Je poursuis maintenant la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans l‘article N°4.
Dans cet article N°5, on va déjà voir une famille pour laquelle je ne suis pas sûr du tout d’avoir tous les enfants, comme annoncé dans l’article N°4.
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Mes couleurs n’ont pas changé :
— En rouge et en gras : mes ancêtres.
Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).
— En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à l’intérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro d’ordre (pour rappel : il y en a 62).
— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.
— En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.
— En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adultes).
— En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont j’ai perdu la trace.
— En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, plaisantes ou surprenantes.
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Note : si le lieu de mariage n’est pas précisé, c’est qu’il a eu lieu "paroisse de Stundwiller".
Dans cet article N°5, on va donc étudier les arrière-petits-enfants descendant de Jean Jacques WALTER (baptisé le 9 mai 1717). Comme lui et son épouse Marie Catherine PHILIPS, aussi née à Oberrœdern (baptisée le 29 septembre 1717), sur leur six enfants, n’en eurent qu’une qui se maria (Marie Catherine, la cinquième des six), il n’y a qu’une seule famille à étudier, celle de la susdite Marie Catherine WALTER avec son époux, un certain Joseph PHILIPS, qui était berger. On va voir que cette branche ne risque pas de s’éteindre car ce couple aura au moins quatre enfants, quatre filles toutes mariées.
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Les internautes qui viennent de lire l’article précédent seront sûrement frappés par la similitude généalogique de la vie d’Adam, l’aîné de la fratrie initiale de treize enfants, et de celle de son frère Jean Jacques, le cadet.
La vie de l’un fut peut-être très différente de celle de l’autre, nous n’en saurons jamais rien ici-bas, mais que de ressemblances dans leurs familles respectives !
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Au départ, pourtant, ce ne fut pas si simple. Si Adam a pu épouser une amie d’enfance en la personne de Marguerite DANGLER, et ce dès qu‘il fut sorti de l‘adolescence, Jean Jacques, lui, a dû presque attendre d’avoir 27 ans pour se marier. En fait, 27 ans est un excellent âge pour se marier, de la part d’un homme, à cette époque comme de nos jours. Mais là où c’est moins gai, c’est que Jean Jacques a dû "se contenter" d’une veuve, Marie Catherine PHILIPS, veuve Jean Valentin SCHENCK. Ce n’est pas le rêve d’un jeune homme, bien sûr, que d’épouser une veuve ! L
Jean Valentin SCHENCK, lui aussi né à Oberrœdern (baptisé le 5 mai 1718) avait épousé Marie Catherine PHILIPS sept ans et demi auparavant, le lundi 10 septembre 1736. D’où trois enfants morts en vraiment TRÈS bas âge (6 jours pour le plus "vieux" L). Militaire, il mourut probablement à la guerre.
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À noter encore que Marie Catherine PHILIPS était de ma famille, étant petite-fille de mon octaïeul N°808 Jonas PHILIPS (vers 1618-1700) et surnommé « der alte Bürgermeister », soit en français « l’ancien bourgmestre » (voir article N°4).
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C’est à partir de son mariage que la vie de Jean Jacques WALTER va ressembler à celle de son frère aîné Adam.
Voyons cela :
— Comme lui, il aura six enfants (voir article N°3)
— Comme lui, il aura quatre filles et deux garçons (voir article N°3).
— Comme lui, il ne mariera qu’un seul de ses enfants sur les six, les cinq autres décédant célibataires.
— Comme lui, l’enfant mariée sera une fille, et précisément celle qui portera le prénom de sa mère.
— Enfin, comme pour Adam, l’unique gendre de Jean Jacques WALTER se nommera PHILIPS.
Je n’ai pas vu d’autres ressemblances mais ça en fait déjà beaucoup.
Ajoutons encore qu’Adam signera l’acte de sépulture de son père Balthasar WALTER et que Jean Jacques signera celui de sa mère, Marguerite PHILIPS.
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Note : je n’ai toujours pas trouvé (voir article N°3) les date et lieu de naissance de Joseph PHILIPS (le berger).
Sûr : il n’est pas né paroisse de Stundwiller, ni son frère puîné Valentin, marié lui aussi. Car j’ai en effet entièrement fait ces années-là pour le patronyme PHILIPS.
Normalement, pour être « décédé (à Oberrœdern) le 26 avril 1835, âgé de 79 ans », il devrait être né entre le 27 avril 1755 et le 26 avril 1756.
Bizarrement, alors qu’on aurait pu craindre un âge de décès farfelu, comme c’est si souvent le cas, même en 1835 et même après, là, ça a l’air de marcher, vu que son épouse Marie Catherine WALTER, 4ème fille et 5ème enfant de Jean Jacques WALTER et Marie Catherine PHILIPS, est née pour sa part (à Oberrœdern) le 28 janvier 1757.
Notre berger aurait donc eu 30 ou 31 ans à l’occasion de son mariage, le lundi 8 mai 1786, et son épouse 29, tout cela est très vraisemblable. Mais ça ne nous dit pas où et quand il est né.
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Famille 2. Enfants de Joseph PHILIPS, berger de brebis, et Marie Catherine WALTER, PE-23/62, mariés le lundi 8 mai 1786
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Bizarrement, je n’ai trouvé que quatre enfants, alors qu‘ils ont vécu longtemps et semblaient partis pour en avoir beaucoup.
— La première fille (Geneviève) est née avant la Révolution de 1789.
— La deuxième fille (Catherine) est née après cette Révolution, mais à une époque où le curé de Stundwiller, messire Louis ANTHON, n’était pas encore persécuté (il le sera en 1791 et 1792) et où il n’y avait pas de lacunes.
— La troisième fille (Marie Ève) est née dans les lacunes dues à la Révolution. Elle n’a ni acte de baptême (1792 et avant) ni acte de naissance (1793 et après).
— La quatrième fille (Barbe) est née durant l’état civil moderne, avec un acte de naissance, donc, écrit en alsacien et non en latin comme ses deux premières sœurs.
J’ai fait (en 2016) toutes les naissances à Oberrœdern ainsi que tous les décès jusqu’à l’apparition du français (1er vendémiaire an XIV, soit 23/9/1805), et même un peu plus loin, mais je n’ai rien trouvé après Barbe, née en 1794.
Du reste, mes collègues généalogistes de GENEANET n’ont, eux aussi, que ces quatre enfants-là, quand ils les ont.
Peut-être la famille a-t-elle quitté Oberrœdern après 1794 et que d’autres enfants sont nés ailleurs. Si ceux-là sont morts en bas âge, ce sera très dur de les retrouver.
En tout cas, la famille était présente à Oberrœdern en 1812 et en 1817 lors du mariage des deux premières puis des deux dernières filles.
Il y a bien des « Joseph PHILIPS » cités comme témoins entre 1794 et 1806 mais il y en avait tellement ! Ceci dit, tous n’étaient pas bergers, il était le seul !
Et j’ai bien sa présence en tant que témoin à un décès le « 10 floréal 1794 » [SIC !! J ; sans doute le 29 avril] mais plus rien après. Là, il y est dit « Schäfer » (berger). Est d’ailleurs aussi présent dans ce même acte un autre Joseph PHILIPS, « leinen Weber » (tisserand de lin). Mais ça se passe moins de trois mois après la naissance de Barbe et rien ne prouve qu’il n’ait pas déménagé après.
Bref, je trouverai peut-être un jour d’autres enfants nés ailleurs et je complèterai alors cet article.
En attendant, voici ce que j’ai :
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E1/APE) Geneviève PHILIPPS, née à Oberrœdern le 15 janvier 1788, 1ère fille.
Sa marraine, âgée de 15 ans et demi (née le 9 mai 1772 à Oberrœdern), est Anne Marguerite WALTER, petit-enfant N°57/62 de BW et MP. C’est sa "tante à la mode de Bretagne", pour être cousine germaine de sa mère.
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Épouse, majeure (ses date et lieu de naissance sont donnés !! J), du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Oberrœdern le samedi 1er février 1812, François PHILIPPS, majeur, « né le 12 avril 1787 à Oberrœdern » (exact !!), tisserand, « fils de Jean, laboureur, décédé à Oberrœdern, et de Barbe KOCHER, décédée à Oberrœdern ».
Notes :
— « Sous la première république, par décret du 20 septembre 1792, l'âge de la majorité civile fut abaissé à 21 ans pour les hommes comme pour les femmes. Ce décret suivit celui du 28 août 1792 abolissant la puissance paternelle sur les majeurs. » (Wikipédia)
— Il s’agit du mariage civil, bien sûr, les mariages religieux n’étant plus en ligne sous la République, sauf très rares exceptions.
Exemple d’exception : à Trimbach, on a les mariages religieux jusqu‘en 1825, toujours écrits en latin par un prêtre que je vous recommande car il a poussé la bonté à terminer son registre le 22/10/1825 par le mariage d‘un arrière-petit-fils de BW et MP !! Si c’est pas un bon prêtre, ça !! J J
— Le futur époux était bien né « François » et non « Jean François ». À noter qu’il fut baptisé à la maison par la sage-femme assermentée Marie Ève PHILIPS (57 ans) veuve Jean Georges RUFF, puis rebaptisé sous condition le même jour par le curé. Dans cette paroisse, on était très prudent, et les enfants baptisés par la sage-femme qui les croyait en danger de mort étaient assez nombreux. Certains mouraient vite, d’autres pas, comme notre François PHILIPPS. Il était le 10ème et dernier enfant de ses parents.
— Jean PHILIPS, père de l’époux, né le 23 juin 1739 à Oberrœdern, fut le 8ème et dernier enfant de mes sexaïeuls 200. Jean Mathias PHILIPS et 201. Ève Rosine WETLING.
— Tous les KOCHER (et ils furent très nombreux) de la paroisse de Stundwiller au XVIIIe siècle descendent de mon septaïeul 394. Jean Valentin KOCHER (meunier, 18 enfants) sauf une qui descendait de son frère et qui vint s’y marier.
En l’occurrence, Barbe KOCHER ci-dessus, mère de l’époux, née à Oberrœdern le 24 février 1745, était une des nombreuses petites-filles de ma septaïeule 395. Anne-Marie CASPAR, première épouse de mon septaïeul 394. Jean Valentin KOCHER.
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Les enfants de ce couple naîtront à Oberrœdern. François PHILIPPS fut toujours tisserand.
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Décédée à Oberrœdern le 14 novembre 1856, « âgée de 69 ans ». Pas tout à fait, en fait. Le déclarant est Valentin PHILIPPS, son fils aîné, né le 14 février (ben oui, quoi, il s’appelle Valentin J) 1813, tisserand à Oberrœdern.
François PHILIPPS est décédé bien avant, le 5 mars 1842, à Oberrœdern aussi, « journalier », « âgé de 55 ans ». Pas tout à fait, en fait. Le déclarant était déjà son fils Valentin PHILIPPS, tisserand à Oberrœdern.
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E2/APE) Catherine PHILIPPS, née à Oberrœdern le 4 novembre 1789, son père étant berger d’ovins, 2ème fille.
Sa marraine, âgée de 17 ans désormais, est encore Anne Marguerite WALTER, petit-enfant N°57/62 de BW et MP.
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Épouse, majeure (ses date et lieu de naissance sont donnés, mais il est écrit 11/11 au lieu de 4/11), du vivant de ses parents, son père étant laboureur, à Oberrœdern le vendredi 17 avril 1812, François Antoine PHILIPPS, majeur, « né le 28 septembre 1784 à Oberrœdern » (là encore, légèrement inexact, il est né le 18/9 et non le 28/9), tisserand, « fils d’Antoine, laboureur, et de Marie Ève CLAUS ».
Notes :
— L’époux a signé « François Antoine PHILIPS ». Évidemment, ce n’est pas sûr qu’il se faisait vraiment appeler ainsi dans la vie de tous les jours, mais avec tous les PHILIPPS qu’il y avait à Oberrœdern, et notamment son beau-frère François PHILIPPS ci-dessus, mari de Geneviève, également tisserand et presque du même âge, c’était prendre une précaution intelligente que de signer de ses deux prénoms.
— L’époux est de ma famille aussi : François Antoine PHILIPPS fut un arrière-arrière-petit-fils de mes septaïeuls 400. Jean Philippe PHILIPS et 401. Anne Cunégonde GEIST, mariés le lundi 26 novembre 1685 « à Oberrœdern », dans les tout premiers mariages indiqués de cette paroisse de Stundwiller, donc.
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J’ignore si ce couple a eu des enfants. Je ne pense pas, car les tables d‘AGAWE ne donnent aucun mariage d‘éventuels enfants, et pourtant ce couple semble avoir continué de vivre à Oberrœdern au moins jusqu'au 26/4/1835 (voir ci-après).
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Décédée je ne sais où ni quand. Pas à Oberrœdern, semble-t-il, vu que je n‘ai rien trouvé dans les tables décennales.
Son époux est décédé après le 26 avril 1835. Il fut en effet déclarant au décès de son beau-père Joseph PHILIPS, et il n’y a pas de confusion possible :
« François Antoine PHILIPPS, 50 ans (exact !!), tisserand, domicilié à Oberrœdern, gendre du défunt ».
Ah, si tous les actes étaient aussi bien rédigés ! J
Lui non plus ne semble pas être décédé à Oberrœdern, vu que je n'ai rien trouvé dans les tables décennales.
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E3/APE) Marie Ève PHILIPPS, sans guère de doute née à Oberrœdern, et entre 1790 et 1793, 3ème fille.
Elle s’est mariée le même jour que sa sœur Barbe (ci-dessous), mais AVANT elle, ce qui va bien dans le sens qu’elle était sa sœur AÎNÉE.
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Épouse, « majeure », du vivant de ses parents, son père étant redevenu berger, à Oberrœdern le dimanche 21 septembre 1817, André ROEHRIG, « majeur, journalier à Oberrœdern », fils de François Antoine, « journalier à Oberrœdern », et de Rosine MARZOLFF ».
Notes :
— L’époux « ne trouve pas son registre de naissance » [SIC].
Bah, le registre n’était pas nécessaire, l’acte aurait suffi, qu’en pensez-vous J ?
— L’épouse « ne trouve pas son registre de naissance » [SIC].
Bah, le registre n’était pas nécessaire, l’acte aurait suffi, qu’en pensez-vous J ?
— Les parents de l’époux se sont mariés le lundi 23 mai 1791. On peut supposer qu’André est né entre 1792 et 1793 (après, c’est moins vraisemblable, car un peu jeune pour épouser sa belle).
— Le père de l’époux est nommé « François » (tout court) dans l’acte de mariage de son fils.
— L’époux était de ma famille. En effet son père François Antoine ROEHRIG était petit-fils de mes sexaïeuls 206. Jean Pierre HOFFART et 207. Anne-Marie LINTZ.
— André a signé de son prénom, puis « RERIG ». C’était une variante, avec, donc, prononciation légèrement différente, que j’ai rencontrée quelquefois. Comme ses trois sœurs, Marie Ève PHILIPPS n’a pas su signer, quant à elle.
— À noter enfin que l’imprimé à remplir ne prévoyait pas de profession pour l’épouse ni pour sa mère. En 1817, donc.
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Dont postérité à Oberrœdern : au moins six filles, dont au moins deux mariées.
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Décédée à Oberrœdern le 29 septembre 1850, « âgée de 60 ans ». Vraisemblable. C’est en tout cas un arrondi assez heureux. Marie Ève est dite « épouse d’André ROEHRIG, laboureur ».
Le déclarant est l’époux lui-même, « âgé de 58 ans » ; cette fois-ci, en signant, il orthographie son nom de façon classique : RÖHRIG.
André ROEHRIG, qui avait été menuisier (1835), et laboureur donc, est décédé l’année suivante, le 31 décembre 1851, à Oberrœdern aussi, « laboureur », « âgé de 59 ans ».
Ces deux derniers âges (58 ans et 59 ans) semblent indiquer qu’il était né en 1792. Comme toujours, c’est à prendre avec des pincettes, mais c’est possible. Et même très vraisemblable. En ce cas, il eût été l’aîné des enfants de ses parents et à peu près du même âge que son épouse, née aussi vers 1792. Très possible.
Note : sa défunte mère est nommée « Rosine STRASSER », ce qui est FAUX, tout bonnement FAUX. L
Les deux déclarants sont des VOISINS du défunt, ce qui ne nous apprend rien, hélas. J’espérais, à défaut de fils, des gendres, bien sûr !
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E4/APE) Barbe PHILIPPS, née à Oberrœdern le 3 février 1794, son père étant berger, 4ème fille.
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Épouse, « majeure, née le 3 février 1794 à Oberrœdern » (tout cela est exact), du vivant de ses parents, son père étant bien sûr berger, à Oberrœdern ce même dimanche 21 septembre 1817, Renaud MAY, « majeur, né le 24 février 1788 à Oberrœdern » (tout cela est exact), « serrurier à Oberrœdern », fils de Jean Georges, « serrurier à Oberrœdern », et de Marie Marguerite PHILIPS (APE N°3, voir article N°4), « décédée à Oberrœdern ».
Notes :
— Barbe PHILIPPS n’a donc rien trouvé de mieux à faire que d’épouser un de ses petits-cousins, descendant aussi de BW et MP, mais pas au même niveau L :
Renaud MAY, par sa mère Marie Maguerite PHILIPS, est en effet un arrière-arrière-petit-fils de BW et MP !! On le retrouvera dans l'article N°15.
— Le patronyme MAY est une variante du patronyme MEY (on a la même chose avec MAYER et MEYER).
— Les parents de l’époux sont prénommés "Georges" et "Marguerite" (tout court) dans l’acte de mariage de leur fils.
De même Marie Catherine WALTER est prénommée "Catherine". Pareil pour les trois précédents mariages.
— Le mariage a eu lieu (officiellement) EN MÊME TEMPS que celui de sa sœur, « à deux heures de relevée ». Pour mes plus jeunes lecteurs, je précise que ça veut dire : « à deux heures de l’après-midi ».
Eh oui, on faisait la sieste, autrefois, pour une bonne digestion et pour être en pleine forme l‘après-midi. Même la Vierge Immaculée faisait la sieste (dix minutes) après son unique repas quotidien (un fruit), selon la vénérable Marie d’AGRÉDA.
D’où la nécessité de « se relever ».
— Bizarrement, sur cet acte rédigé en français, on a oublié de franciser le prénom de l’époux. Il est prénommé « Rheinhard » (avec deux "H" comme dans "CHATHIGNOL", trouvé un jour en Auvergne ou en Normandie, je ne sais plus J), et non Renaud. Par contre, Barbara est bien nommée « Barbe ».
— Renaud MAY ne fut pas longtemps serrurier, ayant lui-même son père et trois frères serruriers. Il fut « maréchal-ferrant, domicilié à Oberrœdern » dès 1818 et jusqu'au recensement de 1846. Le 3 octobre 1832, il fut premier témoin de la mariée, sa plus jeune sœur, Élisabeth MAY.
— « La dite épouse a déclaré ne savoir signer, elle a fait sa marque ordinaire. »
Rien sur sa mère, qui n'a ni signé ni marqué.
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Dont postérité... en Amérique ! Sept enfants sont nés à Oberrœdern, dont six qui ont vécu, âgés de 12 à 27 ans le 3 juillet 1846. Le couple décida alors d'émigrer aux États-Unis, avec ses enfants. Ils choisirent le comté d'Érié (état de New York) où nous avons de très nombreux cousins qui, originaires de la paroisse de Stundwiller, y ont émigré eux aussi.
Je dois ces précieuses informations à Mr Brian SMITH, que je remercie ici, et qui sera souvent cité dans ce blog, car il tient un site très précieux pour moi. Jugez-en par son titre :
« Families from Stundwiller, Oberroedern, and Aschbach »
Voici les liens que j’ai utilisés :
http://www.smithancestry.com/places/stund/fams.htm
http://www.smithancestry.com/places/alden/fams.htm#mayphilipps
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Décédée à Alden, comté d'Érié, état de New York, le 4 décembre 1869, « âgée de 76 ans », ce qui est inexact : 75 ans.
Son époux est décédé 6 mois avant, à Alden, comté d'Érié, état de New York, le 4 juin 1869, « âgé de 85 ans et un mois », ce qui est faux : 81 ans.
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Conclusions de cet article :
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1) Il est assez court du fait qu’il n’y a eu qu’une seule famille à étudier. Il est même encore plus court que le précédent (moins d’enfants). Le suivant sera beaucoup plus long, avec quatre familles à étudier au lieu d’une seule.
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2) Ce prochain article traitera des petits-enfants d’Anne Madeleine WALTER, 1ère fille et 3ème enfant de BW et MP, et de son époux Jean Michel ROEHRIG.
Il me manquera peut-être une 5ème famille car j’ignore ce qu’est devenu leur deuxième fils, Joseph RÖHRIG, né à Stundwiller le 29 novembre 1748.
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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.
Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :
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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans
Édition du lundi 14 novembre 2016 à 00h55