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Titre du blog : Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS, mariés 1714
Auteur : BalthasarWalter
Date de création : 10-09-2015
 
posté le 22-11-2016 à 15:13:46

15. Les AAPE issus d’Adam WALTER et de Marguerite DANGLER

Contact : cathignol@laposte.net 

Les arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP

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J’aborde maintenant la liste des arrière-arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193). Il a fallu 10 articles (N°4 à N°13) pour les 137 arrière-petits-enfants que j‘ai trouvés, je pense qu’il m’en faudra environ 15 pour leurs enfants.

Bien entendu, il n’est plus question d’exhaustivité depuis longtemps. Je vais donner les arrière-arrière-petits-enfants que j’ai déjà trouvés (343) et ceux que je trouverai dans les mois à venir.

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Je rappelle d’abord que je vis seul (365 jours par an) et qu’il n’y a donc personne pour m’aider dans mon travail. D’où peut-être plus d’erreurs que pour un généalogiste qui a une famille.

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Je vais de nouveau suivre la méthode qui consiste à les prendre dans l’ordre hiérarchique (l’enfant 1 vient avant l’enfant 2, la famille 1 vient avant la famille 2, etc.). Cette méthode est très logique, mais on aurait pu en adopter d’autres, celle la chronologie des mariages, par exemple.

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Donc je commence par l’étude des enfants de l’unique famille de l’article N°4, la famille 1.

Donc étude des familles issues des enfants de Jean Jacques PHILIPS et de Marie Marguerite WALTER, PE-2/62, mariés le lundi 23 janvier 1758.

Il y en a pas mal, car sur les huit enfants, six se sont mariés.

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Mes couleurs ont un peu changé, par obligation. Voici les principales (j‘en utilise parfois d‘autres) :

— En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

— En violet : la famille étudiée, avec, à l’intérieur, en jaune foncé, l’arrière-petit-fils ou l’arrière-petite-fille de BW et MP, avec son numéro d’ordre (fictif) tel qu’il figure dans mon article N°15 (pour rappel : il y en a 137).

En vert foncé et en gras : les petits-enfants qui se sont mariés avec leur numéro dordre sur les 62 qui sont nés.

En vert et en gras : les enfants et les arrière-petits-enfants de BW et MP qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : les familles des petits-enfants de BW et MP mariés.

— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus, en cas de veuvage.

— En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

— En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont j’ai perdu la trace.

— En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles ou surprenantes.

Enfin, comme d’habitude, la couleur bleu foncé est réservée aux personnes qui m’ont aidé par publication de leur généalogie sur Internet.

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Si le lieu d'un mariage célébré avant le 1/1/1793 n’est pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Si le département d'une nouvelle commune n'est pas précisé, c'est que c'est le Bas-Rhin.

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Enfin, pour rappel, je souligne le prénom usuel lorsqu’il n’est pas unique, sauf si c’est "Anne Marie" ou "Marie Anne", auquel cas je mets un tiret : Anne-Marie ; Marie-Anne.

Sauf cas particuliers qui mériteraient l’attention, je n’indiquerai plus si tel ou tel conjoint est ou non de ma famille.

De toute façon, d’une manière générale si le conjoint ressortit à la paroisse de Stundwiller, il sera quasiment toujours de ma famille. Et inversement, non.

Enfin, pour laisser une place possible pour les 5 petit-fils disparus de BW et MP, je commencer ma numérotation de ces familles à venir par 31. En fait, j’aurais dû faire 32, mais ce chiffre ne m’arrange pas. Et je ne retrouverai pas ces cinq enfants disparus tous mariés. Si j’en retrouve un un jour, déjà ce sera beau.

J’ai pu numéroter les 5 premiers arrière-arrière-petits-enfants, mais seulement ceux-là. Après, grande incertitude.

"E" signifie "enfant", "PE" signifie "petit-enfant", "APE" signifie "arrière-petit-enfant" et "AAPE" signifie "arrière-arrière-petit-enfant".

Exemple : E2/AAPE5. Sinon : E4/AAPE (AAPE tout court, cas général).

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Famille 31. Enfants de Joseph PHILIPS, APE-1/137, tisserand et laboureur, et de Marguerite MAYER, mariés à Oberrœdern le lundi 23 janvier 1797 et religieusement le même jour à Altenstadt

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Joseph PHILIPS, APE-1/137, est né le 18 novembre 1758 à Oberrœdern et y est décédé le 16 avril 1828 (voir article N°4).

Marguerite MAYER est née le 17 février 1773 à Aschbach et est décédée à Oberrœdern le 2 avril 1845 (voir article N°4).

Je n’ai trouvé que 5 enfants. Et je pense qu’il m’en manque, sans acte de naissance comme François Joseph PHILIPPS, ci-dessous.

Comme on va le voir, les orthographes de naissance varient.

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E1/AAPE) Antoine PHILIPS, né le 10 octobre 1797 à Oberrœdern, 1er fils, né huit mois et demi après le mariage de ses parents, son père étant tisserand de lin.

Y décédé le 11 novembre 1800, « âgé de 3 ans », ce qui est exact.

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E2/AAPE) Barbe PHILLIPS, née le 30 novembre 1800 à Oberrœdern, 1ère fille, son père étant tisserand de lin.

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Épouse, son père laboureur, à Oberrœdern le mardi 14 mai 1822, Jean Michel KLEHAMMER, journalier, né le 21 juin 1792 à Oberrœdern, y domicilié, fils de Georges, laboureur, et de Catherine RÖHRIG.

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Notes :

1) Née PHILLIPS (orthographe rare) Barbe fut mariée PHILIPPS (orthographe moderne, la plus fréquente de nos jours).

2) « L’épouse, ne sachant écrire ni signer, a fait sa marque ». Rien sur les deux mères, pourtant vivantes. Les pères sont dits « présents et consentants ».

3) Rarissime : le prénom usuel de l’époux était Jean ! Son second prénom ne figure que sur ses actes de naissance (baptême) et de mariage. Il fut toujours nommé « Jean » quand il fut témoin ainsi qu’aux recensements et à son décès.

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Couple stérile, hélas. L Jean Michel KLEHAMMER fut cité journalier (1822, 1828, 1851), laboureur / cultivateur (1836, 1837, 1842, 1846, 1860, 1868).

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Barbe PHILLIPS est décédée, sur déclaration de deux amis, à Oberrœdern le 31 mai 1873, « âgée de 72 ans ». L’âge est exact.

Jean Michel KLEHAMMER est décédé, sur déclaration d’un ami et d’un voisin, à Oberrœdern le 17 décembre 1868, « cultivateur, âgé de 76 ans ». L’âge est exact.

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E3/AAPE) François Joseph PHILIPPS, né le 16 janvier 1803 à Oberrœdern, 2ème fils.

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Épouse, tisserand, domicilié à Biblisheim, sa mère présente et consentante, à Biblisheim le samedi 13 novembre 1830, Françoise HILDENBRAND, soussignée, née le 10 mars 1809 à Biblisheim, y domiciliée chez son père, fille de François Joseph, maçon, présent et consentant, et de défunte Françoise ZIEGLER.

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Notes :

1) Je n’ai pas trouvé cet acte de mariage tout seul. Je le dois à Mme Francette MAZOT, de GENEANET, que je remercie ici.

2) La mère de l’époux, ne sachant écrire, a fait sa marque.

3) L’épouse a présenté un acte de notoriété pour indiquer sa naissance.

4) L’époux a présenté son acte de naissance. Très fort, l’époux, car moi, je ne l’ai pas trouvé en l’an XI (16/01/1803 : 26 nivôse an XI). Et ni avant, ni après ! L

5) Comme toutes les fois où je n’ai pas d’acte de naissance (ni de baptême), je prends pour orthographe officielle celle du mariage ; ici : PHILIPPS et HILDENBRAND (on trouvait des HILDENBRANDT).

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Les 6 premiers enfants de ce couple naîtront à Biblisheim, de 1831 à 1844. Puis, après le recensement de 1846, la famille disparaît. L

François Joseph PHILIPPS fut tisserand (1830-1842) et cultivateur (1836-1846).

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E4/AAPE) Jacques PHILIPS, né le 19 janvier 1805 à Oberrœdern, 3ème fils, son père étant tisserand de lin.

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Épouse, tisserand, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le samedi 28 janvier 1837, Marguerite SUTELL, née le 14 juillet 1807 à Oberrœdern, y domiciliée chez son père, fille de Jean, laboureur, présent et consentant, et de défunte Madeleine KOCHER.

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Notes :

1) Né PHILIPS, Jacques fut marié PHILIPPS (orthographe moderne, la plus fréquente de nos jours).

2) Née SUTELL (orthographe disparue ?), Marguerite fut mariée SUTTEL (orthographe moderne, la plus fréquente de nos jours).

3) Marguerite SUTELL et Marguerite MAYER, qui déclarent ne savoir écrire ni signer, font leur marque ordinaire.

4) Premier témoin : Jean KLEHAMMER (vu ci-dessus), laboureur, beau-frère de l’époux, domicilié à Oberrœdern.

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Jacques PHILIPS fut tisserand (1837-1856). Au recensement de 1851, il est qualifié de « tisserand, cultivateur, propriétaire ».

Dont postérité à Oberrœdern : quatre enfants, nés de 1840 à 1847, dont une morte en bas âge et trois fils, tous trois mariés à Oberrœdern.

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Jacques PHILIPS est décédé, sur déclaration de son frère Georges (voir ci-dessous), tailleur d‘habits, et de son beau-frère Jean KLEHAMMER (vu ci-dessus), à Oberrœdern le 25 avril 1860, « laboureur, âgé de 55 ans ». L’âge est exact.

Marguerite SUTELL est décédée, sur déclaration de son fils Jacques PHILIPPS, « 33 ans, Ackerer », à Oberrœdern le 15 octobre 1873, « âgée de 66 ans ». L’âge est exact.

Je tiens cette dernière information de Mr Fabrice PHILIPPS, de GENEANET, que je remercie ici.

Jacques PHILIPPS, déjà marié et qui avait bien 33 ans, était l’aîné de ses enfants.

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S’il manque un enfant, c’est bien dans ce "trou" de six ans et demi.

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E5/AAPE) Georges PHILIPPS, né le 13 août 1811 à Oberrœdern, 4ème fils, son père étant tisserand.

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Épouse, tailleur d’habits, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le mercredi 31 mars 1841, Marie Ève FISCHER, soussignée, née en décembre 1813 à Oberrœdern, y domiciliée chez ses parents, fille de Michel, laboureur, et de « Régine SUTTEL », présents et consentants.

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Notes :

1) L’épouse a produit un acte de notoriété, n’ayant pas d’acte de naissance. Vingt années ont passé depuis les "événements de 1793" et il y a encore des manques dans l’état civil ! Pour ce qui est de l’année 1813, les actes de naissance consultables en ligne s’arrêtent en effet au 5 octobre.

2) Les deux mères ayant déclaré ne savoir ni écrire ni signer ont fait leur marque ordinaire.

3) J’ai mis "Régine SUTTEL" entre guillemets car c’est ainsi qu’elle est nommée dans l’acte. Mais son nom de baptême, c’est "Anne-Marie Régine SUDEL".

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Georges PHILIPPS fut tailleur d’habits toute sa vie. 5 enfants, nés à Oberrœdern de 1842 à 1858, dont trois filles mariées. Lui aussi fut qualifié, en plus, de « propriétaire-cultivateur » au recensement de 1851.

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Georges PHILIPPS est décédé, sur déclaration de Louis WALTER, « Ackerer », à Oberrœdern le 19 septembre 1878, « âgé de 66 ans ». Non, 67 ans.

Je tiens cette information de Mr Fabrice PHILIPPS, de GENEANET, que je remercie ici.

L’acte ne le précise pas mais ce "Louis WALTER" est sans guère de doute le mari de sa fille aînée. C’est aussi un arrière-arrière-petit-fils de BW et MP, et il sera donc étudié à ce titre dans ce blog.

Marie Ève FISCHER était décédée bien avant lui, sur déclaration de son mari, à Oberrœdern le 10 janvier 1868, « âgée de 55 ans ». Là encore l’âge est inexact, du moins si on fait confiance à l’acte de notoriété. C’est 54 ans.

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Famille 32. Enfants de Jean Martin FRISON, cultivateur, et d’Anne-Marie PHILIPS, APE-2/137, mariés à Oberseebach le mardi 9 septembre 1788

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Je n’ai pas eu beaucoup de travail personnel à faire pour cette famille, car j’ai eu la chance de la trouver dans la généalogie de Mme Marie-Hélène BEETS, sur GENEANET, que je remercie très vivement ici.

Mme Marie-Hélène BEETS a la chance d’avoir, dans ses cousines, une dame nommée FRISON de son nom de jeune fille, cousine aussi à moi par ailleurs, et qui a pu lui communiquer quatre informations absentes ci-dessous sur les registres mis en ligne par les Archives Départementales.

Certaines autres informations sont dues à Mr Jean Luc BOHRER, de GENEANET, que je remercie bien aussi ici.

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Anne-Marie PHILIPS, APE-2/137, est née le 20 novembre 1760 à Oberrœdern et est décédée le 12 août 1832 à Oberseebach (voir article N°4).

Jean Martin FRISON est né le 16 novembre 1759 à Oberseebach et y est décédé le 14 mars 1806 (voir article N°4).

Le couple semble avoir eu 7 enfants, dont 2 mariés.

Comme on va le voir, les orthographes de naissance varient car il y a des actes d'avant et d'après le 1/1/1793, les premiers rédigés en latin, les seconds en alsacien.

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E1/AAPE3) Cyprien Martin FRISON, né le 16 septembre 1789 à Oberseebach, 1er fils, né 1 an et 7 jours après le mariage de ses parents, cités « agriculteurs ».

Troisième arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP.

Y décédé célibataire sans profession le 14 juin 1868, « âgé de 78 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son frère Joseph, cordonnier (voir plus bas).

Martin FRISON (ainsi nommé) vivait chez son autre frère, Pierre, tailleur d’habits, et sa seconde épouse, Régine LIEBMANN, aux recensements de 1836, 1841, 1846 et 1851. Lors de ce dernier recensement, il est qualifié de « propriétaire cultivateur ».

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E2/AAPE5) Jacques FRISON, né le 12 novembre 1791 à Oberseebach, 2ème fils.

Cinquième arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP, le dernier numéroté, voir plus bas pourquoi.

Cette date de naissance est donnée par ma camarade généalogiste mais je n’ai pas pu trouver l’acte car l’année 1791 est manquante sur les A.D. en ligne. Peut-être peut-on trouver l’acte sur l’autre exemplaire, celui qui n’est pas en ligne, je ne sais pas.

Y décédé adolescent le 21 février 1804, « âgé de 12 ans et 3 mois », ce qui est exact.

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En théorie, il peut y avoir un enfant né en 1793, année où, par excellence, bien des naissances n’ont pas été enregistrées en France. Mais bon, ce n’est qu’une hypothèse. Possible aussi : une naissance en 1794.

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E3/AAPE) Michel FRYSOHN,officiellement le 1er brumaire an IV, soit le 23 octobre 1795 à Oberseebach, 3ème fils, son père étant cultivateur.

En fait la date du 1er brumaire an IV est due à une erreur d’étourderie du rédacteur. En effet, cet acte est placé au milieu des mois du printemps, pas dans les mois d‘automne et même bien après ceux de l‘hiver. Avant lui, on trouve un acte daté du 12 floréal. Et après lui un acte daté du 22 floréal. L’explication de cette erreur d’étourderie vient du fait que ce rédacteur rappelait dans chaque acte qu’il avait été nommé le 18 brumaire an IV. D’où ce mois de brumaire au lieu du mois de floréal. Par contre, pourquoi le 1er du mois ? Je ne sais pas.

De toute façon, sûr et certain, il est impossible que l’enfant soit né le 1er brumaire an IV, et que ça soit acté dans un acte daté du même jour (ce qui est le cas), acte qui rappelle que le rédacteur a été nommé à ce poste… 17 jours après !!

Y décédé enfant le 11 octobre 1804, « âgé de 9 ans et 3 mois », ce qui est FAUX, dans tous les cas de figure, puisque, sûr et certain, il n’avait pas encore 9 ans. Mais ça, on a l’habitude, hélas. L

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E4/AAPE) Marguerite FRYSOHN, née le 6 décembre 1798 à Oberseebach, 1ère fille, son père étant cultivateur.

Y décédée en bas âge le 31 août 1800, nous apprend ma camarade généalogiste. Je n’ai pas pu trouver l’acte car, sur mon exemplaire en ligne, le dernier acte de l’an VIII est daté du mois de thermidor. Or le 31 août 1800, c’est après, le 13 fructidor an VIII.

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E5/AAPE) Marguerite FRYSOHN, née le 23 avril 1801 à Oberseebach, 2ème fille, son père étant cultivateur.

Y décédée le même jour, nous apprend ma camarade généalogiste. Personnellement, j’ai bien trouvé la naissance, mais pas le décès à cette date du 3 floréal an IX. À noter que ce registre est encore incomplet, s’arrêtant au 12 floréal an IX.

On note toutefois une table des matières avec les nom et prénom de "Marguerite FRYSOHN", preuve d’un décès d’une personne de ce nom cette année-là, même si l’acte manque, sur ce qui est sans doute le second exemplaire de l’état civil.

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E6/AAPE) Pierre FRYSOHN, né le 1er juillet 1802 à Oberseebach, 4ème fils, son père étant cultivateur.

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Épouse, tailleur d’habits, sa mère présente et consentante, à Oberseebach le samedi 20 novembre 1824, Catherine FRYSOHN, soussignée, née le 14 avril 1803 (information de ma camarade généalogiste) à Oberseebach, y domiciliée, fille de feu Adam, et de défunte Marguerite SENN.

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Notes :

1) L’épouse a produit un acte de notoriété, n’ayant pas d’acte de naissance.

Cet acte de notoriété donne comme date de naissance « le commencement de 1802 ». Visiblement, une telle imprécision montre qu’on n’avait pas une bien bonne idée de la vraie date de naissance, indiquée ci-dessus.

2) La mère de l’époux, « ne sachant écrire, met son seing ordinaire ».

3) Pierre FRYSOHN sera tailleur d’habits toute sa vie. Mais aussi « propriétaire cultivateur ».

4) Il n’a pas eu d’enfants de ce premier mariage.

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Catherine FRYSOHN est décédée très jeune, à Oberseebach le 9 février 1827, « âgée de 24 ans ». Il ne semble pas toutefois qu’elle soit morte en couches, aucun enfant d’elle n’étant né ou mort-né en 1827, ni avant d’ailleurs, à Oberseebach.

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Veuf à 24 ans, Pierre FRYSOHN s’est logiquement remarié :

Épouse, tailleur d’habits, sa mère présente et consentante, à Oberseebach le samedi 3 mai 1828, Régine LIEBMANN, soussignée, née le 16 avril 1791 à Oberseebach, y domiciliée, fille de Thomas, laboureur, présent et consentant, et de défunte Marie-Anne KLEIN.

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Notes :

1) L’épouse est appelée « Reine » sur cet acte de mariage. Mais elle signe « Régine », conformément à son acte de baptême. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, les Alsaciens ne faisaient pas de différence entre ces deux prénoms français.

2) La mère de l’époux a dit ne savoir écrire. Elle a marqué.

3) L’acte de mariage donne la filiation de Pierre FRYSOHN et indique aussi qu’il est veuf de Catherine FRYSOHN. Par contre, ce n’est pas écrit sur cet acte, mais Régine LIEBMANN aussi était veuve. C’est son acte de décès qui nous l’apprendra, sans donner l’identité de ce premier époux.

4) Peut-être que Pierre FRYSOHN avait été très déçu de n’avoir pas eu d’enfant de sa première épouse. Car il n’hésite pas à épouser une veuve bien plus âgée que lui (plus de 11 ans d’écart, c’est énorme dans ce sens) mais qui avait peut-être eu des enfants, preuve qu’elle n’était pas stérile. Et, de fait, il aura des enfants de cette seconde épouse.

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Pierre FRYSOHN est décédé à Oberseebach le 24 mars 1857, « tailleur, âgé de 57 ans », ce qui est inexact. 54 ans.

Sur déclaration de (autre) Pierre FRISON, « laboureur, âgé de 27 ans, fils du défunt ». En fait, ce fils avait 28 ans.

Régine LIEBMANN est décédée peu après, à Oberseebach le 26 novembre 1857, « ménagère, âgée de 57 ans », ce qui est largement faux. 66 ans.

Sur déclaration de ce même fils, qui était l’aîné de leurs enfants.

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E7/AAPE) Joseph FRYßOHN, né le 17 octobre 1805 à Oberseebach, 5ème fils, dernier enfant, son père étant cultivateur.

Né avec une orthographe inhabituelle, donc, qui prouve au passage que la phonétique du nom n‘était pas encore fixée.

Toutefois, plus tard, en français, je ne verrai jamais de "FRISSON", mais toujours des "FRISON".

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Épouse, cordonnier, ses deux parents désormais décédés, à Oberseebach le mardi 30 avril 1833, Barbe PAUL, soussignée, née le 15 avril 1809 à Oberseebach, y domiciliée, fille de Pierre, laboureur, présent et consentant, et de défunte Catherine KOEBEL.

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Joseph FRYßOHN sera cordonnier toute sa vie. Mais aussi « propriétaire cultivateur ».

Dont sept enfants, deux au moins s’étant mariés.

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Grâce à Mr Jean Luc BOHRER, qui m’a fait savoir que sa fille Barbe était décédée à Belfort, j’ai trouvé que Joseph FRYßOHN, cité « Ackerer » les 19 avril et 22 novembre 1875 aux mariages de sa fille Élisabeth et de son fils Pierre, et encore au recensement de fin 1880 à Oberseebach, où il vivait avec cette fille Barbe demeurée célibataire et sa petite-fille Joséphine FISCHER, fille d‘Élisabeth, est décédé à Belfort (90000) le 22 janvier 1890, « veuf de Barbe PAUL, cordonnier, âgé de 84 ans ». L’âge est exact.

Sur déclaration de Martin FISCHER, « âgé de 40 ans, forgeron, gendre du défunt, domicilié à Belfort ».

Son épouse était en effet décédée bien avant lui, à Oberseebach le 5 mars 1860, « ménagère, âgée de 51 ans », ce qui est presque exact.

Sur déclaration de son époux, laboureur. À noter que l’acte donne l’identité de des parents de la défunte. Pour le père, c’est juste. Pour la mère, c’est complètement faux : « Anne-Marie CASPAR » ! (¡¿¡¿)

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Famille 33. Enfants de Jean Georges MEY, serrurier, et de Marie Marguerite PHILIPS, APE-3/137, mariés le lundi 9 mai 1785

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Marie Marguerite PHILIPS, APE-3/137, est née le 9 décembre 1762 à Oberrœdern et est décédée le 25 mars 1817 à Oberrœdern (voir article N°4).

Jean Georges MEY est né à Soultz-sous-Forêts le 19 janvier 1759 et est décédé le 29 juillet 1829 à Oberrœdern (voir article N°4).

Le couple semble avoir eu 9 enfants, dont 6 mariés.

Presque tous naîtront avec l’orthographe "MAY". Seule exception : Barbe MEY.

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E1/AAPE1) Jean Michel MAY, né le 8 mars 1786 à Soultz-sous-Forêts, 1er fils, né 9 mois et 27 jours après le mariage de ses parents, son père étant « faber ferrarius », soit : forgeron, taillandier ou serrurier, selon le site de Guy JOLY, dont je redonne l’adresse :

http://guy.joly1.free.fr/latin_profession-latin-francais.html

Son père est aussi qualifié de « utilitis provincialis » ; mais là, je n’ai pas trouvé de traduction. On croit comprendre qu’il est "utile à la province", sans doute plus ou moins fonctionnaire remplissant une fonction administrative, mais je ne sais pas quoi.

Dans mon blog, Jean Michel MAY n’est pas n’importe qui : il est l’aîné de TOUS les arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP !! Comme l’indique ce « AAPE1 » que je lui ai attribué.

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Épouse, serrurier, du vivant de ses parents, son père serrurier, tous domiciliés à Oberrœdern, à Oberrœdern le dimanche 26 janvier 1812, Françoise CASPAR, née le 12 janvier 1789 à Stundwiller, domiciliée à Oberrœdern, fille de feu Jean Georges, vivant laboureur, et de Marie Barbe PHILIPS, domiciliée à Stundwiller, « consentante par un acte notarié du deux du présent mois ».

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Notes :

1) L’époux fut marié sous le nom de MEY. Et l’épouse sous le nom de CASPER.

2) L’époux est dit « né le 9 mars 1786 ». Non, ça c’est la date de son baptême.

3) Marie Barbe PHILIPS allait encore vivre de longues années, mais bon, pour une raison ou une autre, elle ne fut pas présente au mariage.

4) « Les publications ont été faites les dimanches 20 et 27 janvier 1811 ». Là, c’est plus inquiétant. Il est possible qu’il y ait eu un problème entre la mère et la fille. Les publications de mariage dépassaient très rarement le mois précédant le mariage. Là, ça fait presque un an.

Du reste la future épouse ne vivait pas chez sa mère, l’une domiciliée à Oberrœdern, l’autre à Stundwiller.

5) L’épouse, ne sachant écrire, a fait sa marque ordinaire.

6) Un "WALTER" puis deux "PHILIPPS" comme premiers témoins, mais aucune parenté précisée.

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Dont postérité (5 enfants dont un au moins et deux au plus mariés) à Oberrœdern.

Jean Michel MAY sera serrurier toute sa courte vie.

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Jean Michel MAY est décédé à Oberrœdern le 27 novembre 1829, « serrurier, âgé de 44 ans ». Non, 43.

Sur déclaration de ses frères Joseph et Georges, aussi serruriers à Oberrœdern.

Françoise CASPAR est décédée à Oberrœdern le 1er juillet 1849, « âgée de 60 ans ». L’âge est exact.

Sur déclaration de Georges DENTINGER, 31 ans, tisserand, « beau-fils » de la défunte.

Note : le terme "beau-fils" n’est pas incorrect, certes, puisque Georges DENTINGER était son gendre. Mais, en ce temps-là comme de nos jours, on usait plutôt du mot "gendre", plus précis que "beau-fils", qui a deux sens différents.

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E2/AAPE2) Renaud MAY, né le 24 février 1788 à Oberrœdern, son père étant « faber ferrarius ».

Deuxième arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP. Il a eu comme parrain Georges WALTER, PE-43/62, né le 25 juin 1765 à Oberrœdern, fils de Jean Pierre WALTER, E6/13, et de Marie Élisabeth PHILIPS. (voir articles N°3 et N°8).

Georges WALTER, PE-43/62 était donc le cousin germain de Marie Marguerite WALTER, PE-2/62, aïeule maternelle de Renaud MAY.

Mais il était aussi l’oncle par alliance du nouveau-né, ayant épousé, dans les années "sombres" (vers 1792) Barbe PHILIPS, APE-4/137, née à Oberrœdern le 14 mars 1766 (article 4, famille 1).

Ce même Georges WALTER, qui fut au moins dix fois parrain rien qu’avant son mariage, fut peut-être aussi le premier témoin au mariage de Jean Michel MAY, ci-dessus. Mais l’âge ne correspond pas tout à fait, alors je reste prudent.

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Épouse, « serrurier à Oberrœdern » comme son père, sa mère décédée, à Oberrœdern le dimanche 21 septembre 1817, Barbe PHILIPPS, APE-71/137, née à Oberrœdern le 3 février 1794 « à huit heures du matin » (relisez l’article 14), quatrième fille (sur quatre enfants dont quatre filles dont quatre mariées) de Joseph, berger, et Marie Catherine WALTER, PE-23/62.

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Notes :

Ce mariage entre un arrière-arrière-petit-fils et une arrière-petite-fille de BW et MP a déjà été logiquement étudié dans l’article N°5.

Pour rappel, Renaud MAY, maréchal-ferrant de profession (à Oberrœdern de 1818 à 1846), a émigré aux États-Unis avec sa famille entre le recensement de 1846 et celui de 1851. Il avait eu sept enfants, six vivaient encore en 1846.

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Décédé à Alden, comté d’Érié, état de New York, le 4 juin 1869.

Son épouse est décédée à Alden, comté d’Érié, état de New York, le 4 décembre 1869.

Nous avons de très nombreux cousins qui ont émigré de la paroisse de Stundwiller vers ce comté d’Érié, et même précisément à Alden !!

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Note importante : les enfants de Renaud MAY, étant aussi, par leur mère, des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, seront étudiés sur ce blog bien avant les enfants de ses frères et sœurs, qui, eux, ne sont que des arrière-arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP.

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E3/AAPE4) Georges MAY, né le 17 janvier 1791 à Oberrœdern, 3ème fils, son père étant « claustrarius ».

Ce terme du latin classique signifie UNIQUEMENT "serrurier". Il n’y a pas besoin d’avoir étudié le latin pour comprendre que « faber ferrarius » est beaucoup plus vague, signifiant littéralement : "artisan (ou ouvrier) qui travaille le fer".

Deux mille ans ont passé, mais vous retrouvez encore, malgré de nombreuses déformations, les lettres "cl", initiales du mot "claustrarius", dans le mot français "clore".

Lui aussi a eu comme parrain Georges WALTER, PE-43/62, né le 25 juin 1765 à Oberrœdern, fils de Jean Pierre WALTER, E6/13, et Marie Élisabeth PHILIPS. (voir articles N°3 et N°8).

Georges MAY est décédé en bas âge, sans guère de doute à Oberrœdern, dans les lacunes malheureusement.

Ce qui me fait dire ça, c’est qu’un autre "Georges MAY" naîtra en 1797.

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Des lacunes, parlons-en justement, car :

Arrivé là, il y a un "trou" de cinq années, durant lequel je pense qu’il a dû naître un autre enfant.

Ce "trou" ne concerne bien sûr que la famille MAY (et d'autres, déjà vues, ou encore ne concernant pas mon blog), puisque, comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, AUCUNE année n’est TOTALEMENT manquante à Oberrœdern durant la période révolutionnaire.

Conséquence : j’arrête là la numérotation des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP.

On connaît donc les cinq premiers de cette très longue série (le 5ème est plus haut), mais pas davantage.

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E4/AAPE) Joseph MAY, né le 27 février 1796 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser » (serrurier, en alsacien de l‘époque et en allemand de nos jours).

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Épouse, serrurier comme son père, quelques mois après son frère Renaud, à Oberrœdern le vendredi 12 décembre 1817, Anne-Marie SCHENCK, y née le 14 février 1797, y domiciliée chez son père, fille de François, laboureur, et de défunte Barbe BEYER.

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Notes :

1) La dite épouse a déclaré ne savoir signer et a fait sa marque ordinaire.

2) Ce couple aura 6 enfants, dont 2 au moins mariés.

3) Il fêtera ses noces d’or. De tourmaline, même ! (52 ans, Wikipédia).

Mais, au recensement de 1846, Anne-Marie SCHENCK, alors âgée de 49 ans, sera recensée… « mendiante » ! L Elle vivait alors pourtant en famille, avec son époux serrurier et trois grands fils dont l’aîné était journalier, mais la famille avait sans doute des soucis d’argent. Ceci dit, le maire releva cette année-là 92 mendiantes ou mendiants, sur un total de 688 habitants. Soit plus de 13% de la population, ce qui est énorme. Alors que cinq ans plus tard, le maire ayant changé, il n’en restait plus que 21 (pour 697 habitants), ce qui reste beaucoup évidemment (3%), mais "plus raisonnable" si l'on peut dire.

Ces "mendiants" vivaient souvent en famille et en général au moins l’un d’eux avait aussi une profession (tisserand, fileuse, etc.).

En 1851, parmi les rares exceptions notables, j’ai trouvé un certain "Ferdinand WALTER" (arrière-arrière-petit-fils de BW et MP, que nous étudierons en 2017) qui vivait totalement seul alors qu’il n’avait que 15 ans et demi, ayant perdu ses parents en 1846 et 1850, et qui fut qualifié de « mendiant, sans moyens d’existence », qualification unique cette année-là. L

Dire que ses quatre aïeuls étaient quatre ancêtres à moi (mes numéros 48 à 51), hélas décédés eux aussi !! L

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Ceci étant, j’ai quand même noté qu’en 1836, au lieu de vivre normalement chez ses parents, leur fille Marie-Anne vivait chez sa tante Barbe MEY fraîchement mariée, où elle exerçait la profession de domestique, alors qu’elle n’était âgée que de… 13 ans et demi ! L

4) Au recensement de 1851, Joseph MAY est cité « borcher ». Profession inconnue de moi, de mes dictionnaires et de Google ; mais qui donne à penser qu’en tant que serrurier, il ne devait pas avoir beaucoup de clients, d’où sa fille domestique à 13 ans et sa femme mendiante à 49 ans. Les gens en panne de clés et de serrures s’adressaient peut-être à son frère Georges, peut-être meilleur artisan. On le retrouve « épicier » dans un acte de 1852. Mais, comme dans beaucoup de cas, il a dû être "valorisé". Il ne tenait pas une épicerie, sans doute, mais a dû y travailler un peu, je pense.

5) Le couple a eu 6 enfants, dont au moins 2 mariés, dont Marie-Anne J (avec Antoine DENTINGER ci-dessous).

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Joseph MAY est décédé « serrurier, veuf de Anne-Marie SCHENCK, âgé de 79 ans » à Oberrœdern le 23 avril 1874. 78 ans en fait.

Sur déclaration de son gendre Antoine DENTINGER, « 54 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern », et d’un ami.

Anne-Marie SCHENCK était décédée à Oberrœdern le 12 décembre 1870, à 5 heures du matin, ce qui fait que les 53 ans de mariage n’ont pas été atteints (de toute façon, même 12 heures plus tard, ils ne les auraient pas fêtés L), « épouse de Joseph MAY, âgée de 77 ans ». Faux : 73 ans.

Sur déclaration de deux "amis", le premier étant « Antoine DENTINGER, 51 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern ». Il était son gendre depuis 18 ans, mais le maire, feu mon cousin Xavier WALTER, ne le savait pas ! L

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E5/AAPE) Georges (second du prénom) MAY, né le 16 octobre 1797 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser ».

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Épouse, serrurier comme son père toujours vivant, à Oberrœdern le samedi 19 octobre 1822, Catherine SCHWARTZ, y née le 31 octobre 1800, y domiciliée chez son père, fille de Jean Adam, laboureur, et de défunte Catherine MEYER.

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Notes :

1) Cet acte de mariage nous dit que Georges MAY est né le 26 vendémiaire an VI. C’est faux ; ça c’est la date de l’acte. Mais il est né "hier".

2) L’épouse a marqué.

3) Comme son père et ses frères aînés Jean Michel et Joseph, Georges MAY sera serrurier toute sa vie.

4) J'ai trouvé 5 enfants, nés à Oberrœdern de 1823 à... 1843 (!), dont au moins 2 et au plus 3 mariés.

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Georges MAY est décédé « serrurier, veuf de Catherine SCHWARTZ, âgé de 67 ans » à Oberrœdern le 7 janvier 1865. L’âge est exact. Mais on le dit « fils d’Anne-Marie PHILIPS », ce qui est faux.

Sur déclaration de son fils (aîné et marié) Valentin MAY, « 42 ans, tisserand à Oberrœdern », et de son gendre Henri BALL, « 28 ans, tisserand à Oberrœdern ».

Catherine SCHWARTZ était décédée à Oberrœdern le 22 février 1860, « âgée de 59 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son époux, serrurier, et de leur fils Valentin, tisserand.

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E6/AAPE) Jacques MAY, né le 7 janvier 1800 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser ».

J’ignore ce qu’il est devenu.

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E7/AAPE) François MAY, né à Oberrœdern, peut-être en 1801.

Décédé à Oberrœdern le 21 août 1820, « âgé de 18 ans, né et domicilié à Oberrœdern ».

Note : il n’y a pas beaucoup de place entre Jacques, qui précède, et Barbe, qui suit. Même enfant avec erreur de prénom ? Pas impossible. Toutefois, comme il y a suffisamment de place pour le faire naître, même fin 1800 ou début 1802, je le garde comme distinct de son frère aîné Jacques.

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E8/AAPE) Barbe MEY, né le 9 décembre 1802 à Oberrœdern, son père étant « Schlosser ».

Première fille. Première enfant aussi à naître avec l’orthographe de son père. C’est accidentel, bien sûr.

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Épouse, son père serrurier encore vivant, à Oberrœdern le jeudi 14 février 1828, Jean ROEHRIG, tisserand, y né le 3 juillet 1803, fils de feu Georges, en son vivant tisserand, et de défunte Anne-Marie PHILIPS (orthographe de naissance).

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Notes :

1) L’épouse, ne sachant écrire, a fait sa marque ordinaire.

2) Premier témoin : son oncle par alliance, Georges WALTER, PE-43/62, « laboureur, âgé de 62 ans ».

L’âge est exact, Georges WALTER, PE-43/62 étant né le 25 juin 1765. Il est l’époux de Barbe PHILIPS, APE-4/137, née à Oberrœdern le 14 mars 1766 (article 4, famille 1), qui est la sœur puînée de Marie Marguerite PHILIPS, APE-3/137, la défunte mère de l’épouse.

Et il a toujours sa superbe signature, inchangée depuis plus de 44 ans, lorsqu’il fut pour la première fois parrain, à 18 ans, le 24 novembre 1783 !

3) L’époux affirme sous serment ne pas pouvoir produire l’acte de décès de feu son père, ce qu’affirment également les quatre témoins.

4) Autrement, ce nouveau couple appliquera ce que j’appelle "la méthode du XIXe siècle", qui consiste à essayer d’avoir zéro enfant, tout en gardant quand même ceux qu’on n’a pas su éviter. Ils n’eurent qu’une fille, Barbe, née plus de six ans après leur mariage, qui se maria. En 1836, Barbe ROEHRIG, bénéficia des soins de sa mère, avec en plus une domestique au foyer, sa cousine germaine Marie-Anne MAY, 13 ans et demi, vue ci-dessus. Ce couple était visiblement plus riche que celui de Joseph ci-dessus dont la femme fut mendiante en 1846 ; mais, qui sait ? en employant leur fille comme domestique dont elle n’avait sans doute guère besoin, Barbe MEY avait peut-être trouvé là un moyen d’aider financièrement son frère Joseph, de manière à la fois digne et discrète. En plus, ils logeaient Marie-Anne, loin des tracas familiaux donc, mais utile à ses parents. C’était peut-être le mieux pour cette jeune adolescente.

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Barbe MEY est décédée à Oberrœdern le 16 mai 1861, « âgée de 58 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son époux, tisserand, et de son gendre, Louis STRASSER, tisserand.

Jean ROEHRIG est décédé à Oberrœdern le 7 novembre 1861, « âgé de 58 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son gendre Louis STRASSER, « 31 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern », et d’un ami.

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E9/AAPE) Élisabeth MAY, née le 21 mars 1805 à Oberrœdern, selon son acte de mariage, 2ème fille.

Elle n’a pas d’acte de naissance, en effet ; en tout cas, pas sur l’exemplaire mis en ligne par les A.D.

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Épouse, son père désormais décédé, à Leutenheim le mercredi 3 octobre 1832, Jacques KLEIN, tisserand, y né le 24 juillet 1808, fils de feu Louis, en son vivant cordonnier, et de Marie-Anne ROEHRIG, présente et consentante.

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Notes :

1) Sur cet acte de mariage, la mère de l’époux est nommée « RIEHRIG », comme aussi à la naissance de son fils. Mais c’est bien une "ROEHRIG".

2) « Les époux ont présenté leur acte de naissance ». Ah bon ? Moi, je n’ai trouvé que l’acte de naissance de Jacques KLEIN.

3) Les deux témoins de la mariée furent son frère Renaud MAY, maréchal-ferrant, et son beau-frère Jean ROEHRIG.

Renaud est appelé « Renouard » car les Alsaciens ne connaissaient pas ce prénom français. Il a eu droit à tout, le pauvre ! Réné (avec deux accents), Reignard, etc., etc. Du coup, vexé, il est parti en Amérique ! J L

3) La mère de l’époux et l’épouse, ne sachant écrire, ont fait leur marque.

4) En marge, l’acte est daté du 3 octobre, ce qui est la bonne date, correspondant aux publications de fin septembre.

Mais, dans le corps de l’acte, ce mariage est daté du… « troisième jour du mois de May » ! J

Trop drôle, non ? Le maire a confondu le mois du mariage et le nom de la mariée !

Mais tenez-vous bien, vous allez voir encore plus drôle d’ici quelques lignes ! ^^

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Sans postérité de ce premier époux, décédé très jeune, sa mère étant cette fois appelée « RAEHRIG », à Leutenheim le 14 avril 1835, « meunier, âgé de 27 ans ». En fait, il ne les avait même pas.

Élisabeth MAY se remarie alors.

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Épouse, en secondes noces, à Leutenheim le samedi 17 juin 1837, Jacques WEBER, laboureur, y né le 4 juillet 1805, fils de (autre) Jacques, adjoint au maire, 68 ans, présent et consentant, et de défunte Catherine LEHMANN.

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Sans postérité non plus de ce second époux, semble-t-il. Le recensement de 1846 manque (dommage !). Quant à celui de 1841 il donne le couple sans aucun enfant. Jacques WEBER, y est dit « cultivateur », et y est surnommé « le canonnier ». J’ignore le sens de ce surnom, mais je connais la cause de la présence d’un surnom : il y avait plein de "Jacques WEBER" dans cette commune. Élisabeth y est recensée sous le nom de « MEY ».

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Élisabeth MAY est décédée à Leutenheim le 5 septembre 1846, encore sous le nom de « MEY », « cultivatrice, âgée de 42 ans ». En fait 41 ans, si la date de naissance est juste. Assez rare de voir une profession pour une épouse en ces temps-là mais l’absence d’enfants à élever peut expliquer qu’elle passait beaucoup de temps à aider son mari au travail.

Sur déclaration de son époux, cultivateur, et de « Georges MEY, son frère, serrurier, domicilié à Leutenheim ».

Il doit s’agir d’une erreur : je n'ai pas trouvé trace de Georges MAY à Leutenheim. Du reste, quelques mois plus tôt encore, il était recensé à Oberrœdern.

Jacques WEBER est décédé à Leutenheim le 1er avril 1865, « journalier, âgé de 60 ans, veuf en 1ères noces d’Élisabeth SCHLOSSER » !!

Ah, je vous avais promis que nous passerions un bon moment ! Eh bien voilà, nous y sommes ! J J

Ce maire-là a fait encore plus fort que le précédent ! On a dû lui raconter qu’Élisabeth MAY était fille de serrurier, et sœur de quatre serruriers (Renaud le fut, à son mariage, juste avant d‘opter pour la profession de maréchal-ferrant). Du coup, ça lui a tourné la tête, et il a nommé la défunte femme du décédé… Élisabeth… « SERRURIER » ! Mdr, comme disent les jeunes ! J

Sur déclaration d’un de ses neveux et d’un ami. Pas de fils ni de gendre.

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On va retrouver maintenant deux familles déjà étudiées L, les familles N°8 et N°10, car les arrière-petits-enfants N°4 et N°5 de BW et MP ont malheureusement épousé des petits-enfants de BW et MP. L

Je vais quand même les présenter à nouveau, brièvement. Mais leur étude détaillée figure dans l’article N°8.

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Famille N°8. Enfants de Georges WALTER, PE43/62, laboureur, et de Barbe PHILIPS, APE-4/137, mariés en 1791 ou 1792

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Barbe PHILIPS, APE-4/137 est née le 14 mars 1766 à Oberrœdern et est décédée après son époux, pas à Oberrœdern (voir article 4, famille 1).

Elle a épousé Georges WALTER, PE43/62, soit un petit-fils de BW et MP, ce qui fait que ses enfants ont déjà été étudiés, car ils sont, comme elle, par leur père, des arrière-petits-enfants de BW et MP. Voir l’article 8, famille N°8.

Georges WALTER, PE43/62, déjà cité plusieurs fois dans le présent article, est né à Oberrœdern le 25 juin 1765 et y est décédé le 31 juillet 1838 (voir article N°3).

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Comme leurs enfants sont aussi, par leur mère, des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, j’en redonne ici la liste, déjà donnée dans l’article récapitulatif N°14, et surtout étudiée dans l’article N°8, famille N°8.

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E1) Catherine WALTER, née à Oberrœdern le 15 février 1793, disparue.

E2) Jean Georges WALTER, né à Oberrœdern le 5 mai 1796, décédé en bas âge.

E3) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 14 janvier 1799, décédé en bas âge.

E4) Georges WALTER, né à Oberrœdern le 3 novembre 1804, décédé en bas âge.

E5) Valentin WALTER, né à Oberrœdern le 5 avril 1808.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 26 janvier 1829, Madeleine STEINER. Dont postérité.

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Famille N°10. Enfants de Georges PHILIPS, APE-5/137, cultivateur, et d’Anne Marguerite WALTER, PE57/62, mariés le jeudi 4 février 1796 à Oberrœdern

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Georges PHILIPS, APE-5/137 est né le 13 mai 1769 à Oberrœdern et y est décédé le 2 février 1838 (voir article 4, famille 1).

Il a épousé Anne Marguerite WALTER, PE57/62, soit une petite-fille de BW et MP, ce qui fait que ses enfants ont déjà été étudiés, car ils sont, comme lui, par leur mère, des arrière-petits-enfants de BW et MP. Voir l’article 8, famille N°10.

Anne Marguerite WALTER, PE57/62, est née le 9 mai 1772 à Oberrœdern et y est décédée le 8 novembre 1843 (voir article N°3).

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Comme leur unique enfant (connu) est aussi, par son père, un arrière-arrière-petit-enfant de BW et MP, je le redonne ici, déjà donné dans l’article récapitulatif N°14, et surtout étudié dans l’article N°8, famille N°10.

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E1) Georges PHILIPPS, né à Oberrœdern le 23 décembre 1805.

Épouse, à Oberrœdern le lundi 7 septembre 1835, Marie Catherine MEYER.

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Nous voilà débarrassés de deux cas pénibles à traiter, et on va pouvoir maintenant étudier la famille N°34, dernière de cet article.

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Famille 34. Enfants de Jonas PHILIPPS, APE-14/137, laboureur, et de Marie Madeleine FIX, mariés à Oberrœdern le dimanche 14 mai 1809

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Jonas PHILIPPS, APE-14/137, est né le 22 juin 1780 à Oberrœdern et y est décédé le 25 mai 1823 (comme pour ses frères et sœurs dont les familles ont été étudiées ci-dessus, voir article N°4, famille 1).

Marie Madeleine FIX est née le 21 octobre 1782 à Oberrœdern et y est décédée, morte en couches, le 14 septembre 1811.

Elle n’a eu qu’un enfant, une fille, née 18 jours avant son décès.

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E1/AAPE) Barbe PHILIPPS, unique enfant, née à Oberrœdern le 27 août 1811, plus de 27 mois après le mariage de ses parents.

Je l’ai retrouvée dans les publications de mariage à Oberrœdern, aux dates des dimanches 17 et 24 juin 1832.

Et pour un résultat très décevant. L

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Sous réserve que le mariage ait bien eu lieu :

Épouse, ses parents décédés, au début de l’été 1832 sans doute à Rechtenbach dans le Royaume de Bavière, Jean KLEIN, tonnelier, né le 23 mai 1803 à Rechtenbach, y domicilié, fils de père inconnu et de Barbe KLEIN domiciliée à Rechtenbach, veuf de Marie-Anne STAEBELL, qu’il avait épousée à Aschbach le mercredi 19 novembre 1828.

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Notes :

1) C’est le premier acte de mariage de Jean KLEIN qui m’a fourni sa date de naissance. Les publications de mariage ne donnent en effet que l’âge des fiancés.

2) À noter que la date de naissance qui figure sur son premier mariage est ahurissante : le 3 prairial an XI !! Depuis quand utilisait-on le calendrier républicain français dans l’électorat de Bavière ?

3) Mais peu importe. Ce qui est le plus fâcheux dans cette affaire, c’est que je n’aurai probablement pas les moyens de connaître la descendance de ce couple, installé en Allemagne, et inconnu de mes camarades généalogistes de GENEANET.

4) Pourquoi ce mariage avec un étranger ? Peut-être que Barbe, orpheline de père et de mère à moins de douze ans, n’a pas supporté sa belle-mère et a préféré épouser le premier venu, quittant pour toujours son pays natal. Je ne vois pas d’autre explication. Car n’avions-nous pas de bons et braves tonneliers en France ? Si ce couple a vécu jusqu’en 1870, l’ambiance a dû y être délicate, pour ne pas dite plus. L

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Décédée je ne sais quand, bien sûr, peut-être dans le Royaume de Bavière. Idem pour son époux.

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Famille 34bis. Enfants de Jonas PHILIPPS, APE-14/137, laboureur, et d’Anne-Marie MAYER, mariés à Oberrœdern le mercredi 18 décembre 1811

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Jonas PHILIPPS, APE-14/137, s’est remarié quelques mois après le décès de sa première épouse.

Anne-Marie MAYER est née le 20 septembre 1784 à Aschbach et est décédée à Oberrœdern le 27 avril 1849.

Ce nouveau couple a eu quatre enfants.

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E1bis/AAPE) Madeleine PHILIPPS, née à Oberrœdern le 20 janvier 1813, 13 mois après le mariage de ses parents, son père étant laboureur.

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Épouse, soussignée, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le jeudi 20 janvier 1842, Joseph FUHRMANN, charpentier, né le 10 septembre 1814 à Aschbach, y domicilié, journalier, fils de (autre) Joseph, charpentier, présent et consentant, et de défunte Marie Barbe RÖHRIG.

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Notes :

1) Le père de l’époux et la mère de l’épouse ont déclaré ne savoir signer, ne l’ayant appris.

2) Premier témoin : Jean KLEHAMMER, « 49 ans, oncle de l’épouse, laboureur », vu au début du présent article.

Jean Michel KLEHAMMER, car c’est de lui qu’il s’agit (l’âge est exact), n’est pas du tout « oncle de l’épouse ». Il est l’époux de Barbe PHILLIPS, cousine germaine de l’épouse. Certes, il a 20 ans de plus qu’elle, mais ça n’en fait pas un oncle.

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Dont petite postérité à Oberrœdern : 4 enfants nés entre 1843 et 1849 dont une fille et un garçon mariés à Aschbach où le couple emménagea entre 1849 et 1851. Joseph FUHRMANN fut charpentier toute sa vie.

Au recensement de 1846, on retrouve ce couple avec une fillette de 3 ans ; Madeleine PHILIPPS est qualifiée de « mendiante » ! Et Joseph FUHRMANN est qualifié de « charpentier, mendiant » !

Alors moi, un "charpentier, mendiant", je ne sais pas ce que c’est. Nous avons déjà rencontré ce maire, feu mon cousin Laurent PHILIPPS (1788-1851), qui voyait des mendiants partout ! L

Explication ? Difficile d’en trouver une. Peut-être la mairie avait-elle en réserve une certaine somme d’argent pour venir en aide aux personnes momentanément en difficulté financière, et ces dernières pouvaient donc demander une aide ponctuelle qui faisait automatiquement d’elles des "mendiants".

Possible aussi : le maire qualifiait certains journaliers trop occasionnels de « mendiants » ; en effet, au recensement de 1851, celui d’Aschbach cette fois, Madeleine PHILIPPS fut qualifiée de « journalière ». On peut donc penser que certains journaliers, au travail très épisodique, s’en allaient le matin faire le tour du village pour voir si on n’avait pas besoin d’eux, ponctuellement. Reste que "mendier du travail" n’est pas mendier de la nourriture ou de l’argent.

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Le couple habitait Aschbach en 1871, aux mariages de leurs enfants Caroline et (autre) Joseph, ce dernier ayant pris, pour se marier, l'acte de naissance de son frère aîné du même prénom, décédé en bas âge. Peut-être parce qu’il épousait une jeune fille nettement plus âgée que lui, je ne sais pas.

Là est décédée le 29 juillet 1888 Madeleine PHILIPPS, « âgée de 76 ans » (au lieu de 75), sur déclaration de son mari, charpentier.

Mais je n’ai pas trouvé le décès de Joseph FUHRMANN, ni à Aschbach ni à Oberrœdern, et pas davantage à Hohwiller et à Hunspach, où vivaient à leur mariage les fiancés de leurs enfants.

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E2bis/AAPE) Jonas PHILIPPS, né le 11 août 1814 à Oberrœdern, 1er fils, son père étant laboureur.

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Épouse, tisserand, sa mère présente et consentante, à Oberrœdern le samedi 29 avril 1843, Madeleine HOFFARTH, soussignée, née le 18 février 1805 à Oberrœdern, y domiciliée, fille de défunt Antoine, en son vivant tisserand, et de Barbe SUTELL, présente et consentante.

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Notes :

1) Presque dix ans d’écart dans le mauvais sens entre les deux époux. Mais bon, s’ils s’aimaient… ♥ ♥

2) La mère de l’époux et la mère de l’épouse, qui ont déclaré ne savoir signer ni écrire, ne l’ayant jamais appris, ont fait leur marque ordinaire.

3) Les quatre témoins sont, soit « non parent de l’époux », soit « non parent de l’épouse ».

Trop drôle, vraiment ! J

Ça me rappelle l’histoire du gars qui entre dans un café et qui demande « un sandwich sans fromage et un sandwich sans jambon ». Le garçon revient quelques minutes après et lui dit :

« Voici votre sandwich sans fromage, monsieur ; mais je suis désolé, il ne nous reste plus de sandwich sans jambon » !! J J

4) Dont petite postérité à Oberrœdern : 3 enfants nés de 1843 à 1848. Jonas PHILIPPS fut tisserand toute sa vie.

5) Enfin, au recensement de 1846, Madeleine HOFFARTH fut qualifiée de « mendiante » ! Mais bon, on a l’habitude, maintenant. L

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Une seule chose semble claire dans cette affaire de "mendiants" : cette branche de la descendance de BW et MP, la famille 34bis (soit les enfants de Jonas PHILIPPS, APE-14/137 et d’Anne-Marie MAYER) ne devait pas rouler sur l’or, trois des quatre parents vus ci-dessus ayant été qualifiés de « mendiants ». L

Et il n’y avait pas bien sûr de « propriétaires cultivateurs » parmi eux.

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Jonas PHILIPPS est décédé à Oberrœdern le 4 juin 1872, « tisserand, âgé de 58 ans ». Pas tout à fait, en fait.

Sur déclaration de son unique fils, (autre) Jonas PHILIPPS, 24 ans, tisserand, domicilié à Oberrœdern.

Madeleine HOFFARTH était décédée à Oberrœdern le 22 avril 1865, « âgée de 61 ans ». Non, 60 ans.

Sur déclaration de son époux, tisserand, et de son jeune frère Bernard HOFFARTH, 39 ans, tisserand.

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E3bis/AAPE) Valentin PHILIPPS, né le 22 mai 1816 à Oberrœdern, 2ème fils, son père étant laboureur.

Y décédé le 7 octobre 1819, « âgé de 3 ans », ce qui est exact.

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E4bis/AAPE) Georges PHILIPPS, né le 18 janvier 1819 à Oberrœdern, 3ème fils, son père étant laboureur.

J’ignore ce qu’il est devenu. Pas vu son décès à Oberrœdern avant le recensement de 1836, où il n’est pas présent avec ses frère et sœur aînés, qui vivaient chez leur mère, eux. Disparition assez étrange car il n‘était pas encore adulte pour quitter déjà le foyer nourricier.

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Conclusion de cet article :

Adam WALTER, E-1/13 (né vers 1715 dans les lacunes, mort en 1778) et son épouse Marguerite DANGLER (aussi née vers 1715 dans les lacunes, morte en 1779) n’ont eu qu’un(e) enfant marié(e), Marie Marguerite WALTER, PE-2/62 (1739-1804), laquelle avec son époux Jean Jacques PHILIPS (1735-1813), a eu huit enfants, ceux-ci arrière-petits-enfants de BW et MP donc, et ainsi répartis :

A) Les trois premiers et le huitième ont fourni les quatre grandes familles ci-dessus N°31 à N°34 (et même N°34bis pour cause de veuvage).

B) Les quatrième et cinquième enfants, mariés avec des petits-enfants de BW et MP, ont fourni les familles N°8 et N°10, déjà étudiées dans l’article N°8, et que j’ai redonnées brièvement ci-dessus.

C) La sixième enfant est décédée en bas âge.

D) Le septième enfant a disparu.

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On a donc, dans cet article, 32 arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP, dont 17 mariés et 3 disparus. Mais parmi eux, il en y a 6, dont 2 mariés et 1 disparue, qui sont aussi, et d’abord, des arrière-petits-enfants de BW et MP, et qui, à ce titre, ont déjà été étudiés dans l’article N°8, familles N°8 et N°10.

Donc seulement 26 nouveaux arrière-arrière-petits-enfants, dont 15 mariés et 2 disparus.

Heureusement, les articles à venir seront plus simples.

Je vais encore en faire un seul pour la descendance de Jean Jacques WALTER, E-2/13, mais il me faudra parfois en faire deux pour les enfants de BW et MP ayant eu une grande descendance, pour éviter des articles trop longs.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du mardi 22 novembre 2016 à 15h10