VEF Blog

Titre du blog : Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS, mariés 1714
Auteur : BalthasarWalter
Date de création : 10-09-2015
 
posté le 04-08-2016 à 22:53:00

IV. Les arrière-petits-enfants issus d’Adam WALTER et de Marguerite DANGLER

J’aborde maintenant la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193). Il faudra plusieurs articles, car c’est très long.

Autant je pense avoir d’assez bonnes chances de posséder la liste exhaustive des petits-enfants de mes sexaïeuls BW et MP (62, voir l’article N°3), autant je suis quasiment certain de ne pas avoir la liste exhaustive de leurs arrière-petits-enfants.

Pour (au moins) quatre raisons principales :

a) Beaucoup sont nés durant la période révolutionnaire et ont peut-être été déclarés et baptisés en Allemagne, inaccessible pour moi. S’ils sont morts en bas âge là-bas, aucune chance pour moi de les retrouver.

b) Pour ceux qui sont nés paroisse de Stundwiller, toujours durant la période révolutionnaire, il y a des lacunes. Ces lacunes commencent dès 1791 et se terminent je ne sais pas trop quand, peu après 1800 en général, car aucune année n’est vraiment totalement manquante mais beaucoup sont manifestement incomplètes.

Pas étonnant quand on sait qu’un curé d’une paroisse voisine a parlé de « persécutions ». Il rebaptisait sous condition des enfants nés six mois avant (ou même plus) et baptisés en premier par l’instituteur du village.

c) Les 6 petits-enfants dont j’ai perdu la trace ont pu se marier et je ne trouverai évidemment pas leurs enfants, sauf peut-être si je les trouve enfin un jour, eux, les petits-enfants. Mais je n’ai guère d’espoir, ayant passé des mois à consulter les paroisses voisines pour ne trouver qu’un mariage au total (plus un couple dont je n’ai pas l’acte de mariage) sur 8 manquants alors.

d) Enfin, ils sont très nombreux (plus de 150 je pense) et c’est "facile" d’en sauter un ou deux par inattention.

----------

Mes couleurs n’ont guère changé :

— En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

— En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à l’intérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro d’ordre (pour rappel : il y en a 62).

— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux, en cas de veuvage. Même plus, en théorie. J’ai vu un jour en Touraine (à Ambillou, je crois) l’acte de sépulture d’un bûcheron, veuf de QUATRE femmes. L

— En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adultes).

— En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont j’ai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles ou surprenantes.

----------

Note : je prendrai les familles par ordre chronologique de naissance des enfants mariés de BW et MP, puis, à l’intérieur et le cas échéant, par ordre chronologique des petits-enfants mariés. Si le lieu de mariage n’est pas précisé, c’est qu’il a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Dans cet article N°4, on va donc étudier les arrière-petits-enfants descendant d’Adam WALTER. Comme lui et son épouse Marguerite DANGLER, sur leur six enfants, n’en eurent qu’une qui atteignit l’adolescence (Marie Marguerite, la deuxième des six), il n’y a qu’une seule famille à étudier, celle de la susdite Marie Marguerite WALTER avec son époux, un certain Jean Jacques PHILIPS. On va voir que cette branche ne risque pas de s’éteindre car ce couple aura huit enfants, dont au moins cinq de mariés (une décédée en bas âge, deux disparus).

Jean Jacques PHILIPS était de ma famille aussi. C’était en effet un arrière-petit-fils de mon octaïeul N°808, Jonas PHILIPS, qui, selon certains internautes, serait né en 1618 et mort en 1700, et aurait été surnommé « der alte Bürgermeister », soit en français « l’ancien bourgmestre ». J’ai bien trouvé un "Jonas PHILIPS" décédé paroisse de Stundwiller (sans indication de village) le 7 novembre 1700 (vue 24/71 du premier registre, dernier acte), et « âgé de 97 ans environ » J mais je n’ai aucune indication de parenté. Les informations des internautes proviennent sans doute d’actes notariés car l’état civil n’existait pas dans cette paroisse avant 1683, donc pas en 1618.

En tout cas, l’âge convient, si j’ose dire, car, à cette époque-là, on n’hésitait pas à donner 97 ans à un vieillard de 82 ans !! "Mdr", comme disent les jeunes ! J

----------

Note : je nai pas encore cherché toutes les dates de naissance des conjoints. Ce sera pour de prochaines éditions. Jen ai toutefois certaines, trouvées par moi-même, ou par les fascicules de mariages dAGAWE que je recommande à tous mes camarades généalogistes concernés par cette région (l‘Outre-Forêt), ou encore par les personnes que je remercie ci-après ou dans les articles à venir (je ne cite pas à nouveau les diverses personnes citées dans les articles N°1 à N°3).

----------

Enfin, pour rappel, je souligne le prénom usuel lorsqu’il n’est pas unique (sauf si c’est Anne-Marie ou Marie-Anne, auquel cas je mets un tiret car ces deux prénoms doubles n‘étaient jamais coupés en deux, paroisse de Stundwiller, même s‘ils pouvaient être inversés). Quand vous voyez un prénom isolé et souligné, ça veut dire que l’acte de baptême me manque et que je pense que le prénom usuel était peut-être précédé d’un autre.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Les arrière-petits-enfants de BW et MP

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Jai pu numéroter les premiers, et notamment tous ceux de cet article N°4, mais, quand on approchera de la Révolution, la présence de lacunes me fera arrêter la numérotation. Et même avant car je n’ai pas les éventuels enfants des petits-enfants "disparus".

"E" signifie "enfant", "PE" signifie "petit-enfant" et "APE" signifie "arrière-petit-enfant".

Exemple : E1/APE6.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Famille 1. Enfants de Jean Jacques PHILIPS et Marie Marguerite WALTER, PE-2/62, mariés le lundi 23 janvier 1758

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Jai trouvé huit enfants. Les voici.

--------------------------------------------------

E1/APE1) Joseph PHILIPS, né à Oberrœdern le 18 novembre 1758, 1er fils.

Notons que cet enfant est venu au monde du vivant de son arrière-grand-père, mon sexaïeul Balthasar WALTER. Il en sera de même pour sa sœur, qui suit.

----------

Épouse, vraiment sur le tard, « à 38 ans » (exact), mais quand même du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Oberrœdern le lundi 23 janvier 1797 (mariage civil), Marguerite MAYER, « âgée de 25 ans », fille de Philippe Jacques MAYER, laboureur, et de Juliane EICHELBRENNER, d’Aschbach, y née le 17 février 1773.

Notes :

— L’épouse fut bien baptisée "Marguerite" et non "Marie Marguerite" ou "Anne Marguerite" comme le plus souvent.

— Le père de l’épouse signait « Philippe Jacques MAYER ».

— La mère de l’épouse était quelquefois nommée « Julie Anne », à tort (j‘ai son acte de baptême).

— L’âge de Joseph est exact mais pas celui de sa fiancée. Marguerite MAYER n’avait pas 25 ans, pas même encore 24. Ses parents s’étaient mariés le lundi 24 février 1772, et elle fut leur première enfant, née un an après.

— Curiosité : le même jour, à Altenstadt, eut lieu le mariage religieux de Joseph et Marguerite. Altenstadt est une ancienne commune du Bas-Rhin située à une quinzaine de kilomètres au nord d’Oberrœdern, à l’EST de Wissembourg ; oui, j’ai bien dit « à l’est », pas à l’ouest. Autant dire que c’est à 5 minutes à pied de l’Allemagne. Il y avait donc là un prêtre qui maria, religieusement donc, durant tout l’hiver 1796-1797, des couples mariés (ou non) civilement dans la paroisse de Stundwiller.

Sans doute clandestinement, je pense, s’il tenait à garder sa tête bien stable au-dessus de ses épaules. Et, qui sait, peut-être y avait-il un passage souterrain conduisant à l’Allemagne, pour y trouver refuge en cas de découverte ? Lire pour cela :

« Le "club des 5" et le mystérieux souterrain d’Altenstadt », roman posthume et inédit d’Enid BLYTON. J J

Altenstadt fut incorporée à Wissembourg en 1974 ou 1975 (Wikipédia, deux sources contradictoires).

----------

Les enfants de ce couple naîtront à Oberrœdern.

----------

Décédé à Oberrœdern le 16 avril 1828, tisserand, « âgé de 66 ans », ce qui est farfelu, bien sûr (69 ans, en réalité). Son âge, à son mariage (38 ans), qui était exact, c’était trop beau, bien sûr ! Ça ne pouvait pas durer toujours ! J L

Marguerite MAYER est décédée bien après, le 2 avril 1845, à Oberrœdern aussi, « âgée de 74 ans » (72 en réalité).

--------------------------------------------------

E2/APE2) Anne-Marie PHILIPS, née à Oberrœdern le 20 novembre 1760, 1ère fille.

Son parrain est Henri MARQUART, maître d’école à Oberrœdern, soussigné (ben oui, quand même !) J !

----------

Épouse, « virtuosa virgo J » (vertueuse jeune fille), sous le nom de PHILIPP, avant la Révolution, ses parents étant « aubergistes au "Lion d’Or" » à Oberrœdern, à Oberseebach le mardi 9 septembre 1788, « honestus adolescens » (honorable jeune homme) Jean Martin FRISON, agriculteur, né le 16 novembre 1759 à Oberseebach, fils majeur de feu Gaspard et d’Anne-Marie KÖBEL agriculteurs à Oberseebach.

Note : ce patronyme sera écrit FRYSOHN en alsacien.

----------

Les enfants de ce couple naîtront à Oberseebach.

----------

Décédée à Oberseebach le 12 août 1832, « âgée de 72 ans ». Pas tout à fait, en fait.

Sur déclaration de ses fils Joseph FRISON « âgé de 26 ans, tailleur » et Pierre FRISON « âgé de 30 ans, cordonnier ». Les voir dans l'article N°15.  

Son époux était décédé bien avant, à Oberseebach le 14 mars 1806, cultivateur (« Ackersmann »), « âgé de 47 ans ». Pas tout à fait, en fait. Et décédé sous le nom de « Martin FRYSOHN », donc.

Sur déclaration de Michel FRYSOHN et Jean FRYSOHN, ce dernier frère du défunt.

----------

Note : désolé, mes cousins qui me lisez, mais "virtuosa", ça veut dire "vertueuse", et non "virtuose". Les aubergistes du "Lion d’Or" gagnaient sans doute assez bien leur vie, mais cependant aucun document n’atteste qu’ils possédassent un stradivarius chez eux, et leur fille Anne-Marie remplissait sans doute d’autres tâches au foyer familial que celle de distraire les clients en leur jouant du violon. Ceci dit, en fait, qu’en savons-nous ? J

----------

Note : le curé d’Oberseebach, messire François Guillaume CHRISTMETZ, maria de très nombreux protestants avec des catholiques, et même des protestants entre eux mais de confession différente (calvinistes avec luthériennes ou luthériens avec calvinistes) ! Il précisait donc à chaque mariage la confession des époux. Tous deux catholiques dans notre cas.

À noter que son dernier acte de mariage, daté du VENDREDI (!!!!!) 29 novembre 1793 (!!!!!), en pleine tourmente révolutionnaire donc, a consisté à unir un certain Michel KISS avec une… Hongroise !

Mais qu’est-ce qu’elle était venue f***** en France, cette pauvre fille ????? J L

Ce n’était vraiment pas le moment !

Mais voilà, en généalogie, "hon groit" parfois avoir tout vu, et pourtant on découvre toujours des choses amusantes, bizarres, curieuses, drôles, étranges, farfelues et gaies ! J

--------------------------------------------------

E3/APE3) Marie Marguerite PHILIPS, née à Oberrœdern le 9 décembre 1762, 2ème fille.

Elle est née du vivant de son arrière-grand-mère, ma sexaïeule Marguerite PHILIPS. Il en sera de même pour sa sœur, qui suit.

Son parrain est son oncle maternel Jean Georges WALTER, époux Marie Barbe FIX, seul marié de sa fratrie à n’avoir pas eu d’enfant. Du coup, il est souvent parrain.

La marraine est Anne-Marie PHILIPS, baptisée le 6/2/1729, 4ème enfant de mes sexaïeuls 200. Jean Mathias PHILIPS et 201. Ève Rosine WETLING, et épouse de Henri MARQUART, cité ci-dessus, instituteur à Oberrœdern.

----------

Épouse, avant ses frères et sœurs et aussi avant tous ses cousins par mes sexaïeuls BW et MP, paroisse de Stundwiller le lundi 9 mai 1785, Jean Georges MEY, serrurier à Oberrœdern, né à Soultz-sous-Forêts le 19 janvier 1759, y domicilié chez ses parents, fils de (autre) Jean Georges MEY, aussi serrurier (à moins que ce ne soit le contraire ! J), et d’Élisabeth ZIMMER son épouse.

Contrairement à la plupart des femmes de sa condition, de son village et de son époque, Marie Marguerite PHILIPS savait écrire et signa son acte de mariage (cours particuliers du mari de sa marraine ?).

À noter ceci : sur les registres de mariage de la paroisse de Soultz-sous-Forêts, en date du samedi 7 mai 1785, on trouve un "valeat" signé du curé local.

Qu’est-ce donc qu’un "valeat" ?

D’abord sachez que ce mot est de mon invention, n‘en connaissant pas l‘équivalent en français.

Ensuite, apprenez que c’est un texte qui ressemble à un acte de mariage (notamment celui-ci, très précis, qui précise même que trois proclamations ont été faites, etc., etc.), mais qui n’est pas un acte de mariage, n’étant pas signé des parties.

Il était rédigé dans certaines paroisses (je n’en ai jamais vu à Stundwiller) lorsqu’un paroissien allait se marier ailleurs.

Le mot "valeat", qui signifie « qu’il vaille » en latin, figurait vers la fin du texte, dans une phrase souvent très longue et assez alambiquée.

De nos jours on dirait : « pour valoir ce que de droit ».

En fait, c’était une autorisation écrite du curé local (ici celui de Soultz-sous-Forêts) pour que son paroissien (ici Jean Georges MEY) aille se marier ailleurs (ici paroisse de Stundwiller). On pourrait appeler ça des "fiançailles officielles", si l’on veut, ou encore une "publication de mariage" comme ce sera créé dès la 1ère République avec l’état civil moderne tenu par les maires.

----------

Dont postérité à Oberrœdern (au moins quatre fils serruriers à Oberrœdern, entre autres enfants), même si leur fils aîné, Jean Michel MEY, aîné de TOUS les arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, est né, pour sa part, à Soultz-sous-Forêts (8/3/1786).

----------

Décédée à Oberrœdern le 25 mars 1817, « âgée de 58 ans », ce qui est inexact (54 ans).

Son époux est décédé le 29 juillet 1829 à Oberrœdern, « âgé de 73 ans », ce qui est aussi inexact (70 ans).

--------------------------------------------------

E4/APE4) Barbe PHILIPS, née à Oberrœdern le 14 mars 1766, 3ème fille.

À noter qu’elle fut baptisée "Barbe" tout court, et non "Marie Barbe" comme très souvent ou encore "Anne Barbe" (moins souvent). On va voir la même chose pour Georges et Catherine ci-après, au lieu des habituels "Jean Georges" et "Anne Catherine" ou "Marie Catherine".

----------

Épouse, peut-être paroisse de Stundwiller en 1791 ou 1792 dans les lacunes partielles qui eurent lieu ces deux années-là, son grand-cousin Georges WALTER, PE-43/62, né le 25 juin 1765 à Oberrœdern, 2ème fils et enfant de Marie Élisabeth PHILIPS et de Jean Pierre WALTER, ce dernier étant le 6ème enfant de BW et MP.

Il s’agit donc là d’un mariage entre cousins du 2ème au 3ème degré L, ce qui fait que les enfants de Barbe PHILIPS (j’en ai trouvé cinq, dont un seul marié) se trouveront être, comme leur mère, des arrière-petits-enfants de BW et MP, vu qu’ils seront aussi les enfants de leur père. Désagréable, mais c’est ainsi. Ils seront étudiés dans l’article N°8.

----------

Couple recensé en 1836 à Oberrœdern, mais il n‘y avait alors plus d’enfant au foyer, ce qui m’a retardé la formelle identification de l’épouse de Georges WALTER, PE-43/62, ne possédant pas l’acte de décès de Barbe PHILIPS.

----------

Georges WALTER, PE-43/62 est décédé le 31 juillet 1838 à Oberrœdern, « âgé de 77 ans », ce qui est très exagéré (73 ans).

Son épouse est décédée après lui. Mais j’ignore où.

--------------------------------------------------

E5/APE) Georges PHILIPS, né à Oberrœdern le 13 mai 1769, 2ème fils.

----------

Épouse, à Oberrœdern le 15 pluviôse an 4, soit le jeudi 4 février 1796, Anne Marguerite WALTER, 1ère fille et 4ème enfant de Jean Pierre WALTER et Marie Élisabeth PHILIPS, née à Oberrœdern le 9 mai 1772, petit-enfant N°57 de mes sexaïeuls BW et MP (voir article N°3 de ce blog).

Il s’agit donc d’un mariage entre cousins du 3ème au 2ème degré, ce qui va, évidemment, diminuer la descendance de mes sexaïeuls BW et MP. L

À cela il faut ajouter que l’on retrouvera, dans un assez prochain article du présent blog, à paraître, des enfants de Georges PHILIPS, car, étant aussi enfants d’Anne Marguerite WALTER, ils sont, à ce titre, aussi des arrière-petits-enfants de BW et MP, au même titre que leur père. C’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent. L

----------

Georges PHILIPS était cultivateur. Les enfants de ce couple naîtront à Oberrœdern.

----------

Décédé à Oberrœdern le 2 février 1838, « âgé de 67 ans ». Non, 68.

Son épouse est décédée à Oberrœdern le 8 novembre 1843, « âgée de 74 ans ». Non, 71.

--------------------------------------------------

E6/APE) Catherine FILIBS, née à Oberrœdern le 13 juillet 1773, 4ème fille.

L’orthographe du patronyme, assez originale J, est due à un prêtre qui assura la transition entre messire Jean Arnold MERZ, de sinistre mémoire enfin disparu, et messire Louis ANTHON, plus consciencieux, à venir.

Y décédée le 3 juin 1775, « âgée de deux ans ». Presque.

Note : le prêtre a daté le décès au 3 mai par erreur d’étourderie (acte placé entre deux décès en dates du 31 mai et du 9 juin).

--------------------------------------------------

Arrive donc maintenant messire Louis ANTHON, qui va écrire "PHILIPPS" avec trois "P" et non zéro comme ci-dessus, ou deux ("PHILIPS") comme le faisaient, depuis 1719, messire GENSLER (et ses vicaires) puis messire MERZ.

--------------------------------------------------

E7/APE) Jean Jacques PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 mai 1776, 3ème fils.

Qu’est-il devenu ?

Contrairement à Catherine ci-dessus, je n’ai pas pour lui de décès en bas âge à Oberrœdern.

--------------------------------------------------

E8/APE) Jonas PHILIPPS, né à Oberrœdern le 22 juin 1780, 4ème fils et dernier enfant.

----------

Épouse, laboureur, son père aussi laboureur mais sa mère déjà décédée, à Oberrœdern le dimanche 14 mai 1809, Marie Madeleine FIX, née à Oberrœdern le 21 octobre 1782, y domiciliée chez ses parents, fille de Jean Jacques, laboureur et Marguerite BAMBERGER.

Marie Madeleine FIX est décédée à Oberrœdern le 14 septembre 1811, 18 jours après avoir mis au monde une petite fille. L

On la dit « âgée de 28 ans », ce qui est exact, alors qu’on l’avait dite « âgée de 22 ans » à son mariage, ce qui était une grosse erreur.

Note : j’ai dit, dans l’article N°3, que je ne croyais pas beaucoup à ces mariages un dimanche. Mais c’était valable pour les mariages religieux. Là, il s’agit d’un mariage civil, ce n’est pas gênant. Le mariage religieux a pu avoir lieu le lendemain, par exemple.

----------

Épouse alors, en secondes noces, toujours laboureur et son père aussi, à Oberrœdern le mercredi 18 décembre 1811, Anne-Marie MAYER, sœur puînée de sa belle-sœur Marguerite MAYER épouse de son frère aîné Joseph (APE1), donc aussi fille de Philippe Jacques MAYER, laboureur, et de Juliane EICHELBRENNER, d’Aschbach, y née le 20 septembre 1784.

----------

Les enfants de Jonas PHILIPS sont nés à Oberrœdern. Il était cultivateur.

----------

Décédé à Oberrœdern le 25 mai 1823, « âgé de 41 ans », ce qui est légèrement faux (42 en réalité).

Sa seconde épouse est décédée à Oberrœdern le 27 avril 1849, « âgée de 70 ans », ce qui est largement faux (64 en réalité).

-------------------------------------------------------------------------------------------------

-------------------------------------------------------------------------------------------------

Conclusions de cet article :

----------

1) Il est assez court du fait qu’il n’y a eu qu’une seule famille à étudier. Certains articles à venir seront plus longs, mais pas le prochain (un nouveau couple PHILIPS / WALTER J) qui ne comportera qu‘une seule famille aussi. À ce jour, il n’est pas prêt, d’autant plus que je n’ai que les quatre premiers enfants du couple (tous mariés), sans savoir encore s’il y en a d’autres ; mais d’autres articles à venir sont plus ou moins prêts ; seulement je veux les publier dans l’ordre logique.

----------

2) Vous avez pu voir ci-dessus que les 4 premiers enfants du couple étudié sont aussi les 4 premiers arrière-petits-enfants de BW et MP, ce qui est dû au fait qu’Adam WALTER, déjà aîné de sa fratrie, s’est marié très jeune (à moins de 20 ans, je pense) et sa fille Marie Marguerite aussi (à moins de 19 ans), le 23 janvier 1758. Il faudra attendre près de 12 ans pour avoir un nouveau mariage d’un petit-enfant de BW et MP (15 janvier 1770).

Quoique, en fait, j’ignore toujours ce qu’est devenu Joseph ROEHRIG, 2ème fils  et 3ème enfant de ses parents, né à Stundwiller le 29 novembre 1748. S’il s’est marié à 20 ans (rare mais déjà vu), il a pu avoir un enfant dès 1769. C'est pourquoi j'ai stoppé ma numérotation des arrière-petits-enfants de BW et MP après le 4ème enfant ci-dessus, ayant un doute que E5) Georges PHILIPS ci-dessus, né à Oberrœdern le 13 mai 1769, soit bien le 5ème APE.

Dans l’article suivant, il sera question d’enfants nés à partir de 1788 et ils ne seront donc pas numérotés en tant qu’arrière-petits-enfants de BW et MP.

--------------------------------

À noter encore que, dans le mot "arrière-petit-enfant", les termes "arrière" et "petit" sont tous deux employés adverbialement mais que, si "arrière" reste logiquement invariable, "petit", lui, est susceptible d’être mis au pluriel. Ça fait partie des illogismes de la langue française.

----------------------------------------------------------------------------------------------------

N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

----------------------------------------------------------------------------------------------------

Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du vendredi 18 novembre 2016 à 23h59

Note : mes "éditions" datées 7 jours après la précédente et à 23h59 indiquent une date et une heure fictives pour signaler une très légère modification (ou plusieurs) sans très grand intérêt.