Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans l‘article N°4, continuée dans les articles N°5 à N°7.
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Mes couleurs n’ont pas changé :
— En rouge et en gras : mes ancêtres.
Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).
— En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à l’intérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro d’ordre (pour rappel : il y en a 62).
— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.
Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).
— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.— En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).
— En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont j’ai perdu la trace.
— En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.
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Note : si le lieu d'un mariage célébré avant le 1/1/1793 n’est pas précisé, c’est qu’il a eu lieu "paroisse de Stundwiller".
Note : si le département d'une nouvelle commune n'est pas précisé, c'est que c'est le Bas-Rhin.
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Dans cet article N°8, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Jean Pierre WALTER, baptisé le 17 mai 1725, et de son épouse Marie Élisabeth PHILIPS née à Aschbach le 13 octobre 1737.
Le mariage eut lieu le lundi 26 janvier 1761 (dernier jour de mariage pour un enfant de BW et MP) et le couple, qui aura 6 enfants, s’installa à Oberrœdern après un court séjour à Aschbach.
Leurs enfants naquirent de 1762 à 1779. On va donc avoir des familles constituées tardivement.
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D’autant plus que j’ignore ce qu’est devenu (autre) Jean Pierre WALTER (N°1/6), l’aîné de leurs six enfants, né à Aschbach le 22 février 1762. C’est l’un des six petits-enfants (sur 62) de BW et MP dont j’ignore toujours la destinée.
Madeleine (N°5/6) et Catherine (N°6/6) sont décédées en bas âge.
Au milieu sont nés, à Oberrœdern comme leurs sœurs, trois enfants qui se sont mariés et ont fondé une famille :
Georges (tout court), Antoine (tout court) et Anne Marguerite, nés respectivement en 1765, 1768 et 1772 (voir article 3).
D’où trois familles à étudier, N°8 à N°10.
Aucune ne nous fournira une grande descendance, mais bon, aucune non plus ne s‘éteindra.
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Famille 8. Enfants de Georges WALTER, PE-43/62, cultivateur, et Barbe PHILIPS, APE N°4, mariés probablement en 1791 ou 1792
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Les lacunes des mariages commencent en effet (paroisse de Stundwiller) après celui du 23 mai 1791. Après, messire Louis ANTHON, qui faisait pourtant du bon boulot, a dû fuir, emportant avec lui son vicaire Jean Adam SCHMIDLE, et ne revenant que bien plus tard en 1792, célébrant encore 9 mariages du 24 avril au 27 août 1792.
AGAWE signale encore un mariage en date du 9 octobre 1792, mais ce mariage n’est pas en ligne, j’ignore pourquoi.
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Eh oui ! comme vous pouvez le voir, il y eut mariage entre un petit-fils de BW et MP, né tardivement le 25 juin 1765, et la 4ème arrière-petit(e)-enfant de ceux-ci, née très peu après lui, le 14 mars 1766, aussi à Oberrœdern.
C’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent (il y aura même parfois DEUX générations d’écart, et non une comme ici). L
Georges WALTER a été étudié dans l’article N°3, consacré aux 62 petits-enfants de BW et MP.
Et Barbe PHILIPS a été étudiée dans l’article N°4, consacré aux premiers arrière-petits-enfants de BW et MP.
Leurs 5 enfants vont être logiquement étudiés ici, puisque, par leur père, ils sont AUSSI des arrière-petits-enfants de BW et MP.
Ils sont aussi, par leur mère, des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP. Mais, quand viendra leur tour en tant que tels, ils ne seront bien entendu pas étudiés à nouveau (qu’aurais-je à en dire de plus ?), seulement signalés. Ce sera dans l'article N°15.
À noter encore que Barbe PHILIPS est la sœur de Georges PHILIPS, époux d'Anne Marguerite WALTER, PE-57/62, (voir famille N°10 étudiée en fin du présent article), un frère et une sœur ayant épousé une sœur et un frère, et qu'on aura affaire de nouveau à un mariage déplaisant (d'un point de vue généalogique, bien sûr) plus bas, donc, dans ce même article.
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Je n’ai trouvé que cinq enfants, dont trois décédés en bas âge, une "disparue" et un seul marié. Comme vous voyez, le "butin" est maigre.
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E1/APE) Catherine (tout court) WALTER, 1ère et unique fille, née à Oberrœdern le 15 février 1793.
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C’est un des tout premiers actes de l’état civil moderne, rédigé en alsacien, donc. Il est daté du "sechzehnten hornúng" (comprenez le "seizième février") 1793 et il nous apprend que "gestern" (hier), le "fünfzehnten hornúng" (c’est précisé), est née, "ùm drey úhr abend" [à (ou vers) trois heures du soir], "Chatarına" [SIC], fille de ses parents J.
On ne sait pas grand-chose du père (ni âge ni profession), ainsi présenté :
« haúse gerg walter búrger ».
"haúse" signifie "maître (de son foyer)", "gerg" est une abréviation économisant l’encre, le papier et bien souvent aussi la main droite, pour "georg" (Georges), et "búrger" signifie "bourgeois" (les habitants "normaux" étant tous qualifiés de bourgeois, ce n'est donc pas un scoop !).
À noter que, pour compliquer la tâche du lecteur de 2016, il y eut, dans cette période écrite en alsacien (1793-an XIII pour Oberrœdern) parmi les deux témoins, TOUJOURS une femme (et un homme), qu’il ne faut évidemment pas confondre avec la mère de l’enfant, présentée souvent quant à elle bien plus loin dans l’acte comme "Ehegattin" (épouse), ou, comme ici, "Ehgattin", ce qui économise l’encre, le papier (et la main gauche si le rédacteur est un gaucher non contrarié).
Ah oui, c’est pas triste, les actes en alsacien pour qui n’a pas étudié l’allemand, mais je les ai presque tous déchiffrés et j’en suis pas peu fier ! J
Seuls quelques actes visiblement hors-famille m’ont résisté. Je n’allais pas y passer ma jeunesse, quand même ! J
Parfois tout de même je n’ai pas pu savoir si la naissance ou le décès avait eu lieu le jour même ou la veille.
Il y a également des patronymes que je n’ai pas su déchiffrer, mais seulement quand ils n’étaient pas de l’ancienne paroisse de Stundwiller.
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D’un point de vue généalogique, cette date de naissance est évidemment très intéressante.
Elle rend en effet assez peu probable que notre petite "Chaterıne" ne soit pas l’aînée de la fratrie.
Je vois mal en effet un mariage en 1791 et une naissance en 1792, difficiles à combiner compte tenu des dates des lacunes ces deux années-là, et de la naissance de Catherine dès le 15/02/1793.
Reste quand même la possibilité que le couple parental se soit marié en 1790 ou avant, si Barbe PHILIPS était d’une autre paroisse. Mais peu probable.
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Et, comme l’indique ma couleur bleue, j’ai perdu sa trace. Il est possible qu’elle soit décédée en bas âge car il y eut pas mal de lacunes à Oberrœdern (et ailleurs) au début de l’état civil moderne (1/1/1793 et après).
Ces lacunes sont prouvées par les nombreux actes de notoriété que durent fournir des mariés vers 1815 et bien après encore.
Exemple : mon trisaïeul Jean CATHIGNOL, marié le jeudi 28 octobre 1830, sans acte de naissance.
Voir mon blog auvergnat qui lui est consacré :
Ce n’est toutefois pas assuré car j’ai le décès de ses deux frères qui suivent, décédés eux aussi en bas âge.
"Chaterıne" WALTER a donc pu se marier ailleurs. Mais elle n’est pas connue de mes camarades généalogistes de GENEANET, qui ne connaissent que son frère Valentin 2ème du prénom, plus bas, celui qui s’est marié.
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E2/APE) Jean Georges WALTER, 1er fils, né le 5 mai 1796 à Oberrœdern, son père étant cultivateur.
Y décédé en bas âge le 25 février 1799, « âgé de quatre ans ». Il n’avait pas encore trois ans, en fait, mais bon, dans cette période révolutionnaire, et avec ces mois de floréal et ventôse, ça peut passer. De toute façon, ses deux parents sont indiqués, et même son oncle Antoine WALTER, présent lui aussi.
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E3/APE) Valentin (premier du prénom) WALTER, 2ème fils, né le 14 janvier 1799 à Oberrœdern, son père étant cultivateur.
Y décédé en bas âge le 13 mars 1801, « âgé de deux ans », ce qui est exact cette fois.
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E4/APE) Georges (tout court) WALTER, 3ème fils, né le 3 novembre 1804 à Oberrœdern, son père étant cultivateur.
Y décédé célibataire le 19 avril 1825, « âgé de vingt ans et deux (ou neuf, c’est mal écrit) mois », son père étant laboureur.
Notes :
a) Il a 20 ans, ok, mais cinq mois, pas deux ni neuf.
b) Son père n’a pas changé de métier. Les Alsaciens écrivaient "Ackersmann" (ou "Ackermann") ; j’ai traduit cela par "cultivateur" ci-dessus. Mais "laboureur" ou "agriculteur" conviennent aussi. Là, en français, on a écrit "laboureur".
« C’était la tuberculose, à cet âge-là. » me disait ma mère. En fait, on ne peut pas savoir, les causes du décès ne devant jamais figurer sur les actes, ce qui est très dommage, bien sûr, pour nous autres généalogistes amateurs.
Seule exception : les militaires. Là, on indiquait de quoi ils étaient morts, et, si ce n’était pas au combat, c’était souvent de diarrhées.
Sous l’Ancien Régime, certains prêtres étaient parfois un peu bavards et signalaient quelquefois les épidémies.
Leur spécialité, c’était plutôt d’écrire dans les marges des additions ou soustractions de nombres de deux chiffres.
La calcul mental n’était pas leur fort. Enfin, je dis ça et je dis rien ! J J
Toutefois, à toutes fins utiles, je vous informe que 23 plus 14 font 37 ! J
Autrement, j’ai, dans ma famille paroisse de Stundwiller, une jeune fille (ou une jeune femme je ne sais plus) morte foudroyée. L
Mais le prêtre a tenu à préciser qu’elle n’était pas morte sur le coup et avait pu recevoir les sacrements.
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E5/APE) Valentin (tout court) WALTER, second du prénom, 4ème fils, né le 5 avril 1808 à Oberrœdern, son père étant laboureur. Si vous voulez voir comment on faisait les "G" majuscules en Alsace et à cette époque, allez voir la signature de Georges WALTER !
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Épouse, qualifié de « mineur » (d’âge) et « propriétaire » (de profession), ce qui fait un peu bizarre, ses parents vivants (ils seront recensés tous deux à Oberrœdern en 1836, lors du premier recensement quinquennal de l’Histoire de France !), à Oberrœdern le lundi 26 janvier 1829, Madeleine "STEIMER", soussignée, « née le 1er thermidor an IX à Sarre-Union, département de la Moselle, domiciliée à Hatten », « fille de feu Philippe STEIMER, en son vivant marchand, et de feue Anne-Marie SCHÆCKER ».
Voyons voir à nous dépatouiller de tout ça.
D’abord, et d’un, Sarre-Union n’est pas située en Moselle mais dans mon bon Bas-Rhin. Elle l’était peut-être à l’époque, je n’en sais rien.
Ensuite, et de deux, si l’on va consulter l’acte de naissance de l’épouse, on peut voir qu’elle se nommait STEINER et non STEIMER !
D’ailleurs elle a signé STEINER sur son acte de mariage.
Par contre, exact, elle est bien née le 1er thermidor an IX, soit le 20 juillet 1801 (sous le prénom de « Magdalaine » écrit en français). Elle avait donc presque sept ans de plus que son époux, mais bon, s’ils se plaisaient… ♥ ♥
À noter que, dans cette commune pourtant alsacienne, TOUS LES ACTES sont écrits EN FRANÇAIS depuis le 1er janvier 1793 !! Oh, vive la Moselle, vive la Moselle !! J
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En plus, cet acte de naissance est marrant, pour trois raisons :
a) "Magdalaine" y est dite "fils" (et non fille) de ses parents.
b) Elle est née à dix heures du soir le 1er thermidor et l'acte fut rédigé le jour même ! J
c) Enfin la maman est appelée « Marie Anne » (SCHÄCKER) et non « Anne Marie », histoire qu'on se souvienne bien que la Moselle est bien située dans le... Bas-Rhin !! J
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Note : le troisième témoin de ce mariage est intéressant : « Georges PHILIPPS, 62 ans, oncle de l’époux ».
C'est le frère de Barbe PHILIPS, comme expliqué plus haut, arrière-petit-enfant de BW et MP N°5, et dont les enfants vont être étudiés plus bas dans cet article (famille N°10) puisqu'il a épousé Anne Marguerite WALTER, PE-57/62, une petite-fille de BW et MP, sœur de Georges WALTER PE-43/62.
Georges PHILIPS (né comme sa sœur avec deux "P" et non trois) n'a pas encore 62 ans, ni même 60, mais bon...
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Si vous voulez voir comment on faisait les "S" majuscules ainsi que les "a" et "r" minuscules en Alsace et à cette époque, allez voir la signature de Magdalena (elle signe ainsi) STEINER !
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Dont postérité née à Oberrœdern, mais qui émigrera avec les parents en Algérie.
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Décédé à Héliopolis (Algérie) le 14 août 1850.
Son épouse est décédée à Bône (Algérie) le 27 novembre 1886.
Bien sûr, contrairement à tout ce qui est écrit ci-dessus, je n’ai pas trouvé tout seul ces décès en Algérie. Je les dois à Mr Éric NOUVEL de GENEANET, que je remercie ici.
Note (Wikipédia) :
« Annaba, anciennement Bône durant la période de la colonisation française et Hippone dans l'Antiquité, est la quatrième ville d'Algérie en nombre d'habitants après la capitale Alger, Oran et Constantine. »
J’avoue humblement que je ne connaissais pas. Je connaissais des villes plus petites (et les trois plus grandes bien sûr) mais pas celle-là.
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Y eut-il d’autres enfants ? Ce n’est pas exclu, mais bon, c’est tout ce que j’ai trouvé.
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Famille 9. Enfants d’Antoine WALTER, PE-50/62, laboureur, et Élisabeth BINDER, mariés à Neuhaeusel le dimanche 7 février 1813
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J’avais trouvé ce mariage, loin d’Oberrœdern, grâce aux publications de mariage de la commune d’Oberrœdern.
Antoine WALTER, est un cas rare, du point de vue du mariage, s’étant marié célibataire à 44 ans et 91 jours.
Je n’ai pas vu cela souvent, pour un célibataire bien sûr, les veufs se remariant facilement, même à 60 ans passés.
Mon principal souvenir d’un cas semblable concerne mon quadrisaïeul Antoine (né GATINIOL, marié CATINIOL, décédé CATIGNOL, cité CATHIGNOL à la mort de mon trisaïeul éponyme) qui se maria célibataire à 42 ans et 76 jours.
Il avait épousé une jeunette de 19 ans et 177 jours. Pas mal, hein ? Elle venait de perdre son père enterré 12 jours avant le mariage de sa fille. Et, vous savez quoi ? Eh bien, c’est comme pour les soldes : premier arrivé, premier servi ! J
Il était cultivateur aussi, et, donc, se prénommait aussi Antoine. Peut-être un bon prénom, pour se marier tard, en étant célibataire.
Moi, c’est Pierre-Antoine, et j’ai 67 ans. Croyez-vous que je puisse encore espérer ? J
Antoine WALTER avait lui aussi épousé une jeunette (décidément !), Élisabeth BINDER n’étant âgée que 25 ans et 12 jours. Une catherinette, donc. J’accepte aussi les catherinettes, donc voyez dans vos relations. J
Certes, je ne suis pas "beau comme Crésus", mais qui sait ? J J
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Je ne lui ai trouvé que trois enfants, c'est maigre, mais bon, il faut s'en contenter. L
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E1/APE) Marie Thérèse Richarde WALTER, 1ère fille, née à Neuhaeusel le 26 août 1813, son père étant laboureur.
Enfant visiblement… hum… disons… "prématurée". Les fiancés devaient être... hum... disons… pressés. J
Y décédée en bas âge le 20 octobre 1813, « âgée de deux mois », ce qui est un assez bon arrondi.
À noter que son père fut dit « âgé de 46 ans » à la naissance de cette petite, mais seulement « âgé de 42 ans » à son décès.
C’était faux dans les deux cas (44 ans en réalité).
Ce nourrisson étant décédé sous les prénoms de « Richarde Élisabeth » (!), je pense que Richarde était son prénom usuel.
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E2/APE) Marie Madeleine WALTER, 2ème fille, née à Neuhaeusel le 2 octobre 1815, déclarée par son grand-père maternel, son père étant absent.
Y décédée en bas âge le 26 juin 1817, « âgée d’1 an et 9 mois », ce qui est presque exact, son père étant laboureur.
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E3/APE) Jean WALTER, 1er fils, né à Neuhaeusel le 23 juin 1818, son père étant laboureur, « domicilié actuellement à Stundwiller ». On voyait ça quelquefois, lorsque le père avait trouvé du travail ailleurs pour peu de temps, son épouse étant restée chez elle.
C’est ce fils qui assurera une descendance dans cette branche. Il aura au moins 6 enfants ; je ne les ai pas encore tous car, douanier de profession, il sera envoyé durant plusieurs années dans le Haut-Rhin.
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Épouse, laboureur de profession, et « ex-grenadier au 39ème infanterie de Ligne » [SIC], ses parents tous deux décédés (en 1833 et 1843 à Neuhaeusel), à Neuhaeusel le dimanche 14 décembre 1845, Anne Élisabeth WOLF, soussignée, née à Oltingue (Haut-Rhin) le 26 juillet 1824, fille d’Alexandre, douanier retraité, et d’Élisabeth DAUL, présents et consentants, tous trois domiciliés à Neuhaeusel comme l’époux.
Note : née WOLF, l’épouse fut mariée WOLFF.
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Dont postérité à Neuhaeusel et à Bettendorf (Haut-Rhin). Jean WALTER fut douanier, Anne Élisabeth WOLF fut femme de ménage. Le 11 mai 1870, ils marièrent à Neuhaeusel leur fille Marie-Anne, 20 ans, née dans le Haut-Rhin, là où l’air est plus pur.
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Décédé, sur déclaration de son gendre Louis BECKER, à Neuhaeusel le 27 juillet 1892, « âgé de 74 ans », ce qui est exact.
Sa veuve est décédée, aussi sur déclaration de son gendre Louis BECKER, à Neuhaeusel le 29 janvier 1907, « âgée de 81 ans », ce qui est légèrement inexact (82 ans).
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Autres enfants ? Je n’en ai pas trouvé. Pourtant Élisabeth BINDER était encore jeune (30 ans), à la naissance de Jean WALTER. Et, comme beaucoup de couples mariés au XIXe siècle, le couple Antoine WALTER / Élisabeth BINDER est inconnu de mes camarades généalogistes de GENEANET.
À tout hasard, j’ai aussi regardé à Stundwiller, où Antoine WALTER a un peu vécu. Il y a bien plein de WALTER nés à cette époque, mais ce sont tous des petits-enfants de mon quadrisaïeul N°48 Jean WALTER, qui en eut 57, et que nous étudierons bien plus tard sur ce blog.
Si vous tapez « Hugues CAPET », vous avez 11 628 réponses. Presque tous les Français de souche descendent de lui, en effet. C’est évidemment plus facile de descendre de quelqu’un qui vécut il y a fort longtemps.
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Famille 10. Enfants d’Anne Marguerite WALTER, PE-57/62 et de Georges PHILIPS, APE N°5, cultivateur, mariés à Oberrœdern le jeudi 4 février 1796
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Eh oui ! comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, il y eut mariage entre une petite-fille de BW et MP, née parmi les dernières le 9 mai 1772, et le 5ème arrière petit-enfant de ceux-ci, né avant elle, le 13 mai 1769 (tous deux nés à Oberrœdern où ils ont toujours vécu).
C’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent (il y aura même parfois DEUX générations d’écart, et non une comme ici). L
Anne Marguerite WALTER a été étudiée dans l’article N°3, consacré aux 62 petits-enfants de BW et MP.
Et Georges PHILIPS a été étudié dans l’article N°4, consacré aux premiers arrière-petits-enfants de BW et MP.
Leur unique (à ma connaissance) enfant va être logiquement étudié ici, puisque, par sa mère, il est AUSSI un arrière-petit-enfant de BW et MP.
Il est aussi, par son père, un arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP. Mais, quand viendra son tour en tant que tel, il ne sera bien entendu pas étudié à nouveau (qu’aurais-je à en dire de plus ?), seulement signalé.
À noter encore que Georges PHILIPS est assez vraisemblablement le frère de Barbe PHILIPS, épouse de Georges WALTER, PE-43/62, (voir famille N°8 étudiée en début d’article), un frère et une sœur ayant épousé une sœur et un frère, comme je le pense mais sans en avoir à ce jour la preuve formelle, comme expliqué ci-dessus.
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La descendance de ce couple. Elle est remarquable, mais dans un sens négatif, malheureusement. L
Je ne lui connais en effet qu’un seul enfant, né près de 10 ans après le mariage de ses parents. Je n’avais jamais vu ça jusqu’à présent.
Le couple parental est d’ailleurs inconnu de mes camarades généalogistes de GENEANET.
Ceci étant dit, sous la période révolutionnaire, les enfants mort-nés n’étaient pas indiqués, alors qu’ils l’étaient sous l’Ancien Régime et qu’ils le redeviendront peu à peu au XIXe siècle. Il est donc possible qu’il y ait eu des enfants mort-nés avant Georges qui suit.
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E1 et unique connu de moi/APE) Georges (tout court) PHILIPPS (né avec deux "P"), 1er fils, né à Oberrœdern le 23 décembre 1805, son père étant cultivateur.
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Épouse, laboureur de profession, ses parents tous deux vivants, son père aussi laboureur, à Oberrœdern le lundi 7 septembre 1835, Marie Catherine MEYER, soussignée, née à Oberrœdern le 26 janvier 1811, y domiciliée chez ses parents, fille de Jean Adam, cabaretier, et de Catherine PHILIPPS.
Ah, mais nous connaissons bien ce dernier couple, pour l’avoir étudié dans l’article N°6 !
Souvenez-vous, Adam MAYER, deuxième du prénom "Adam", 5ème fils de Jean MAYER, tisserand, et de Marie Catherine RÖHRIG, PE-7/62, mariés le lundi 15 janvier 1770 (famille N°4), né à Stundwiller le 31 mars 1782, toujours appelé "Jean Adam" comme son frère aîné mort en bas âge, est un arrière-petit-fils de BW et MP. C’est celui qui a connu une évolution professionnelle originale, étant tailleur d’habits (1805-1820), puis laboureur (1827), puis cabaretier (1835-1839).
La mariée est donc une arrière-arrière-petite-fille de BW et MP. Encore un décalage de génération ! L
Comme je vous l’avais dit, c’est assez déplaisant, mais hélas ça arrivera souvent. L
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Note :
Elle est bien née "MEYER" et non "MAYER" comme son père, les rédacteurs d’Oberrœdern ayant assez vite transformé les "MAYER" en "MEYER", contrairement aux rédacteurs de Stundwiller qui gardèrent longtemps l’orthographe "MAYER". C’est un nom alsacien très fréquent, et les deux formes coexistent de nos jours.
"MEYER" est le 58ème patronyme français en fréquence [et le deuxième alsacien après MULLER (27ème)], avec 43485 naissances comptabilisées entre le 1/1/1891 et le 31/12/1990.
Quant à "MAYER", avec 7727 naissances comptabilisées entre le 1/1/1891 et le 31/12/1990, c‘est le 747ème.
Sources :
http://www.genealogie.com/nom-de-famille/
http://www.genealogie.com/nom-de-famille/classement-general-1
http://www.genealogie.com/nom-de-famille/classement-general-0-4
Note : je possède l’ouvrage d’où sortent ces chiffres. Sachez qu’il en manque beaucoup, et notamment le mien (CATHIGNOL) avec zéro occurrence entre le 1/1/1891 et le 31/12/1990, alors que je puis vous certifier que mon père a bien existé (né en 1908), que j’existe aussi, que mes cinq frères et sœurs (nés de 1939 à 1951) existent ou ont existé et enfin qu’existent mes sept neveux et nièces (nés de 1962 à 1979), tous nommés "CATHIGNOL" comme moi et tous nés en France métropolitaine.
Ce travail n’a pas été fait bien sérieusement mais néanmoins ce livre m’est très utile et on a une assez bonne vision des fréquences des patronymes (et de leur localisation), ce qui fait que je ne regrette pas cet achat malgré tout.
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Note :
Seules les deux mères n’ont pas su signer, ce qui confirme qu’au début du XIXe siècle, on commençait enfin l’instruction des fillettes.
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Dont postérité à Oberrœdern. Au moins une fille, mariée en 1856. Petite descendance, donc.
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Décédé j’ignore où et quand. Il était vivant au mariage de sa fille Catherine le 30 avril 1856, « laboureur ci-présent et consentant ». J’ai fait tous les "Georges PHILIPPS" morts après cette date (il y en a plein), mais je n’ai pas trouvé le mien.
Son épouse (ou sa veuve) est décédée, sur déclaration de son gendre Joseph JUCKER, à Oberrœdern le 26 février 1879, « âgée de 68 ans », ce qui est exact.
Morte sous occupation allemande, donc.
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Note : Joseph JUCKER est qualifié de « Ackerer ». Ce mot doit être tombé en désuétude car il ne figure pas dans mes dictionnaires d’allemand. À cause de la racine "Acker" (champ), je suppose qu’il a le même sens que le mot alsacien "Ackermann" (ou sa variante "Ackersmann", celle que j‘ai personnellement presque toujours trouvée), soit "homme des champs", c’est-à-dire laboureur, agriculteur ou cultivateur.
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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.
Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :
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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans
Édition du samedi 17 décembre 2016 à 00h27