.

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Épouse, du vivant de ses parents, son père étant laboureur et lui aussi, commune d’Oberrœdern le 7 frimaire an IX, soit le vendredi 28 novembre 1800, Catherine BEIL, née à Aschbach le 20 novembre 1773, y domiciliée, fille de Martin, laboureur, et de Madeleine MAYER.

Ses deux frères aînés, François Joseph WALTER et Valentin Bourchard WALTER, mariés eux aussi, sont témoins soussignés au mariage de leur frère puîné.

Ce fut "LE" mariage de l’année ! En effet, il n’y en a pas eu d’autre en l’an IX à Oberrœdern !! J

Catherine BEIL était de ma famille puisque son aïeule paternelle Marie Barbe était la 7ème enfant, sur 16, de mes septaïeuls 398 et 399 Jean Jacques PHILIPS et Anne-Marie CASPAR, déjà vus plus haut.

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Décédé à Oberrœdern le 25 janvier 1814, « époux de Catherine BEILL, laboureur, âgé de 42 ans ». En fait, il avait 43 ans.

Dont postérité. Et, parmi cette postérité, naîtra un "Balthasar WALTER" en 1897 !! J

Son épouse, remariée le jeudi 12 octobre 1815 avec un certain Jean Adam PHILIPPS de 20 ans son cadet L (né le 2 février 1794 à Oberrœdern), est décédée à Oberrœdern le 24 janvier 1843, de nouveau veuve, et « âgée de 75 ans » (au lieu de 69 ans).

Son second époux était en effet décédé entre-temps, à Oberrœdern le 22 juillet 1837.

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E13) Enfants de Balthasar WALTER "Junior" et Marguerite FISCHER, sa première épouse, mariés le lundi 14 janvier 1760

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J’en ai trouvé sept. Les voici.

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E1/PE34) Valentin WALTER, 1er fils, né à Oberrœdern le 29 octobre 1761.

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Épouse, ses parents décédés, le dimanche 21 septembre 1783 à Leutenheim (Bas-Rhin), Marie Madeleine Odile WILHELM, née à Leutenheim le 13 décembre 1752, fille de Jean Jacques, tailleur d’habits, et de Marie Richarde DANNER.

Ça fait un gros écart d’âge mais je n’ai pas trouvé une autre « Madeleine WILHELM » fille des mêmes parents née après celle de 1752. Valentin deviendra lui aussi tailleur d’habits (sartor en latin / Schneider en alsacien).

Note : je ne crois pas beaucoup à ces mariages un dimanche. Je pense qu’il a eu lieu le lendemain, le lundi. Le prêtre a pu se tromper de date, comme quand j’écris sur mes cahiers "janvier 2015" alors que nous sommes en janvier 2016.

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Décédé à Leutenheim le 11 décembre 1795, « âgé de 35 ans ». Non, 34.

Son épouse est décédée à Leutenheim le 5 novembre 1810, « âgée de 54 ans », ce qui est faux.

Au moins 4 enfants, dont au moins 3 morts en bas âge. Aucune postérité adulte connue. L

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E2/PE42) Marie Madeleine WALTER, 1ère fille, née à Oberrœdern le 7 octobre 1764.

Décédée à Oberrœdern le 15 avril 1768, « âgée de 3 ans », ce qui est exact.

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E3/PE47) Jean Georges WALTER, 2ème fils, né à Oberrœdern le 18 décembre 1766.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E4/PE52) Madeleine WALTER, 2ème fille, née à Oberrœdern le 13 avril 1769.

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Épouse, à Leutenheim le lundi 11 janvier 1792, Jean Jacques WILHELM, agriculteur, né le 24 mars 1751 à Leutenheim, fils de Jean Martin et Marie-Anne DOSCH.

Jean Jacques WILHELM était veuf, lors de ce mariage. Il avait en effet précédemment épousé, à Leutenheim le lundi 23 août 1784, son père étant déjà décédé mais sa mère vivante et présente, une jeune veuve, Marie Ève Madeleine SCHNEIDER, née le 5 juillet 1755 à Leutenheim, morte en couches à Leutenheim le 13 novembre 1791, « âgée de 36 ans environ », ce qui était très exact.

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Décédée à Leutenheim le 20 décembre 1817, journalière, « âgée de 47 ans », ce qui est presque exact (48 ans).

Son époux, laboureur, était décédé à Leutenheim le 6 septembre 1808, « âgé de 55 ans » ; en fait 57.

Au moins 9 enfants nés à Leutenheim, dont au moins 2 mariés.

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À noter la présence d’un couple Jacques WILHELM / Madeleine STALTER, qui avait des enfants à la même époque. Donc bien lire le nom de l’épouse.

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E5/PE55) Jean WALTER, 3ème fils, né à Oberrœdern le 21 juin 1771.

J'ignore ce qu'il est devenu.

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E6/PE59) François WALTER, 4ème fils, né à Oberrœdern le 11 septembre 1774.

Décédé, jeune célibataire, à Leutenheim le 18 janvier 1798, « âgé de 24 ans ». Non, 23.

Note : on constate que trois des sept enfants de cette fratrie ont "émigré" d’Oberrœdern vers Leutenheim. J’espérais y trouver le reste de la famille (Jean Georges et Jean nés ci-dessus) mais ce ne fut pas le cas.

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E7/PE61) une fille sans prénom WALTER, 3ème fille, née, baptisée par la sage-femme à Oberrœdern le 14 avril 1778.

Y décédée le lendemain.

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Décès, à Oberrœdern ce funeste 14 avril 1778, de Marguerite FISCHER, première épouse de Balthasar WALTER "Junior", qui n’a donc pas survécu à cet accouchement. L

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E13bis) Enfants de Balthasar WALTER "Junior" et Catherine FISCHER, sa seconde épouse, mariés le lundi 16 novembre 1778

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Il n’y en a pas eu, à ma connaissance.

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Conclusion : 62 petits-enfants pour BW et MP : 6 + 6 + 9 + 0 +7 + 6 + 0 + 4 + 6 + 0 + 6 + 5 + 7 (+ 0).

Nombre de garçons :

2 + 2 + 5 + 0 + 4 + 3 + 0 + 3 + 3 + 0 + 2 + 4 + 4 = 32

Nombre de filles :

4 + 4 + 4 + 0 + 3 + 3 + 0 + 1 + 3 + 0 + 4 + 1 + 3 = 30

Nombre de WALTER : 42

Nombre de RÖHRIG : 9

Nombre de STRASSER : 7

Nombre de KOCHER : 4

Nombre de petits-enfants mariés (attention ! à ce jour, je ne les ai peut-être pas tous) : 26

Nombre de petits-enfants décédés célibataires (même remarque) : 31 (dont 27 enfants).

Nombre de petits-enfants "disparus" à ce jour (décédés mariés ou célibataires) : 5

Les disparus vont peut-être se réduire si je trouve d’autres actes de mariage et/ou de décès. Mais ce n’est pas sûr. On notera en effet qu’il me manque la destinée de 5 garçons ou hommes et 0 fille ou femme. Les hommes peuvent être morts à la guerre ou bien encore s’être expatriés. Par ailleurs, autour de 1793, il manque sans doute beaucoup d’actes, à cause de la difficile (et sanglante !) transition entre l’Ancien Régime et la République. Dans ce cas, on ne saura jamais ce que sont devenus tous ces hommes.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

Les articles 4 à 13 à venir traiteront des arrière-petits-enfants de BW et MP. J’en ai déjà 148, mais il ne sera plus question d’exhaustivité, évidemment. Je sais qu’il m’en manquera toujours beaucoup.

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du mercredi 7 décembre 2016 à 17h02.

Note : par rapport à l'édition largement corrigée et améliorée du vendredi 11 novembre 2016 à 00h24, il y a la destinée d'Anne-Marie WALTER "PE48", dite "Marie-Anne" de ses 20 ans à son décès. Je connais désormais la destinée des 30 petites-filles de BW et MP.