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Titre du blog : Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS, mariés 1714
Auteur : BalthasarWalter
Date de création : 10-09-2015
 
posté le 28-10-2016 à 21:52:41

XIII. Les arrière-petits-enfants issus de Balthasar "Junior" WALTER et de Marie Marguerite FISCHER

Avec cet article N°13, je termine la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 à N°12.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, dune nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu de mariage nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Si le département d’une nouvelle commune n’est pas précisé, c’est que c’est le Bas-Rhin.

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Dans cet article N°13, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant de Balthasar "Junior" WALTER, 13ème et dernier enfant de BW et MP, né le 24 février 1737 à Oberrœdern, et de Marie Marguerite FISCHER, née le 21 juillet 1739 à Stundwiller, fille de Jean Georges et d’Anne Catherine ROEHRIG.

Ils se marièrent le lundi 14 janvier 1760.

Marie Marguerite FISCHER décéda, morte en couches L, à Oberrœdern le 14 avril 1778, et Balthasar "Junior" WALTER se remaria avec Catherine (tout court) FISCHER de Rittershoffen le lundi 16 novembre 1778.

En théorie, je devrais aussi étudier la descendance de cette seconde épouse. En pratique, il n’y a rien à étudier car ce couple n’eut pas d’enfant. Balthasar "Junior" WALTER mourut d’ailleurs peu après ce mariage, à Oberrœdern le 6 avril 1780, laissant ses sept enfants orphelins, donc.

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Rappel de ces sept enfants (pour les détails, voir article N°3), pour voir quelles familles nous devrons étudier :

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a) Valentin WALTER, PE-34/62, 1er fils, né à Oberrœdern le 29 octobre 1761.

Marié le dimanche 21 septembre 1783 à Leutenheim avec Marie Madeleine Odile WILHELM, née à Leutenheim le 13 décembre 1752, fille de Jean Jacques, tailleur d’habits, et de Marie Richarde DANNER.

D’où une famille à étudier, la famille N°25 ci-dessous.

Décédé à Leutenheim le 11 décembre 1795.

Son épouse est décédée à Leutenheim le 5 novembre 1810.

Au moins 4 enfants, dont au moins 3 morts en bas âge. L

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b) Marie Madeleine WALTER, PE-42/62, 1ère fille, née à Oberrœdern le 7 octobre 1764, y décédée le 15 avril 1768.

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c) Jean Georges WALTER, PE-47/62, 2ème fils, né à Oberrœdern le 18 décembre 1766.

J’ignore ce qu’il est devenu, donc pas de famille à étudier.

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d) Madeleine WALTER, PE-52/62, 2ème fille, née à Oberrœdern le 13 avril 1769.

Mariée le lundi 11 janvier 1792 à Leutenheim avec Jean Jacques WILHELM, cultivateur, né le 24 mars 1751 à Leutenheim, fils de Jean Martin et Marie-Anne DOSCH.

D’où une famille à étudier, la famille N°26 ci-dessous.

Décédée à Leutenheim le 20 décembre 1817.

Jean Jacques WILHELM était décédé à Leutenheim le 6 septembre 1808.

Au moins 9 enfants, dont au moins 2 mariés.

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À noter la présence d’un couple Jacques WILHELM / Madeleine STALTER, qui avait des enfants à la même époque. Donc bien lire le nom de l’épouse.

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e) Jean WALTER, PE-55/62, 3ème fils, né à Oberrœdern le 21 juin 1771.

J’ignore ce qu’il est devenu, donc pas de famille à étudier.

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f) François WALTER, PE-59/62, 4ème fils, né à Oberrœdern le 11 septembre 1774.

Décédé, jeune célibataire, à Leutenheim le 18 janvier 1798.

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g) Une fille sans prénom WALTER, PE-61/62, 3ème fille, née et baptisée par la sage-femme à Oberrœdern le 14 avril 1778, jour du décès de sa mère.

Y décédée le lendemain.

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Famille 25. Enfants de Valentin WALTER, PE-34/62, tailleur d’habits, et de Marie Madeleine Odile WILHELM, mariés le dimanche 21 septembre 1783 à Leutenheim

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J’ai trouvé quatre enfants, tous nés à Leutenheim. Malgré les apparences, il ne semble pas en manquer.

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E1/APE) Marie Madeleine WALTER, 1ère fille, née à Leutenheim le 4 août 1784, son père étant « sartor » (tailleur d‘habits, en latin de l’époque).

Y décédée le 19 octobre 1784, « âgée de trois mois », ce qui est inexact.

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E2/APE) Marie-Anne WALTER, 2ème fille, née (à Leutenheim ?) en 1788 ou vers 1788.

L’année 1788 est précisément lacunaire (c‘est la seule). On peut donc penser qu’elle est bien née à Leutenheim.

Y décédée le 8 décembre 1795, « âgée de sept ans ».

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E3/APE) François Joseph WALTER, 1er fils, né le 30 juin 1791 à Leutenheim, son père étant toujours « sartor ».

J’ignore ce qu’il est devenu.

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E4/APE) Madeleine (tout court, cette fois) WALTER, 3ème fille, née à Leutenheim le 5 juillet 1794, d‘un père tailleur d‘habits ("Schneider", désormais).

Y décédée le 29 juillet 1794. L’âge n’est pas précisé, non plus que l’identité de la mère. Mais j’ai reconnu la signature du père, cité du reste « Schneider » (tailleur d’habits, en alsacien de l’époque comme en allemand d’aujourd’hui).

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Aucune postérité connue, donc, pour Valentin WALTER, PE-34/62, et Marie Madeleine Odile WILHELM. C’est la plus décevante des 26 familles étudiées et c’est un cas unique. Mais l’épouse s’est mariée tard et l’époux est mort jeune.

Ceci dit, peut-être le garçon a-t-il vécu et le retrouverons-nous un jour.

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Famille 26. Enfants de Jean Jacques WILHELM, cultivateur, et de Madeleine WALTER, PE-52/62, mariés le lundi 11 juin 1792 à Leutenheim

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J’ai trouvé neuf enfants, tous nés à Leutenheim de 1792 à 1805. Deux d’entre eux (au moins) se marieront et assureront ainsi une descendance à la branche de Balthasar "Junior" WALTER.

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E1/APE) Madeleine WILHELM, 1ère fille, née à Leutenheim, baptisée à la maison par la sage-femme et y décédée le 20 novembre 1792. Elle a vécu une heure.

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E2/APE) Jean WILHELM, 1er fils, né à Leutenheim ; y baptisé le 6 octobre 1793.

J’ignore ce qu’il est devenu.

À noter qu’il n’a pas d’acte de naissance car, dans cette commune, le registre de 1793 s’arrête au 14 septembre.

Il reprend ensuite un mois plus tard, le 28 vendémiaire an II (19/10/1793), ce qui est très rare, vu que le calendrier républicain n’est entré en vigueur que le 15 vendémiaire an II (le jour du baptême du petit Jean WILHELM !! J).

La municipalité de Leutenheim fut donc très prompte à adopter ce nouveau calendrier, alors que, dans "ma" paroisse (Stundwiller, Oberrœdern, Aschbach et Buhl) on voit longtemps des actes d’état civil moderne datés de 1794. Là, aucun, donc ; on est passé à l'an II.

Entre le 14/09/1793 et le 19/10/1793, une toute petite lacune, donc, mais qui nous prive de l’acte de naissance du petit Jean WILHELM ! L

Mais, par chance, le registre des baptêmes est disponible jusqu’au 15 décembre 1793. J’ai donc l’acte de baptême de ce petit Jean WILHELM. Par contre je n’ai pas son jour de naissance, car le prêtre ne l’a pas indiqué. Je pense que ce fut le jour même car il a écrit « ab intruso ». J’avoue n’avoir pas encore rencontré cette expression (inconnue du "GAFFIOT", trop ancien pour le latin ecclésiastique), fréquente sur Internet mais jamais traduite. L

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Comme dans toutes les branches, ce sont les garçons qui disparaissent, dans 90% des cas.

Je vois au moins deux explications à cela.

1) Les femmes mariées restaient chez elles, et, lorsqu’elles mouraient en couches, on connaissait au moins les date et lieu de leur décès. Tandis que, lorsqu’un homme mourait à la guerre, la priorité des autorités n’était pas de faire un compte-rendu, bien sûr. Il fallait avant tout songer à sauver la peau de ses frères d’armes ; et continuer le combat, bien sûr.

2) Un homme jeune pouvait, seul, décider d’aller vivre ailleurs, même très loin de son lieu de naissance. Ce n’était pas le cas d’une jeune fille. Ainsi, comment aurais-je pu trouver la trace de mon bisaïeul N°12 Martin WALTER "Junior", si je ne descendais pas de lui, vu qu’il est parti pour la Bretagne, en seule compagnie de son frère cadet Bernard, témoin (sans doute parrain) d’un de ses enfants nés à Brest ?

Je ne sais d’ailleurs même pas ce qu’est devenu ce Bernard. Je l’ai retrouvé un jour à Paris, aussi en tant que témoin.

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Bref, tous ces garçons qui disparaissent ne sont pas forcément morts en bas âge dans les lacunes révolutionnaires.

Ils peuvent s’être mariés. Mais, s’ils n’ont pas, parmi leurs descendants, un généalogiste amateur comme moi, comment espérer les retrouver ?

Dans ma famille patronymique, ce fut beaucoup plus facile. Quand j’ai débuté la généalogie, en 1988, le minitel était disponible gratuitement dans les bureaux de poste. J’ai ainsi découvert très vite tous les "CATHIGNOL" de France (une seule famille, créée en 1830) et même tous les "CATIGNOL" (trois familles à l’époque, deux seulement de nos jours).

Mais avec un nom aussi répandu que "WALTER", il n’y a pas grand-chose à faire. L

Et avec Internet, c’est pareil : si vous tapez "CATHIGNOL" sur Google, vous obtenez environ 15 000 réponses, toutes de ma famille. Mais si vous tapez "WALTER", vous obtenez 381 MILLIONS de réponses. Aucune chance, donc, de faire le tri entre qui est ou qui n’est pas de ma famille "WALTER". Et "WILHELM", ce n’est guère mieux : 114 MILLIONS de réponses. L

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E3/APE) Barbe WILHELM, 2ème fille, née à Leutenheim le 6 décembre 1794.

Y décédée le 28 mai 1796, « âgée d’un an et 6 mois ». Presque.

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E4/APE) Louis WILHELM, 2ème fils, né à Leutenheim le 14 novembre 1796.

Y décédé adolescent le 3 septembre 1811, « âgé de 15 ans ». Presque.

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E5/APE) Catherine WILHELM, 3ème fille, née à Leutenheim le 5 juin 1800.

Y décédée le 20 août 1800, « âgée de 3 mois ». Presque.

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E6/APE) Pierre WILHELM, 3ème fils, né à Leutenheim le 29 juin 1801, son père étant chasseur L et laboureur.

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Épouse, maçon, ses parents décédés (voir en introduction), à Neuhaeusel le mercredi 28 juillet 1824, Louise REICHERT, soussignée, née à Leutenheim le 11 mai 1805, domiciliée chez son père à Neuhaeusel, fille de Philippe, cultivateur, ci-présent et consentant, et de défunte Reine JUNG.

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Notes :

A) L’époux, qui est dit « mineur d’ans » malgré ses 23 ans, est assisté de son tuteur, Philippe Jacques WILHELM, le seul qui n’a pas su signer.

B) Les signatures des époux sont superbes : « peter Wilhelm » et « Louisa Reichert ».

C) Sur son acte de naissance, Louise REICHERT est dite fille de « Régine JÚNG ». Les prénoms "Reine" et "Régine" étaient équivalents en alsacien. Quant à l’accent aigu sur le "u" de "JÚNG", on est habitué.

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D’où postérité à Leutenheim. Pierre WILHELM garda ce métier de maçon toute sa vie.

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Pierre WILHELM est décédé à Leutenheim le 20 septembre 1879, « maçon, âgé de 78 ans », ce qui est exact. Sur déclaration de Pierre WILHELM, maçon (sans autre précision, car acte "prussien" donc pas bavard). Il s’agit sans guère de doute d’un de ses fils.

Louise REICHERT est décédée à Leutenheim le 30 octobre 1890, « âgée de 86 ans », ce qui est inexact (85 ans). Sur déclaration de Pierre WILHELM, maçon (sans autre précision, car acte "prussien" donc pas bavard). Il s’agit sans guère de doute d’un de ses fils.

55 ans de mariage, c’est beau ! Noces d’orchidée (Wikipédia).

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E7/APE) Xavier WILHELM, 4ème fils, jumeau du suivant, né à Leutenheim le 24 novembre 1803.

Y décédé le 30 mars 1804, « âgé de 6 mois ». Non, 4 mois.

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E8/APE) Alexandre WILHELM, 5ème fils, jumeau du précédent, né à Leutenheim le 24 novembre 1803.

Y décédé le 4 mai 1804, « âgé de 6 mois ». Non, 5 mois.

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Les deux jumeaux sont nés dans le même acte.

À noter que, dans l’acte suivant, et le lendemain de leur naissance, est née Catherine WILHELM, fille de Jacques WILHELM et de Madeleine STALTER. Ne pas confondre ces deux familles, donc, presque homonymes et on ne peut guère mieux contemporaines.

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E9/APE) Catherine WILHELM, seconde du prénom, 4ème fille, née à Leutenheim le 21 juin 1805.

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Épouse, ses parents décédés (voir en introduction), à Neuhaeusel le lundi 14 janvier 1828, Jean Georges STRAEBLER, laboureur, né le 8 août 1803 à Neuhaeusel, y domicilié chez ses parents, fils de Jean Pierre, instituteur, et d’Anne-Marie JAEGER.

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Notes :

A) L’épouse et la mère de l’époux n’ont pas su signer et ont marqué.

B) Parmi les témoins, « Jacques et Pierre WILHELM, maçons à Leutenheim », sans précision de parenté.

Sans doute y a-t-il dedans le frère de l’épouse, mais ce n’est pas prouvé, car, durant la période révolutionnaire, il naissait en moyenne un ou une "WILHELM" tous les trois mois à Leutenheim. Précisément 22 naissances "WILHELM" (sur un total de 157, soit 14% des naissances) en cinq années, du début de l’an IX à la fin de l’an XIII.

C) En 1828 (et avant), Il y avait des paragraphes sur ces actes de mariages pré-remplis (car en partie imprimés). Et, le paragraphe "D", qui commence par « Le dit époux », est suivi d’une "bonne tranche vide" pouvant contenir environ quatre lignes manuscrites, et où l’on aurait dû écrire normalement quelque chose dans ce goût-là :

« a produit son acte de naissance ; l’épouse a produit son acte de naissance et les actes de décès de son père et de sa mère. ». C’est dans cet espace, par exemple, que, en 1824, le maire avait écrit que Pierre WILHELM (marié ci-dessus) était « assisté de son tuteur, Philippe Jacques WILHELM ».

Mais là, notre "bon" maire ne s’est pas embarrassé d’histoires d’actes de naissance ou de décès produits ou non. Il a tout simplement rayé ce passage de deux diagonales curvilignes, aussi mignonnes qu’illégales. Et il est passé à la suite sans le moindre scrupule, dans laquelle il déclare les fiancés « unis par le mariage ». Enfin, toute honte bue, il a cité comme premier témoin :

« Jean Pierre STRAEBLER, susqualifié ». Mais, mon vieux, tu prends le père de l’époux comme premier témoin ! Et tu ne précises pas que l’époux N’A PAS PRODUIT SON ACTE DE NAISSANCE ! Sais-tu qu’on en a pendu pour moins que ça ? L J

En effet, il n’existe pas, l’acte de naissance de l’époux, dont tu dis hardiment qu’il est né le 20 thermidor an XI !! Les naissances passent en effet, à Neuhaeusel, du 26 messidor an XI au 18 fructidor an XI ! Et, à moins d’un très grand froid cet été-là, qui aurait justifié que l’on déplaçât le mois de thermidor, habituellement bien au chaud entre messidor et fructidor, je ne vois pas comment cet acte de naissance peut exister !!

Eh oui, mon "bon" maire, tu aurais dû faire faire un acte de notoriété ! « Dura lex, sed lex », me disaient mes professeurs !

Moi, en 1832, J’AI PAYÉ VINGT ET UN FRANCS ET CINQUANTE CENTIMES pour un acte de notoriété dont JE N’AVAIS PAS BESOIN (voir article N°11 du présent blog), et toi, mon "bon" maire, tu laisses se marier GRATUITEMENT un jeune homme qui aurait dû s’en faire faire un ! Mais où vont nos impôts, je vous le demande ?!

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Dont postérité à Neuhaeusel : 7 enfants, de 1829 à 1845.

Parmi eux, Joseph, le cadet, cité comme boiteux au recensement de 1851 (à 20 ans) et… qui se mariera !! J

Mèzalor, si un jeune homme qui n’a qu’un simple handicap peut trouver à se marier, moi, qui en possède plusieurs, je puis encore espérer, non ? J

J’ai d’ailleurs reçu une visite féminine ♥ ♥ cette année ; bon, ok, c’était pour le recensement, mais quoi, il faut un début à tout, non ? J

Jean Georges STRAEBLER a été laboureur (plusieurs fois), journalier (1829-1832), et longtemps garde-champêtre (1841-1861).

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Catherine WILHELM est décédée à Neuhaeusel le 23 février 1848, « âgée de 42 ans », ce qui est exact.

Sur déclaration de son époux, garde-champêtre, et de Louis STRAEBLER, laboureur, beau-frère. Les "STRAEBLER" formaient en effet une famille unie, toujours témoins aux paternités des autres.

Jean Georges STRAEBLER, devenu veuf s’est remarié, laboureur, avec une célibataire, Marie-Anne HOFF, à Neuhaeusel le dimanche 17 décembre 1848.

Il y est dit « né à Neuhaeusel le 20 thermidor an XI de la république, ainsi qu’il est constaté par l’acte de mariage de sa première femme ».

Oh, non, mais quel culot ! Alors je l’aurais quand, mon acte de notoriété ? L J

L’épouse est dite « majeure d’ans, en condition à Roppenheim, âgée de 24 ans, née à Schwabwiller le 6 juillet 1824 suivant l’extrait de l’acte de naissance ci-joint ». Ah, voilà un bon maire ! L’autre, ci-dessus, devrait en prendre de la graine ! J

Ceci dit, je me demande ce que signifie « en condition ». Y avait-il à Roppenheim un institut pour préparer les jeunes filles à faire de bonnes épouses ? L Je l’ignore. Quoi qu’il en soit, elle en fut une puisque dès l’année suivante elle donnait un enfant à son mari. « Ignace », qu’on l’a appelé. Mais, ouf, il est "hors-famille" ! On l’a échappé belle, quand même ! J

Jean Georges STRAEBLER est décédé à Neuhaeusel le 16 février 1876, « âgé de 73 ans », ce qui est inexact si l‘on accepte pour date de naissance le 8 août 1803.

Sur déclaration de son frère, Louis STRAEBLER, « Ackerer ». Cet acte "prussien", qui donne quand même sa filiation, ne parle ni de sa première épouse, ni de la seconde, dont on ignore donc si elle est vivante ou non. L

Je dois cette information à Mr Jean-Louis BASSO, que je remercie ici.

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Conclusion de cet article : une bien petite descendance pour Balthasar "Junior" WALTER, sauvée uniquement par sa fille Madeleine WALTER, PE-52/62, épouse Jean Jacques WILHELM.

Mais bon, comme pour ses frères et sœurs Adam, Jean Jacques, Anne Madeleine, Anne Marguerite, Jean Pierre, Marie Ève, Jean Michel, Mathias et Joseph (voir articles 4 à 12), elle n’est pas éteinte, c’est l’important.

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L’article N°14 du présent blog fera un récapitulatif des arrière-petits-enfants de BW et MP que j’ai trouvés (qui figurent donc, détaillés, dans les articles N°4 à N°13) ; il donnera aussi des statistiques. J'adore les chiffres, le saviez-vous ? Vous n'avez donc jamais lu ça :

http://p-a-cathignol.vefblog.net ? J C'est pas triste, je vous préviens ! J

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L’étude des arrière-arrière-petits-enfants de BW et MP débutera dans l’article N°15.

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du vendredi 28 octobre 2016 à 21h54

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Note : avant publication de cet article N°13 j’ai refait entièrement les articles N°2 et N°3 : de nouvelles couleurs, beaucoup d’informations complémentaires, et des corrections aussi, il me faut bien l’avouer, tant c’est facile de se tromper et d’écrire 1732 au lieu de 1742 ! L