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Titre du blog : Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS, mariés 1714
Auteur : BalthasarWalter
Date de création : 10-09-2015
 
posté le 24-08-2016 à 16:46:13

VII. Les arrière-petits-enfants issus d’Anne Marguerite WALTER et de Joseph STRASSER

Je poursuis encore la liste des arrière-petits-enfants de mes ancêtres Balthasar WALTER (mon numéro 192) et Marguerite PHILIPS (mon numéro 193), commencée dans larticle N°4, continuée dans les articles N°5 et N°6.

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Mes couleurs nont pas changé :

En rouge et en gras : mes ancêtres.

Note : le rouge me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, souvent DÉPLAISANTES (à un titre ou à un autre).

En orange et en gras : la famille étudiée, avec, à lintérieur, en vert foncé, le petit-fils ou la petite-fille de BW et MP, avec son numéro dordre (pour rappel : il y en a 62).

— En vert et en gras : les arrière-petits-enfants qui se sont mariés.

Note : le vert me sert aussi à noter des choses IMPORTANTES, d’une nature POSITIVE (à un titre ou à un autre).

En bleu-vert et en gras : le conjoint du marié (ou de la mariée). Il peut y en avoir deux ou plus en cas de veuvage.

En marron et en gras : les arrière-petits-enfants qui sont décédés célibataires sans postérité (souvent en bas âge ou enfants, parfois adolescents ou adultes).

En bleu et en gras : les arrière-petits-enfants dont jai perdu la trace.

En fuchsia et en gras : les choses amusantes, bizarres, comiques, curieuses, drôles, étonnantes, farfelues, gaies, inhabituelles, joyeuses, originales, plaisantes ou surprenantes.

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Note : si le lieu d'un mariage célébré avant le 1/1/1793 nest pas précisé, cest quil a eu lieu "paroisse de Stundwiller".

Note : si le département d'une nouvelle commune n'est pas précisé, c'est que c'est le Bas-Rhin. 

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Je ne fais évidemment pas d’article pour les arrière-petits-enfants issus de Jean Georges WALTER et Marie Barbe FIX, puisqu’il n’y en eut pas, vu que ce couple fut stérile.

Je passe donc directement à l’enfant N°5 de BW et MP.

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Dans cet article N°7, on va donc étudier les arrière-petits-enfants de BW et MP, descendant d’Anne Marguerite WALTER, baptisée le 18 décembre 1723.

Elle épousa Joseph STRASSER, né je ne sais où, en 1720 ou dans les années qui suivirent, ses parents ayant quitté Stundwiller entre 1719 et 1727, et y étant revenus pour toujours cette année-là ou très peu avant.

Le mariage eut lieu le lundi 24 novembre 1749 et le couple, qui aura 7 enfants, s’installa à Stundwiller.

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Cinq enfants n’ont pas vécu huit jours L. À savoir :

Marie-Anne (N°1/7), qui a vécu 7 jours, Joseph (N°4/7), qui a vécu 2 jours, et trois enfants mort-nés :

Une fille qui ne reçut pas même de prénom tant elle mourut vite (N°3/7), Marguerite (N°5/7), et (autre) Joseph (N°6/7).

Heureusement Jean Georges STRASSER (N°2/7), né le 30 juillet 1756, semble avoir vécu, bien que je ne sache pas ce qu’il est devenu par la suite.

Ce qui a évité à cette famille de commencer par quatre enfants mort-nés ou quasiment, comme mon grand-oncle Paul CATHIGNOL (1856-1900) qui eut sept enfants lui aussi (une seule ayant vécu plus de cinq mois). Voir mon blog auvergnat, article 6 :

http://cathignol.vefblog.net

Reste un garçon qui a vécu et s’est marié :

François de Sales Joseph STRASSER (N°7/7), né à Stundwiller le 13 janvier 1762.

D’où une seule famille à étudier. Allons-y.

Il a d’abord épousé Marie Catherine MARZOLF, bien plus âgée que lui (plus de 7 ans, car née à Stundwiller le 28 novembre 1754), qui lui donnera trois filles puis mourra jeune, à Stundwiller le 13 décembre 1800.

Puis il a épousé Madeleine BALL, bien plus jeune que lui (plus de 9 ans, car née à Aschbach le 19 mai 1771) qui lui donnera deux garçons. Et pas d’autre enfants car François de Sales Joseph STRASSER mourra jeune, à 42 ans seulement.

Comme il fut père sous la Révolution, il est possible qu’il me manque des enfants (lacunes de l‘état civil). Il y a de la place en effet, de 1791 à 1800. Ceci dit, Marie Catherine MARZOLF, mariée tard, commençait à être âgée, donc moins fertile.

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Famille 7. Enfants de François de Sales Joseph STRASSER, PE-35/62, cultivateur, et Marie Catherine MARZOLF, mariés le lundi 26 avril 1784

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Je nen ai trouvé que trois, donc.

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E1/APE) Catherine (tout court) STRASSER, 1ère fille, née à Stundwiller le 27 juin 1785, donc 14 mois et 1 jour après le mariage de ses parents, sa mère étant nommée « MARTZOLFF », une variante fréquente du patronyme.

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Épouse, ses parents déjà décédés, elle-même alors domiciliée à Oberrœdern, à Oberrœdern le jeudi 10 janvier 1811, François Joseph FISCHER, « sans profession » [SIC], domicilié à Aschbach, mais né à Oberrœdern le 23 mars 1785, fils de (autre) François Joseph, forgeron décédé, et de Marie Madeleine MAYER.

Notes :

— Lors de ce mariage, il n’est pas écrit que trois des quatre parents sont décédés mais c’est plus ou moins confirmé implicitement par la présence de deux tuteurs comme premiers témoins (un pour l'époux, un pour l'épouse).

— Premier témoin, donc : « Antoine STRASSER, laboureur, tuteur de l'épouse ».

Qui était-il ? Vraisemblablement Jean Antoine STRASSER, demi-frère puîné de leur défunt père, né à Stundwiller le 22 octobre 1768, deux fois marié, et, semble-t-il, sans enfants.

François Joseph FISCHER était de ma famille : il était (entre autres), par son grand-père paternel, un arrière-petit-fils de mes septaïeuls 392. Jean Bernard FISCHER et 393. Marie Marguerite FRANTZSCHNEIDER, mariés le lundi 23 janvier 1708. Un décalage d’une génération, donc, sous ce rapport.

François Joseph FISCHER est cité « journalier » plusieurs fois, de 1811 à 1832, dont à son remariage avec une certaine Véronique PHILIPPS le vendredi 13/11/1819 à Oberrœdern.

François Joseph FISCHER ne savait pas écrire et ne signait donc pas.

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Dont postérité à Oberrœdern. Mais peu d’enfants car décès prématuré de Catherine STRASSER.

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Décédée à Oberrœdern le 27 mars 1817, « âgée de 32 ans ». En fait il lui manquait même trois mois pour avoir 32 ans.

Son époux est décédé à Oberrœdern le 31 décembre 1839, « tisserand », « âgé de 55 ans ». Là encore, trois mois plus tard, cet âge eût été exact.

Il était deux fois veuf car Véronique PHILIPPS était décédée jeune aussi, à Oberrœdern le 22 janvier 1831.

Je dois ces deux dernières dates de décès à Mr Jean-Michel NOCUS, de GENEANET, que je remercie ici.

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E2/APE) Thérèse (tout court) STRASSER, 2ème fille, née à Stundwiller le 6 août 1787.

Décédée en fin d’adolescence, célibataire, à Oberrœdern le 3 août 1805, « âgée de 18 ans ». Exact, à 3 jours près.

On voit qu'elle n'est pas décédée dans son village natal. Sans doute chez son tuteur. L'un des deux déclarants est en effet un certain "Jean Adam RÖHRIG". Voir ci-dessous.

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E3/APE) Marguerite (tout court) STRASSER, 3ème fille, née à Stundwiller le 14 juin 1791, sa mère étant nommée « MARZOLFF ».

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Épouse, un an après sa sœur Catherine, leurs parents donc décédés, à Stundwiller le 19 janvier 1812, Gaspard KRAFFT, tailleur d’habits, né à Buhl le 1er janvier 1789, y domicilié chez son père, fils de Jean Wendelin, cultivateur, et de défunte Marie Ève HEINTZ.

Les époux sont dits « mineurs ». Pour Marguerite, oui, elle n’a pas encore 21 ans. Pour Gaspard, je ne comprends pas car il a 23 ans. Et on n’est plus sous l’Ancien Régime, avec majorité à 25 ans (et même parfois à 30 ans pour les hommes). Mais peu importe.

Ce qui est plus intéressant, c’est que Marguerite est dite « authorisée [SIC, ah, les "h" après les "t"… J] par Jean Adam ROEHRIG, son tuteur, ci-présent et consentant ».

Plusieurs remarques :

a) Antoine STRASSER, qui fut le tuteur de sa sœur Catherine, n’est pas son tuteur. Il n’est même pas témoin.

Les trois adolescentes semblent avoir été placées dans deux foyers différents, Catherine d'un côté, Thérèse et Marguerite de l'autre. Ceci pour des raisons pratiques, bien sûr. Tant qu’elles demeuraient toutes trois dans la même paroisse, elles pouvaient se voir très souvent.

b) Le premier témoin est un certain "Jean STRASSER", et, vu son âge (« 44 ans »), ça pourrait bien être le frère aîné dudit Antoine STRASSER, né le 27 juin 1766 à Stundwiller (45 ans, donc ce 19/01/1812), donc aussi demi-frère (le premier) de François de Sales Joseph STRASSER, et qui fut deuxième déclarant au décès de ce dernier. Je sais que Jean STRASSER était vivant à cette époque, tandis que je ne sais rien de son frère puîné Jean Antoine STRASSER, peut-être décédé.

c) Le tuteur de Marguerite (qui fut sans doute aussi celui de Thérèse, voir ci-dessus) se nomme Jean Adam ROEHRIG. Nous le connaissons bien, c’est le 29ème petit-enfant de BW et MP. Il était né à Stundwiller le 6 avril 1760 et c’était un cousin germain de François de Sales Joseph STRASSER, le défunt père de la mariée. Vous pensez peut-être qu’il est bien âgé pour être le tuteur de Marguerite STRASSER ? Ne vous y fiez pas, c’est un tuteur solide, il vivra 91 ans et 1 jour, vous n’avez pas oublié ça quand même ? J

Sinon, relisez l’article 3. Vous avez quatre heures ! J

Jean Adam ROEHRIG (ou RÖHRIG, peu importe) fut aussi le 3ème déclarant au décès de François de Sales Joseph STRASSER, preuve que ces deux branches de ma famille étaient assez liées. Ces deux cousins germains étaient en effet naturellement très proches, car ils habitaient tous deux Stundwiller depuis leur naissance et avaient un écart d’âge assez faible : 21 mois. Ils avaient dû aller à l’école ensemble. Pour une somme modique, disons 50 000 €, je peux même vous retrouver le nom de leur ancien instituteur, car messire Jean Arnold MERZ indiquait souvent les professions.

d) Enfin, Gaspard KRAFFT n’était pas de ma famille. Son père, qui avait été boucher à la naissance de son fils, était en effet originaire d’un village près de Wurtzbourg, en Bavière. C’est peut-être la raison qui a fait que son prénom usuel était Jean, alors que, normalement, à la manière alsacienne, c’eût dû être Wendelin ; je ne suis sûr de rien, évidemment, car ça pouvait aussi être un choix personnel.

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Dont postérité à Buhl. Mais peu d’enfants, semble-t-il.

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Décédée je ne sais où.

Son époux est décédé à Buhl le 9 mai 1868, « laboureur », « époux de Marguerite STRASSER », « âgé de 80 ans ». En fait, 79 ans.

Je dois cette date de décès à Mr Claude SCHAUBER, de GENEANET, que je remercie ici.

Normalement, Marguerite STRASSER était encore en vie le 9 mai 1868. Mais je n’ai pas trouvé son décès à Buhl dans les tables décennales. Elle est sans doute partie vivre ailleurs une fois devenue veuve.

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Note : d’autres enfants ont pu naître après Marguerite, puisque sa mère vécut encore 9 ans et demi. Mais bizarrement, comme dit en introduction, je n’en ai pas trouvé.

On va donc passer aux enfants issus de la seconde épouse de François de Sales Joseph STRASSER.

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Famille 7bis. Enfants de François de Sales Joseph STRASSER, PE-35/62, cultivateur, et Madeleine BALL, mariés le lundi 2 février 1801 commune de Stundwiller

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Je nen ai trouvé que deux, donc, et je pense qu‘il n‘y en a pas eu d‘autres, vu le rapide décès de l‘époux.

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E1bis/APE) Joseph (tout court) STRASSER, 1er fils, né à Stundwiller le 3 avril 1802, donc 14 mois et 1 jour après le remariage de son père.

Encore 14 mois et 1 jour ! « Ça ne s’invente pas ! », comme on dit. J

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Épouse, « laboureur et tisserand », son père étant bien sûr décédé et sa mère remariée [avec un certain Jacques (tout court) DENTINGER (non relié à ma famille à ce jour) depuis le 23 janvier 1807 (toujours à Stundwiller)], à Stundwiller le samedi 8 octobre 1825, Catherine (tout court) DENTINGER, soussignée, née le 10 octobre 1804 à Aschbach, y domiciliée chez ses parents, fille de François Antoine, cordonnier, et de Catherine COLATO ou COLLADOR.

Note : cette dernière se maria sous le nom de COLLADOR à Oberseebach, nom qui se transforma en COLATO ou encore GOLATHO à Stundwiller. Ce n’est pas très gênant, on a l’habitude de ces légères modifications, quand un patronyme arrive dans une paroisse ou une commune qui ne l’a jamais entendu auparavant.

Catherine DENTINGER était de ma famille pour être une arrière-arrière-arrière-petite-fille de mes octaïeuls 794. Jacques BALL et 795. Ursule SCHENCK, d’Aschbach déjà, mariés dans la Préhistoire (c’est-à-dire avant 1683), en ou vers 1670 selon certains généalogistes qui ont peut-être eu accès à leur contrat de mariage.

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À noter qu’il fut bien dit « majeur » à son mariage, contrairement à son beau-frère Gaspard KRAFFT, alors qu’il était plus jeune que lui (22 ans contre 23) au mariage. Il y a donc bien eu erreur pour ce dernier, à moins que la loi ait changé entre 1812 et 1825. L’Alsace a beaucoup de spécificités régionales et je ne les connais pas, ou très peu.

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Dont postérité à Aschbach (au moins trois garçons mariés).

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Décédé à Aschbach le 23 août 1881, « veuf de Catherine DENTINGER », « âgé de 79 ans », ce qui est exact.

Son épouse est décédée à Aschbach le 26 août 1870, « épouse de Joseph STRASSER », « âgée de 68 ans », ce qui est inexact. À noter aussi qu’on a donné un nom farfelu à sa défunte mère ; on s’est quand même souvenu qu’elle se prénommait Catherine.

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E2bis/APE) Georges (tout court) STRASSER, 2ème fils, né à Stundwiller le 11 novembre 1803, soit pile 10 mois avant le décès de son père. J’ignore ce qu’il est devenu. Je n’ai pas trouvé son acte de décès à Stundwiller. Et, s’il s’est marié, ce n’est pas dans la paroisse de Stundwiller, d’après les tables d’AGAWE.

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Pas de connaissance d’enfant posthume.

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Conclusion : assez faible descendance pour Anne Marguerite WALTER et Joseph STRASSER : une seule famille avec seulement cinq enfants au total dont seulement trois mariés, du moins à ma connaissance.

Évidemment, plus on avance dans le temps, moins les personnages trouvés ont des descendants de nos jours susceptibles d’être généalogistes amateurs. Ce qui explique que l’on ne sache rien pour ce dernier enfant (Georges STRASSER).

Pour mes ancêtres les plus lointains, j’ai toujours beaucoup de réponses quand je vais sur GENEANET. Mais pour Georges STRASSER ci-dessus, rien du tout.

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À noter encore que, curieusement, les cinq premiers enfants de BW et MP, dont pourtant trois garçons mariés, ne nous ont toujours pas fourni d’arrière-petits-enfants nommés WALTER. Cela va venir avec les petits-enfants du 6ème enfant, Jean Pierre WALTER, dont j’étudierai la descendance dans l’article N°8, à suivre. On n’en aura pas encore beaucoup toutefois mais mon quinquaïeul Mathias « réparera » tout cela, avec sa fabuleuse descendance WALTER, son fils Jean, mon quadrisaïeul, ayant eu huit enfants, tous des garçons !! J

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N’hésitez pas à m’écrire, pour rectifier d’éventuelles erreurs de ma part, ou me donner des compléments d’informations.

Mon adresse e-mail principale, donc, pour tout contact :

cathignol@laposte.net

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Rédacteur du présent blog : Pierre-Antoine CATHIGNOL, né le 3 décembre 1949 au Mans

Édition du lundi 31 octobre 2016 à 21h52